Utilisation par les agriculteurs de parents sauvages et reproduction sexuée dans une culture à multiplication végétative : Cas de l’igname au Bénin

L’impact de la gestion paysanne traditionnelle sur la diversité génétique des cultures propagées sont mal documentées.

Beaucoup d’ignames collectées par les agriculteurs dans les environs des zones de savane destinées à l’ennoblissement se sont avérées être des génotypes sauvages et hybrides.

Certaines variétés d’ignames ont une signature sauvage ou hybride.

Analyse génétique plus large sur du matériel d’igname partout au Bénin avec son utilisation dans différents domaines écologiques et régions ethnolinguistiques.

Nouvelles variétés créées par les agriculteurs avec de nouvelles combinaisons génétiques via la reproduction sexuée des ignames sauvages et cultivées.

Mélange d’un cycle sexuel et de la propagation asexuée permet la culture potentielle à grande échelle des meilleurs génotypes tout en préservant le potentiel d’adaptation future.

Pratiques traditionnelles des agriculteurs préservant l’évolution du processus et améliorant la diversité génétique pour une espèce multipliée par voie végétative.

Facteurs agronomiques, sociaux et culturels expliquant le maintien de la pratique d’anoblissement dans certaines communautés agricoles restent largement méconnus.

Préservation des savoirs des agriculteurs, un des indicateurs pour une gestion durable des ressources phytogénétiques in situ.

Citation:

SCARCELLI, N., TOSTAIN, S., VIGOUROUX, Y., AGBANGLA, C., DAÏNOU, O., PHAM,  and J.-L., 2006. Farmers ’ use of wild relative and sexual reproduction in a vegetatively propagated crop . The case of yam in Benin. Mol. Ecol. 15, 2421–2431.

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Libéralisation du marché du maïs au Bénin : un cas d’hystérésis

On note un effet positif non confirmé par l’analyse de co-intégration par la comparaison des séries de prix pendant deux périodes, avant et après le changement de politique.

Malgré l’intégration des marchés à long terme, la lenteur de la vitesse d’ajustement ne s’est pas améliorée, ce qui n’explique pas les écarts de prix observés entre les places souvent plus grandes et les coûts de commercialisation.

Les politiques de libéralisation n’ont pas affecté l’intégration du marché du maïs et donc nécessité d’instruments politiques plus efficaces de renforcement des forces concurrentielles sur le marché.

Le marché du maïs ne présente pas deux caractéristiques d’un marché libéralisé : ouverture au changement et le développement de nouveaux formats de chaînes.

Il est nécessaire d’effectuer de nouveaux progrès dans la réforme du marché non seulement pour une plus grande libéralisation mais, pour aller au-delà du désengagement du secteur public de l’agriculture et de la commercialisation

Pour améliorer l’intégration du marché :

Les organisations paysannes devraient devenir plus actif et développer des stratégies commerciales afin de produire une plus grande part de la chaîne de valeur. La plus grande implication des agriculteurs fera pression sur les commerçants pour qu’ils se conforment aux lois du marché.

La fiabilité des informations diffusées par le service d’information sur le marché devrait être améliorée, afin de faciliter des forces concurrentielles sur le marché.

Améliorer des notes et des normes pour réduire les asymétries d’information sur le marché et encourager l’entrée de grossistes non-résidents.

Besoin d’une autorité de marché bien équipée qui favorise le processus de la concurrence afin de garantir l’accès aux marchés pour les grossistes non-résidents.

Lutz, C., Kuiper, W.E., van Tilburg, A., 2006. Maize Market Liberalisation in Benin: A Case of Hysteresis. J. Afr. Econ. 1, 102–133.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Maize Market Liberalisation in Benin : A Case of Hysteresis »

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