Connaissance endogène de quatre légumes à feuilles utilisés par les populations rurales du Bénin.

Les légumes-feuilles sont des sources de diversification alimentaire et pourraient contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans les zones rurales africaines.

Les légumes-feuilles sont des sources importantes de vitamines, de protéines et de minéraux tels que le fer, le calcium et les fibres.

Dans les zones rurales du Bénin, 187 espèces traditionnelles de légumes-feuilles ont été identifiées et beaucoup sont couramment utilisées comme constituants alimentaires dans la préparation de soupes et de ragoûts.

Parmi les légumes-feuilles indigènes enregistrés au Bénin, Ceratotheca sesamoïdes Endl. (faux sésame ; Pedaliaceae), Sesamum radiatum L. (Pédaliacées), Acmella uliginosa (L.) Jansen (Plante à maux de dents ; Asteraceae) et Justicia tenella (Nees) T. Anderson (Acanthaceae) sont identifiés comme ayant une grande importance et sont largement présents dans de nombreux districts du nord et du centre du Bénin.

La cuisson des feuilles fraîches prédomine, tandis que le séchage au soleil est la pratique habituelle de conservation de ces légumes à feuilles.

Tous les légumes-feuilles étudiés étaient consommés sous forme de sauces cuites.

Différents types de sauces ont été identifiés : (1) les sauces préparées avec un seul légume et (2) les sauces avec une combinaison de légumes-feuilles.

Les fréquences de consommation sont associées aux groupes socioculturels, aux habitudes alimentaires et à la disponibilité dans le terroir.

L’espace géographique et/ou l’identité culturelle ou l’origine et la saison influencent la consommation de légumes-feuilles traditionnels.

Citation :

Vihotogbe-Sossa, C., Akissoe, N., Anihouvi, V., Ahohuendo, B., Ahanchede, A., Sanni, A., Hounhouigan, D., 2012. Endogenous knowledge of four leafy vegetables used by rural populations in Benin. Ecology of food and nutrition 51, 22–39.

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Effet de l’huile essentielle de feuilles fraîches d’Ocimum gratissimum L. sur la mycoflore pendant le stockage des arachides au Bénin.

La détérioration fongique des graines et céréales stockées et la production de mycotoxines constituent un problème majeur du système de stockage au Bénin.

Parmi les mycotoxines, l’aflatoxine B1 (AFB1), produite par des espèces d’Apergillus, est la forme la plus toxique pour les mammifères.

Au Bénin, les arachides sont une légumineuse importante et sont consommées avec du maïs bouilli pour réduire l’impact de la faim pendant la saison maigre.

L’extraction de l’huile des arachides fournit un revenu aux femmes et aux personnes à leur charge.

Les traitements habituels de la détérioration fongique des arachides comprennent l’utilisation d’antimicrobiens synthétiques qui restent dans les aliments, entrainant des effets néfastes sur la santé des mammifères.

L’Huile Essentielle (HE) d’Ocimum gratissimum L. (communément appelée Tchayo en langue fon au Bénin) s’est avérée efficace contre toutes les souches d’Aspergillus et de Fusarium.

La concentration minimale inhibitrice de l’HE s’est avérée être de 7,5 μl/ml pour A. flavus et A. parasiticus et de 5,5 μl/ml pour A. ochraceus et F. oxysporium.

La concentration minimale à effet fongicide a été enregistrée à 8,0 μl/ml pour A. flavus et A. parasiticus, 6,5 μl/ml pour A. ochraceus et 6,0 μl/ml pour F. oxysporium.

L’HE des feuilles fraîches de O. gratissimum, ayant des propriétés d’inhibition de la croissance fongique et des mycotoxines, offre une nouvelle approche de la gestion des champignons de stockage.

Il s’agit d’une méthode prometteuse pour la conservation des produits stockés dans les zones rurales, qui n’ont pas accès aux systèmes de stockage modernes.

Citation :

Adjou, E.S., Kouton, S., Dahouenon-Ahoussi, E., Soumanou, M.M., Sohounhloue, D.C.K., 2012. Effect of essential oil from fresh leaves of Ocimum gratissimum L. on mycoflora during storage of peanuts in Benin. Mycotoxin Research 2012 29:1 29, 29–38.

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Diversité des espèces végétales d’importance, négligées et sous-utilisées au Bénin.

Les Africains en général et les Béninois en particulier souffrent ou meurent de malnutrition au milieu d’une grande diversité de cultures alimentaires hautement nutritives, par ignorance ou par négligence.

Les raisons de cette négligence varient selon les producteurs et les techniciens agricoles.

Une étude menée dans 50 villages au Bénin a révélé 41 espèces végétales négligées et sous-utilisées (NUCS).

Les raisons de cette négligence varient selon les producteurs et les techniciens agricoles.

Les raisons importantes de cette négligence sont le manque de soutien financier pour la recherche orientée vers les cultures négligées, l’absence de politique nationale de promotion, le manque de marchés organisés, la sensibilité aux parasites et aux maladies, le manque de pratiques culturales et de variétés améliorées, le faible rendement et la production laborieuse.

19 des 41 espèces ont été identifiées comme prioritaires sur la base de 10 critères à savoir : ampleur de la production, ampleur de la consommation, degré de consommation, valeur nutritionnelle perçue, importance culturelle, propriétés médicinales, utilisation commerciale, valeur marchande, contribution au revenu du ménage et contribution à l’autonomisation des femmes.

Les NUCS ont une valeur nutritionnelle et médicinale intéressante et sont une source importante de revenus pour les ménages.

La promotion des NUCS va contribuer de manière substantielle à la réduction de la pauvreté et à la lutte contre la malnutrition au Bénin.

Pour la promotion de ces espèces végétales négligées et sous-utilisées au Bénin, il sera important de mettre en place un programme national et spécial de recherche et de développement.

Citation :

Dansi, A., Vodouhè, R., Azokpota, P., Yedomonhan, H., Assogba, P., Adjatin, A., Loko, Y.L., Dossou-Aminon, I., Akpagana, K., 2012. Diversity of the neglected and underutilized crop species of importance in Benin. TheScientificWorldJournal 2012.

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Une approche des systèmes d’innovation pour le changement institutionnel : Le développement des petits exploitants en Afrique de l’Ouest

L’intensification durable de la petite agriculture est une option sérieuse pour satisfaire les besoins céréaliers mondiaux de 2050 et atténuer la pauvreté persistante.

En Afrique Sub-Saharienne (ASS), la croissance de la productivité induite par la technologie a largement échoué.

Le développement d’un contexte institutionnel favorable était une condition nécessaire à la croissance phénoménale de la productivité dans les pays industriels et les pays de la révolution verte.

Un tel contexte est également présent pour la réussite de la production de cultures d’exportation en ASS mais reste défavorable à la production alimentaire des petits exploitants.

La transformation institutionnelle est semée d’embûches politiques car elle affecte directement la répartition de la valeur entre les parties prenantes.

Les plateformes d’innovation (PI) telles que le Sub-Saharan Africa Challenge Programme et le programme Convergence of Sciences : Strengthening Innovation Systems apparaissent comme des approches prometteuses du système d’innovation pour le changement institutionnel.

Ces deux programmes reposent sur : (1) le développement expérimental pour stimuler le changement institutionnel et (2) la recherche (suivi et évaluation de l’impact).

Au Bénin les recherches ont porté sur la gestion des ravageurs du coton, l’amélioration de la culture et du système de semences du palmier à huile, l’amélioration de la gestion de l’eau au niveau des barrages agro-pastoraux et pour la culture du riz dans les fonds de vallée.

Les données montrent que les communautés avec des PI ont obtenu une plus grande réduction de la pauvreté que les témoins ou les communautés avec des approches de vulgarisation conventionnelles.

Citation :

Hounkonnou, D., Kossou, D., Kuyper, T.W., Leeuwis, C., Nederlof, E.S., Röling, N., Sakyi-Dawson, O., Traoré, M., van Huis, A., 2012. An innovation systems approach to institutional change: Smallholder development in West Africa. Agricultural Systems 108, 74–83.

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Evaluation des variables de croissance et de développement du bananier plantain en systèmes de culture associée au Sud-Bénin.

Les bananes plantains jouent un rôle important pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la diversification des sources de revenus et la réduction de la pauvreté

En Afrique la pression parasitaire (pertes de 30 à 80% selon les cultivars) ainsi que la baisse de fertilité des sols sont les principales causes des faibles rendements.

Les petits producteurs d’Afrique de l’Ouest qui sont les plus touchés par les faibles rendements du fait du coût élevé des engrais et des pesticides chimiques, assurent la plus grande partie de la production de banane plantain soit en culture pure soit en association.

Les espèces végétales utilisées dans les systèmes d’association culturales (niébé, manioc, mais, patate douce) avec le bananier plantain ont un effet significatif sur la croissance, l’incidence des attaques par les parasites et le nombre de rejets bananiers plantains.

Le système d’association plantain-niébé est le plus performant en termes de croissance, de nombre de rejets et de résistance aux maladies à 12 mois après la plantation.

Le niébé est utilisé dans diverses associations ou rotations culturales pour sa contribution à la gestion de la fertilité des sols, de par son pouvoir fixateur de l’azote atmosphérique.

L’association bananier plantain-maïs occupe le deuxième rang, en termes de performance des plants du bananier plantain

Les associations bananier plantain-patate douce et bananier plantain-manioc n’ont pas été performants du fait de la forte concurrence aux plants de bananier plantain pour les nutriments.

Lokossou, B., Affokpon, A., Adjanohoun, A., Dan, C.B.S., Mensah G.A., 2012. Evaluation des variables de croissance et de développement du bananier plantain en systèmes de culture associée au Sud-Bénin. Bulletin de la Recherche Agronomique du Bénin (BRAB) 10–17.

 

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Etat des lieux de la sécurité alimentaire dans le département de l’Atacora (au Nord-Ouest du Bénin) et analyse des politiques publiques.

L’Atacora, malgré ses atouts agricoles et les nombreux programmes agricoles qui y sont mis en œuvre, reste marqué par l’insécurité alimentaire.

D’après l’enquête sur la sécurité alimentaire réalisée par le Programme alimentaire mondial en 2008, 29% de la population de l’Atacora souffrent de l’insécurité alimentaire.

Toutes les formes de malnutrition protéino-énergétique sont enregistrées chez les enfants de 0 à 5 ans.

La diversité alimentaire est faible chez les enfants de 6 à 23 mois.

Chez les enfants de 6 à 59 mois, le taux de malnutrition aiguë est de 7,8%, le taux de malnutrition chronique est de 42,8% et celui de l’insuffisance pondérale est de 22,5%.

L’insécurité alimentaire dans le département de l’Atacora trouve ses sources dans la faiblesse de la production agricole, l’instabilité de la commercialisation des produits vivriers et dans le manque d’accès financier causé par la pauvreté et le manque d’alternatives économiques.

La persistance de l’insécurité alimentaire dans ce département est due à l’inefficacité des politiques de lutte contre l’insécurité alimentaire, qui ne visent pas spécifiquement les personnes vulnérables pour promouvoir leur accès à l’alimentation, mais s’oriente vers l’augmentation de la production alimentaire qui dépend fortement de la filière coton pour l’accès aux intrants, aux équipements et aux crédits.

L’amélioration durable de la situation alimentaire dans l’Atacora nécessite la facilitation de l’élargissement des choix économiques des ménages agricoles, le renforcement de capacité en techniques et équipements de post-récolte et une amélioration de la protection sociale.

Zinzindohoue, E., 2012. Etat des lieux de la sécurité alimentaire dans le département de l’Atacora (au Nord-Ouest du Bénin) et analyse des politiques publiques.

 

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Effet de l’huile essentielle de feuilles fraîches d’Ocimum gratissimum L. sur la mycoflore pendant le stockage des arachides au Bénin

La détérioration fongique des graines et céréales stockées et la production de mycotoxines constituent un problème majeur du système de stockage au Bénin.

Parmi les mycotoxines, l’aflatoxine B1 (AFB1), produite par des espèces d’Apergillus, est la forme la plus toxique pour les mammifères.

Au Bénin, les arachides sont une légumineuse importante et sont consommées avec du maïs bouilli pour réduire l’impact de la faim pendant la saison maigre.

L’extraction de l’huile des arachides fournit un revenu aux femmes et aux personnes à leur charge.

Les traitements habituels de la détérioration fongique des arachides comprennent l’utilisation d’antimicrobiens synthétiques qui restent dans les aliments, entrainant des effets néfastes sur la santé des mammifères.

L’Huile Essentielle (HE) d’Ocimum gratissimum L. (communément appelée Tchayo en langue fon au Bénin) s’est avérée efficace contre toutes les souches d’Aspergillus et de Fusarium.

La concentration minimale inhibitrice de l’HE s’est avérée être de 7,5 μl/ml pour A. flavus et A. parasiticus et de 5,5 μl/ml pour A. ochraceus et F. oxysporium.

La concentration minimale à effet fongicide a été enregistrée à 8,0 μl/ml pour A. flavus et A. parasiticus, 6,5 μl/ml pour A. ochraceus et 6,0 μl/ml pour F. oxysporium.

L’HE des feuilles fraîches de O. gratissimum, ayant des propriétés d’inhibition de la croissance fongique et des mycotoxines, offre une nouvelle approche de la gestion des champignons de stockage.

Il s’agit d’une méthode prometteuse pour la conservation des produits stockés dans les zones rurales, qui n’ont pas accès aux systèmes de stockage modernes.

Adjou, E.S., Kouton, S., Dahouenon-Ahoussi, E., Soumanou, M.M., Sohounhloue, D.C.K., 2012. Effect of essential oil from fresh leaves of Ocimum gratissimum L. on mycoflora during storage of peanuts in Benin. Mycotoxin Research 2012 29:1 29, 29–38.

NB : Ce document a été originalement publié en Anglais sur le titre «Effect of essential oil from fresh leaves of Ocimum gratissimum L. on mycoflora during storage of peanuts in Benin»

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Le sésame noir (Sesamum radiatum Schum. et Thonn.) cultivée comme légume-feuille au Bénin

Sesamum radiatum est un légume à feuilles traditionnel nutraceutique très consommé au Bénin.

Malgré son importance pour la sécurité alimentaire, la nutrition et la génération de revenus, il est très peu connu de la communauté scientifique et fait partie du groupe des espèces dites négligées et sous-utilisées.

L’étude a révélé une riche nomenclature populaire essentiellement centrée sur la texture gluante de la sauce.

Aucune diversité intraspécifique apparente n’a été signalée au sein de S. radiatum au niveau du village, mais la caractérisation agromorphologique de 18 accessions collectées a révélé l’existence d’une diversité intraspécifique claire et bien structurée, exploitable en sélection pour le développement de nouvelles variétés ayant le potentiel d’attirer des prix élevés sur les marchés locaux.

La production de S. radiatum est encore traditionnelle et biologique (pas de fertilisants, pas de pesticides).

Les pratiques culturales utilisées varient selon les producteurs qui sont regroupées en quatre catégories. Les groupes P2 et P4 rassemblent les agriculteurs qui appliquent le paquet technologique le plus avancé caractérisé par la préparation de la pépinière, le semis en vrac, la plantation en ligne et la monoculture. Les deux autres groupes sont ceux qui utilisent des paquets technologiques de production moins avancés.

D’autres expériences agricoles sont nécessaires pour identifier les pratiques culturales appropriées à la production à grande échelle de cette espèce pour l’alimentation, la nutrition et la génération de revenus.

Il est proposé de renforcer le germoplasme existant de cette espèce par une collecte supplémentaire dans d’autres zones agroécologiques pour une caractérisation génétique approfondie.

Dansi, A., Etèka, C.A., Adéoti, K., Orkwor, G.C., Ahohuendo, B.C., Loko, Y.L., Vodouhè, R., 2012. Black benniseed (Sesamum radiatum Schum. et Thonn.) cultivated as leafy vegetable in Benin. Genetic Resources and Crop Evolution 59.

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Barrières et opportunités pour l’innovation dans la production de riz dans les vallées intérieures du Bénin

Cette étude examine les facteurs techniques et institutionnels qui entravent l’utilisation efficace de l’eau d’irrigation et le développement de la chaîne de valeur du riz local dans une vallée intérieure du Bénin.

Le diagnostic indique que les problèmes sociotechniques au niveau local sont liés au fait que (1) la production locale de riz reste faible, et (2) le niveau actuel de production de riz fournit peu de revenus aux agriculteurs.

Les barrières institutionnelles au niveau local, regroupent la vétusté des équipements de transformation locaux, l’absence de règles efficaces de partage et de maintenance au niveau local, l’eau considérée comme une ressource ouverte, les privilèges de certains agriculteurs.

Les barrières institutionnelles provenant d’un niveau supérieur au niveau local incluent une répartition peu claire des responsabilités en matière de maintenance, un débouché incertain sur le marché local du riz, la concurrence du riz importé, le crédit du système de solidarité uniquement accessible aux agriculteurs et aux groupes expérimentés, l’accent mis sur les zones de production de coton, la préférence des consommateurs urbains pour le riz importé.

Les opportunités pour augmenter l’efficacité de la gestion de l’eau, la production de riz, et le revenu des agriculteurs dans la chaîne de valeur du riz au Bénin comprennent l’augmentation de la demande de riz et l’affinité des consommateurs pour les produits locaux avec des labels de produits territoriaux, de nouvelles politiques d’investissement basées sur des partenariats public-privé, la disponibilité de meilleures pratiques de gestion de l’eau, et la disponibilité de terres dans les zones d’altitude.

Totin, E., van Mierlo, B., Saïdou, A., Mongbo, R., Agbossou, E., Stroosnijder, L., Leeuwis, C., 2012. Barriers and opportunities for innovation in rice production in the inland valleys of Benin. NJAS – Wageningen Journal of Life Sciences 60–63.

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Évaluation du risque d’exposition au plomb et au cadmium par le biais de la consommation de poissons dans le village lacustre de Ganvié en République du Bénin

L’évaluation du risque d’exposition lié au plomb et au cadmium via la consommation de poissons a été menée consécutivement à l’ampleur de la forte pollution du système aquatique du village lacustre de Ganvié par des études récentes.

L’évaluation a été réalisée chez les adultes et les enfants en calculant la dose journalière d’exposition (DJE) en croisant les niveaux moyens de contamination des poissons par le plomb et le cadmium avec les niveaux de consommation alimentaire.

Ainsi, 36 échantillons de trois espèces de poissons (i. Sarotherodon melanotheron, Cichlidae ii. Chrysichthys auratus, Claroteidae et iii. Liza falcipinnis, Mulgilidae) ont été prélevés dans le lac Nokoué dans les environs du village lacustre de Ganvié et dosés pour le plomb et le cadmium par spectrophotomètre d’absorption atomique.

La concentration moyenne de cadmium et de plomb était supérieure aux limites autorisées : 26,80 ± 0,57 ppm (contre 0,4 ppm) pour le Pb et 1,79 ± 0,29 ppm (contre 0,05 ppm) pour le Cd.

Les valeurs de DJE obtenues sans exposition systémique étaient de 111,22 et 7,42 mg / kg / jour pour le Pb et le Cd chez l’enfant, respectivement, contre 2,28 et 34,22 mg / kg / jour chez l’adulte. Les limites autorisées par l’OMS sont de 3,6 mg / kg / jour pour le Pb et 1 μg/kg/jour pour le Cd.

Les concentrations élevées de Cd et Pb qui impliquent des risques potentiels notamment pour les enfants beaucoup plus exposés que les adultes appellent à une prise de conscience environnementale.

Hounkpatin, A.S.Y., Edorh, A.P., Salifou, S., Kissao, G., Koumolou, L., Agbandji, L., Aissi, A.K., Gouissi, M., Boko, M., 2012. Assessment of exposure risk to lead and cadmium via fish consumption in the lacusrian village of Ganvi in Benin republic. Journal of Environmental Chemistry and Ecotoxicology 4, 1–10.

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