Volonté des agriculteurs de payer pour de nouvelles technologies de stockage de maïs dans le Nord et le Centre du Bénin

 

Désir des agriculteurs de changer leur pratique et d’adopter de nouvelles technologies et de stocker le maïs en grains plutôt qu’en épis.

Adoption des silos traditionnels améliorés (à longue durée de vie) voire métalliques pour des agriculteurs ayant accès au crédit agricole.

Adoption de structure de stockage très performante (taux de perte inférieur à 5%) et conçue avec des matériaux locaux pour les agriculteurs n’ayant pas accès au crédit agricole.

Pour le développement et la diffusion de meilleures technologies par l’agro-industrie les entreprises, les institutions et les décideurs, la connaissance de l’hétérogénéité des préférences ainsi que des attributs de préférences sont importantes.

La réduction des pertes de stockage assurera la disponibilité alimentaire pour la population. La politique agricole doit donc se concentrer sur les moyens de réduire les pertes en facilitant l’accès aux technologies de stockage et en tenant compte des catégories d’agriculteurs.

Comme recommandation, la conception de domaine pour les structures de stockage est appropriée, à la fois, du point de vue de l’adoption généralisée qui peut être obtenue et la rentabilité des travaux des services de vulgarisation agricole. Celui-ci sera combiné à une approche orientée vers le client basée sur des essais participatifs en exploitation des innovations de stockage.

Citation:

Gbénou-Sissinto, E., Adegbola, Y.P., Biaou, G., Zossou, R.C., 2018. Farmers ’ Willingness to Pay for New Storage Technologies for Maize in Northern and Central Benin. Sustainability 10, 1–21.
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Perceptions des agriculteurs sur l’irrigation et contraintes sur la production rizicole au Bénin : une approche de consultation des parties prenantes

Les perceptions positives des agriculteurs sur l’irrigation comprennent l’utilisation de l’irrigation pour l’assurance contre la sécheresse, l’amélioration du rendement des cultures, l’augmentation des revenus, la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté.

Les agriculteurs sont confrontés à des contraintes majeures telles que le manque de crédit agricole, un accès limité aux intrants de production, une connaissance insuffisante de la gestion des ressources en eau, le manque d’accès à l’information agricole et aux marchés, et l’inondation des champs.

Les contraintes spécifiques au périmètre irrigué de Malanville comprennent le coût élevé de l’irrigation et l’indisponibilité de l’eau.

Autres contraintes perçues par les agriculteurs des terres arides comprennent la dégradation des terres, les mauvaises récoltes et les problèmes de stockage.

75 % des agriculteurs irrigués ont estimé que l’irrigation joue les rôles importants suivants dans le développement agricole et la croissance économique : amélioration de la productivité (80 %), possibilités d’emploi (79 %), assurance contre la sécheresse (82 %), hausse du revenu net (92 %), contribution à la sécurité alimentaire (93 %) et réduction de la pauvreté (89 %).

Urgence de développer la politique de mécanisation de l’agriculture incluant un programme d’approvisionnement en intrants agricoles.

Nécessité d’améliorer le mécanisme de partage de l’information sur le riz, basé sur l’amélioration des services de vulgarisation et le développement de programmes de production de riz dans les médias (radio, télévision…).

Amélioration des compétences des agriculteurs en matière de gestion de l’eau grâce à la formation régulière sur la gestion des ressources en eau avec une approche participative.

Citation:

Nonvide, G.M.A., Sarpong, D.B., Kwadzo, G.T.M., Anim-Somuah, H., Amoussouga Gero, F., 2018. Farmers’ perceptions of irrigation and constraints on rice production in Benin: a stakeholder-consultation approach. Int. J. Water Resour. Dev. 34, 1001–1021.

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Diversité morphotypique de Corchorus olitorius et influence des pratiques agricoles sur ses principaux insectes ravageurs potentiels

Corchorus olitorius L. est l’un des légumes-feuilles traditionnels de haute valeur alimentaire et socio-économique en Afrique.

Bien que largement exploitée, sa diversité variétale est méconnue et sa domestication reste contestée par les ravageurs et les maladies actuellement observées parmi les utilisateurs de subsistance.

Il existe sept morphotypes différents de C. olitorius, dont trois sauvages mais utilisés en médecine traditionnelle et quatre cultivés.

Parmi les neuf contraintes signalées par les agriculteurs, l’attaque de sept insectes ravageurs et la non-distinction des graines de différents morphotypes cultivés sont les deux contraintes les plus importantes.

Les sept ravageurs potentiels les plus courants des insectes observés par 10 à 100 % des agriculteurs dans la zone d’étude sont : Acrea sp, Aulacophora africana, Helicoverpa armigera, Spodoptera litoralis, Zonocerus variegatus, Podagrica spp. et Acrea acerata.

L’infestation par ces insectes n’étaient pas liés à des morphotypes spécifiques de C. olitorius, mais variaient selon la localité.

Les pratiques agricoles susceptibles d’influencer la présence de tout organisme nuisible C. olitorius étaient les cultures intercalaires et la coupe de dormance, plantule après semis et nombre de récoltes.

Contribuer à une meilleure production des variétés de C. olitorius et les différentes associations de cultures pourraient être intégrées dans des méthodes de gestion écologique des ravageurs de C. olitorius.

Citation :

Gbèdolo, A.E., Dassou, A.G., Dassou, H.G., Dossou, I.A., Omondi, A.B., Dansi, A., 2018. Morphotype diversity of Corchorus olitorius and influence of agricultural practices on its potential major pest insects. Sci. Hortic. (Amsterdam). 239, 234–241.

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« Appui Multisectoriel à la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle dans l’Atacora » (AMSANA), BENIN

Le projet AMSANA (Appui Multisectoriel a la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle dans l’Atacora vise ≪ une sécurité alimentaire et nutritionnelle améliorée dans les 65 villages cibles dans les communes de Boukoumbe, Cobly, Materi et Tanguieta ≫ qui est une zone élevée d’insécurité alimentaire.

Actuellement, le changement attendu, lié à une réduction de la prévalence de la malnutrition aigüe et chronique des enfants de 6 mois a 59 mois dans ces villages, est en très bonne voie d’atteinte.

Les changements attendus étaient :

(i) la réduction de la faim et l’amélioration de la diversité alimentaire des ménages par l’amélioration de la disponibilité des produits vivriers et maraicher ;

(ii) l’augmentation et la diversification des revenus, sur ce point, même si de premiers résultats encourageants sont observés notamment autour des filières maraîchage familiale, maïs et fonio, il faudra attendre les 2 prochaines années afin de se prononcer sur le maraîchage professionnel et les autres activités en cours de lancement, il en est de même concernant l’appropriation des techniques de production et de réduction des pertes post-récoltes qui doivent s’enraciner avant le retrait du programme ;

(iii) l’adoption par les ménages de comportements nutritionnels et hygiéniques adéquats concernant ces deux points essentiels on peut d’ores et déjà affirmer que des changements sont notables, rapides, impactant, appropriés et l’essaimage des pratiques en est endogène ;

(iv) l’amélioration du leadership et des différents niveaux institutionnels. Des changements importants sont apparus avec la prise en charge des PF-SAN par les communes, l’utilisation du SISAN et les CCC, au niveau de la préfecture de bonnes concertations avec les Services Publics et surtout les projets/PTF.

Cette intervention est entrain de marquer le paysage local et répond aux différents besoins des bénéficiaires (ménages vulnérables, communes, services déconcentrés de l’Etat et dans une certaine mesure le niveau national).

Citation :

Canals, J.B., Onibon, P., 2018. Programme «Appui Multisectoriel à la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle dans l ’ Atacora» ( AMSANA ), Bénin.

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Déterminants de la performance des producteurs de maïs au Bénin, Afrique de l’Ouest

354 producteurs de maïs sont enquêtés pour identifier les facteurs limitant sa productivité au Bénin. Le rendement moyen du maïs est de 1 347 kg/ha.

La main-d’œuvre, l’engrais, de capital et le taux de semis ont des effets positifs sur la productivité des producteurs de maïs. Aussi, la productivité des terres dépende de l’utilisation d’engrais.

Les faibles niveaux de rendement sont souvent liés aux imperfections du marché, du manque de données sur l’état des sols.

Le modèle d’efficience a révélé qu’une augmentation de la production de maïs d’environ 25 pour cent peut être réalisée à court terme en adoptant les meilleures pratiques agricoles et en s’attaquant aux contraintes socio-économiques et structurelles.

L’accès au marché, aux services de vulgarisation et le sexe réduisent l’inefficacité technique des agriculteurs, alors que l’éducation, la taille du ménage et l’expérience agricole augmentent l’inefficacité technique des agriculteurs.

Encourager les acteurs politiques à faciliter l’accès aux intrants, au capital et à la formation des producteurs. Aussi, la promouvoir le développement des infrastructures dans les zones agricoles.

L’augmentation du rendement du maïs nécessite une intensification de la production (capital, engrais, travail et semences) plutôt qu’une augmentation de la superficie des terres.

L’amélioration de l’accès aux services de vulgarisation et aux marchés contribuerait également à l’amélioration du rendement.

Citation :

Amegnaglo, C. J., 2018. Determinants of maize farmers’ performance in Benin, West Africa. Kasetsart Journal of Social Sciences. 1-7.

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Combinaison de rendements élevés et de résistance à la pyriculariose chez le riz (Oryza spp.) : Un criblage dans des conditions de plateau et de bas-fond au Bénin

15 caractères agronomiques ont été évalués dans deux expériences de terrain (bas-fond et haut-fond) afin de mieux comprendre les performances des accessions résistantes à la pyriculariose sélectionnées ainsi que de certaines variétés actuellement cultivées.

une grande variabilité phénotypique est observée entre les accessions. En outre, des différences ont été observées dans la performance des accessions dans les conditions de bas-fond et de plateau.

La hauteur des plantes et les talles sont en général sensibles aux conditions environnementales.

Rendement élevé des accessions de riz résistant à l’explosion, qu’il s’agisse d’Oryza sativa ou d’O. glaberrima.

Le rendement et la fertilité des épillets dépendent de la durée du cycle de croissance.

Combinaison de grande variabilité phénotypique et des traits intéressants peut aider à développer de nouvelles variétés résistantes.

Influence substantielle des facteurs environnementaux sur la performance différentielle de riz du plateau et du bas-fond.

Le développement de nouvelles variétés de riz résistantes à la pyriculariose pour les conditions de culture au Bénin se rattache au potentiel de la sélection de base identifiée de la collection de germoplasme de riz africain.

Amélioration de la productivité du riz en fonction de la relation génétique entre les caractères agronomiques associés à la résistance de la pyriculariose et la structure génétique des accessions du riz.

Citation :

Yelome, O. I., Kris Audenaert, K., Landschoot, S., Dansi, A., Vanhove, W., Drissa Silue, D., Patrick Van Damme, P. V., Haesaert, G., 2018. Combining High Yields and Blast Resistance in Rice (Oryza spp.): A Screening under Upland and Lowland Conditions in Benin. Sustainability. 10, 1–16.

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Coexistence du surpoids ou obésité et retard de croissance dans les ménages du Sud-ouest Bénin

357 couples mère-enfants sélectionnés par échantillonnage aléatoire à deux degrés dans la ville de Comè et sa périphérie rurale.

Les données socio-économiques, familiales, de soins de santé et sur la qualité de l’alimentation ont été collectées par questionnaire, observation et exploitation des documents.

la prévalence du DFN/SORCE était de 11,5%dans les ménages.

Parmi les mères, 19,3% sont en surpoids, 5,7% obèses. Chez les enfants, 46% présentent un retard de croissance. La prévalence du DFN/SORCE est de 11,5%. Les facteurs associés sont l’âge de l’enfant, la profession, l’ethnie, le statut social, le niveau d’instruction, l’âge de la mère, le niveau économique, le moyen de déplacement, l’insécurité alimentaire et la taille du ménage.

Les stratégies basées sur les déterminants identifiés permettront de lutter simultanément contre ce double fardeau de la malnutrition dans les ménages de la commune de Comè.

Intégration du paradoxe de la malnutrition d’excès à celle de carence en promouvant une alimentation équilibrée. Introduction progressive de l’exercice physique.

Renforcement de l’instruction de la jeune fille, de leur statut social et la lutte contre la pauvreté pourraient aider à rompre le cercle vicieux de la sous-nutrition et de la surnutrition qui s’alimentent mutuellement.

Citation :

Dembélé,  B., Jérôme, C. S., Saizonou, J., Makoutodé, P. C., Adé, V. M., Capo-Chichi, J. G., Ouendo, M-E. D., 2018. Coexistence du surpoids ou obésité et retard de croissance dans les ménages du Sud-ouest Bénin. Afrique, santé publique & développement. 30, 115 – 124.

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Perceptions des agriculteurs et adaptation au changement climatique dans la savane soudanaise d’Afrique occidentale : Bilan de la situation à Dassari, au Bénin, et à Dano, au Burkina Faso.

Le changement climatique est une grande menace pour l’Afrique de l’Ouest, dont le climat est déjà instable.

Les impacts actuels et potentiels sont particulièrement durs pour l’agriculture dans la savane soudanaise.

Les réponses des agriculteurs concernant la perception du changement climatique et les mesures d’adaptation sont souvent conjecturales, non étayées par des tests statistiques et variables d’un individu à l’autre.

Les connaissances des agriculteurs en matière de changement climatique semblent limitées et sont principalement basées sur leur “propre” expérience et leur interprétation.

L’ampleur et la diversité des impacts du changement climatique sont globalement reconnues et connues par les agriculteurs, mais les mesures mises d’adaptation mises en œuvre par ces derniers semblent diverger entre ce qui est déclaré et rapporté et ce qui est réellement pratiqués sur le terrain.

Il est indispensable que les rapports sur les changements climatiques et les stratégies d’adaptation, basés sur les seules déclarations des agriculteurs fassent l’objet de vérification sur terrain pour s’assurer qu’elles collent à la réalité.

Les principales qualités des mesures d’adaptation efficaces sont le rendement économique à court terme, la compatibilité avec les contextes écologiques, sociaux et institutionnels locaux et l’accord avec les traditions agricoles coutumières.

La prise en compte de ces aspects, notamment par les services nationaux de vulgarisation agricole, peut favoriser l’adaptation de l’agriculture locale et accroître la résilience générale des ménages face au changement climatique.

Citation :

Callo-Concha, D., 2018. Farmer Perceptions and Climate Change Adaptation in the West Africa Sudan Savannah: Reality Check in Dassari, Benin, and Dano, Burkina Faso. Climate 2018, Vol. 6, Page 44 6, 44.

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Évaluation ex-post de la diffusion des technologies dans le secteur de l’huile de palme en Afrique : L’extracteur Caltech au Cameroun, au Bénin et au Liberia.

Entre 1984 et 2014, l’Agence américaine pour le développement international (USAID) a financé trois projets de développement au Cameroun, au Bénin et au Liberia afin de promouvoir la diffusion d’un petit extracteur d’huile de palme à faible coût, conçu pour accroître l’efficacité de la production.

Le projet a formé des ateliers locaux à la fabrication et à la commercialisation de la technologie, et a fourni un soutien technique continu.

Au Bénin, le projet s’appelait ” Benin Oils Project “, a été mis en œuvre par EnterpriseWorks Worldwide/Appropriate Technology International et a duré de 1998 à 2003.

La fabrication et l’utilisation locales de la presse ont contribué à l’augmentation des revenus des ateliers de métallurgie, des propriétaires de petites entreprises, et des agriculteurs.

La diffusion de la technologie a offert des opportunités d’emploi nouvelles ou améliorées, a amélioré la productivité, a permis de réduire le gaspillage des noix de palmier, a augmenté l’activité du marché et a contribué à la diversification des moyens de subsistance.

L’utilisation de la technologie a modifié les relations de production, notamment en ce qui concerne le rôle des femmes dans la transformation de l’huile de palme et leur contrôle sur les ressources.

Les impacts environnementaux de la technologie comprennent une utilisation accrue de l’eau et la pollution.

La technologie en question a également contribué à des impacts politiques au fil du temps en exacerbant les conflits entre les petits agriculteurs, les sociétés d’huile de palme et les gouvernements.

Citation :

Bishop, C.P., 2018. Ex post evaluation of technology diffusion in the African palm oil sector: The Caltech expeller in Cameroon, Benin, and Liberia. World Development 112, 233–243.

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Evaluation du comportement de variétés améliorées de manioc riches en bêta-carotène au Sud du Bénin.

Le manioc, tubercule le plus consommé du Bénin, peut contribuer à résorber les problèmes de carence en vitamine A.

Les racines et les tubercules sont très pauvres en lipides et contiennent généralement très peu de bêta-carotène à l’exception de certaines variétés de patate.

Le bêta-carotène, représentant le plus connu de la provitamine A, est essentiel chez l’homme pour la vision, la croissance, la reproduction, l’immunité.

L’IITA Nigéria a développé 15 variétés de manioc biofortifiées en bêta-carotène, avec un cycle végétatif est de 12 mois, des rendements potentiels entre 35 et 45 t/ha et des teneurs potentielles en bêta-carotène allant de 12 à 18 μg/g.

Les cinq variétés adaptées aux conditions agroécologiques et phytosanitaires du Sud-Bénin sont I011412, I070539, I090090, I083594 et I090151 avec des taux en bêta-carotène et des rendements en racines respectifs de (9,82 μg/g ; 23,68 t/ha), (9,7 μg/g ; 34,34 t/ha), (9,69 μg/g ; 23,45 t/ha), (9,23 μg/g ; 30,42 t/ha) et (9,16 μg/g ; 33,29 t/ha).

La variété locale, RB89509, a présenté le taux en bêta-carotène le plus faible, de 2,97 μg/g avec un faible rendement de 15,28 t/ha.

Les différentes variétés biofortifiées ont montré une résistance forte ou modérée aux maladies du manioc au même titre que la variété locale.

La performance agronomique des variétés biofortifiées I011412, I070539, I090090, I083594 et I090151 de même que la résistance de ces variétés face aux parasites du manioc fait d’elles les variétés introduites les plus intéressantes pour des expérimentations en milieu paysan dans une approche participative.

Citation :

Djinadou, A.K.A., Olodo, N.I., Adjanohoun, A., 2018. Evaluation du comportement de variétés améliorées de manioc riches en bêta-carotène au Sud du Bénin. International Journal of Biological and Chemical Sciences 12, 703–715.

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