Enquête ethnobotanique de trois espèces du genre Desmodium (Desmodium ramosissimum, Desmodium gangeticum et Desmodium adscendens) utilisées en médecine traditionnelle, Bénin.

En Afrique, les médicaments conventionnels ne sont pas accessibles à tous ; le coût élevé des traitements conduit 82% des patients à se tourner vers les remèdes traditionnels.

Au Bénin, sur les 3000 espèces de plantes répertoriées dans les écosystèmes forestiers en 2002, 172 sont consommées par les populations locales comme plantes alimentaires et 814 comme plantes médicinales.

Le genre Desmodium comprend plus de 46 espèces répertoriées comme plantes médicinales dans le monde.

Au Bénin, Desmodium ramosissimum, Desmodium gangeticum et Desmodium adscendens sont les espèces les plus vendues par les herboristes et sont impliquées dans le traitement de 19 catégories de maladies.

Desmodium ramosissimum est la plus citée (85% des enquêtés) montrant une fréquence d’utilisation élevée.

Les parties de la plante utilisées sont la tige avec les feuilles (98%) et les racines (2%).

Les recettes sont préparées principalement par décoction et administrées par voie orale.

Le prix des échantillons vendus varie de 200 à 1000 FCFA.

Les tisanes sont préparées avec une seule herbe ou une combinaison de plusieurs herbes.

Les informations sur les plantes sont transmises d’une génération à l’autre oralement par le bouche-à-oreille.

Aucune interdiction ou effet secondaire n’est lié à l’utilisation de ces plantes.

Les trois espèces de Desmodium occupent une place importante dans l’arsenal thérapeutique du Bénin.

Ces résultats constituent un outil essentiel pour l’évaluation expérimentale des potentialités de ces plantes afin de mettre à la disposition de la population béninoise, de nouveaux médicaments traditionnels améliorés.

Citation :

Farid, B., Rafiou, M., Marcellin, A., Durand, D.-N., Nabede, A., Sylvestre, A., Haziz, S., Adolphe, A., Aly, S., Lamine, B.-M., 2018. Ethnobotanical survey of three species of Desmodium genus (Desmodium ramosissimum, Desmodium gangeticum and Desmodium adscendens) used in traditional medicine, Benin. International Journal of Sciences 4, 26–33.

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Effet de la fumaison sur les qualités technologiques et sensorielles de Scomber scombrus (Maquereau Commun) et de Trachurus trachurus (Chinchard) à Wlacodji dans le Sud du Bénin.

Le poisson est l’une des sources de protéine la plus importante au Bénin.

Les pertes post captures du poisson sont de 20% au Bénin.

Plusieurs procédés de transformations et de conservation du poisson existent à savoir le fumage, la friture, la fermentation, le salage, le séchage, la réfrigération et la congélation.

Le fumage est le procédé le plus utilisé pour transformer et conserver les poissons après la capture.

Les poissons fumés sont très nutritifs et contiennent des acides gras insaturés, des vitamines liposolubles, des minéraux essentiels ainsi que des protéines contenant des acides aminés essentiels utiles pour l’homme.

Les chinchards et les maquereaux sont les espèces de poisson majoritairement fumés au Bénin.

Une mauvaise conservation à l’état frais et après le fumage peut dégrader les qualités organoleptiques et nutritionnelles des poissons fumés.

Le fumage de type artisanal, basé sur l’utilisation de bois de chauffe comme combustible, se fait en trois étapes : pré-fumage (à feu doux), fumage (à feu élevé) et le séchage (au feu à la fumé).

Le fumage entraine une perte de poids (jusqu’à 20%) et une modification de la texture de la chair qui devient plus ferme.

De manière générale, dû à l’effet des composés de la fumée, le fumage entraîne une modification de la couleur vers une couleur attractive et acceptée par le consommateur.

Le fumage et la cuisson ne modifient pas la qualité sensorielle (la tendreté, la jutosité et la flaveur) entre les poissons (maquereaux et chinchards) cuits et fumés.

Citation :

Assogba, M.H.M., Salifou, C.F.A., Ahounou, S.G., Silemehou, J.A.S., Dahouda, M., Chikou, A., Farougou, S., Kpodékon, M., Karim, I.Y.A., 2018. Effet de la fumaison sur les qualités technologiques et sensorielles de Scomber scombrus (Maquereau Commun) et de Trachurus trachurus (Chinchard) à Wlacodji dans le Sud du Bénin. International Journal of Progressive Sciences and Technologies 9, 34–45.

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Diversité des cultivars de patate douce (Ipomoea batatas L. Lam.) selon les agriculteurs et les contraintes de leur production dans le département de l’Ouémé au sud du Bénin.

La patate douce (Ipomoea batatas L. Lam.) présente une grande importance nutritionnelle et économique dans les régions tropicales.

Elle est une source de revenus pour les producteurs et un aliment important surtout en période de soudure.

Au Bénin, la patate douce fait partie des espèces sous-utilisées et négligées en matière de recherche et d’exploitation contre l’insécurité alimentaire au Bénin.

Dans les communes de Bonou, Adjohoun et Dangbo, la production de patate douce est principalement le fait des hommes.

23 cultivars locaux ont été répertoriés par les producteurs.

Dix cultivars ont été produits pour des raisons agronomiques et financières telles que la résistance à la sécheresse, la tolérance aux ravageurs, la récupération élevée, le bon goût, l’adaptation à tous les sols, la bonne conservation post-récolte, la productivité élevée et la valeur marchande élevée.

Le cultivar “Vobodouaho” est le cultivar dominant que l’on retrouve dans presque tous les villages en raison de ses performances agronomiques (productivité).

Les principales contraintes énumérées par les producteurs sont l’absence de marché d’écoulement, les attaques des ravageurs et des maladies et la non-disponibilité des semences de qualité.

La mise en place d’un programme de sélection participative et de conservation décentralisée est indispensable et permettra aux producteurs de patate douce de maintenir la diversité variétale au niveau du village.

Citation :

Dangou, J., Adjahossou, S., Houédjissin, S., Doussoh, A., Assogba, A., Ahanhanzo, C., 2018. Diversity of Sweet Potato Cultivars (Ipomoea batatas L. Lam.) According Farmers and the Constraints of Their Production in the Department of Ouémé in Southern Benin. Asian Research Journal of Agriculture 9, 1–11.

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Diversité des vergers d’agrumes des petits exploitants et goulots d’étranglement de la culture : pistes de recherche pour une production améliorée au Bénin, Afrique de l’Ouest.

La production et la consommation de fruits en Afrique subsaharienne au cours des deux dernières décennies, pour réduire la malnutrition et les maladies chroniques restent faibles et ont reçu moins d’attention.

La connaissance de la situation actuelle de la production et des options d’amélioration est encore limitée.

Quatre catégories d’exploitations agrumicoles basées sur les ressources biophysiques, les ressources socio-économiques et les pratiques de gestion du système ont été identifiées.

Les catégories 1 et 2 comprennent les exploitations caractérisées par des systèmes de culture moins diversifiés avec des pratiques de gestion non recommandées.

Les catégories de vergers 3 et 4 comprennent des fermes avec une grande diversité variétale et des pratiques de gestion améliorées à la différence que les agriculteurs de la catégorie 4 négligent les pratiques de tuteurage et de déterrage.

La formation a un impact positif sur les pratiques de gestion des vergers et le rendement.

Les cinq goulots d’étranglement les plus cités entravant la production d’agrumes au Bénin étaient liés aux défis de la gestion des parasites et des maladies, à l’accès aux engrais et aux pesticides, à la variabilité climatique, au manque de connaissances techniques et à la fluctuation des marchés/prix.

Les interventions visant à augmenter la production doivent être spécifiques, avec des programmes de formation adaptés sur les pratiques de gestion des vergers d’agrumes, l’évaluation de la qualité des plants, les stratégies de lutte intégrée contre les parasites et la conservation des ressources génétiques des agrumes.

Citation :

Akohoue, F., Segnon, A.C., Achigan-Dako, E.G., 2018. Diversity in smallholder citrus orchards and cultivation bottlenecks: research avenues for improved production in benin, West Africa. Experimental Agriculture 54, 641–654.

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Évaluation de la productivité et de la rentabilité du projet Solar Market Garden

Les jardins solaires maraîchers (SMG) sont un package incluant un système de pompage d’eau solaire photovoltaïque, un système d’irrigation goutte à goutte conventionnel par gravité, des formations et un soutien technique.

Le SMG est conçu pour aider les groupes d’agriculteurs (généralement 30 à 40) à i) augmenter la production de cultures de grande valeur dans les régions rurales ayant des saisons sèches prononcées et une insolation abondante ; ii) réduire les couts des matériaux pour l’énergie et l’accès à l’eau ; iii) économiser sur les achats d’intrants et les coûts de commercialisation.

La répartition complète des coûts annuels (deux campagnes) par jardin est la suivante par jardin est la suivante : intrants (577.500 FCFA), appui technique et maintenance (1.775.000 FCFA), et amortissement des équipements (1.256.950 FCFA). FCFA), soit un total de 3.609.450 FCFA par an.

L’analyse coûts-bénéfices s’est intéressé à 11 jardins maraichers dans 10 villages.

Dans le scenario ou l’ensemble du système est payé par les membres du groupement, aucun jardin n’est rentable.

Dans le scenario ou les groupes paient 50% de l’équipement, tous les intrants et les salaires des techniciens pour la maintenance et la formation seuls trois jardins sont rentables.

Le système devient rentable pour tous les jardins, si les groupements i) réduisent de moitié le cout des intrants (par exemple en produisant eux-mêmes leurs semences) ; ii) entretiennent bien les kits d’irrigation pour une durée d’utilisation plus longue et iii) que tous les équipements sont acquis localement pour réduire les frais de transport et d’expédition.

Citation:

Burney, J., Phillips, S., Lahl, J., 2018. Assessing the productivity and profitability of the Solar Market Garden. Development Engineering 3, 60–71.

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Enquête ethnobotanique de trois espèces du genre Desmodium (Desmodium ramosissimum, Desmodium gangeticum et Desmodium adscendens) utilisées en médecine traditionnelle, Bénin.

En Afrique, les médicaments conventionnels ne sont pas accessibles à tous ; le coût élevé des traitements conduit 82% des patients à se tourner vers les remèdes traditionnels.

Au Bénin, sur les 3000 espèces de plantes répertoriées dans les écosystèmes forestiers en 2002, 172 sont consommées par les populations locales comme plantes alimentaires et 814 comme plantes médicinales.

Le genre Desmodium comprend plus de 46 espèces répertoriées comme plantes médicinales dans le monde.

Au Bénin, Desmodium ramosissimum, Desmodium gangeticum et Desmodium adscendens sont les espèces les plus vendues par les herboristes et sont impliquées dans le traitement de 19 catégories de maladies.

Desmodium ramosissimum est la plus citée (85% des enquêtés) montrant une fréquence d’utilisation élevée.

Les parties de la plante utilisées sont la tige avec les feuilles (98%) et les racines (2%).

Les recettes sont préparées principalement par décoction et administrées par voie orale.

Le prix des échantillons vendus varie de 200 à 1000 FCFA.

Les tisanes sont préparées avec une seule herbe ou une combinaison de plusieurs herbes.

Les informations sur les plantes sont transmises d’une génération à l’autre oralement par le bouche-à-oreille.

Aucune interdiction ou effet secondaire n’est lié à l’utilisation de ces plantes.

Les trois espèces de Desmodium occupent une place importante dans l’arsenal thérapeutique du Bénin.

Ces résultats constituent un outil essentiel pour l’évaluation expérimentale des potentialités de ces plantes afin de mettre à la disposition de la population béninoise, de nouveaux médicaments traditionnels améliorés.

Farid, B., Rafiou, M., Marcellin, A., Durand, D.-N., Nabede, A., Sylvestre, A., Haziz, S., Adolphe, A., Aly, S., Lamine, B.-M., 2018. Ethnobotanical survey of three species of Desmodium genus (Desmodium ramosissimum, Desmodium gangeticum and Desmodium adscendens) used in traditional medicine, Benin. International Journal of Sciences 4, 26–33.

NB : Ce document a été originalement publié en Anglais sur le titre « Ethnobotanical survey of three species of Desmodium genus (Desmodium ramosissimum, Desmodium gangeticum and Desmodium adscendens) used in traditional medicine, Benin.»

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Connaissances des éleveurs sur la préférence des espèces fourragères pour le bétail dans les pâturages du Bénin

Les plantes fourragères les plus prioritaires ainsi que les connaissances indigènes concernant leur utilisation ont été documenté.

Un total de 257 espèces de plantes fourragères (9,01% de la flore du Bénin), dont 116 ont été enregistrées lors des enquêtes ethnobotaniques et 195 lors des promenades dans les pâturages.

Ces espèces appartiennent à 181 genres et 54 familles.

Les feuilles (58%) et la tige feuillue (28%) étaient les parties de la plante les plus broutées.

Parmi les espèces enregistrées, seuls 23,23% sont détenus par des éleveurs. Cela montre leur faible niveau de connaissance des ressources fourragères.

En végétation, les éleveurs ne se préoccupent pas de l’alimentation du bétail puisque la ressource est disponible et ils ne font pas de suivi continu des animaux.

En cas de sécheresse, par contre, par manque d’herbes, les éleveurs font le choix de couper les branches des arbustes et des arbres pour permettre aux animaux de se nourrir. Il en est de même dans les fermes.

Les espèces les plus utilisées comme fourrage étaient Andropogon gayanus, Panicum maximum, Pterocarpus erinaceus et Flueggea virosa.

Les espèces les plus broutées par les bovins lors de la marche au pâturage (FVPW) étaient Panicum maximum et Pterocarpus erinaceus.

Au total, 16 espèces ont été considérées comme les principales plantes fourragères du Bénin.

La grande diversité des plantes signalées indique qu’il existe un certain nombre d’espèces fourragères prometteuses dans la flore du Bénin qui pourraient guider la sélection et l’introduction d’innovations alimentaires susceptibles d’améliorer la production animale.

Ouachinou, J.M.A.S., Dassou, G.H., Azihou, A.F., Adomou, A.C., Yédomonhan, H., 2018. Breeders’ knowledge on cattle fodder species preference in rangelands of Benin. Journal of Ethnobiology and Ethnomedicine 14.

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Bilan biennal 2017-2018 de la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable au Bénin

Le coût pour l’ensemble des cibles prioritaires du Bénin affiche un montant de 42451,58 milliards de francs CFA soit 74,5 milliards de USD le coût d’atteinte des ODD à l’horizon 2030.

La mise en oeuvre des ODD se fait à travers : le PAG « le Bénin Révélé » 2016-2021, le PND 2018-2025, le PC2D 2018-2021, les DPPD et les PDC.

Le suivi de la mise en œuvre des ODD s’est fait principalement à travers : (i) l’Analyse de la sensibilité des PTA des ministères aux cibles prioritaires des ODD ; et (ii) la Participation du Bénin au Forum Politique de Haut Niveau 2017 et 2018.

Aucune information n’est disponible pour les indicateurs en lien avec l’élimination de la pauvreté. Néanmoins, des interventions ont été réalisées notamment la mise en place du Projet ARCH avec l’identification des Bénéficiaires (Pauvres et pauvres extrêmes) et la réalisation des études de faisabilité des différents volets.

En ce qui concerne l’élimination de la faim, les indicateurs montrent que l’augmentation du volume de production par unité de travail est plus lente que la baisse de la prévalence d’une insécurité alimentaire modérée ou grave.

Dans le domaine de l’accès aux services d’alimentation en eau, le degré de mise en œuvre de la gestion des ressources intégrées est passé de 35% en 2015 à 37% en 2017 tandis que le taux de desserte en eau potable en milieu rural enregistre une légère baisse passant de 42,7% en 2015 à 41,8% en 2017.

PNUD, UNICEF, Ministère d’Etat chargé du Plan et du Développement, 2018. Bilan biennal 2017-2018 de la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable au Bénin. Cotonou, Bénin.

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Systèmes de production de bananes et de plantains au Bénin : enquête ethnobotanique, diversité variétale, parasites et implications pour une meilleure production.

Le bananier et le plantain cultivés (Musa spp.) sont parmi les produits les plus consommés et échangés au Bénin pour leurs précieuses caractéristiques nutritionnelles et socio-économiques.

87 cultivars reconnus localement ont été trouvés : 73 de groupes de bananes et 14 de plantains.

En termes de taxonomie, les variétés locales de bananiers sont diversement désignées selon les langues locales et sur la base de l’utilisation de traits agronomiques, morphologiques et culturels. Une clarification des synonymes par caractérisation morphologique et moléculaire est donc nécessaire.

Les cultivars les plus populaires étaient Sotoumon (banane) (52,94 %), Aloga (plantain) (41,17 %), Planta (banane) (33,33 %) et Adjangan (plantain) (27,45 %).

Le premier critère de préférence des agriculteurs pour les cultivars est la productivité élevée liée au poids élevé des régimes suivi par la précocité du cycle et le bon goût des bananes.

Parmi les onze contraintes de production identifiées, le faible rendement, la faible tolérance aux stress biotiques (charançon du bananier Cosmopolites sordidus Germar et banana bunchy top virus) et abiotiques (sécheresse et vent), et le faible score sur la qualité post-récolte et de transformation des cultivars locaux sont les principaux obstacles à la production.

Dans les systèmes de production de bananes et de plantains du sud du Bénin, les agriculteurs mélangent tous les cultivars de Musa sur le même champ.

Les variétés locales les plus chères (d’après 85% des enquêtés) sont Aloga, Avlan, Avlandjangan, Djanvlan, Vlandjangan, Adjangan dont les prix du régime sont compris entre 5000 et 6000 FCFA

Chabi, M.C., Dassou, A.G., Dossou-Aminon, I., Ogouchoro, D., Aman, B.O., Dansi, A., 2018. Banana and plantain production systems in Benin: Ethnobotanical investigation, varietal diversity, pests, and implications for better production. Journal of Ethnobiology and Ethnomedicine 14.

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Analyse Globale de la Vulnérabilité et de la Sécurité Alimentaire (AGVSA)

En août 2017, 47,5% de la population béninoise est en sécurité alimentaire, 42,9% est sécurité alimentaire limite et 9,6% en insécurité alimentaire dont 0,7% en sécurité alimentaire sévère.

Les ménages ruraux sont davantage touchés par l’insécurité alimentaire (12% modéré et 1% sévère) que les ménages urbains (7% modéré) ou vivant à Cotonou (2% modéré).

Les principaux départements les plus touchés par l’insécurité alimentaire sont Atacora (24%) (particulièrement les communes de Boukoumbé, Toucountouna, Natitingou, Materi, Cobly), Couffo (16%) (surtout Lalo) et Collines (15%) (surtout Glazoué, Savè, Ouèssè).

Par rapport à 2013, l’insécurité alimentaire globale a légèrement diminué passant de 11% à 9,6% et cela s’explique par une amélioration globale de la consommation alimentaire.

Les ménages vivant d’activités précaires ou informelles (travail journalier, petit commerce ou commerce informel, artisanat), de l’agriculture vivrière ou de l’aide (transfert d’argent, dons alimentaire) sont plus nombreux (>50%) à être en insécurité alimentaire que les ménages ayant une source de revenu plus importante et plus régulière (fonctionnaire, salarié, grands commerçants, entrepreneurs).

Pour plus de 75% des ménages en insécurité alimentaire sévère et 66% en insécurité alimentaire modérée, le chef de ménage n’a suivi aucun enseignement.

Il y a légèrement plus d’insécurité alimentaire chez les ménages dirigés par une femme (12%) que par un homme (9%) surtout en zone rurale.

Les causes de l’insécurité alimentaire sont la pauvreté et l’accès limitée à l’alimentation, la dégradation de la résilience des ménages, le faible dynamisme des marchés et la chronicité de l’insécurité alimentaire dans certaines régions.

INSAE, PAM, Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche, 2014. Analyse Globale de la Vulnérabilité et de la Sécurité Alimentaire.

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