Contamination microbienne des légumes-feuilles à Porto-Novo, République du Bénin

Les légumes et les fruits sont des composants importants de l’alimentation saine humaine et fournir des fibres, des minéraux et des vitamines qui aident à prévenir certains troubles et la malnutrition.

Néanmoins, les légumes contaminés peuvent causer des problèmes de santé en raison de leur charge microbienne.

Au total, le nombre de bactéries mésophiles aérobies dans les légumes à feuilles variait de 4,42 × 105 à 1,08 × 106 Unité Formant Colonie (UFC)/g.

Le total le plus élevé et le plus bas des charges de coliformes ont été trouvées dans les laitues (3,21 × 103 UFC/g) et les morelles (1,78 × 102 UFC/g).

La charge de streptocoques fécaux variait de 1,01×103 à 3,18×103 UFC/g et était plus élevé chez les amarantes que chez les laitues et solanacées.

C. perfringens variait de 0,633 × 101 à 1,18 × 101 CFU/g mais Salmonella spp. était absent de tous les légumes.

Il est nécessaire d’améliorer la qualité microbienne de légumes-feuilles cultivés à Porto-Novo pour la réduction des risques pour la santé des consommateurs.

Besoin de recherches approfondies sur la qualité microbienne des feuilles légumes, des pratiques agricoles appropriées, ainsi que l’éducation/la formation des jardiniers urbains

Houngla, E.J.H., Gbankoto, A., Hinson, C.D.T., 2019. Microbial Contamination of Leafy Vegetables in Porto-Novo , Republic of Benin. J. Food Qual. Hazards Control 6, 168–173.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Microbial Contamination of Leafy Vegetables in Porto-Novo, Republic of Benin»

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État nutritionnel de la mère et de l’enfant dans les communautés rurales du district de Kalalé, au Bénin : la relation et les facteurs de risque

Le double fardeau de la malnutrition (DBM) est un problème de santé publique émergent en milieu urbain Bénin. Cependant, la compréhension des phénomènes dans les zones rurales du pays fait défaut.

Dans l’ensemble, 37,6 % des enfants présentaient un retard de croissance, 10,1 % une émaciation et 22,8 % une insuffisance pondérale, tandis que le taux de mères en surpoids/obèses était de 15,5 %.

Le DBM était présent dans 6,1% des ménages. Les ménages de mères en surpoids/obèses avaient un meilleur statut socioéconomique (SSE), éducation, moins d’insécurité alimentaire et une alimentation plus diversifiée, contrairement aux enfants sous-alimentés ménages.

Les ménages DBM partageaient plusieurs caractéristiques avec les ménages d’enfants sous-alimentés, à l’exception d’un SSE plus élevé (non significatif), mais avait le score de diversité alimentaire (DDS) le plus faible.

Un SSE élevé, un enfant plus âgé, le DDS, l’éducation de la mère et l’origine ethnique étaient associés à la DBM.

Il est important d’aborder le DBM au niveau communautaire dans le milieu rural au Bénin. Cependant, des études multicentriques dans diverses régions rurales du pays sont nécessaires pour justifier les résultats actuels, afin que des stratégies appropriées pour réduire le DBM puissent être planifiées.

Bien que la présente étude fournisse des données utiles sur la prévalence des indices nutritionnels en lien alimentaires, socio-économiques et facteurs démographiques dans les populations vulnérables, il a des limites.

Alaofè, H., Asaolu, I., 2019. Maternal and Child Nutrition Status in Rural Communities of kalalé District , Benin: The Relationship and Risk Factors. Food Nutr. Bull. 40, 56–70.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Maternal and Child Nutrition Status in Rural Communities of Kalalé District, Benin : The Relationship and Risk Factors »

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Itinéraire technique et évaluation de la qualité du poisson-chat, Clarias gariepinus (Siluriformes, Clariidae) fumé et commercialisé au Bénin

Améliorer la nutrition dans les pays en développement, est un impératif à la fois humanitaire et économique

Au Bénin, la pêche tient une place relativement importante dans l’équilibre socioéconomique national car elle contribue environ pour 3% au produit intérieur brut

Les techniques traditionnelles existantes, telles que le séchage, le salage, le fumage et la fermentation souvent utilisées en simple ou en combinaison pour la conservation du poisson frais ne garantissent toujours pas la conservation efficiente du poisson.

Au Bénin, le fumage de certaines espèces de poissons dont les Siluriformes, constitue la méthode la plus répandue. Mais elle est encore tributaire de nombreuses contraintes

Seul le fumage à chaud est pratiqué dans les deux zones de l’étude, mais, il existe des différences au niveau de la technique de fumage utilisée, qui varie selon les sites prospectés.

Le pH des poissons-chats fumés est voisin de la neutralité, avec une teneur en eau relativement plus faible à Malanville qu’à Dangbo.

Chez les revendeuses de Malanville, on note une contamination par les coliformes totaux et les coliformes thermo-tolérants.

La flore totale (6,49-8,00 Log UFC/g) est relativement plus élevée dans tous les échantillons analysés. Une attention particulière doit donc être accordée à la qualité des poissons-chats fumés afin de garantir la santé des consommateurs.

Les méthodes de fumage étant encore empiriques, elles nécessitent donc une amélioration des procédés et des équipements utilisés pour sa modernisation afin de garantir l’efficacité du processus de fumage et la qualité sanitaire des produits qui en résultent

Depo, A., Dossou, J., Anihouvi, V., 2019. Itinéraire technique et évaluation de la qualité du poisson-chat, Clarias gariepinus (Siluriformes, Clariidae) fumé et commercialisé au Bénin. REV. RAMRES 07, 29–34.

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