Des ressources alimentaires locales basées sur les conditions agro-écologiques pour promouvoir la sécurité alimentaire des nourrissons : une étude de cas du Bénin

Les enfants sont encore sous-alimentés dans de nombreux pays en développement.

On constate une présence de disparités dans la distribution et l’utilisation des ressources alimentaires pour les aliments pour nourrissons dans les Zones Agro Ecologiques (ZAE).

Dans la ZAE 1 représentée par Karimama et ZAE 2 représentée par Banikoara (tous deux dans la zone soudanienne, avec environ 900 mm de précipitations par an en une longue saison des pluies et une longue saison sèche), il y avait la plus faible diversité de ressources alimentaires locales utilisées dans l’alimentation des enfants, tandis que dans la ZAE 5 représentée par Aplahoué et Ouèssè (tous deux en zone guinéenne, avec environ 1200 mm de précipitations par an sur deux saisons des pluies et deux saisons sèches), et la ZAE 8 représentée par Adjohoun et Bopa (toutes deux dans la zone guinéenne avec environ 1200 mm de pluie par an) on a observé la plus grande diversité.

Le baobab (Adansonia digitata) et l’arachide (Arachis hypogea) étaient les ressources végétales enregistrant le plus grand nombre d’usages pour les aliments en général et les aliments pour nourrissons en particulier.

De fortes similitudes dans les espèces utilisées pour l’alimentation des nourrissons existaient parmi les ZAE 5, 6, 7 et 8 alors que les ZAE 1 et 4 ne correspondaient pas aux ressources utilisées pour les nourrissons dans les autres ZAE, principalement en raison des cultures et de la disponibilité des aliments.

Ces constatations indiquent l’utilité et l’efficacité d’une approche de formulation génériques d’aliments pour nourrissons fondée sur le regroupement des ZAE avec des ressources similaires.

D’autres études sont nécessaires pour évaluer la disponibilité quantitative des ressources alimentaires locales tout au long de la l’année, les liens entre les prix des denrées alimentaires et le pouvoir d’achat de la population, et d’évaluer la biodisponibilité des nutriments dans les aliments pour nourrissons fabriqués à partir de ressources alimentaires locales en relation avec les méthodes de préparation des aliments.

Chadare, F.J., Fogny, N.F., Madode, Y.E., Ayosso, J.O.G., Honfo, S.H., Kayodé, P.F.P., Linnemann, A.R., Hounhouigan, D.J., 2018. Local agro-ecological condition-based food resources to promote infant food security : a case study from Benin. Food Secur. 10, 1013–1031.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Local agro-ecological condition-based food resources to promote infant food security: a case study from Benin »

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Les savoirs paysans traditionnels conservent-ils encore lʼagrobiodiversité au Bénin ?

Lʼagrobiodiversité ou diversité des plantes cultivées, élément essentiel de la sécurité alimentaire, paraît aujourdʼhui menacée par les mutations contemporaines mondiales, régionales et locales de lʼagriculture.

Quatre grandes menaces pèsent sur lʼagriculture béninoise dont la plus importante est lʼinexistence de schéma clair de diffusion semencière.

Seuls des savoirs paysans tels que le marquage culturel de certaines variétés et des pratiques fondées sur des déterminants anthropo-économiques ont permis de conserver cette diversité.

Face à lʼampleur de plus en plus importante des défis liés à la modernité, ces patrimoines deviennent insuffisants et aléatoires pour conserver lʼagrobiodiversité malgré la timide implication des encadreurs agricoles.

Nécessité de politiques claires soutenant des actions concertées entre différents acteurs pour garantir une gestion dynamique de la diversité agricole, gage de sécurité alimentaire.

L’agriculture béninoise est lourdement handicapée par des contraintes dont les plus importantes sont l’absence d’un schéma clair pour les systèmes semenciers, la « dictature » des cultures industrielles, l’abandon et la disparition des pratiques et savoirs locaux, les flux migratoires inter-régions et transfrontaliers, la forte empreinte du marché dans la définition des nouveaux objectifs de production des producteurs

Nécessité de mener et de renforcer les actions d’accompagnement et les mesures compensatoires pour freiner les impacts négatifs de certaines mutations.

Il urge de définir une politique semencière fiable avec une nécessité d’actions concertées entre les différents acteurs (recherche, ONG, projets de développement, paysans, institutions financières et décideurs) pour rendre durable l’agriculture béninoise et assurer la sécurité alimentaire des ménages ruraux pauvres.

Baco, M.N., Biaou, G., Pinton, F., Lescure, J.P., 2007. Les savoirs paysans traditionnels conservent-ils encore lʼagrobiodiversité au Bénin ? Biotechnol.Agron.Soc.Environ 11, 201–210.

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Apprendre l’agriculture en milieu rural : les moteurs de l’acquisition des connaissances et des pratiques agricoles par les riziculteurs en Afrique de l’Ouest

La présence d’Africa Rice et sa contribution à la filière riz au Bénin aurait pu contribuer, directement ou indirectement, à l’important absence d’écart entre les sexes dans la connaissance et l’utilisation des technologies de la riziculture dans Bénin, Nigeria et Togo (qui bordent le Bénin).

Les connaissances des agriculteurs sont influencées par une série de facteurs, y compris la taille du ménage, la formation, l’accès à des sources de connaissances formelles et informelles.

Il faut renforcer les systèmes d’innovations pouvant aider les agriculteurs à accéder à des sources de connaissances formelles et informelles, des services, un meilleur bien-être et des outils d’information et de communication.

Il est nécessaire de considérer à la fois des facteurs extrinsèques (par exemple, les caractéristiques de la technologie et attributs de l’environnement externe) et des facteurs intrinsèques (par ex. connaissances, perceptions et attitudes de l’adoption potentielle vers l’innovation) lors de l’analyse du processus de décision vers l’adoption de la technologie en Afrique de l’Ouest.

Des innovations à faible coût telles que des applications Android gratuites et des vidéos sur YouTube pourrait contribuer à accroître l’accessibilité aux nouvelles extensions rurales sensibles au genre et les approches d’apprentissage.

Des politiques axées sur l’accès à l’agriculture formelle et informelle sources de connaissances, services de crédit, radio rurale et programmes de bien-être satisfaisants peuvent aider les agriculteurs à améliorer leur niveau de connaissances et leur adoption de nouvelles technologies.

Les dirigeants communautaires sont les principaux contributeurs au système de vulgarisation agricole et devraient également être ciblés dans programmes de renforcement des capacités. Tous ces déterminants de l’adoption de l’innovation sont inclus dans les trois piliers d’un système d’innovation (apprentissage, liens et institutions) et sont une combinaison de facteurs extrinsèques facteurs et facteurs intrinsèques.

Zossou, E., Arouna, A., Diagne, A., Agboh-Noameshie, R.A., 2020. Learning agriculture in rural areas: the drivers of knowledge acquisition and farming practices by rice farmers in West Africa. J. Agric. Educ. Ext. 26, 291–306.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Learning agriculture in rural areas : the drivers of knowledge acquisition and farming practices by rice farmers in West Africa »

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Itinéraire technique et évaluation de la qualité du poisson-chat, Clarias gariepinus (Siluriformes, Clariidae) fumé et commercialisé au Bénin

Améliorer la nutrition dans les pays en développement, est un impératif à la fois humanitaire et économique

Au Bénin, la pêche tient une place relativement importante dans l’équilibre socioéconomique national car elle contribue environ pour 3% au produit intérieur brut

Les techniques traditionnelles existantes, telles que le séchage, le salage, le fumage et la fermentation souvent utilisées en simple ou en combinaison pour la conservation du poisson frais ne garantissent toujours pas la conservation efficiente du poisson.

Au Bénin, le fumage de certaines espèces de poissons dont les Siluriformes, constitue la méthode la plus répandue. Mais elle est encore tributaire de nombreuses contraintes

Seul le fumage à chaud est pratiqué dans les deux zones de l’étude, mais, il existe des différences au niveau de la technique de fumage utilisée, qui varie selon les sites prospectés.

Le pH des poissons-chats fumés est voisin de la neutralité, avec une teneur en eau relativement plus faible à Malanville qu’à Dangbo.

Chez les revendeuses de Malanville, on note une contamination par les coliformes totaux et les coliformes thermo-tolérants.

La flore totale (6,49-8,00 Log UFC/g) est relativement plus élevée dans tous les échantillons analysés. Une attention particulière doit donc être accordée à la qualité des poissons-chats fumés afin de garantir la santé des consommateurs.

Les méthodes de fumage étant encore empiriques, elles nécessitent donc une amélioration des procédés et des équipements utilisés pour sa modernisation afin de garantir l’efficacité du processus de fumage et la qualité sanitaire des produits qui en résultent

Depo, A., Dossou, J., Anihouvi, V., 2019. Itinéraire technique et évaluation de la qualité du poisson-chat, Clarias gariepinus (Siluriformes, Clariidae) fumé et commercialisé au Bénin. REV. RAMRES 07, 29–34.

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Adoption de l’irrigation : Une piste potentielle pour réduire l’insécurité alimentaire chez les riziculteurs au Bénin

Depuis les années 1960, le gouvernement du Bénin a investi dans le développement de l’irrigation par canaux pour intensifier la production vivrière et réduire l’insécurité alimentaire.

60 % des agriculteurs irrigués et 46% des agriculteurs des terres arides étaient en situation de sécurité alimentaire.

L’adoption de l’irrigation a un effet positif sur la sécurité alimentaire.

D’autres variables expliquant la sécurité alimentaire sont l’éducation, la formation informelle, le crédit, les services de vulgarisation, l’utilisation de semences améliorées, l’application d’engrais et d’herbicides, les revenus agricoles et non agricoles.

Il est recommandé de fournir des efforts visant à réhabiliter le développement des périmètres d’irrigation et leurs intensifications.

Pour un impact plus important de l’irrigation sur la sécurité alimentaire, des services d’intrants complémentaires, les mesures des politiques et un soutien institutionnel sont nécessaires.

Les impacts des investissements dans les périmètres irrigués sur la productivité des cultures, la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté est plus importante là où des mesures de soutien institutionnel et des politiques et infrastructures complémentaires sont disponibles.

Besoins d’investiguer sur l’adoption de l’irrigation comme la diversification des revenus, et explorer les effets d’entraînement liés aux changements des prix des denrées alimentaires.

L’investissement dans l’irrigation est une piste potentielle pour réduire l’insécurité alimentaire au Bénin

Besoin urgent d’améliorer l’accès des agriculteurs aux intrants agricoles, au crédit et aux services de vulgarisation

Nonvide, G.M.A., 2018. Irrigation adoption : A potential avenue for reducing food insecurity among rice farmers in Benin. Water Resour. Econ. 24, 40–52.

NB : Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre «Irrigation adoption : A potential avenue for reducing food insecurity among rice farmers in Benin»

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Intoxications alimentaires dues à l’endosulfan : mise en place d’un système de notification et de prise en charge au Bénin

L’endosufan est un principe actif qui entre dans la composition d’un grand nombre de pesticides

Les principaux piliers de mise en place d’un système de surveillance, d’organisation de la prise en charge, d’investigation des cas au niveau communautaire et d’éducation de la communauté ont permis de notifier de mai 2007 à juillet 2008, 105 cas d’intoxication alimentaire due à l’endosulfan dont 9 décès (taux de létalité de 9 %).

La mise à disposition des populations, à moyen terme, des produits de conservation adéquats, l’adoption de textes de lois réglementant la vente de l’endosulfan et, à long terme, la création de banques de céréales au niveau communal où chaque paysan qui produit en excès pourra déposer ses vivres et les mesures proposées pour réduire les intoxications alimentaires dues à l’endosulfan.

Le sexe masculin est majoritairement victime dans cette transmission avec 60% des cas.

L’intoxication à l’endosulfan peut jouer un rôle dangereux notamment chez des femmes en âge de procréer.

L’accumulation de l’endosulfan, en particulier dans les tissus adipeux et, surtout, le passage aisé au niveau du placenta et dans le lait maternel entraînerait des intoxications des fœtus pour des femmes éventuellement enceintes.

Il est nécessaire à Tchaourou, à moyen terme, de mettre à la disposition des populations des produits adéquats à bons prix pour la conservation des denrées alimentaires.

Il faut adopter urgemment des textes de lois réglementant la vente de l’endosulfan afin de réduire l’entrée de ce produit dans les villages les plus reculés.

Badarou, S., Coppieters, Y., 2009. Intoxications alimentaires dues à l’endosulfan: mise en place d’un système de notification et de prise en charge au Bénin. Environnement, Risques & Santé 8, 133–136.

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Effets du travail d’interaction de conservation du sol, de la gestion des résidus et de l’application d’engrais azotés sur les propriétés du sol dans le cadre d’un système de rotation maïs-coton sur les sols fortement altérés d’Afrique de l’Ouest

La dégradation des sols est l’un des défis majeurs qui entrave la production agricole durable à l’échelle mondiale.

La perte de la couche arable, enrichie en nutriments, réduit la fertilité du sol et est l’un des principaux obstacles à la durabilité de la production végétale en Afrique de l’Ouest.

Des pratiques de gestion appropriées peuvent conduire à une restauration stable des terres et leurs capacités à fournir des services écosystémiques adéquats.

L’efficacité des pratiques de conservation des stocks d’éléments nutritifs du sol étaient étroitement liées à la position paysagère du champ, qui était corrélée avec l’humidité du sol, la classe de texture et la teneur en gravier.

Les pratiques de travail du sol adaptées combiné à l’incorporation de résidus sont cruciaux pour la gestion durable de la fertilité des sols et la productivité des cultures en rotation maïs-coton dans les systèmes de production paysanne en Afrique de l’Ouest.

Dans une région légèrement vallonnée sujette à la dégradation des sols par ruissellement et érosion, la mise en œuvre du travail du sol sur les crêtes de contour ainsi que la rétention des résidus de culture dans les zones en amont maintient la fertilité du sol et la productivité des cultures.

Dans les zones de bas de pente, l’adoption du travail du sol réduit avec rétention des résidus de culture pourrait être plus bénéfique.

La capacité de rétention d’eau des sols affectant fortement l’approvisionnement en eau des cultures est l’un des plus importants facteurs influençant la conservation de carbone organique, d’azote et de potassium à travers les sites.

Nécessité d’études supplémentaires basées sur la simulation afin de prédire l’effet à long terme des pratiques de gestion

Nafi, E., Webber, H., Danso, I., Naab, J.B., Frei, M., Gaiser, T., 2020. Interactive effects of conservation tillage , residue management , and nitrogen fertilizer application on soil properties under maize-cotton rotation system on highly weathered soils of West Africa. Soil Tillage Res. 196, 1–11.

NB : Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre «Interactive effects of conservation tillage, residue management, and nitrogen fertilizer application on soil properties under maize-cotton rotation system on highly weathered soils of West Africa »

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Contexte institutionnel de l’information pédologique au Bénin

Les sols ferrugineux tropicaux sont prédominants au Bénin avec plus de 9 millions d’ha soit 82% de la superficie totale du pays et couvrant les zones à fort potentiel agricole dont le Zou-Nord, le Borgou-Sud, le Centre et le sud de l’Atacora.

Les niveaux de fertilité des sols sont élevés, moyen et faible dans toutes les différentes zones agro-écologiques.

Les agriculteurs béninois rencontrent des difficultés réelles liées à la baisse de la fertilité des sols et à l’absence d’agence spécialisée pour le crédit agricole.

Des pratiques de restauration des sols sont plus utilisées : la jachère, la rotation des cultures, le parc en rotation directe, le paillage et les apports d’engrais minéraux ou d’engrais organiques sous forme de fumier ou de compost.

Des pratiques endogènes d’évaluation de la fertilité des sols ou du potentiel de production de parcelles et d’exploitation des champs existent et sont résumées dès la première année de mise en culture de la terre.

Les systèmes de production agricole sont rattachés aux systèmes traditionnels de culture itinérante avec leurs propres évaluations du niveau de fertilité des sols (sans recours à l’analyse des sols en laboratoire) suivie également d’une diminution significative des réserves foncières en raison de l’augmentation des densités de population et de l’expansion des cultures de rente comme le coton.

Les principaux défis de l’industrie des engrais au Bénin sont : un accès limité au crédit, un petit réseau de distributeurs d’intrants agricoles, une mauvaise route et des infrastructures portuaires, et une intervention informelle de subvention des engrais.

Il est indispensable d’étudier les questions de fertilité des sols basées sur une production durable et d’intégrer le programme de conservation des sols et des terres dans la politique agricole nationale.

Nacoulma, J.D., Guigma, J.B., 2015. Institutional context of soil information in Benin.

NB : Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre «Institutional context of soil information in Benin»

 

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Insectes consommés par l’Homme en Afrique occidentale francophone

Les insectes sont consommés depuis des temps ancestraux par les habitants des divers pays d’Afrique de l’Ouest.

Parmi les espèces inventoriées, les termites ailés, les criquets et les chenilles sont les plus utilisées dans l’alimentation humaine.

Désormais, il est possible de remplacer demain la viande par les insectes comestibles et offrir une solution pour la sécurité alimentaire.

Leur élevage produit peu de gaz à effet de serre, à l’inverse de celui des bovins.

Les insectes contiennent des éléments nutritifs pour l’Homme. Ceux qui sont riches en protéines, fer et vitamine A, constitueraient une solution pour réduire les déficiences nutritionnelles aiguës des enfants de moins de cinq ans.

Il est important de bien connaître les espèces concernées et d’en dresser un inventaire aussi bien sur le terrain, que sur les marchés ou encore les élevages.

La maîtrise de la biologie des espèces, de leur habitat, ainsi que la liste des plantes hôtes est essentielle.

Il faut évaluer des conditions d’élevage et de faisabilité pour avoir un impact réel et efficace sur les problèmes de sécurité alimentaire, tout en permettant une activité génératrice de revenus pour les populations locales, mais aussi des perspectives de commercialisation dans les pays industrialisés

La contribution des insectes comestibles au régime alimentaire de différentes populations rurales et urbaines avec un potentiel très important est importante dans la lutte contre la faim et la sous-nutrition dans le monde

Il est nécessaire d’étudier les aspects biochimiques, de conservation des récoltes d’insectes pour la vente, l’élevage, etc. afin d’assurer la sécurité alimentaire des populations fragiles sur le plan nutritionnel.

L’intérêt de la valeur ajoutée dans l’économie des ménages ruraux doit être étudié ainsi que la conservation des espèces dans leur milieu naturel.

Tchibozo, S., Malaisse, F., Mergen, P., 2016. Insectes consommés par l ’ Homme en Afrique occidentale francophone. Geo. Eco. Trop. 40, 105–114.

NB : Ce document a été originalement publié en Anglais sur le titre «Edible insects by Human in Western French Africa»

 

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Le projet « Hunger Project » au Bénin : Un premier bilan et des recommandations pour l’évaluation

The hunger Project (THP) est une ONG qui vise à contribuer à l’éradication de la faim et de la pauvreté. Cela se fait via les ateliers « Vision, Commitment, Action » au cours desquels les communautés (en particulier les femmes) ont accès au microcrédit, à la formation aux pratiques agricoles, aux cours sur l’alphabétisation et différents aspects de la santé et de la nutrition.

THP Benin a été lance en 1997 (avec un budget de 17 millions de dollars en 2011), et comptait en 2011, 16 épicentres (groupe de 10 à 12 villages).

1 312 924 500 FCFA de credits ont été distribués avec un taux de remboursement de 96%

Plus de 7 000 agriculteurs, dont plus de 2 600 femmes, ont participé aux formations sur les pratiques agricoles.

Le programme de crédit aux jeunes agriculteurs a permis le stockage de plus de 550 000 tonnes de maïs (au fil des années), qui sont revendus plus tard en saison sèche. Plus de 10 600 agriculteurs ont bénéficié de ces actions.

Au total, 687 alphabétiseurs ont été formés, dont 248 femmes au cours des dix dernières années. A ce jour, 20 549 étudiants ont suivi les cours d’alphabétisation et reçu des diplômes dans cinq zones, dont 14 938 femmes.

Il est recommandé que THP Bénin se concentre davantage sur ses points forts : micro-crédit, cours d’alphabétisation, soins aux mères et aux enfants et sécurité alimentaire en continuant à mettre l’accent sur la mobilisation des femmes et des jeunes agriculteurs.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre «The Hunger Project in Benin : A First Review and Recommendations for Evaluation»

Hoebink, P., 2021. The Hunger Project in Benin: A First Review and Recommendations for Evaluation. Cotonou, Bénin.

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