Pratiques culturales et teneur en éléments anti nutritionnels (nitrates et pesticides) du Solanum macrocarpum au sud du Bénin

La pression foncière en région urbaine et périurbaine amène beaucoup de producteurs maraîchers à avoir des pratiques culturales qui ne garantissent pas la qualité sanitaire des produits récoltés.

Les pratiques de fertilisation varient suivant les zones avec un apport systématique d’engrais organique et minéraux dans les zones du Cordon littoral et de l’intra et périurbain.

Le diagnostic approfondi des pratiques de fertilisation et de traitements phytosanitaires a montré que de fortes doses d’engrais organiques et surtout d’engrais minéraux sont appliqués sur les légumes feuilles dans les zones prospectées.

Les taux de nitrate dans les feuilles et dans les sols sont faibles (<50mg/kg de matière fraîche) mais ces taux ont augmenté de la 1ère à la 2ème coupe.

Les teneurs en pesticides organochlorés totaux sont comprises entre 0,320 et 2,225 μg/g de légumes secs.

En dehors de l’endosulfan et du lindane retrouvé dans les échantillons de légumes, à faibles teneur (respectivement 0,07 et 0,1 μg/g de légumes), les autres pesticides comme le DDT, l’endrine, l’heptachlore, l’aldrine, le dieldrine présentent des teneurs supérieures aux normes Codex appliquées pour le contrôle de la qualité des aliments. Les mêmes pesticides se retrouvent dans les échantillons de sol.

Les pratiques actuelles sur ces légumes feuilles participent non seulement à détériorer leur qualité nutritionnelle mais aussi à la dégradation de l’environnement

Les risques d’intoxication des consommateurs par les pesticides sont grands et réels.

Une action conjuguée des différents acteurs en agriculture urbaine est indispensable pour une sécurité alimentaire durable au sud du Bénin.

Assogba-Komlan, F., Anihouvi, P., Achigan, E., Sikirou, R., Boko, A., Ahle, V., Vodouhe, R., Assa, A., 2007. Pratiques culturales et teneur en éléments anti nutritionnels (nitrates et pesticides ) du Solanum macrocarpum au sud du Bénin. African J. Food Agric. Nutr. Dev. 7, 1–18.

 

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Potentiel du zooplancton produit à partir des crottes de lapin, fientes de poulet et déjections du porc pour l’alimentation des larves de Clarias gariepinus (Burchell, 1822)

Au Bénin, la difficulté d’approvisionnement continue en ressources halieutiques avec une exploitation irrationnelle entraine une diminution considérable des produits halieutiques dont Clarias gariepinus, Heterobranchus longifilis, Heterotis niloticus, etc.

Pour réduire la pression sur les ressources halieutiques et minimiser le coût de production des poissons, il faut produire du zooplancton (proies vivantes) à partir des déjections animales (crottes de lapin, les fientes de poulet et les déjections de porc) pour nourrir les larves de Clarias gariepinus.

On a obtenu un bloom de zooplancton avec les fientes de poulet avec une forte densité 15 jours après la fertilisation des milieux de culture.

Le zooplancton produit à partir des déjections animales a servi à nourrir des larves pendant 8 jours avant l’aliment sec avec une fréquence de nourrissage de 4 fois par jour.

De bonnes performances de croissance larvaire ont été obtenues avec les proies vivantes (zooplancton) produites à partir des déjections animales.

On a observé un cannibalisme élevé avec les larves nourries aux proies vivantes issues de déjections de porcs.

Les proies vivantes (zooplancton) produites à partir des déjections animales, notamment les fientes de poulet, pour nourrir les larves de Clarias gariepinus permettent d’obtenir une bonne croissance sans affecter leur survie.

La fiente de poulet apparaît comme le meilleur fertilisant organique à cause de sa solubilité plus rapide et de sa plus forte richesse en phosphore

Djissou, A.S.M., Codjia, J., Kpanou, B., Tossavi, C.E., Fiogbé, E.D., 2020. Potentiel du zooplancton produit à partir des crottes de lapin, fientes de poulet et déjections du porc pour l’alimentation des larves de Clarias gariepinus (Burchell, 1822). In: Symposium International Sur La Science et La Technologie 14 Au 18 Octobre 2019, Ouagadougou. Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique, Ouagadougou, pp. 91–98.

 

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Améliorer les pratiques endogènes de culture-élevage des petits agriculteurs dans les zones rurales, périurbaines et urbaines du Bénin

Les systèmes traditionnels de culture et d’élevage utilisés dans les zones rurales, périurbaines et les zones urbaines du Bénin pour leur amélioration ont été décrits avec l’identification et la caractérisation de trois niveaux d’intégration à savoir : pas d’intégration (NI, 36 %), intégration partielle (PI, 55%) et intégration totale (TI, 9%).

En zone rurale, les agriculteurs peuvent étendre leur élevage de bétail à une plus grande taille. Disponibilité de plus de fumier pour la production des cultures et résidus de produits issus des récoltes valorisés dans l’alimentation animale.

La stabilité du bétail sur le terrain permet une meilleure utilisation de résidus et d’excréments, et de limiter les pertes d’éléments nutritifs lors du déplacement des animaux.

En région périurbaine, le lien entre l’agriculture et l’élevage dans le sens d’une intégration complète est faible.

Les agriculteurs périurbains, avec une faible disponibilité de la terre, peuvent insérer la culture fourragère dans leurs stratégies culturales et étendre la production de petits ruminants pour la valorisation des résidus et du fumier.

L’intégration peut être améliorée grâce à l’utilisation de sous-produits d’ananas dans l’alimentation des porcs.

En milieu urbain, l’élevage de porcin peut être un atout pour l’utilisation des résidus de légumes et l’augmentation des engrais bio.

La promotion de l’intégration peut se faire par une meilleure adéquation des systèmes de production à valoriser les résidus de récolte et le fumier disponibles.

Nécessité de mettre l’accent par la recherche sur des liens économiques pour la description de système intégré de culture-élevage.

Ivan, K.B., Houinsou, D., Vissoh, P., Houndonougbo, F., Houinato, M., 2015. Improving small-scale farmers ’ endogenous crop-livestock practices in rural , peri-urban , and urban areas of Benin. J. Anim. Plant Sci. 25, 3814–3826.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Improving small-scale farmers’ endogenous crop-livestock practices in rural, peri-urban, and urban areas of Benin»

 

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Amélioration de la production piscicole au Bénin : Quelle souche de Tilapia Oreochromis niloticus est recommandée aux pisciculteurs ?

La pisciculture béninoise exploite principalement deux espèces, y compris le tilapia Oreochromis niloticus.

Oreochromis niloticus, largement utilisé en aquaculture au Bénin, est confronté à un effondrement de l’aptitude génétique à mieux croître. Ce qui a nécessité la sélection et des améliorations génétiques pour l’obtention de bonnes performances de production.

Les controverses sur les performances de la souche de tilapia Oreochromis niloticus ont permis de comparer les performances des souches de l’INRAB (S2 INRAB, SI) aux souches de Faizou (SF) par évaluation de la croissance.

Le gain de poids obtenu a été significativement plus élevée pour la souche SF que la SI malgré qu’elle ait enregistré plus mortalité que la souche SI.

La souche SF est celle qui a le plus de croissance. Cette souche avait un gain quotidien moyen presque linéaire et un gain de poids plus élevé que la souche SI. Néanmoins, les deux souches ont montré une croissance raisonnablement acceptable en culture de tilapia.

Il conviendrait de considérer les deux souches (SI et SF) dans les futurs programmes et projets de sélection et d’amélioration génétique, notamment pour essayer de combiner la capacité de croissance de la souche SF avec la capacité de résistance de la souche SI pour avoir exprimé un taux de survie de 100%.

Gangbé, L., Achoh, M.E., Aboudou, A.Z., Hounhoedo, A., Agbohozo, B., Aizonou, R., Agadjihouèdé, H., 2019. Improvement of fish production in Benin: Which strain of Tilapia Oreochromis niloticus is recommended to fish farmers? Int.J.Aquat.Biot 7, 100–105.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Improvement of fish production in Benin: Which strain of Tilapia Oreochromis niloticus is recommended to fish farmers? »

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Inventaire national et utilisation des médicaments à base de plantes pour traiter les troubles gastro-intestinaux chez les bovins au Bénin (Afrique de l’Ouest)

La flore béninoise est celle riche en plantes médicinales utilisées pour soigner les troubles gastro-intestinaux des bovins troubles.

Les troubles gastro-intestinaux sont restés récurrents avec le bétail au Bénin malgré l’importante importation de médicaments vétérinaires à coûts élevés.

158 espèces de plantes médicinales appartenant à 60 familles et 130 genres ont été identifiées avec les légumineuses (18 %) et les combretacées (6,4 %) qui étaient les plus représentées.

Trente et une familles de plantes ont été mentionnés comme étant très utilisés (environ 52%), parmi lesquels les plus importants étaient les Zygophyllaceae, les Phytolaccaceae, Rubiacées, Lamiacées, Loranthacées, Thymelaeaceae et Flacourtiacées.

Sept troubles gastro-intestinaux sont couramment traités par les plantes dont les plus fréquents étaient la parasitose interne (35 %), la diarrhée (29 %) et la constipation (17%).

Les facteurs socio-économiques influençant les connaissances ethnobotaniques sur ces espèces étaient : l’âge, la profession et la situation géographique des informateurs.

Il est nécessaire d’effectuer une analyse plus poussée des produits chimiques et du contenu pharmacologique de ces espèces pour vérifier l’efficacité de leurs propriétés revendiquées afin de soulager les agriculteurs de ces troubles.

Il faut intégrer les savoirs locaux des communautés dans des propositions adaptées pour préserver les plantes anti-gastro-intestinales.

Il faut contribuer à l’utilisation durable des plantes médicinales menacées par les campagnes de reboisement et l’éducation à l’environnement.

Ouachinou, J.M.S., Dassou, G.H., Idohou, R., Adomou, A.C., Yédomonhan, H., 2019. National inventory and usage of plant-based medicine to treat gastrointestinal disorders with cattle in Benin ( West Africa ). South African J. Bot. 122, 432–446.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « National inventory and usage of plant-based medicine to treat gastrointestinal disorders with cattle in Benin (West Africa)»

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Interactions au niveau multitrophique dans un système de polyculture manioc-maïs sous les tropiques humides d’Afrique de l’Ouest

Les interactions au niveau multitrophique dans une culture mixte, impliquant le manioc et le maïs, ont été étudiées en savane dérivée au Bénin, en Afrique de l’Ouest.

Les principaux ravageurs étudiés sur le maïs ont été la noctuelle Sesamia calamistis Hampson et les pyrales Eldana saccharina Walker et Mussidia nigrivenella Ragonot, et sur le manioc, la cochenille exotique, Phenacoccus manihoti Matile-Ferrero et son parasitoïde encyrtide Apoanagyrus lopezi De Santis.

Les deux essais ont montré des effets similaires sur les rendements de maïs : sur maïs, la culture intercalaire avec le manioc a réduit les rendements de maïs de 9 à 16 %, tandis que sur le maïs non traité, l’effet net d’une densité réduite de ravageurs et d’une augmentation des plants n’a entraîné aucune différence de rendement ; les pertes de rendement étaient plus faibles en comparaison au maïs en monoculture.

Pour le manioc, le système de culture n’a eu aucun effet sur parasitisme par A. lopezi. Les différences de rendement entre le manioc en monoculture et en culture intercalaire dépendaient du moment de la récolte : elles étaient grosses au début et nulles à la récolte finale.

Les ratios équivalent-terre étaient pour la plupart > 1,5, ce qui indique qu’un rapport maïs/manioc en culture mixte, protégée ou non, a considérablement augmenté la productivité par surface unitaire de terrain.

Il existe une opportunité d’utiliser des cultures de longue durée avec une habitude de croissance indéterminée comme le manioc pour cultures intercalaires avec une culture de courte durée comme le maïs.

Schulthess, F., Chabi-Olaye, A., Gounou, S., 2004. Multi-trophic level interactions in a cassava – maize mixed cropping system in the humid tropics of West Africa. Bull. Entomol. Res. 94, 261–272.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Multi-trophic level interactions in a cassava–maize mixed cropping system in the humid tropics of West Africa»

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Diversité morphotypique de Corchorus olitorius et influence des pratiques agricoles sur ses principaux insectes ravageurs potentiels

Corchorus olitorius L. est l’un des légumes-feuilles traditionnels de haute valeur alimentaire et socio-économique en Afrique.

Bien que largement exploitée, sa diversité variétale est méconnue et sa domestication reste contestée par les ravageurs et les maladies actuellement observées parmi les utilisateurs de subsistance.

Il existe sept morphotypes différents de C. olitorius, dont trois sauvages mais utilisés en médecine traditionnelle et quatre cultivés.

Parmi les neuf contraintes signalées par les agriculteurs, l’attaque de sept insectes ravageurs et la non-distinction des graines de différents morphotypes cultivés sont les deux contraintes les plus importantes.

Les sept ravageurs potentiels les plus courants des insectes observés par 10 à 100 % des agriculteurs dans la zone d’étude sont : Acrea sp, Aulacophora africana, Helicoverpa armigera, Spodoptera litoralis, Zonocerus variegatus, Podagrica spp. et Acrea acerata.

L’infestation par ces insectes n’étaient pas liés à des morphotypes spécifiques de C. olitorius, mais variaient selon la localité.

Les pratiques agricoles susceptibles d’influencer la présence de tout organisme nuisible C. olitorius étaient les cultures intercalaires et la coupe de dormance, plantule après semis et nombre de récoltes.

Contribuer à une meilleure production des variétés de C. olitorius et les différentes associations de cultures pourraient être intégrées dans des méthodes de gestion écologique des ravageurs de C. olitorius.

Gbèdolo, A.E., Dassou, A.G., Dassou, H.G., Dossou, I.A., Omondi, A.B., Dansi, A., 2018. Morphotype diversity of Corchorus olitorius and influence of agricultural practices on its potential major pest insects. Sci. Hortic. (Amsterdam). 239, 234–241.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Morphotype diversity of Corchorus olitorius and influence of agricultural practices on its potential major pest insects»

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Contamination microbienne associée à la transformation du porc grillé, un aliment de rue prêt-à-manger au Bénin

Le porc occupe une place importante dans l’alimentation humaine et est la viande la plus consommée dans le monde.

La charge de bactéries aérobies mésophiles dans tous les échantillons variait entre 2,7 et 7,4 Log10 UFC g−1, avec 16,7% des échantillons dépassant la limite acceptable de <7,0 Log10 CFU g−1 recommandée par l’Agence de protection de la santé pour ce critère.

La charge des entérobactéries, Escherichia coli et Clostridium perfringens dépassaient la limite acceptable dans 20,8 ; 20,8 et 12,5 % des échantillons, respectivement. Aucun des échantillons ne contenait de Salmonella spp., Staphylococcus aureus ou Listeria monocytogenes.

L’identification et le regroupement des sources de contamination du porc grillé ont été classés en cinq types de causes liées aux transformateurs, aux méthodes de traitement, à l’équipement utilisé, les matières premières et l’environnement de traitement/vente.

Besoin de mise en œuvre des étapes de mesures d’hygiène supplémentaires lors de l’identification des risques des pratiques de transformation du porc grillé.

On note une recontamination du porc grillé lors de la manipulation post-traitement et de la croissance microbienne pendant le stockage.

Il faut améliorer la qualité microbiologique de la viande de porc grillée par la formation à l’hygiène alimentaire et de bonnes pratiques de manutention aux transformateurs/vendeurs.

Anihouvi, D.G.H., Kpoclou, Y.E., Assogba, M.F., Afé, O.H.I., Scippo, M., Lègba, G., Hounhouigan, D.J., Anihouvi, V.B., Mahillon, J., 2020. Microbial contamination associated with the processing of grilled pork , a ready-to-eat street food in Benin. J. Food Saf. 1–8.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Microbial contamination associated with the processing of grilled pork, a ready-to-eat street food in Benin »

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Mesure de l’efficacité technique des petits producteurs d’ananas au Bénin

La filière ananas est l’une des 13 filières agricoles prioritaires que le gouvernement du Bénin cherche à développer avec le soutien des partenaires techniques et financiers du pays. Sa croissance favorise l’amélioration des revenus de la population active rurale.

Dans l’ensemble, les producteurs d’ananas ne sont pas efficaces techniquement.

Le niveau moyen d’efficacité est de 67 %, montrant ainsi qu’il existe des possibilités d’amélioration de la production en utilisant les mêmes quantités de ressources que celles disponibles actuellement.

Les producteurs les plus efficaces se trouvent parmi les producteurs qui respectent l’itinéraire technique recommandé.

La vulgarisation de l’information technique doit être complétée par des appuis pouvant amener les producteurs à mettre en œuvre convenablement l’itinéraire technique recommandé, notamment l’accès aux intrants de bonne qualité.

Les erreurs techniques sont à l’origine de la faible productivité de l’ananas au Bénin.

Le score moyen d’efficacité est estimé à 67 %, ce qui montre que la production pourrait être nettement améliorée avec les mêmes quantités de ressources productives que celles utilisées actuellement.

L’effectif des producteurs qui appliquent complètement l’itinéraire technique recommandé est faible, mais leur score d’efficacité est plus élevé que celui des autres.

Les appuis visant à accroître les aptitudes techniques des producteurs méritent d’être renforcés, surtout en ce qui concerne l’application de l’engrais avec le respect du rapport K/N. Toutefois, ces appuis devraient probablement être complétés par d’autres mesures, par exemple l’approvisionnement des producteurs en rejets et en engrais minéraux de bonne qualité.

Besoin d’identification de façon plus systématique l’ensemble des facteurs importants dans l’amélioration de l’efficacité des producteurs d’ananas du Bénin.

Kpenavoun Chogou, S., Gandonou, E., Fiogbé, N., 2017. Mesure de l’efficacité technique des petits producteurs d’ananas au Bénin. Cah. Agric. 26, 1–6.

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Le projet « Hunger Project » au Bénin : Un premier bilan et des recommandations pour l’évaluation

The hunger Project (THP) est une ONG qui vise à contribuer à l’éradication de la faim et de la pauvreté. Cela se fait via les ateliers « Vision, Commitment, Action » au cours desquels les communautés (en particulier les femmes) ont accès au microcrédit, à la formation aux pratiques agricoles, aux cours sur l’alphabétisation et différents aspects de la santé et de la nutrition.

THP Benin a été lance en 1997 (avec un budget de 17 millions de dollars en 2011), et comptait en 2011, 16 épicentres (groupe de 10 à 12 villages).

1 312 924 500 FCFA de credits ont été distribués avec un taux de remboursement de 96%

Plus de 7 000 agriculteurs, dont plus de 2 600 femmes, ont participé aux formations sur les pratiques agricoles.

Le programme de crédit aux jeunes agriculteurs a permis le stockage de plus de 550 000 tonnes de maïs (au fil des années), qui sont revendus plus tard en saison sèche. Plus de 10 600 agriculteurs ont bénéficié de ces actions.

Au total, 687 alphabétiseurs ont été formés, dont 248 femmes au cours des dix dernières années. A ce jour, 20 549 étudiants ont suivi les cours d’alphabétisation et reçu des diplômes dans cinq zones, dont 14 938 femmes.

Il est recommandé que THP Bénin se concentre davantage sur ses points forts : micro-crédit, cours d’alphabétisation, soins aux mères et aux enfants et sécurité alimentaire en continuant à mettre l’accent sur la mobilisation des femmes et des jeunes agriculteurs.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre «The Hunger Project in Benin : A First Review and Recommendations for Evaluation»

Hoebink, P., 2021. The Hunger Project in Benin: A First Review and Recommendations for Evaluation. Cotonou, Bénin.

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