Rapport de l’étude d’état des lieux de la filière riz au Bénin en 2014

Depuis quelques années, le riz fait partie des céréales les plus consommées au Bénin.

La filière riz est réellement une filière porteuse pour le Bénin et contribue à la sécurité alimentaire du pays, mais elle est aussi pourvoyeuse de revenus pour les différents acteurs qui s’y sont engagés.

Depuis la crise alimentaire de 2007-2008, aussi bien le Gouvernement, les Partenaires techniques et Financiers et les acteurs directs de la filière (producteurs, transformateurs et commerçants) ont engagé des efforts qui ont hissé la filière riz à un niveau assez élevé en lui donnant un véritable élan.

Le maillon de la production est le plus dynamique étant donné l’engouement est l’organisation des acteurs, les productions obtenus et les différents appuis.

Le maillon des intrants spécifiques et des équipements présente différents visages. Si les intrants comme les semences certifiées de riz sont de plus en plus présents, les engrais spécifiques ne sont pas toujours disponibles. Les engrais vivriers et coton qui sont utilisés ne sont pas mis en place à temps, compromettant souvent le travail des producteurs.

Concernant les maillons transformation et commercialisation, ils connaissent aussi des évolutions même s’ils sont encore timides.

Le riz local est très peu présente/visible sur les marchés urbains ; ce qui se traduit par la forte consommation de riz dans les zones de production.

De façon générale, les résultats ne sont pas encore à la hauteur des attentes. De nombreuses difficultés et contraintes minent toujours le développement de la filière riz.

Citation :

Konnon, D.-D., Sotondji, C.S., Adidehou, Y.A., 2014. Rapport de l’étude d’état des lieux de la filière riz au Bénin en 2014.

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Présence du plomb dans les feuilles de Solanum macrocarpon Linn cultivé à Cotonou (Bénin) : rôle des fientes de poulets mal compostées

L’agriculture urbaine est devenue à travers le monde entier, et spécifiquement dans les pays en développement, l’une des activités nécessaires pour assurer la sécurité alimentaire des citadins.

En ce qui concerne la teneur en plomb dans les fientes, ce métal y a été détecté selon des valeurs comprises entre 0,696 et 3,618 mg/kg.

Le sol de Houéyiho (46,320 – 0,651 mg/kg) est davantage contaminé par le plomb que les autres sites. Les eaux d’arrosage utilisées sur les sites d’étude sont légèrement contaminées par le plomb, avec des valeurs comprises entre 0,038 et 0,017 mg/L.

Les feuilles de S. macrocarpon sont contaminées par le plomb selon des valeurs nettement supérieures à celles imposées par la FAO (0,1 mg/kg). Leur consommation sans précautions pourrait exposer les populations à des maladies liées à l’accumulation de ce métal.

Des contaminations des fientes de poulets, des eaux d’arrosage, des sols et des feuilles de S. macrocarpon par le plomb ont été détectées sur tous les sites d’étude, avec des valeurs parfois supérieures aux normes recommandées par la FAO.

La présence de métaux lourds dans les légumes des différents sites d’étude pourrait être à l’origine d’intoxications et nuisances alimentaires.

Le compostage des fientes de poulets avant leur application sur les légumes fait partie des mesures atténuantes.

Citation :

Dougnon, V., Edorh, P., Bankolé, H., Dougnon, J., Klotoé, J.R., Loko, F., Creppy, E.E., Boko, M., 2013. Présence du plomb dans les feuilles de Solanum macrocarpon Linn cultivé à Cotonou (Bénin) : rôle des fientes de poulets mal compostées. C. R. Biol. 336, 261–264.

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Pratiques culturales et teneur en éléments anti nutritionnels (nitrates et pesticides) du Solanum macrocarpum au sud du Bénin

La pression foncière en région urbaine et périurbaine amène beaucoup de producteurs maraîchers à avoir des pratiques culturales qui ne garantissent pas la qualité sanitaire des produits récoltés.

Les pratiques de fertilisation varient suivant les zones avec un apport systématique d’engrais organique et minéraux dans les zones du Cordon littoral et de l’intra et périurbain.

Le diagnostic approfondi des pratiques de fertilisation et de traitements phytosanitaires a montré que de fortes doses d’engrais organiques et surtout d’engrais minéraux sont appliqués sur les légumes feuilles dans les zones prospectées.

Les taux de nitrate dans les feuilles et dans les sols sont faibles (<50mg/kg de matière fraîche) mais ces taux ont augmenté de la 1ère à la 2ème coupe.

Les teneurs en pesticides organochlorés totaux sont comprises entre 0,320 et 2,225 μg/g de légumes secs.

En dehors de l’endosulfan et du lindane retrouvé dans les échantillons de légumes, à faibles teneur (respectivement 0,07 et 0,1 μg/g de légumes), les autres pesticides comme le DDT, l’endrine, l’heptachlore, l’aldrine, le dieldrine présentent des teneurs supérieures aux normes Codex appliquées pour le contrôle de la qualité des aliments. Les mêmes pesticides se retrouvent dans les échantillons de sol.

Les pratiques actuelles sur ces légumes feuilles participent non seulement à détériorer leur qualité nutritionnelle mais aussi à la dégradation de l’environnement.

Les risques d’intoxication des consommateurs par les pesticides sont grands et réels.

Une action conjuguée des différents acteurs en agriculture urbaine est indispensable pour une sécurité alimentaire durable au sud du Bénin.

Citation :

Assogba-Komlan, F., Anihouvi, P., Achigan, E., Sikirou, R., Boko, A., Ahle, V., Vodouhe, R., Assa, A., 2007. Pratiques culturales et teneur en éléments anti nutritionnels (nitrates et pesticides ) du Solanum macrocarpum au sud du Bénin. African J. Food Agric. Nutr. Dev. 7, 1–18.

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Potentiel du zooplancton produit à partir des crottes de lapin, fientes de poulet et déjections du porc pour l’alimentation des larves de Clarias gariepinus (Burchell, 1822)

Au Bénin, la difficulté d’approvisionnement continue en ressources halieutiques avec une exploitation irrationnelle entraine une diminution considérable des produits halieutiques dont Clarias gariepinus, Heterobranchus longifilis, Heterotis niloticus, etc.

Pour réduire la pression sur les ressources halieutiques et minimiser le coût de production des poissons, il faut produire du zooplancton (proies vivantes) à partir des déjections animales (crottes de lapin, les fientes de poulet et les déjections de porc) pour nourrir les larves de Clarias gariepinus.

On a obtenu un bloom de zooplancton avec les fientes de poulet avec une forte densité 15 jours après la fertilisation des milieux de culture.

Le zooplancton produit à partir des déjections animales a servi à nourrir des larves pendant 8 jours avant l’aliment sec avec une fréquence de nourrissage de 4 fois par jour.

De bonnes performances de croissance larvaire ont été obtenues avec les proies vivantes (zooplancton) produites à partir des déjections animales.

On a observé un cannibalisme élevé avec les larves nourries aux proies vivantes issues de déjections de porcs.

Les proies vivantes (zooplancton) produites à partir des déjections animales, notamment les fientes de poulet, pour nourrir les larves de Clarias gariepinus permettent d’obtenir une bonne croissance sans affecter leur survie.

La fiente de poulet apparaît comme le meilleur fertilisant organique à cause de sa solubilité plus rapide et de sa plus forte richesse en phosphore

Citation :

Djissou, A.S.M., Codjia, J., Kpanou, B., Tossavi, C.E., Fiogbé, E.D., 2020. Potentiel du zooplancton produit à partir des crottes de lapin, fientes de poulet et déjections du porc pour l’alimentation des larves de Clarias gariepinus (Burchell, 1822). In: Symposium International Sur La Science et La Technologie 14 Au 18 Octobre 2019, Ouagadougou. Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique, Ouagadougou, pp. 91–98.

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Inventaire national et utilisation des médicaments à base de plantes pour traiter les troubles gastro-intestinaux chez les bovins au Bénin (Afrique de l’Ouest)

La flore béninoise est celle riche en plantes médicinales utilisées pour soigner les troubles gastro-intestinaux des bovins troubles.

Les troubles gastro-intestinaux sont restés récurrents avec le bétail au Bénin malgré l’importante importation de médicaments vétérinaires à coûts élevés.

158 espèces de plantes médicinales appartenant à 60 familles et 130 genres ont été identifiées avec les légumineuses (18 %) et les combretacées (6,4 %) qui étaient les plus représentées.

Trente et une familles de plantes ont été mentionnés comme étant très utilisés (environ 52%), parmi lesquels les plus importants étaient les Zygophyllaceae, les Phytolaccaceae, Rubiacées, Lamiacées, Loranthacées, Thymelaeaceae et Flacourtiacées.

Sept troubles gastro-intestinaux sont couramment traités par les plantes dont les plus fréquents étaient la parasitose interne (35 %), la diarrhée (29 %) et la constipation (17%).

Les facteurs socio-économiques influençant les connaissances ethnobotaniques sur ces espèces étaient : l’âge, la profession et la situation géographique des informateurs.

Il est nécessaire d’effectuer une analyse plus poussée des produits chimiques et du contenu pharmacologique de ces espèces pour vérifier l’efficacité de leurs propriétés revendiquées afin de soulager les agriculteurs de ces troubles.

Il faut intégrer les savoirs locaux des communautés dans des propositions adaptées pour préserver les plantes anti-gastro-intestinales.

Il faut contribuer à l’utilisation durable des plantes médicinales menacées par les campagnes de reboisement et l’éducation à l’environnement.

Citation :

Ouachinou, J.M.S., Dassou, G.H., Idohou, R., Adomou, A.C., Yédomonhan, H., 2019. National inventory and usage of plant-based medicine to treat gastrointestinal disorders with cattle in Benin ( West Africa ). South African J. Bot. 122, 432–446.

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Interactions au niveau multitrophique dans un système de polyculture manioc-maïs sous les tropiques humides d’Afrique de l’Ouest

Les interactions au niveau multitrophique dans une culture mixte, impliquant le manioc et le maïs, ont été étudiées en savane dérivée au Bénin, en Afrique de l’Ouest.

Les principaux ravageurs étudiés sur le maïs ont été la noctuelle Sesamia calamistis Hampson et les pyrales Eldana saccharina Walker et Mussidia nigrivenella Ragonot, et sur le manioc, la cochenille exotique, Phenacoccus manihoti Matile-Ferrero et son parasitoïde encyrtide Apoanagyrus lopezi De Santis.

Les deux essais ont montré des effets similaires sur les rendements de maïs : sur maïs, la culture intercalaire avec le manioc a réduit les rendements de maïs de 9 à 16 %, tandis que sur le maïs non traité, l’effet net d’une densité réduite de ravageurs et d’une augmentation des plants n’a entraîné aucune différence de rendement ; les pertes de rendement étaient plus faibles en comparaison au maïs en monoculture.

Pour le manioc, le système de culture n’a eu aucun effet sur parasitisme par A. lopezi. Les différences de rendement entre le manioc en monoculture et en culture intercalaire dépendaient du moment de la récolte : elles étaient grosses au début et nulles à la récolte finale.

Les ratios équivalent-terre étaient pour la plupart > 1,5, ce qui indique qu’un rapport maïs/manioc en culture mixte, protégée ou non, a considérablement augmenté la productivité par surface unitaire de terrain.

Il existe une opportunité d’utiliser des cultures de longue durée avec une habitude de croissance indéterminée comme le manioc pour cultures intercalaires avec une culture de courte durée comme le maïs.

Citation :

Schulthess, F., Chabi-Olaye, A., Gounou, S., 2004. Multi-trophic level interactions in a cassava – maize mixed cropping system in the humid tropics of West Africa. Bull. Entomol. Res. 94, 261–272.

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Diversité morphotypique de Corchorus olitorius et influence des pratiques agricoles sur ses principaux insectes ravageurs potentiels

Corchorus olitorius L. est l’un des légumes-feuilles traditionnels de haute valeur alimentaire et socio-économique en Afrique.

Bien que largement exploitée, sa diversité variétale est méconnue et sa domestication reste contestée par les ravageurs et les maladies actuellement observées parmi les utilisateurs de subsistance.

Il existe sept morphotypes différents de C. olitorius, dont trois sauvages mais utilisés en médecine traditionnelle et quatre cultivés.

Parmi les neuf contraintes signalées par les agriculteurs, l’attaque de sept insectes ravageurs et la non-distinction des graines de différents morphotypes cultivés sont les deux contraintes les plus importantes.

Les sept ravageurs potentiels les plus courants des insectes observés par 10 à 100 % des agriculteurs dans la zone d’étude sont : Acrea sp, Aulacophora africana, Helicoverpa armigera, Spodoptera litoralis, Zonocerus variegatus, Podagrica spp. et Acrea acerata.

L’infestation par ces insectes n’étaient pas liés à des morphotypes spécifiques de C. olitorius, mais variaient selon la localité.

Les pratiques agricoles susceptibles d’influencer la présence de tout organisme nuisible C. olitorius étaient les cultures intercalaires et la coupe de dormance, plantule après semis et nombre de récoltes.

Contribuer à une meilleure production des variétés de C. olitorius et les différentes associations de cultures pourraient être intégrées dans des méthodes de gestion écologique des ravageurs de C. olitorius.

Citation :

Gbèdolo, A.E., Dassou, A.G., Dassou, H.G., Dossou, I.A., Omondi, A.B., Dansi, A., 2018. Morphotype diversity of Corchorus olitorius and influence of agricultural practices on its potential major pest insects. Sci. Hortic. (Amsterdam). 239, 234–241.

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Diversité et valorisation au niveau local des ressources végétales forestières alimentaires du Bénin

Cent soixante-deux espèces de ressources végétales forestières sont consommées par les populations locales à travers tout le pays.

Les espèces sont plus présentes dans les forêts que dans les formations plus ouvertes.

Le baobab (Adansonia digitatat L) a une grande importance alimentaire. Consommation des jeunes feuilles, des fleurs et les graines crues ou bouillies.

L’arille mûr de Blighia sapida Koenig est comestible cru, cuit, grillé ou frit. Il est riche en huile et est très utilisé par les populations locales.

Importance du karité (Vitellaria paradoxa Gaertn) dans l’alimentation et dans l’économie des populations. Son beurre joue un rôle économique car il fait l’objet d’un commerce très important.

Le fruit du néré (Parkia africana (Jacq.) Benth) est très important dans la cuisine béninoise. Sa pulpe fraîche et fermentée donne une boisson rafraîchissante. Les graines sont riches en protéines et en matières grasses et sont utilisées pour fabriquer un concentré très utilisé pour assaisonner différents types de sauce.

Borassus aethiopum Mart. est un palmier très exploité, utilisé dans de nombreuses constructions, notamment les charpentes de case. La partie charnue du fruit est consommée.

Le prunier noir (Vitex doniana Sweet) est une espèce dont la pulpe noirâtre et sucrée est comestible et peut servir à faire une boisson douce.

Le tamarin (Tamarindus indica L.) est un arbre qui s’intègre également dans les systèmes agroforestiers traditionnels en raison de ses fruits utilisés pour fabriquer une boisson acidulée.

Nécessité d’identifier la production de la forêt et mettre en exergue la composition en nutriments de des ressources forestières.

Citation :  Codjia, J. T. C., Assogbadjo, A. E., Ekué, M. R. M., 2003. Diversité et valorisation au niveau local des ressources végétales forestières alimentaires du Bénin. Cahiers Agricultures. 12, 321-331.

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Contribution alimentaire des plantes sauvages comestibles au régime alimentaire des femmes dans la zone tampon autour de la forêt de la Lama, Bénin – un potentiel sous-utilisé

L’enquête est menée auprès de 120 femmes, portant sur leurs connaissances et leurs attitudes envers les plantes sauvages comestibles.

Faiblesse dans la contribution de l’apport alimentaire total des plantes sauvages comestibles en raison de l’utilisation peu fréquente et de la réduction de taille des portions.

La présence de certaines espèces intéressantes contribuent à mieux couvrir les besoins en micronutriments, notamment le cuivre, le fer, la vitamine C, la riboflavine et le calcium.

La diversité alimentaire des femmes est plus élevée chez les consommatrices de plantes sauvages comestibles que chez les non-consommatrices en raison d’une grande consommation de légumes à feuilles vert foncé.

La population a apprécié les plantes sauvages comestibles, mais certaines contraintes ont été signalées concernant la préparation, la conservation et la commercialisation.

Promotion de la consommation des plantes sauvages comestibles afin d’exploiter leur potentiel diététique.

Nécessité d’investigations supplémentaires sur leur composition en nutriments, leur valeur culturelle et commerciale, leur niveau de récolte durable et leur intégration possible dans des systèmes agricoles innovants.

Nécessité de constitution d’une base de données probante sur les contributions réelles et potentielles des plantes sauvages comestibles et la réalisation des études sur leurs profils nutritionnels, leur résilience, leur utilisation et leur popularité.

Citation :

Boedecker, J., Termote, C.,  Assogbadjo, A. E., Van Damme, P., Lachat, C., 2014. Dietary contribution of Wild Edible Plants to women’s diets in the buffer zone around the Lama forest, Benin – an underutilized potential. Food Sec. 6, 833–849.

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Régime alimentaire de Zonocerus variegatus (Linné, 1758) (Orth., Acrididae) dans les champs de manioc au Bénin

Quatre principales cultures identifiées telle que le maïs, le manioc, l’ananas et les fruits.

Les sauterelles ont consommé 21 espèces de plantes parmi les 81 trouvées dans les champs.

Le manioc, le maïs, Mallotus oppositifolius et Chromolaena odorata sont les principales plantes alimentaires pour Z. variegatus dans ce système. La présence de Z. variegatus dans les champs est dépende de la saison et de la présence de certaines espèces végétales.

La plante alimentaire préférée des nymphes matures et des adultes est le manioc.

Le régime alimentaire de Z. variegatus pendant la saison sèche est beaucoup plus large que la saison humide. Aussi, pendant la saison sèche les adultes et les nymphes consomment les feuilles de C. odorata.

Dans cette étude, C. odorata n’est pas le principal substitut du manioc pendant la saison sèche, bien qu’il reste une source alimentaire importante et particulièrement visible.

La diversité maximale du régime alimentaire est observée au début de la saison sèche, période de l’année où l’éclosion des jeunes sauterelles atteint son maximum. Ainsi, bien que la capacité potentielle à consommer davantage d’espèces végétales puisse augmenter avec l’âge, le régime alimentaire devient plus étroit lorsque les derniers instars et les adultes apparaissent.

Citation :

Le Gall, Ph., Djihou, Z., Tchenga, G., Lome, Ch. J., 2003. Diet of Zonocerus variegatus (Linné, 1758) (Orth., Acrididae) in cassava fields in Bénin. J. Appl. Ent. 127, 435–440.

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