Évaluation du crédit de SIAN’SON Microfinance sur l’efficacité économique des producteurs de maïs au nord Bénin

Le faible accès au crédit agricole est l’une des causes de la faible productivité agricole au Bénin.

Les producteurs de maïs bénéficiaires du crédit de SIAN’SON Microfinance sont techniquement plus efficaces que les non-bénéficiaires.

L’accès aux crédits de SIAN’SON Microfinance améliore l’efficacité économique des producteurs de maïs des départements du Borgou et de l’Alibori au nord du Bénin. En effet, l’efficacité économique des bénéficiaires du crédit (0,74) est supérieure à celle des non-bénéficiaires (0,64).

Un accompagnement du pouvoir public et des partenaires techniques et financiers aux structures financières décentralisées, aujourd’hui actrices du financement du marché de la production agricole au Bénin, nourrirait l’ambition d’atteindre l’ODD 2 d’ici 2030 par le Bénin dans ses cibles prioritaires 1,2 et 3.

Citation :

Awo, S. J. M., Ollabode, N., 2022. Évaluation du crédit de SIAN’SON microfinance sur l’efficacité économique des producteurs de maïs au nord Bénin. International Journal of Accounting, Finance, Auditing, Management and Economics 3(4-3), 315-326.

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Vers une adaptation communautaire indigène au changement climatique : une analyse typologique de l’intégration de l’arboriculture et de l’élevage dans les systèmes de petites exploitations des zones arides du Bénin (Afrique de l’Ouest).

Les connaissances sur l’intégration de l’arboriculture et de l’élevage dans les systèmes de petites exploitations sont nécessaires pour proposer des stratégies efficaces dans le secteur de l’élevage afin de faire face au changement climatique.

Cette étude a identifié quatre types distincts d’intégration de l’arboriculture et de l’élevage dans les zones arides du Bénin. Il s’agit des Systèmes sylvopastoraux traditionnels, les Systèmes sylvopastoraux améliorés, les Petits systèmes agrosylvopastoraux intégrés et les Grands systèmes agrosylvopastoraux intégrés.

Les principaux facteurs qui distinguent ces types de systèmes sont la taille du troupeau, les pratiques d’élevage, le niveau d’intégration de l’élevage à l’agriculture et/ou à la plantation d’arbres/arbustes, la taille de la plantation d’arbres, les champs cultivés et la propriété foncière.

Les principales motivations de l’intégration des arbres dans l’élevage étaient dans 76,5 % des cas la résilience au changement climatique (nourrir les animaux en saison sèche et restauration des terres dégradées) et dans 34,5 % des cas, la sécurité alimentaire et l’augmentation des revenus.

La majorité des agriculteurs enquêtés (73,5 %) utilisaient des traitements endogènes à travers l’utilisation d’arbres pour traiter les maladies de leurs animaux. Par exemple, les feuilles d’Acacia albida et les graines d’Acacia nilotica sont utilisées pour traiter la fièvre aphteuse tandis que les écorces de Pericopsis laxiflora et Parinari curatellifolia sont utilisées en cas de fièvre bovine pasteurellose. Les feuilles d’Annona senegalensis et l’écorce de Mitragyna inermis sont utilisées contre les helminthiases du tube digestif.

Compte tenu de la diversité, des caractéristiques socio-économiques et des raisons qui contribuent à l’adoption des types d’intégration des arbres dans l’élevage dans le monde, il serait intéressant de promouvoir l’adaptation des communautés autochtones au changement climatique afin de contribuer au développement de stratégies durables d’adaptation au climat et d’atténuation dans le secteur de l’élevage.

Citation:

Assani, A.S., Yarou, A.K., Dedehou, N.V.F.G., Worogo, H. S., Baco, M.N., Houinato, M., Alkoiret, I.T., 2022. Towards indigenous community-based adaptation to climate change: a typological analysis of tree-livestock integration in smallholding systems in dryland areas of Benin (West-Africa)

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Comprendre les rôles et fonctions des races bovines pour les éleveurs au Bénin

Les ressources zoogénétiques (AnGR) sont essentielles pour la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance de nombreux éleveurs. Cependant, la diversité des ressources zoogénétiques est actuellement érodée, ainsi que les connaissances écologiques traditionnelles associées à l’utilisation des races indigènes et de leur environnement.

Cette étude vise à comprendre les connaissances des éleveurs sur les races bovines (inventaire des races et des traits de performances), la préférence pour des races spécifiques et les raisons associées, et la variation potentielle des connaissances entre les générations et les zones agro-écologiques.

Les personnes interrogées appartenaient à trois générations et trois zones agro-écologiques en périphérie de la Réserve de biosphère du W au Bénin. De la mise au point des discussions de groupes, nous avons identifié les races les plus courantes dans la région (Keteeji, Jaliji, Bodeji, Tchiwali et Gudali) et les traits les plus pertinents (production de lait, production de viande, endurance et tolérance à la trypanosomose) évalués chez les races bovines selon les éleveurs.

Les savoirs traditionnels constituent un réservoir de connaissances qui peuvent guider les scientifiques. Les éleveurs ont apprécié l’adaptation des traits de leur bétail plus que des traits productifs.

La perte continue de terres et de ressources pastorales et la pression sur les communautés pastorales, peut orienter les préférences des éleveurs en bovins avec des caractères adaptatifs élevés.

Les préférences pour des races particulières et garder un seul troupeau de race sont des menaces potentielles pour la diversité du bétail dans la zone de l’étude.

La conservation d’une variété de races locales dans les communautés pastorales pourrait aider à faire face à la forte demande projetée de produits alimentaires d’origine animale  ainsi que les enjeux des maladies émergentes et des nouvelles préférences des consommateurs.

Citation :

Tamou, C., Boer, I.J.M. De, Ripoll-bosch, R., Oosting, S.J., 2018. Understanding roles and functions of cattle breeds for pastoralists in Benin. Livest. Sci. 210, 129–136.

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Modélisation simultanée des déterminants de la productivité des intrants partiels dans la commune de Banikoara, Nord Bénin

Cette étude vise à évaluer les déterminants de la productivité agricole à travers les productivités partielles des principaux facteurs de production (terre, travail et capital) à Banikoara au Nord du Bénin.

Les productivités partielles de la terre, du travail et du capital sont de 163643,90 francs CFA/ha, 1716,92 francs CFA/Homme.Jour, et 2,48 respectivement, ce qui implique que la terre est le facteur le plus productif.

La productivité partielle du travail est influencée par le sexe du chef de ménage, son expérience dans l’agriculture, un emploi non agricole, la taille du ménage, la superficie des terres cultivées en riz et coton, le capital du ménage et l’accès crédit alors que la taille du ménage, la superficie des terres cultivées en coton et le capital du ménage affecter la productivité partielle du capital.

Ces facteurs doivent être pris en compte par la politique de conception des projets visant à améliorer la productivité agricole. La superficie du terrain à allouer aux différentes cultures doivent être au centre de la politique agricole car elles ont influencé toutes les exploitations agricoles partielles.

Les résultats ont mis en évidence que la terre est le facteur le plus productif. La régression a révélé que les deux caractéristiques démographiques et le système agricole déterminent les productivités partielles.

En fonction de la culture, la taille de la terre pourrait avoir une relation inverse avec la productivité agricole.

La gestion des terres, les pratiques de conservation de la fertilité des sols devraient être au centre de la politique agricole afin de maintenir le niveau de la productivité des terres.

Pour favoriser la productivité des terres, la petite taille des exploitations agricoles, avec l’intensification de la production, semblent être plus approprié.

Citation :

Kokoye, H.S.E., Yabi, J.A., Tovignan, S.D., Yegbemey, R.N., Nuppenau, E.-A., 2013. Simultaneous modelling of the determinants of the partial inputs productivity in the municipality of Banikoara , Northern Benin. Agric. Syst. 122, 53–59.

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Impact de la participation à l’agriculture contractuelle sur le revenu et la sécurité alimentaire des petits exploitants agricoles du milieu rural au Bénin : paramètres combinés PSM et LATE

L’agriculture contractuelle a d’importantes conséquences négatives sur le niveau de production du riz. Plus les riziculteurs se joignent à l’agriculture contractuelle, plus le revenu agricole diminue.

L’agriculture contractuelle n’est pas un instrument politique raisonnable pouvant aider les agriculteurs à augmenter leurs revenus et améliorer leur niveau de sécurité alimentaire dans le département de l’Alibori au Bénin si ces derniers ne diversifient pas leurs récoltes.

Les ressources et l’environnement économique nécessaires ne sont pas encore mises en place pour permettre à l’agriculture de profiter pleinement de ses avantages potentiels.

Des mesures supplémentaires sont nécessaires pour que l’agriculture contractuelle soit rentable pour les contractants, assurer sa pérennité et la participation à grande échelle des agriculteurs.

Le manque d’accès à des semences de bonne qualité et la faible maîtrise des filières techniques de production et d’épandage d’engrais, ainsi que les perturbations climatiques peuvent expliquer la baisse de rendement.

Les agriculteurs sous contrat consacrent leur délai de production pour satisfaire le marché contractuel au point où ils ne produisent plus pour subsistance, mais ils produisent aussi des produits qui ne font pas partie des habitudes alimentaires de la région

Mettre l’accent sur l’amélioration de la productivité agricole des terres existantes en termes de contrat en raison des contraintes foncières extrêmes auxquelles sont confrontés les petits exploitants et la portée (politique) restreinte de la réforme de l’agriculture au Bénin.

Assurer l’accès à des semences de bonne qualité et sécuriser la production de semences certifiées.

Assurer une formation opérationnelle sur les filières techniques de production et d’épandage d’engrais en termes de contrat.

Améliorer le rendement et la résistance à la sécheresse des variétés de riz en investissant davantage dans recherche.

Examiner par la recherche comment l’agriculture contractuelle peut atténuer la pauvreté et comment aider les agriculteurs et les acheteurs à réaliser un contrat agricole gagnant-gagnant sans conflit.

Citation:

Olounlade, O.A., Li, G., Kokoye, S.E.H., Dossouhoui, F.V., Akpa, K.A.A., Anshiso, D., Biaou, G., 2020. Impact of Participation in Contract Farming on Smallholder Farmers ’ Income and Food Security in Rural Benin : PSM and LATE Parameter Combined. Sustainability 12, 1–19.

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Identification des stratégies optimales de développement agricole dans le bassin transfrontalier du fleuve Mékrou en Afrique de l’Ouest

L’agriculture de l’Afrique subsaharienne est l’une des moins productives au monde à cause des faibles niveaux d’irrigation et d’utilisation d’engrais.

Le Mékrou est un bassin fluvial transfrontalier à travers le Bénin, le Burkina Faso et Niger. Dans ce domaine, la production agricole joue un rôle stratégique majeur pour garantir la sécurité alimentaire des ménages pour le développement durable du bassin.

L’agriculture a le potentiel d’atténuer l’impact des changements climatiques en adoptant des pratiques plus intégrées et plus efficaces.

Le principal facteur limitant la production agricole est la faible fertilité du sol tandis que l’eau apparait comme facteur limitant lors des années sèches spécifiquement.

L’adoption d’une agriculture plus intensive et l’introduction de l’irrigation peut augmenter la capacité de l’agriculture à répondre et à s’adapter efficacement aux changements climatiques et d’autres facteurs de stress externes.

La mise en place des infrastructures de collecte et de stockage de l’eau ainsi que des meilleures pratiques agricoles pour augmenter la fertilité sont des voies à suivre pour améliorer la productivité et atteindre les objectifs de la sécurité alimentaire

L’irrigation peut augmenter considérablement le rendement et elle sera nécessaire pour s’adapter au climat attendu et l’augmentation de la variabilité des précipitations.

Citation:

Pastori, M., Dondeynaz, C., Minoungou, B., Udias, A., Ameztoy, I., Hamatan, M., Cattaneo, L., Ali, A., Moreno, C.C., Ronco, P., 2019. Identification of Optimal Agricultural Development Strategies in the West African Sahel Mékrou Transboundary River Basin. In: Al., Y.B. et (Ed.), Agriculture and Ecosystem Resilience in Sub Saharan Africa, Climate Change Management. pp. 729–746.

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Inventaire national et utilisation des médicaments à base de plantes pour traiter les troubles gastro-intestinaux chez les bovins au Bénin (Afrique de l’Ouest)

La flore béninoise est celle riche en plantes médicinales utilisées pour soigner les troubles gastro-intestinaux des bovins troubles.

Les troubles gastro-intestinaux sont restés récurrents avec le bétail au Bénin malgré l’importante importation de médicaments vétérinaires à coûts élevés.

158 espèces de plantes médicinales appartenant à 60 familles et 130 genres ont été identifiées avec les légumineuses (18 %) et les combretacées (6,4 %) qui étaient les plus représentées.

Trente et une familles de plantes ont été mentionnés comme étant très utilisés (environ 52%), parmi lesquels les plus importants étaient les Zygophyllaceae, les Phytolaccaceae, Rubiacées, Lamiacées, Loranthacées, Thymelaeaceae et Flacourtiacées.

Sept troubles gastro-intestinaux sont couramment traités par les plantes dont les plus fréquents étaient la parasitose interne (35 %), la diarrhée (29 %) et la constipation (17%).

Les facteurs socio-économiques influençant les connaissances ethnobotaniques sur ces espèces étaient : l’âge, la profession et la situation géographique des informateurs.

Il est nécessaire d’effectuer une analyse plus poussée des produits chimiques et du contenu pharmacologique de ces espèces pour vérifier l’efficacité de leurs propriétés revendiquées afin de soulager les agriculteurs de ces troubles.

Il faut intégrer les savoirs locaux des communautés dans des propositions adaptées pour préserver les plantes anti-gastro-intestinales.

Il faut contribuer à l’utilisation durable des plantes médicinales menacées par les campagnes de reboisement et l’éducation à l’environnement.

Citation :

Ouachinou, J.M.S., Dassou, G.H., Idohou, R., Adomou, A.C., Yédomonhan, H., 2019. National inventory and usage of plant-based medicine to treat gastrointestinal disorders with cattle in Benin ( West Africa ). South African J. Bot. 122, 432–446.

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Perception des agriculteurs sur les termites dans la production agricole et leur utilisation au nord-ouest du Bénin

L’enquête a été menée auprès de 545 ménages agricoles dans le bassin du Niger au Bénin dans 28 villages sélectionnés au hasard.

Existence des substituabilités entre trois paires de pratiques de gestion durable des terres utilisées par les agriculteurs à savoir : la perception du changement climatique liée positivement au régime foncier, à l’expérience en matière d’agriculture, au nombre de parents, à l’utilisation de tracteurs et à l’appartenance à des organisations d’agriculteurs et négativement liée à la taille du ménage, à l’éloignement et à l’utilisation de la charrue.

Sensibilisation des agriculteurs au changement climatique et l’adoption de pratiques de gestion durable des terres en encourageant l’adhésion à des organisations d’agriculteurs et à des réseaux sociaux formels et informels.

Renforcement de l’accès aux marchés par la construction d’infrastructures routières adéquates permettant aux agriculteurs d’obtenir de meilleures informations cruciales pour améliorer leur capacité à détecter les changements climatiques et à pratiquer une agriculture durable.

conception des programmes ciblant les jeunes agriculteurs en termes d’expérience, ceux qui dépendent de terres louées, communautaires, les ménages avec une grande taille de famille, et les utilisateurs de charrues.

Promotion de l’élevage du bétail, facilitant la sécurité foncière en vulgarisant le nouveau cadre juridique sur la terre dans le pays pour aider les agriculteurs à passer d’une tenure coutumière à une tenure moderne.

Citation :

Lokonon, B. O. K., Mbaye, A. A., 2018. Climate change and adoption of sustainable land management practices in the Niger basin of Benin. Natural Resources Forum. 42, 42–53.

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Diversité des espèces végétales d’importance, négligées et sous-utilisées au Bénin.

Les Africains en général et les Béninois en particulier souffrent ou meurent de malnutrition au milieu d’une grande diversité de cultures alimentaires hautement nutritives, par ignorance ou par négligence.

Les raisons de cette négligence varient selon les producteurs et les techniciens agricoles.

Une étude menée dans 50 villages au Bénin a révélé 41 espèces végétales négligées et sous-utilisées (NUCS).

Les raisons de cette négligence varient selon les producteurs et les techniciens agricoles.

Les raisons importantes de cette négligence sont le manque de soutien financier pour la recherche orientée vers les cultures négligées, l’absence de politique nationale de promotion, le manque de marchés organisés, la sensibilité aux parasites et aux maladies, le manque de pratiques culturales et de variétés améliorées, le faible rendement et la production laborieuse.

19 des 41 espèces ont été identifiées comme prioritaires sur la base de 10 critères à savoir : ampleur de la production, ampleur de la consommation, degré de consommation, valeur nutritionnelle perçue, importance culturelle, propriétés médicinales, utilisation commerciale, valeur marchande, contribution au revenu du ménage et contribution à l’autonomisation des femmes.

Les NUCS ont une valeur nutritionnelle et médicinale intéressante et sont une source importante de revenus pour les ménages.

La promotion des NUCS va contribuer de manière substantielle à la réduction de la pauvreté et à la lutte contre la malnutrition au Bénin.

Pour la promotion de ces espèces végétales négligées et sous-utilisées au Bénin, il sera important de mettre en place un programme national et spécial de recherche et de développement.

Citation :

Dansi, A., Vodouhè, R., Azokpota, P., Yedomonhan, H., Assogba, P., Adjatin, A., Loko, Y.L., Dossou-Aminon, I., Akpagana, K., 2012. Diversity of the neglected and underutilized crop species of importance in Benin. TheScientificWorldJournal 2012.

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Les évidences pour mieux décider pour le développement local : Une analyse de l’état de la production et de l’utilisation des évidences pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Benin.

Presque toutes les municipalités sont conscientes de l’importance des évidences scientifiques dans la prise de décisions dans tous les secteurs de développement en particulier dans les secteurs de la santé et de l’alimentation et de la nutrition.

Les évidences utilisées par les collectivités locales incluent les statistiques, les croyances locales, les connaissances endogènes, les opinions citoyennes, et plus généralement les orientations politiques du gouvernement central.

Pour obtenir des évidences, les autorités locales se tournent vers les organisations de la société civile, les hôpitaux, l’Institut national de la statistique et de l’analyse économique et les partenaires techniques et financiers, et rarement vers la communauté des chercheurs, même si ceux-ci sont théoriquement connus comme étant la source traditionnelle des évidences.

Les facteurs qui limitent l’utilisation quotidienne des évidences par les collectivités locales sont entre autres : le déficit de ressources humaines qualifiées, le fossé entre les municipalités et la communauté des chercheurs, un accès difficile aux évidences (faible accès à l’internet, un manque d’équipement informatique, l’éparpillement et la qualité des évidences).

Pour promouvoir et améliorer l’utilisation des évidences dans le domaine de la SAN par les collectivités locales, il est recommandé de renforcer la culture et le système d’utilisation des évidences par l’institutionnalisation, le renforcement des capacités et la mise en relation des producteurs et utilisateurs des évidences.

Citation :

Gbedomon, R.C., Houessou, D.M., Thoto, F.S., 2021. Les évidences pour mieux décider pour le développement local : Une analyse de l’état de la production et de l’utilisation des évidences pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Benin.

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