Gérer le calendrier agricole comme mécanisme d’adaptation à la variabilité climatique : Une étude de cas de la culture du maïs dans le nord du Bénin, Afrique de l’Ouest

De nos jours, la variabilité et le changement climatiques sont parmi les menaces les plus importantes pour développement durable, avec des conséquences potentiellement graves sur l’agriculture dans les pays en développement des pays.

En règle générale, la durée de la campagne agricole dans le nord du Bénin s’allonge avec de légères différences entre et dans les zones agro-écologiques, ce qui implique un risque plus élevé de fonctionner dans des conditions.

Les agriculteurs reçoivent un soutien très limité des services de vulgarisation agricole et conçoivent donc leur calendrier agricole sur la base de leur expérience personnelle.

Les caractéristiques socio-économiques, les caractéristiques de la culture du maïs ainsi que l’emplacement de l’exploitation déterminent la décision d’adapter le calendrier agricole.

Il faut offrir aux agriculteurs les informations liées au climat pour assurer une gestion rationnelle et efficace du temps calendrier agricole.

Il est nécessaire d’établir et de vulgariser des calendriers agricoles clairs en tenant compte des moteurs des comportements vers l’ajustement des pratiques agricoles en tant que réponse à la variabilité du climat.

Yegbemey, R.N., Kabir, H., Awoye, O.H.R., Yabi, J.A., Paraïso, A.A., 2014. Managing the agricultural calendar as coping mechanism to climate variability : A case study of maize farming in northern. Clim. Risk Manag. 3, 13–23.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Managing the agricultural calendar as coping mechanism to climate variability: A case study of maize farming in northern Benin, West Africa»

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Le rôle de la perception du risque dans les décisions de mobilité des enfants en Afrique de l’Ouest, preuves empiriques du Bénin

La mobilité des enfants sert de stratégie de gestion des risques sociaux pour les personnes vulnérables et non assurées dans les ménages ruraux

Si la perception du risque futur prédit en effet également les déplacements d’enfants à haut risque, alors des filets de sécurité sociale prévisibles devraient être une réponse politique adéquate.

Le lien entre l’insécurité alimentaire perçue et la mobilité des enfants semble indiscutable bien que les origines du risque perçu ne sont pas tout à fait clairs

La participation scolaire et la mobilité des enfants semblent être associées avec différents facteurs. En fait, la mobilité des enfants semble liée à d’autres mécanismes que d’autres couramment mesurés pour les résultats de l’enfant.

Au Bénin, en milieu rural, la perception du risque des chefs de ménage importe à la décision d’autoriser ou d’encourager les enfants à quitter ou à continuer à s’éloigner du foyer. En réalité, plus ils s’inquiètent de ne pouvoir subvenir aux besoins nutritionnels de leur famille plus les enfants sont susceptibles de quitter le foyer pour vivre ailleurs.

La prévision est importante pour obtenir l’effet souhaité des interventions de protection sociale sur le risque de mobilité des enfants.

La mobilité est considérée comme un problème multiforme, et non comme un phénomène qui devrait être arrêté sans discernement.

Pour réduire la mobilité des enfants, une approche de politique sociale est susceptible d’avoir un impact disproportionné sur les plus vulnérables types de mobilité, tout en continuant à permettre les aspects des pratiques traditionnelles de placement d’enfants existant sans ingérence.

Kielland, A., 2016. The Role of Risk Perception in Child Mobility Decisions in West Africa , Empirical Evidence From Benin. World Dev. 83, 312–324.

NB : Ce document a été originalement publié en Anglais sur le titre «The Role of Risk Perception in Child Mobility Decisions in West Africa, Empirical Evidence From Benin »

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