Existe-t-il une inadéquation des compétences et/ou des qualifications sur le marché du travail agricole au Bénin ?

Le taux de chômage des jeunes au Bénin est remarquablement bas mais avec une forte proportion de main d’œuvre sous employée.

Il y a une inadéquation entre les compétences des diplômés agricoles et la demande du marché du travail. Il existe un manque de compétences générales et numériques chez les établissements de formation agricole et une surqualification en compétences techniques des diplômés agricoles.

Seuls 2 % environ des diplômés de l’enseignement supérieur agricole et 6,38 % des titulaires d’un DEAT occupent un emploi sans rapport avec leur domaine d’études.

Les faiblesses remarquées dans les compétences générales des diplômés sont :  la faible compétences personnelle et d’apprentissage, la faible proactivité, la flexibilité et la résilience au stress pour les titulaires de BEAT, DEAT, Licence et Master.

Pour les titulaires de Doctorat, les faiblesses concernent le manque de compétences en la gestion des conflits, la planification et les compétences organisationnelles, et la résilience au stress.

Afin de pallier ces difficultés, il faudrait : (i) Doter les étudiants en agriculture du Bénin de compétences en recherche d’emploi en plus de compétences matérielles, générales et numériques pour les rendre plus compétitifs sur le marché du travail; (ii) Mettre régulièrement à jour les programmes d’éducation en fonction des besoins du marché du travail et (iii) Promouvoir la collaboration entre les employeurs et les établissements de formation agricole grâce au développement de plateformes de collaboration entre les employeurs et les établissements de formation agricole, et impliquer davantage les employeurs dans la conception, l’évaluation et l’innovation des programmes.

Citation:

Kaki, R. S., Gbedomon, R. C., Thoto, F. S., Houessou, D. M., Aoudji, A. K., Gandji, K., 2021. Are there any skills and/or qualifications mismatch in the agricultural labour market in Benin?.

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Leadership vertical des prix sur les marchés locaux du maïs au Bénin

Dans la littérature sur l’organisation industrielle, les prix de détail sont souvent supposés être déterminé par les conditions du marché de gros. De même, dans la littérature du marketing sur le fonctionnement des marchés alimentaires dans les pays tropicaux, le leadership vertical des prix des grossistes est souvent conjecturé mais non testé empiriquement.

Les relations de prix verticales entre les grossistes et les détaillants ont été examiné sur cinq marchés du maïs au Bénin.

Pour tester empiriquement si oui ou non les grossistes ont un certain pouvoir de fixation des prix vis-à-vis des détaillants, la méthode à trois modèles, considérés comme des candidats possibles, a été appliqué pour décrire la relation verticale des prix dans les circuits de commercialisation des marchés locaux du maïs au Bénin.

Nous montrons que la tendance stochastique commune et l’erreur de déséquilibre à long terme doit être explicitement prise en compte pour interpréter correctement les restrictions sur la correction d’erreur en termes de pouvoir économique dans le canal.

Des différences intéressantes entre les marchés sont trouvés. Dans les deux grandes villes, les détaillants jouent un rôle plus important dans le processus de formation des prix qu’on ne le suppose généralement dans la littérature sur l’économie du développement.

Dans les deux grands centres ruraux, cependant, les grossistes impliqués dans l’arbitrage entre les marchés urbains influencent la formation des prix.

Les relations entre grossistes et détaillants varient entre les places de marché. Contrairement à l’hypothèse courante dans les études de développement, les détaillants jouent un rôle crucial dans le processus de formation des prix.

Les conditions du marché local sont déterminantes dans la répartition du pouvoir de marché entre les détaillants et les grossistes. Par conséquent, la déclaration « le segment du marché de détail est dominé par le marché de gros segment’ doit être testé, avant qu’il ne soit imposé comme hypothèse sur un modèle.

Citation :

Kuiper, W.E., Lutz, C., van Tilburg, A., 2003. Vertical price leadership on local maize markets in Benin. J. Dev. Econ. 71, 417–433.

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Qualité sensorielle et sécurité des exhausteurs de goût commercialisés dans le sud et le centre du Bénin : une prospective des acteurs

Les consommateurs de afitin, un condiment traditionnel obtenu à partir de cotylédons fermentés de néré, ont récemment commencé à remarquer que le produit est fabriqué en incorporant secrètement les graines de soja dans la recette ce qui entraine une baisse de sa réputation.

Bien que afitin soit réputé pour ses bienfaits supposés pour la santé, le consommateur béninois des exhausteurs de goût ne considèrent pas que afitin seul en tant que produit peut augmenter le goût des aliments comme le font les cubes de bouillon.

En outre, les acteurs ont recommandé l’évaluation de la qualité nutritionnelle et sanitaire des exhausteurs de goût disponibles sur le marché local et de développer un exhausteur de goût à base de afitin qui répondent aux besoins des consommateurs.

Les consommateurs béninois choisissent leurs exhausteurs de goût principalement en considérant leur goût, leur arôme, leur prix et leur composition.

Afitin, un substitut potentiel à exhausteurs de goût commerciaux, sa consommation est entravée par (a) sa forte odeur, (b) la risques de réactions allergiques dues à sa consommation, et (c) la notion que sa production manque hygiène.

Les consommateurs considèrent qu’Afitin seul n’est pas capable de générer autant de saveur que des exhausteurs de goût commerciaux.

Les chercheurs recommandent l’évaluation de l’innocuité et valeur nutritive des exhausteurs de goût commerciaux (CTE) et le développement d’un exhausteur de goût en mélangeant l’Afitin de soja avec d’autres condiments.

Citation :

Sogbossi, C., Madodé, Y.E., Hounhouigan, M.H., Linnemann, A.R., Hounhouigan, D.J., 2016. Sensory quality and safety of taste enhancers commercialized in southern and central Benin : A stakeholder prospective. RUFORUM Work. Doc. Ser. 14, 935–940.

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Réponse du niébé et du soja à P et K sur sols de terre de barre au sud du Bénin

Une bonne croissance des légumineuses à grains contribue à la sécurité alimentaire et à la protection de l’environnement, mais cela peut nécessiter des apports en nutriments.

Une activité de développement technologique participative a exploré de 1998 à 2000 les réponses du niébé (Vigna unguiculata) et le soja (Glycine max (L.) Merr.) aux amendements de sol inorganiques (P et K) sur des sols de terre de barre avec différents niveaux de dégradation au sud du Bénin.

Adingnigon, sur le plateau d’Abomey, représente un niveau de dégradation sévère, tandis que Hayakpa, sur le plateau d’Allada, est encore relativement peu dégradé.

Les réponses du niébé et du soja à P et K ont été généralement significatif sur un site relativement peu dégradé (Hayakpa) et un site fortement dégradé (Adingnigon).

L’application subséquente de K a encore augmenté les rendements en grains (environ 100 kg/ha) mais toujours pas jusqu’au potentiel de rendement du niébé.

Il ressort clairement de cette étude que (i) les intrants P et K sont nécessaires pour les légumineuses même sur des sols de terre de barre relativement non dégradés et (ii) les engrais inorganiques seuls ne raviveront pas les sols fortement dégradés des sols des plateaux de terre de barre au sud du Bénin.

Les recherches futures se concentreront sur la détermination de l’effet résiduel des substances inorganiques et amendements organiques et déterminer la réponse à des taux plus faibles d’amendement organique. D’autres sources de la matière organique sera recherchée et testée, notamment la portée d’A. auriculiformis.

Citation :

Carsky, R.J., 2003. Response of cowpea and soybean to P and K on terre de barre soils in southern Bénin. Agric. Ecosyst. Environ. 100, 241–249.

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Diversité variétale et gestion paysanne des haricots cultivés du genre Phaseolus cultivés au Centre et au Sud Bénin (en Afrique de l’Ouest)

L’enquête ethnobotanique est conduite sur 114 individus dans13 villages et les cultivars inventoriés varient de 4 à 11 par village.

Les haricots du genre Phaseolus sont bien connus et exploités par les populations locales dans différentes régions.

Le nombre de cultivars (11 cultivars) le plus abondant est observé dans le village dans la commune de Glazoué et  la plus faible diversité variétale (4 cultivars) est obtenue dans la commune de Zogbodomey.

La sélection des cultivars se fait sur la base de la couleur, de la taille et de l’aspect des graines.

Les producteurs associent les haricots du genre Phaseolus avec d’autres cultures ou dans des jardins de case ou à côté des palissades.

Les taux de perte de diversité varient de 0 à 25% avec une moyenne de 12,30% en raison de la durée du temps de cuisson et du gout amer.

Manque de structure ou service de vulgarisation agricole intervenant dans la distribution des semences des haricots du genre Phaseolus.

Nécessité des cultivars améliorés adapté aux contraintes biotiques et abiotiques.

Les contraintes liées à la production sont le manque de tuteur, les effets du changement climatiques, la méconnaissance ou la confusion de la culture au niébé, les attaques par les ravageurs et les attaques des feuilles, des gousses et parfois des racines par les maladies.

Citation :

Missihoun, A. A., Milognon, H. W., Montcho, D., Agbo, R. I., Sedah, P., Agbangla, C., 2017. Diversité variétale et gestion paysanne des haricots cultivés du genre Phaseolus cultivés au Centre et au Sud Bénin (en Afrique de l’Ouest). Journal of Applied Biosciences. 118, 11817-11828.

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Diversité et valorisation au niveau local des ressources végétales forestières alimentaires du Bénin

Cent soixante-deux espèces de ressources végétales forestières sont consommées par les populations locales à travers tout le pays.

Les espèces sont plus présentes dans les forêts que dans les formations plus ouvertes.

Le baobab (Adansonia digitatat L) a une grande importance alimentaire. Consommation des jeunes feuilles, des fleurs et les graines crues ou bouillies.

L’arille mûr de Blighia sapida Koenig est comestible cru, cuit, grillé ou frit. Il est riche en huile et est très utilisé par les populations locales.

Importance du karité (Vitellaria paradoxa Gaertn) dans l’alimentation et dans l’économie des populations. Son beurre joue un rôle économique car il fait l’objet d’un commerce très important.

Le fruit du néré (Parkia africana (Jacq.) Benth) est très important dans la cuisine béninoise. Sa pulpe fraîche et fermentée donne une boisson rafraîchissante. Les graines sont riches en protéines et en matières grasses et sont utilisées pour fabriquer un concentré très utilisé pour assaisonner différents types de sauce.

Borassus aethiopum Mart. est un palmier très exploité, utilisé dans de nombreuses constructions, notamment les charpentes de case. La partie charnue du fruit est consommée.

Le prunier noir (Vitex doniana Sweet) est une espèce dont la pulpe noirâtre et sucrée est comestible et peut servir à faire une boisson douce.

Le tamarin (Tamarindus indica L.) est un arbre qui s’intègre également dans les systèmes agroforestiers traditionnels en raison de ses fruits utilisés pour fabriquer une boisson acidulée.

Nécessité d’identifier la production de la forêt et mettre en exergue la composition en nutriments de des ressources forestières.

Citation :  Codjia, J. T. C., Assogbadjo, A. E., Ekué, M. R. M., 2003. Diversité et valorisation au niveau local des ressources végétales forestières alimentaires du Bénin. Cahiers Agricultures. 12, 321-331.

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Contribution des produits alimentaires traditionnels (palmier à huile) à la sécurité alimentaire et aux revenus des communautés rurales du sud du Bénin

Dans ce travail, 60 producteurs, 30 transformateurs, 30 commerçants et 120 consommateurs sont enquêtés dans les trois zones cibles.

Quatre acteurs principaux identifiés : les producteurs, les transformateurs, les commerçants et les consommateurs. Les autres acteurs sont la recherche, la vulgarisation, les fournisseurs de plants, de noix pour la production et les agents financiers.

La transformation, la commercialisation et la consommation sont beaucoup plus représentées par les femmes (89%).

La majorité des producteurs sont analphabètes et 2% des producteurs appartiennent à des coopératives ou associations de production.

Les services d’appui financier (services de recherche, de vulgarisation et les ONG) fournissent des crédits au sein de la chaîne par l’intermédiaire des commerçants locaux.

L’accessibilité et la disponibilité de l’huile de palme favorisent sa consommation ainsi que la bonne qualité des noix.

Manque d’informations relatives à la formation sur les méthodes améliorées de la transformation, la qualité de l’huile, le marketing et les ventes.

Nécessité du système d’inspection de la qualité de l’huile vendue par les transformateurs et les négociants.

Renforcement des capacités des acteurs sur les outils de communication est très important.

Les hommes, les femmes et les jeunes sont des acteurs clés de la chaîne. Les femmes sont impliquées dans la transformation et la vente.

L’étude recommande un meilleur accès au marché des produits et la nécessité d’augmenter la valeur ajoutée à chaque segment de la chaîne.

Citation :

Adetonah, S., Coulibaly, O., Ntandou-Bouzitou, G., Padonou, S., Koumassa, L., 2013. Contribution of traditional food products (Oil palm) to food security and income of rural communities in Southern Benin. 4th International Conference of the African Association of Agricultural Economists. Hammamet, Tunisia.

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Effet de l’huile essentielle de feuilles fraîches d’Ocimum gratissimum L. sur la mycoflore pendant le stockage des arachides au Bénin.

La détérioration fongique des graines et céréales stockées et la production de mycotoxines constituent un problème majeur du système de stockage au Bénin.

Parmi les mycotoxines, l’aflatoxine B1 (AFB1), produite par des espèces d’Apergillus, est la forme la plus toxique pour les mammifères.

Au Bénin, les arachides sont une légumineuse importante et sont consommées avec du maïs bouilli pour réduire l’impact de la faim pendant la saison maigre.

L’extraction de l’huile des arachides fournit un revenu aux femmes et aux personnes à leur charge.

Les traitements habituels de la détérioration fongique des arachides comprennent l’utilisation d’antimicrobiens synthétiques qui restent dans les aliments, entrainant des effets néfastes sur la santé des mammifères.

L’Huile Essentielle (HE) d’Ocimum gratissimum L. (communément appelée Tchayo en langue fon au Bénin) s’est avérée efficace contre toutes les souches d’Aspergillus et de Fusarium.

La concentration minimale inhibitrice de l’HE s’est avérée être de 7,5 μl/ml pour A. flavus et A. parasiticus et de 5,5 μl/ml pour A. ochraceus et F. oxysporium.

La concentration minimale à effet fongicide a été enregistrée à 8,0 μl/ml pour A. flavus et A. parasiticus, 6,5 μl/ml pour A. ochraceus et 6,0 μl/ml pour F. oxysporium.

L’HE des feuilles fraîches de O. gratissimum, ayant des propriétés d’inhibition de la croissance fongique et des mycotoxines, offre une nouvelle approche de la gestion des champignons de stockage.

Il s’agit d’une méthode prometteuse pour la conservation des produits stockés dans les zones rurales, qui n’ont pas accès aux systèmes de stockage modernes.

Citation :

Adjou, E.S., Kouton, S., Dahouenon-Ahoussi, E., Soumanou, M.M., Sohounhloue, D.C.K., 2012. Effect of essential oil from fresh leaves of Ocimum gratissimum L. on mycoflora during storage of peanuts in Benin. Mycotoxin Research 2012 29:1 29, 29–38.

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Changement des caractéristiques des fortes précipitations sur le bassin du fleuve Ouémé, République du Bénin, Afrique de l’Ouest

Le changement climatique a de graves répercussions sur les ressources naturelles, la production alimentaire et, par conséquent, la sécurité alimentaire, en particulier dans les pays en développement.

Du fait du changement climatique, les inondations sont l’une des catastrophes qui affectent les populations et détruisent les terres et les produits agricoles.

La modélisation pluviométrique a démontré que la partie sud-ouest du bassin montre une tendance à l’augmentation des fortes précipitations tandis qu’une tendance à la diminution a été observée dans les parties moyenne et supérieure du bassin, ponctuées par quelques régions avec une certaine tendance à la hausse.

La modélisation a montré que, bien qu’ils y contribuent, les facteurs climatiques ne sont peut-être pas le principal élément contribuant à l’augmentation du risque d’inondation dans le bassin.

D’autres facteurs à analyser tels que les modes d’utilisation des terres et/ou la vulnérabilité de la population pourraient expliquer la situation des inondations dans le bassin.

La poursuite attendue de la croissance démographique rapide augmentera l’exposition humaine aux inondations et des mesures d’adaptation adéquates doivent être planifiées et mises en œuvre aux niveaux local et national.

Les impacts des changements dans la fréquence des inondations pourraient être tempérés par des investissements appropriés dans les infrastructures, et par des changements dans la gestion de l’eau et de l’utilisation des terres.

Citation :

Hounkpè, J., Diekkrüger, B., Badou, D.F., Afouda, A.A., 2016. Change in Heavy Rainfall Characteristics over the Ouémé River Basin, Benin Republic, West Africa. Climate 2016, Vol. 4, Page 15 4, 15.

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Effet de l’huile essentielle de feuilles fraîches d’Ocimum gratissimum L. sur la mycoflore pendant le stockage des arachides au Bénin

La détérioration fongique des graines et céréales stockées et la production de mycotoxines constituent un problème majeur du système de stockage au Bénin.

Parmi les mycotoxines, l’aflatoxine B1 (AFB1), produite par des espèces d’Apergillus, est la forme la plus toxique pour les mammifères.

Au Bénin, les arachides sont une légumineuse importante et sont consommées avec du maïs bouilli pour réduire l’impact de la faim pendant la saison maigre.

L’extraction de l’huile des arachides fournit un revenu aux femmes et aux personnes à leur charge.

Les traitements habituels de la détérioration fongique des arachides comprennent l’utilisation d’antimicrobiens synthétiques qui restent dans les aliments, entrainant des effets néfastes sur la santé des mammifères.

L’Huile Essentielle (HE) d’Ocimum gratissimum L. (communément appelée Tchayo en langue fon au Bénin) s’est avérée efficace contre toutes les souches d’Aspergillus et de Fusarium.

La concentration minimale inhibitrice de l’HE s’est avérée être de 7,5 μl/ml pour A. flavus et A. parasiticus et de 5,5 μl/ml pour A. ochraceus et F. oxysporium.

La concentration minimale à effet fongicide a été enregistrée à 8,0 μl/ml pour A. flavus et A. parasiticus, 6,5 μl/ml pour A. ochraceus et 6,0 μl/ml pour F. oxysporium.

L’HE des feuilles fraîches de O. gratissimum, ayant des propriétés d’inhibition de la croissance fongique et des mycotoxines, offre une nouvelle approche de la gestion des champignons de stockage.

Il s’agit d’une méthode prometteuse pour la conservation des produits stockés dans les zones rurales, qui n’ont pas accès aux systèmes de stockage modernes.

Adjou, E.S., Kouton, S., Dahouenon-Ahoussi, E., Soumanou, M.M., Sohounhloue, D.C.K., 2012. Effect of essential oil from fresh leaves of Ocimum gratissimum L. on mycoflora during storage of peanuts in Benin. Mycotoxin Research 2012 29:1 29, 29–38.

NB : Ce document a été originalement publié en Anglais sur le titre «Effect of essential oil from fresh leaves of Ocimum gratissimum L. on mycoflora during storage of peanuts in Benin»

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