Pratiques horticoles et diversité variétale du piment (Capsicum annuum L.) au Centre et Nord du Bénin

Les piments jouent un rôle important dans le régime alimentaire mondial et peut contribuer à l’amélioration de revenus des producteurs horticoles notamment au Bénin.

Douze sont les contraintes de production identifiées dont les plus importantes sont la faible productivité (19 %), l’infertilité des sols (18,5 %), la sécheresse (18,3 %), les ravageurs et la sensibilité aux maladies (17,9 %) et la chute précoce des organes végétaux (15 %).

L’infertilité des sols représente l’un des plus grands défis de la production du piment au Bénin.

Mauvaise application d’engrais provoquant également, selon agriculteurs, le jaunissement et la chute précoce des fleurs et des fruits

77 variétés de piment dont 72 locaux et cinq variétés introduites ont été retrouvés avec une variation des variétés de trois à sept par village et d’un à cinq par ménage.

Taux de perte de diversité par village varie de 0 à 75 % avec une moyenne de 26,61 %. Raisons importantes évoquées : 1Sensibilité aux ravageurs et aux maladies (37,1 % des réponses), 2chute précoce des organes végétaux (11,6 % des réponses) et 3la sensibilité à la sécheresse (8,5 %).

Critères de préférence variétale des agriculteurs essentiellement agronomiques (90,4 % des réponses).

Le village d’Attata présentait la plus grande diversité variétale globale et apparait le plus indiqué pour un programme éventuel de conservation in situ.

Les caractérisations agro morphologiques et moléculaires sont nécessaires pour identifier les doublons et clarifier la synonymie. Des essais agronomiques devraient également être menés pour s’assurer des informations déclarées sur les performances pour leur optimisation dans les programmes de développement.

Citation:

Orobiyi, A., Loko, Y.L., Sanoussi, F., Adjatin, A., Gbaguidi, A., Dansi, A., Sanni, A., 2017. Horticultural practices and varietal diversity of chili pepper (Capsicum annuum L .) in Central and Northern Benin. Genet. Resour. Crop Evol. 64, 419–436.

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Diversité génétique et relations du matériel génétique de l’igname de Guinée (Dioscorea cayenensis Lam.–D. rotundata Poir. complex) au Bénin (Afrique de l’Ouest) à l’aide de marqueurs microsatellites

L’igname de Guinée (Complexe Dioscorea cayenensis–D. rotundata) est une importante culture de tubercules contribuant fortement à la sécurité alimentaire et à la réduction de la pauvreté au Bénin avec 64 races locales.

La connaissance et la compréhension de l’étendue de la variation génétique de l’igname de Guinée est importante pour la planification de la conservation génétique et l’utilisation de cette ressource.

64 races locales d’igname dont les copeaux séchés sont considérés comme résistants aux attaques d’insectes en utilisant 41 répétitions de séquences simples avec 13 qui se sont révélés polymorphes donnant 113 allèles polymorphes.

A Singou et Tchakatchaka, un gène avec un allèle unique est observé et utilisé pour la culture de certaines races locales d’igname.

Le matériel génétique de l’igname a un haut degré de diversité génétique soutenu par une hétérozygotie moyenne observée de 0,78.

Répartition sur deux clusters et 5 sous-clusters avec présentation d’un niveau nul d’association entre la diversité génétique et l’origine géographique des races locales d’igname.

La diversité génétique et l’évaluation des relations entre les 64 races locales d’igname du Bénin pourraient fournir des informations utiles dans l’identification et la sélection correctes des parents appropriés pour les programmes de culture.

Citation:

Loko, Y.L., Bhattacharjee, R., Agree, P.A., Dossou-Aminon, I., Orobiyi, A., Djedatin, G., Dansi, A., 2017. Genetic diversity and relationship of Guinea yam ( Dioscorea cayenensis Lam .– D . rotundata Poir . complex ) germplasm in Benin ( West Africa ) using microsatellite markers. Genet. Resour. Crop Evol. 64, 1205–1219.

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Volonté des agriculteurs de payer pour de nouvelles technologies de stockage de maïs dans le Nord et le Centre du Bénin

 

Désir des agriculteurs de changer leur pratique et d’adopter de nouvelles technologies et de stocker le maïs en grains plutôt qu’en épis.

Adoption des silos traditionnels améliorés (à longue durée de vie) voire métalliques pour des agriculteurs ayant accès au crédit agricole.

Adoption de structure de stockage très performante (taux de perte inférieur à 5%) et conçue avec des matériaux locaux pour les agriculteurs n’ayant pas accès au crédit agricole.

Pour le développement et la diffusion de meilleures technologies par l’agro-industrie les entreprises, les institutions et les décideurs, la connaissance de l’hétérogénéité des préférences ainsi que des attributs de préférences sont importantes.

La réduction des pertes de stockage assurera la disponibilité alimentaire pour la population. La politique agricole doit donc se concentrer sur les moyens de réduire les pertes en facilitant l’accès aux technologies de stockage et en tenant compte des catégories d’agriculteurs.

Comme recommandation, la conception de domaine pour les structures de stockage est appropriée, à la fois, du point de vue de l’adoption généralisée qui peut être obtenue et la rentabilité des travaux des services de vulgarisation agricole. Celui-ci sera combiné à une approche orientée vers le client basée sur des essais participatifs en exploitation des innovations de stockage.

Citation:

Gbénou-Sissinto, E., Adegbola, Y.P., Biaou, G., Zossou, R.C., 2018. Farmers ’ Willingness to Pay for New Storage Technologies for Maize in Northern and Central Benin. Sustainability 10, 1–21.
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Rapport de l’étude d’état des lieux de la filière riz au Bénin en 2014

Depuis quelques années, le riz fait partie des céréales les plus consommées au Bénin.

La filière riz est réellement une filière porteuse pour le Bénin et contribue à la sécurité alimentaire du pays, mais elle est aussi pourvoyeuse de revenus pour les différents acteurs qui s’y sont engagés.

Depuis la crise alimentaire de 2007-2008, aussi bien le Gouvernement, les Partenaires techniques et Financiers et les acteurs directs de la filière (producteurs, transformateurs et commerçants) ont engagé des efforts qui ont hissé la filière riz à un niveau assez élevé en lui donnant un véritable élan.

Le maillon de la production est le plus dynamique étant donné l’engouement est l’organisation des acteurs, les productions obtenus et les différents appuis.

Le maillon des intrants spécifiques et des équipements présente différents visages. Si les intrants comme les semences certifiées de riz sont de plus en plus présents, les engrais spécifiques ne sont pas toujours disponibles. Les engrais vivriers et coton qui sont utilisés ne sont pas mis en place à temps, compromettant souvent le travail des producteurs.

Concernant les maillons transformation et commercialisation, ils connaissent aussi des évolutions même s’ils sont encore timides.

Le riz local est très peu présente/visible sur les marchés urbains ; ce qui se traduit par la forte consommation de riz dans les zones de production.

De façon générale, les résultats ne sont pas encore à la hauteur des attentes. De nombreuses difficultés et contraintes minent toujours le développement de la filière riz.

Citation :

Konnon, D.-D., Sotondji, C.S., Adidehou, Y.A., 2014. Rapport de l’étude d’état des lieux de la filière riz au Bénin en 2014.

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Production et qualité nutritionnelle des épis de maïs frais bouillis consommés au Bénin

Le maïs (Zea mays) est une céréale de grande importance alimentaire pour de nombreuses populations en Afrique de l’Ouest, principalement au Bénin où il constitue la base du régime alimentaire des populations du Sud et du Centre du Pays.

L’épi de maïs frais bouilli est l’un des aliments obtenus de la transformation du maïs.

La production des épis de maïs frais bouillis est une activité féminine prédominante en période de disponibilité.

La technologie de préparation des épis de maïs frais bouillis diffère d’une région à une autre. Ainsi, à Parakou, l’épi de maïs frais est bouilli avec les spathes alors qu’il est bouilli sans les spathes à Cotonou.

Selon les consommateurs, la date post-récolte affecte le goût et la texture des maïs bouillis. Pour les transformatrices-vendeuses et les consommateurs, un bon maïs frais bouilli doit avoir une texture moins dure et un goût succulent.

Les caractéristiques nutritionnelles du maïs frais bouilli révèlent une richesse en glucides totaux (63,4 à 64,6% matière sèche), en protéines (12,5% matière sèche), en minéraux (1,6% matière sèche) et composés phénoliques (5,5 à 6,1% matière sèche).

Une bonne compréhension des relations existant entre les caractéristiques nutritionnelles, les propriétés technologiques et organoleptiques des variétés de maïs devrait permettre aux sélectionneurs de mieux orienter leurs programmes d’amélioration variétale d’une part, et aux utilisateurs de choisir les variétés en fonction de leur qualité technologique et nutritionnelle d’autre part.

Citation :

Hongbete, F., Kindossi, J.M., Hounhouigan, J.D., Nago, M.C., 2017. Production et qualité nutritionnelle des épis de maïs frais bouillis consommés au Bénin. Int. J. Biol. Chem. Sci. 11, 2378–2392.

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Valeur nutritionnelle et composition physico-chimique du mil (Pennisetum glaucum) produit au Bénin

Les prix élevés des aliments d’origine animale et les revenus limités gagnés dans les pays en développement ont entraîné leur dépendance à l’égard des préparations à base de céréales comme aliment de base.

Les céréales telles que le maïs, le sorgho ou le mil sont souvent utilisées dans la production de divers aliments et boissons traditionnels dans de nombreux pays africains, dont le Bénin.

Les concentrations de nutriments majeurs et mineurs comme les glucides, les protéines, les sucres ainsi que les minéraux variaient considérablement.

Certains cultivars de mil étant particulièrement enrichis en fer et en magnésium avec une grande corrélation entre l’amidon et l’amylose.

Quatre groupes de mil chandelle ont été distingués : les mils riches en fer (groupe G1), les mils riches en glucides (groupe G2) et deux mils moins nutritifs (groupes G3 et G4).

Aucune variété « tout-en-un » capable de fournir tous les avantages potentiels pour la santé attribués au mil mais les variations des niveaux de ces nutriments dépendaient à la fois de la variété de mil et du site de production.

Le mil pourrait être recommandé pour prévenir la malnutrition ou les carences alimentaires dans les populations utilisant le mil comme aliment de base, en particulier les enfants et les communautés agricoles rurales.

Nouvelles voies pour l’enrichissement du mil et opportunité de sensibiliser les agriculteurs à la sélection de variétés de mil chandelles pour réduire la malnutrition.

Citation :

Adéoti, K., Kouhoundé, S.H.S., Noumavo, P.A., Baba-moussa, F., Toukourou, F., 2017. Nutritional value and physicochemical composition of pearl millet (Pennisetum glaucum ) produced in benin. J. Microbiol. Biotechnol. Food Sci. 7, 92–96.

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Nouveaux indicateurs de vulnérabilité et de résilience des systèmes agroforestiers au changement climatique en Afrique de l’Ouest

Le changement climatique menace les écosystèmes, y compris les parcs agroforestiers traditionnels.

Évaluer le niveau de vulnérabilité et la résilience de tout écosystème au changement climatique est importante pour la conception de stratégies et de mesures d’adaptation durables.

Le nombre de composants endommagés dans le système était le principal indicateur de la vulnérabilité des parcs Anacardium occidentale et Citrus sinensis aux effets du changement climatique.

L’âge et la densité des parcs Vitellaria paradoxa et des parcs mixtes (Vitellaria paradoxa–Parkia biglobosa) sont des facteurs déterminants de la vulnérabilité de ces systèmes agroforestiers aux effets du changement climatique.

Des indicateurs endogènes spécifiques de la vulnérabilité de l’agroforesterie au changement climatique sont importants pour identifier de meilleures stratégies d’adaptation.

Les systèmes d’agroforesterie basés sur Elaeis guineensis, Anacardium occidentale, et Citrus sinensis pour la région de Dassa-Zoumè et Zagnanado et les parcs de Vitellaria paradoxa, Anacardium occidentale, et parcs mixtes Vitellaria paradoxa–Parkia biglobosa pour les quartiers de Tchaourou au Bénin sont à encourager.

La culture de Manihot esculenta à travers les systèmes agroforestiers sera très utile pour réussir adaptations.

Il est utile d’évaluer la viabilité des principales espèces d’arbres agroforestiers et la résilience des espèces sauvages aux conditions climatiques grâce à la démographie et des études génétiques.

Nécessité d’examiner l’effet de la densité des arbres agroforestiers sur l’utilisation des nutriments et de la lumière par les arbres et les cultures à travers des conditions écologiques pour concevoir des stratégies d’adaptation au changement climatique en Afrique de l’Ouest.

Citation :

Gnonlonfoun, I., Assogbadjo, A.E., Gnanglè, C.P., Kakaï Glèlè, R.L., 2019. New indicators of vulnerability and resilience of agroforestry systems to climate change in West Africa. Agron. Sustain. Dev. 39, 12–23.

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Inventaire national et utilisation des médicaments à base de plantes pour traiter les troubles gastro-intestinaux chez les bovins au Bénin (Afrique de l’Ouest)

La flore béninoise est celle riche en plantes médicinales utilisées pour soigner les troubles gastro-intestinaux des bovins troubles.

Les troubles gastro-intestinaux sont restés récurrents avec le bétail au Bénin malgré l’importante importation de médicaments vétérinaires à coûts élevés.

158 espèces de plantes médicinales appartenant à 60 familles et 130 genres ont été identifiées avec les légumineuses (18 %) et les combretacées (6,4 %) qui étaient les plus représentées.

Trente et une familles de plantes ont été mentionnés comme étant très utilisés (environ 52%), parmi lesquels les plus importants étaient les Zygophyllaceae, les Phytolaccaceae, Rubiacées, Lamiacées, Loranthacées, Thymelaeaceae et Flacourtiacées.

Sept troubles gastro-intestinaux sont couramment traités par les plantes dont les plus fréquents étaient la parasitose interne (35 %), la diarrhée (29 %) et la constipation (17%).

Les facteurs socio-économiques influençant les connaissances ethnobotaniques sur ces espèces étaient : l’âge, la profession et la situation géographique des informateurs.

Il est nécessaire d’effectuer une analyse plus poussée des produits chimiques et du contenu pharmacologique de ces espèces pour vérifier l’efficacité de leurs propriétés revendiquées afin de soulager les agriculteurs de ces troubles.

Il faut intégrer les savoirs locaux des communautés dans des propositions adaptées pour préserver les plantes anti-gastro-intestinales.

Il faut contribuer à l’utilisation durable des plantes médicinales menacées par les campagnes de reboisement et l’éducation à l’environnement.

Citation :

Ouachinou, J.M.S., Dassou, G.H., Idohou, R., Adomou, A.C., Yédomonhan, H., 2019. National inventory and usage of plant-based medicine to treat gastrointestinal disorders with cattle in Benin ( West Africa ). South African J. Bot. 122, 432–446.

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Diversité et valorisation au niveau local des ressources végétales forestières alimentaires du Bénin

Cent soixante-deux espèces de ressources végétales forestières sont consommées par les populations locales à travers tout le pays.

Les espèces sont plus présentes dans les forêts que dans les formations plus ouvertes.

Le baobab (Adansonia digitatat L) a une grande importance alimentaire. Consommation des jeunes feuilles, des fleurs et les graines crues ou bouillies.

L’arille mûr de Blighia sapida Koenig est comestible cru, cuit, grillé ou frit. Il est riche en huile et est très utilisé par les populations locales.

Importance du karité (Vitellaria paradoxa Gaertn) dans l’alimentation et dans l’économie des populations. Son beurre joue un rôle économique car il fait l’objet d’un commerce très important.

Le fruit du néré (Parkia africana (Jacq.) Benth) est très important dans la cuisine béninoise. Sa pulpe fraîche et fermentée donne une boisson rafraîchissante. Les graines sont riches en protéines et en matières grasses et sont utilisées pour fabriquer un concentré très utilisé pour assaisonner différents types de sauce.

Borassus aethiopum Mart. est un palmier très exploité, utilisé dans de nombreuses constructions, notamment les charpentes de case. La partie charnue du fruit est consommée.

Le prunier noir (Vitex doniana Sweet) est une espèce dont la pulpe noirâtre et sucrée est comestible et peut servir à faire une boisson douce.

Le tamarin (Tamarindus indica L.) est un arbre qui s’intègre également dans les systèmes agroforestiers traditionnels en raison de ses fruits utilisés pour fabriquer une boisson acidulée.

Nécessité d’identifier la production de la forêt et mettre en exergue la composition en nutriments de des ressources forestières.

Citation :  Codjia, J. T. C., Assogbadjo, A. E., Ekué, M. R. M., 2003. Diversité et valorisation au niveau local des ressources végétales forestières alimentaires du Bénin. Cahiers Agricultures. 12, 321-331.

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Le développement de l’agriculture maraîchère comme cause de l’émergence de la résistance aux insecticides chez les populations d’Anopheles gambiae dans les zones urbaines du Bénin

290 agriculteurs au total sont enquêtés dans cette étude dans trois quartiers à raison de 150 (Houeyiho), 80 (Acron) et 60 (Azèrèkè).

Contribution de l’agriculture urbaine à la sécurité alimentaire et à l’équilibre des régimes alimentaires, fournissant ainsi des revenus supplémentaires aux populations.

La culture maraîchère rapporte environ 300 millions de FCFA par an aux agriculteurs béninois. Aussi, cette activité réduit le chômage et la faim.

Plus de 3 000 personnes sont employées par l’agriculture urbaine. Ces derniers utilisent des pesticides dans les exploitations.

L’agriculture urbaine augmente les revenus des ménages des agriculteurs et leur niveau de vie

La mutation kdr (Leu-Phe) enregistrée chez Anopheles gambiae collecté dans les fermes est responsable de l’émergence de la résistance d’An. gambiae au DDT et aux pyréthrinoïdes.

Trois sous-espèces d’An. gambiae révélé par la PCR : An. gambiae s.s., Anopheles melas et Anopheles arabiensis) et de deux formes moléculaires (M et S).

Les tests de sensibilité aux insecticides montre la résistance à la perméthrine (76% de mortalité à Parakou ; 23,5% à Porto-Novo et 17% à Cotonou).

La mise en place des structures de gestion des insecticides pour éviter l’échec des mesures de lutte contre les vecteurs du paludisme, en particulier les insecticides pyréthrinoïdes.

Citation :

Yadouleton, A. W. M., Asidi, A., Djouaka, R. F., Braïma, J., Agossou, C. D., Akogbeto, M. C., 2009. Development of vegetable farming: a cause of the emergence of insecticide resistance in populations of Anopheles gambiae in urban areas of Benin. Malaria Journal.  1–8.

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