Évaluation de la diversité du manioc (Manihot esculenta Crantz), de la perte des variétés locales et des critères de préférence des agriculteurs dans le sud du Bénin à l’aide d’une approche participative des agriculteurs.

Le manioc (Manihot esculenta Crantz) est l’une des cultures vivrières les plus produites et consommées en République du Bénin.

Environ 11 contraintes de production ont été listées par les agriculteurs, et les plus importantes étaient la faible productivité, la faible capacité de stockage souterrain des racines de certains cultivars, les maladies virales (mosaïque du manioc), la sensibilité à une forte humidité du sol, et le manque de cultivars à maturation précoce, qui représentaient ensemble 68,02 % du total des réponses.

125 variétés locales existantes ont été enregistré au nombre desquels 59 cultivars élites (cultivés par de nombreux ménages et sur de grandes surfaces) ont été identifiés et ensuite regroupés en 23 catégories en fonction de leurs caractéristiques agronomiques, technologiques et culinaires.

Les caractérisations agro-morphologiques et moléculaires sont également recommandées pour clarifier les erreurs de désignation et l’identification variétale.

Dans le cadre de la diversité existante, le choix ou les préférences des cultivars sont basés sur 22 critères culinaires, technologiques, agronomiques et économiques et leur importance varie selon les départements. Parmi ces critères, les plus importants sont la productivité élevée, la bonne qualité du gari, la maturité précoce et la bonne friabilité, qui représentent ensemble 48,12 % du total des réponses.

Dans la plupart des villages, la perception des agriculteurs de la perte de cultivars était basée sur l’abandon de certains cultivars en raison de leurs mauvaises caractéristiques agronomiques (69,12 % des réponses) et culinaires et/ou technologiques (30,88 % des réponses).

Agre, A.P., Bhattacharjee, R., Dansi, A., Becerra Lopez-Lavalle, L.A., Dansi, M., Sanni, A., 2015. Assessment of cassava (Manihot esculenta Crantz) diversity, loss of landraces and farmers preference criteria in southern Benin using farmers’ participatory approach. Genetic Resources and Crop Evolution 2015 64:2 64, 307–320.

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Efficacité économique de la production piscicole dans la vallée de l’Ouémé au Sud-Bénin.

En 2016, la production halieutique du Bénin ne couvrait que 37% de la demande en poisson du pays.

Le Bénin fait recours à l’exportation pour tenter de combler le déficit sans pour autant y arriver.

La production piscicole constitue une alternative crédible mais elle reste encore peu organisée avec un faible niveau d’efficacité des exploitations piscicoles.

Les systèmes de production traditionnelle sont caractérisés par une inefficacité technique et économique.

Au nombre des difficultés de la pisciculture on retrouve en autres l’utilisation des aliments de qualité médiocre et de technologies archaïques dans le système de production entrainant une faible croissance et la mortalité des poissons.

Les pisciculteurs arrivent à combiner de façon optimale les intrants pour avoir le maximum de production aquacoles mais n’arrivent pas à allouer de façon optimale les ressources de manière à minimiser le plus possible les coûts et à maximiser leur revenu.

Les pisciculteurs les plus instruits sont les plus efficaces économiquement.

Un nombre élevé de personnes vivants dans le ménage influence positivement et significativement l’efficacité économique parce que ces individus représentent une main-d’œuvre familiale potentielle pour le pisciculteur.

Les pisciculteurs qui disposent à la fois du Clarias et du tilapia dans les étangs non vidangeables et ceux produisant du tilapia dans les étangs vidangeables présentent une faible efficacité économique.

Les pisciculteurs ayant une meilleure efficacité utilisent l’aliment sous-produits et l’aliment importé.

Des choix de systèmes piscicoles s’imposent aux pisciculteurs leur permettant une meilleure allocation des quantités et des prix d’inputs pour espérer un niveau d’efficacité acceptable.

Dassoundo-Assogba, C.F.J., Yabi, A.J., Ogouniyi Adimi, E.B., 2019. Efficacité économique de la production piscicole dans la vallée de l’Ouémé au Sud-Bénin. Bulletin de la Recherche Agronomique du Bénin.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Economic efficiency of fish production in the Ouémé valley in southern Benin.»

 

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Diversité des cultivars de patate douce (Ipomoea batatas L. Lam.) selon les agriculteurs et les contraintes de leur production dans le département de l’Ouémé au sud du Bénin.

La patate douce (Ipomoea batatas L. Lam.) présente une grande importance nutritionnelle et économique dans les régions tropicales.

Elle est une source de revenus pour les producteurs et un aliment important surtout en période de soudure.

Au Bénin, la patate douce fait partie des espèces sous-utilisées et négligées en matière de recherche et d’exploitation contre l’insécurité alimentaire au Bénin.

Dans les communes de Bonou, Adjohoun et Dangbo, la production de patate douce est principalement le fait des hommes.

23 cultivars locaux ont été répertoriés par les producteurs.

Dix cultivars ont été produits pour des raisons agronomiques et financières telles que la résistance à la sécheresse, la tolérance aux ravageurs, la récupération élevée, le bon goût, l’adaptation à tous les sols, la bonne conservation post-récolte, la productivité élevée et la valeur marchande élevée.

Le cultivar “Vobodouaho” est le cultivar dominant que l’on retrouve dans presque tous les villages en raison de ses performances agronomiques (productivité).

Les principales contraintes énumérées par les producteurs sont l’absence de marché d’écoulement, les attaques des ravageurs et des maladies et la non-disponibilité des semences de qualité.

La mise en place d’un programme de sélection participative et de conservation décentralisée est indispensable et permettra aux producteurs de patate douce de maintenir la diversité variétale au niveau du village.

Dangou, J., Adjahossou, S., Houédjissin, S., Doussoh, A., Assogba, A., Ahanhanzo, C., 2018. Diversity of Sweet Potato Cultivars (Ipomoea batatas L. Lam.) According Farmers and the Constraints of Their Production in the Department of Ouémé in Southern Benin. Asian Research Journal of Agriculture 9, 1–11.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Diversity of Sweet Potato Cultivars (Ipomoea batatas L. Lam.) According Farmers and the Constraints of Their Production in the Department of Ouémé in Southern Benin.»

 

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Adaptation de la méthode “Indicateurs de Durabilité des Exploitations Agricoles (IDEA)” pour l’évaluation de la durabilité des exploitations agricoles de la basse vallée du fleuve Ouémé en République du Bénin.

La présente étude a procédé à l’adaptation de la méthode IDEA aux conditions locales de la basse vallée de l’Ouémé en raison des différences entre le contexte de l’agriculture française et celui de la zone d’étude.

La méthode IDEA “Indicateurs de Durabilité des Exploitations Agricoles” aborde trois dimensions de la durabilité (chacune avec un score max de 100), à savoir l’écologie (18 indicateurs), le social (18 indicateurs) et l’économie (6 indicateurs).

La valeur numérique finale de la durabilité est la valeur la plus basse des trois échelles de la durabilité, appliquant ainsi la règle des facteurs limitatifs dans la dynamique des écosystèmes. Elle peut être appliquée à tous les systèmes de production agricole et permet de comparer plusieurs exploitations agricoles.

Trois types de modifications ont été apportées à savoir, le rejet de certaines unités élémentaires de certains indicateurs jugés peu pertinents par les agriculteurs, la reformulation de certaines unités élémentaires pour respecter le contexte de la zone d’étude et la modification de l’échelle de notation de certaines unités élémentaires pour coller au mieux aux conditions spécifiques de la basse vallée de l’Ouémé.

Sur les 129 unités élémentaires des 42 indicateurs, 86 éléments ont été validés par les groupes d’agriculteurs, 20 ont été reformulés et 23 ont été retirés.

La version modifiée de l’IDEA est considérée comme appropriée pour être utilisée dans d’autres zones agroécologiques au Bénin et en Afrique où des conditions similaires à la basse vallée de l’Ouémé existent, bien que certaines modifications puissent être nécessaires.

Agossou, G., Gbehounou, G., Zahm, F., Agbossou, E.K., 2017. Adaptation of the “indicateurs de durabilité des exploitations agricoles (IDEA)” method for assessing sustainability of farms in the lower valley of ouémé river in the Republic of Benin. Outlook on Agriculture 46.

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Efficacité économique de la production piscicole dans la vallée de l’Ouémé au Sud-Bénin.

En 2016, la production halieutique du Bénin ne couvrait que 37% de la demande en poisson du pays.

Le Bénin fait recours à l’exportation pour tenter de combler le déficit sans pour autant y arriver.

La production piscicole constitue une alternative crédible mais elle reste encore peu organisée avec un faible niveau d’efficacité des exploitations piscicoles.

Les systèmes de production traditionnelle sont caractérisés par une inefficacité technique et économique.

Au nombre des difficultés de la pisciculture on retrouve en autres l’utilisation des aliments de qualité médiocre et de technologies archaïques dans le système de production entrainant une faible croissance et la mortalité des poissons.

Les pisciculteurs arrivent à combiner de façon optimale les intrants pour avoir le maximum de production aquacoles mais n’arrivent pas à allouer de façon optimale les ressources de manière à minimiser le plus possible les coûts et à maximiser leur revenu.

Les pisciculteurs les plus instruits sont les plus efficaces économiquement.

Un nombre élevé de personnes vivants dans le ménage influence positivement et significativement l’efficacité économique parce que ces individus représentent une main-d’œuvre familiale potentielle pour le pisciculteur.

Les pisciculteurs qui disposent à la fois du Clarias et du tilapia dans les étangs non vidangeables et ceux produisant du tilapia dans les étangs vidangeables présentent une faible efficacité économique.

Les pisciculteurs ayant une meilleure efficacité utilisent l’aliment sous-produits et l’aliment importé.

Des choix de systèmes piscicoles s’imposent aux pisciculteurs leur permettant une meilleure allocation des quantités et des prix d’inputs pour espérer un niveau d’efficacité acceptable.

Dassoundo-Assogba, C.F.J., Yabi, A.J., Ogouniyi Adimi, E.B., 2019. Efficacité économique de la production piscicole dans la vallée de l’Ouémé au Sud-Bénin. Bulletin de la Recherche Agronomique du Bénin.

 

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Diversité des cultivars de patate douce (Ipomoea batatas L. Lam.) selon les agriculteurs et les contraintes de leur production dans le département de l’Ouémé au sud du Bénin

La patate douce (Ipomoea batatas L. Lam.) présente une grande importance nutritionnelle et économique dans les régions tropicales.

Elle est une source de revenus pour les producteurs et un aliment important surtout en période de soudure.

Au Bénin, la patate douce fait partie des espèces sous-utilisées et négligées en matière de recherche et d’exploitation contre l’insécurité alimentaire au Bénin.

Dans les communes de Bonou, Adjohoun et Dangbo, la production de patate douce est principalement le fait des hommes.

23 cultivars locaux ont été répertoriés par les producteurs.

Dix cultivars ont été produits pour des raisons agronomiques et financières telles que la résistance à la sécheresse, la tolérance aux ravageurs, la récupération élevée, le bon goût, l’adaptation à tous les sols, la bonne conservation post-récolte, la productivité élevée et la valeur marchande élevée.

Le cultivar “Vobodouaho” est le cultivar dominant que l’on retrouve dans presque tous les villages en raison de ses performances agronomiques (productivité).

Les principales contraintes énumérées par les producteurs sont l’absence de marché d’écoulement, les attaques des ravageurs et des maladies et la non-disponibilité des semences de qualité.

La mise en place d’un programme de sélection participative et de conservation décentralisée est indispensable et permettra aux producteurs de patate douce de maintenir la diversité variétale au niveau du village.

Dangou, J., Adjahossou, S., Houédjissin, S., Doussoh, A., Assogba, A., Ahanhanzo, C., 2018. Diversity of Sweet Potato Cultivars (Ipomoea batatas L. Lam.) According Farmers and the Constraints of Their Production in the Department of Ouémé in Southern Benin. Asian Research Journal of Agriculture 9, 1–11.

NB : Ce document a été originalement publié en anglais sous le titre « Diversity of Sweet Potato Cultivars (Ipomoea batatas L. Lam.) According Farmers and the Constraints of Their Production in the Department of Ouémé in Southern Benin»

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Analyse participative de l’innovation le long des chaînes de valeur de l’élevage : cas de la chaîne de valeur du porc au Bénin

La pauvreté rurale en Afrique subsaharienne reste un énorme défi malgré le développement agricole successif des politiques, dont la plupart n’ont pas réussi à impliquer activement les parties prenantes. La hausse actuelle de la demande de porc au Bénin appelle à une évaluation de la chaîne de valeur porcine (CV) pour envisager son développement.

Une approche participative se joignant à une stimulation de l’innovation chez les parties prenantes a permis de retenir trois profils d’innovation pour chaque catégorie, ce qui peut être compris comme couvrant 2 profils d’innovateur distincts (éleveurs porcins, charcutiers) et un profil de non-innovateur (fournisseurs d’intrants).

Les profils qualifiés d’« innovateurs » représentaient 82 %, 84 % et 76 % respectivement chez les éleveurs, les charcutiers et les fournisseurs d’intrants.

Le manque de professionnalisation apparaissait aux acteurs comme la principale contrainte.

Les charcutiers ont gagné la plus grande partie de la valeur ajoutée, suivis des fournisseurs d’intrants.

Il est préconisé que la méthode participative actuelle, tout en caractérisant les chaînes de valeur de manière rapide, jette en outre les bases du dialogue entre les acteurs et de la stimulation de l’innovation le long de la chaine de valeur du porc, qui peut être davantage soutenu par une plate-forme d’échange.

Il est nécessaire d’installer une plateforme d’innovation pour aider à combler le fossé entre les initiatives ascendantes et les initiatives précédemment mises en œuvre par les politiques descendantes.

Govoeyi, B., Ahounou, S.G., Agbokounou, A.M., Salifou, C.F.A., Dotche, I.O., Kiki, P.S., Youssao, I., Karim, A., Antoine-moussiaux, N., 2019. Participatory innovation analysis along livestock value chains : Case of swine value chain in Benin. Agric. Syst. 174, 11–22.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Participatory innovation analysis along livestock value chains: Case of swine value chain in Benin»

 

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Diversité morphotypique de Corchorus olitorius et influence des pratiques agricoles sur ses principaux insectes ravageurs potentiels

Corchorus olitorius L. est l’un des légumes-feuilles traditionnels de haute valeur alimentaire et socio-économique en Afrique.

Bien que largement exploitée, sa diversité variétale est méconnue et sa domestication reste contestée par les ravageurs et les maladies actuellement observées parmi les utilisateurs de subsistance.

Il existe sept morphotypes différents de C. olitorius, dont trois sauvages mais utilisés en médecine traditionnelle et quatre cultivés.

Parmi les neuf contraintes signalées par les agriculteurs, l’attaque de sept insectes ravageurs et la non-distinction des graines de différents morphotypes cultivés sont les deux contraintes les plus importantes.

Les sept ravageurs potentiels les plus courants des insectes observés par 10 à 100 % des agriculteurs dans la zone d’étude sont : Acrea sp, Aulacophora africana, Helicoverpa armigera, Spodoptera litoralis, Zonocerus variegatus, Podagrica spp. et Acrea acerata.

L’infestation par ces insectes n’étaient pas liés à des morphotypes spécifiques de C. olitorius, mais variaient selon la localité.

Les pratiques agricoles susceptibles d’influencer la présence de tout organisme nuisible C. olitorius étaient les cultures intercalaires et la coupe de dormance, plantule après semis et nombre de récoltes.

Contribuer à une meilleure production des variétés de C. olitorius et les différentes associations de cultures pourraient être intégrées dans des méthodes de gestion écologique des ravageurs de C. olitorius.

Gbèdolo, A.E., Dassou, A.G., Dassou, H.G., Dossou, I.A., Omondi, A.B., Dansi, A., 2018. Morphotype diversity of Corchorus olitorius and influence of agricultural practices on its potential major pest insects. Sci. Hortic. (Amsterdam). 239, 234–241.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Morphotype diversity of Corchorus olitorius and influence of agricultural practices on its potential major pest insects»

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Itinéraire technique et évaluation de la qualité du poisson-chat, Clarias gariepinus (Siluriformes, Clariidae) fumé et commercialisé au Bénin

Améliorer la nutrition dans les pays en développement, est un impératif à la fois humanitaire et économique

Au Bénin, la pêche tient une place relativement importante dans l’équilibre socioéconomique national car elle contribue environ pour 3% au produit intérieur brut

Les techniques traditionnelles existantes, telles que le séchage, le salage, le fumage et la fermentation souvent utilisées en simple ou en combinaison pour la conservation du poisson frais ne garantissent toujours pas la conservation efficiente du poisson.

Au Bénin, le fumage de certaines espèces de poissons dont les Siluriformes, constitue la méthode la plus répandue. Mais elle est encore tributaire de nombreuses contraintes

Seul le fumage à chaud est pratiqué dans les deux zones de l’étude, mais, il existe des différences au niveau de la technique de fumage utilisée, qui varie selon les sites prospectés.

Le pH des poissons-chats fumés est voisin de la neutralité, avec une teneur en eau relativement plus faible à Malanville qu’à Dangbo.

Chez les revendeuses de Malanville, on note une contamination par les coliformes totaux et les coliformes thermo-tolérants.

La flore totale (6,49-8,00 Log UFC/g) est relativement plus élevée dans tous les échantillons analysés. Une attention particulière doit donc être accordée à la qualité des poissons-chats fumés afin de garantir la santé des consommateurs.

Les méthodes de fumage étant encore empiriques, elles nécessitent donc une amélioration des procédés et des équipements utilisés pour sa modernisation afin de garantir l’efficacité du processus de fumage et la qualité sanitaire des produits qui en résultent

Depo, A., Dossou, J., Anihouvi, V., 2019. Itinéraire technique et évaluation de la qualité du poisson-chat, Clarias gariepinus (Siluriformes, Clariidae) fumé et commercialisé au Bénin. REV. RAMRES 07, 29–34.

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Innovation participative par filière : cas de la filière porc au Sud-Est du Bénin

L’innovation est vitale pour les agriculteurs d’Afrique subsaharienne, pour s’adapter aux défis et profiter pleinement des opportunités. Au sud du Bénin, la filière porc jouit d’un cadre social, économique et culturel favorable.

La décision des parties prenantes de s’engager dans des programmes d’innovation est influencée par diverses perceptions de l’innovation, soutenant le besoin et la faisabilité de plateformes d’innovation multipartites.

Le manque de professionnalisation est apparu aux acteurs comme la contrainte majeure.

Il existe un accord de déclaration de gain des acteurs sur la plus grande partie de la valeur ajoutée par les charcutiers et les gargotes suivis des fournisseurs d’intrants.

On note une passivité des producteurs de porcs dans la diffusion des pratiques contrairement à leur rôle de premier plan face au défi de la Peste Porcine Africaine (PPA).

Il y a un intérêt marqué pour la conduite du renforcement des capacités, l’adhésion à une association, les visites d’échange et la professionnalisation à accroître leur implication dans une lutte commune contre la maladie.

La technique de dépouillement de la race porcine et la méthode de cuisson sont indirectement liées à des problèmes de santé mettant, clairement en évidence l’accent sur la sécurité alimentaire des consommateurs de porc dans le sud-est du Bénin.

Les différentes parties prenantes de la filière ont des discours divergents sur les innovations. La prise en compte de cette préoccupation permettrait de les réunir dans un creuset d’échanges, à l’instar d’une plateforme d’innovation afin d’agréger les idées, les savoirs, les expériences pour des solutions innovantes et durables.

Dans les groupes novateurs, l’adhésion aux associations ou aux coopératives exercerait une influence sur l’adoption d’innovations.

Limite des réseaux de parties prenantes dans lesquels les flux d’échanges sont initiés avec des facteurs socioéconomiques tels que le statut professionnel des parties prenantes, le renforcement des capacités, les visites d’échanges qui jouent un rôle intéressant dans ces échanges d’innovations en réaction à la PPA.

Le consommateur apparait comme porteur d’une demande solvable pour des innovations accroissant la qualité des produits

Govoeyi, B., 2020. Innovation participative par filière: cas de la filière porc au Sud-Est du Bénin. Université de Liège.

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