Variation spatiale et temporelle du rendement du riz pluvial de bas-fond dans les bas-fonds affectés par l’application d’engrais et les diguettes dans le nord-ouest du Bénin

Les bas-fonds pluviaux des vallées intérieures présentent un potentiel élevé pour la production de riz (Oryza spp.) en Afrique de l’Ouest.

Cependant, le rendement du riz dans les bas-fonds est, en général, faible en raison de diverses contraintes telles que la mauvaise la fertilité du sol, la sécheresse, la toxicité du fer (Fe) et les mauvaises pratiques de gestion des cultures.

Cette étude visait à évaluer l’efficacité de l’application de diguettes et d’engrais pour améliorer la productivité du riz dans les deux positions toposéquentielles (positions ascendantes et descendantes) dans une vallée intérieure sur quatre saisons humides (2007-2010) dans le nord-ouest du Bénin.

L’effet des diguettes sur le rendement du riz était constant sur quatre saisons, deux traitements d’application d’engrais et deux positions toposéquentielles, ont induit une augmentation du rendement du riz de 29 %.

Le rendement du riz était plus élevé en amont qu’en aval, sauf en 2010. En amont, le niveau d’eau stagnant était élevé en 2010, en raison de précipitations plus élevées que les autres années, une toxicité accrue du Fe, induisant un rendement inférieur en 2010.

La variation d’une année à l’autre de la réponse du rendement à l’application d’engrais a été liée à des différences d’absorption d’azote à 38 jours après le semis.

Lorsque la concentration de Fe dans les feuilles était plus faible, N l’absorption était plus élevée. Ainsi, la toxicité du Fe à un stade précoce pourrait contribuer à la réponse du rendement à l’application d’engrais.

Ces résultats indiquent que si les diguettes sont essentielles pour améliorer la productivité du riz, l’amélioration la réponse du rendement à l’application d’engrais nécessite des systèmes de drainage dans les zones où le risque de toxicité du Fer (Fe) est haut.

Citation :

Akossou, A.Y.J., Attakpa, E.Y., Fonton, N.H., Sinsin, B., Bosma, R.H., 2016. Spatial and temporal analysis of maize ( Zea mays ) crop yields in Benin from 1987 to 2007. Agric. For. Meteorol. 220, 177–189.

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Simuler les effets des exonérations fiscales sur l’utilisation des engrais au Bénin en reliant les modèles biophysiques et économiques

La faible augmentation de la productivité surfacique des cultures de base est un facteur majeur entraînant une dépendance accrue des pays africains sur les importations alimentaires.

L’utilisation accrue d’engrais minéraux peut considérablement améliorer l’équilibre alimentaire de nombreux pays et entraîner une baisse des prix des denrées alimentaires, une augmentation de l’approvisionnement alimentaire et la consommation et l’amélioration de la sécurité alimentaire et de l’état nutritionnel.

Au Bénin, en Afrique de l’Ouest, des mesures politiques pour améliorer l’accès des agriculteurs aux engrais sont biaisés en faveur de la production de coton.

Les résultats de la simulation suggèrent que l’exonération fiscale pourrait induire une utilisation accrue des engrais et ainsi améliorer la productivité agricole au Bénin.

Compte tenu des tendances démographiques projetées, le Bénin a besoin d’améliorer les rendements des cultures pour gérer les limites de la disponibilité des terres et la fertilité des sols.

Les simulations montrent qu’il existe un potentiel d’augmentation de la productivité des cultures grâce à l’application d’engrais minéraux.

Élargir les domaines où les éléments nutritifs sont ajoutés aideront à freiner l’accélération de la dégradation des sols grâce à l’extraction de nutriments.

Mais, l’effet positif de l’application des engrais sur les rendements des cultures peut être freinée par le changement climatique, surtout si les précipitations annuelles devaient diminuer.

Cependant, peu importe du changement climatique, l’efficacité de l’eau serait plus élevée avec ou sans apport supplémentaire de nutriments.

L’approvisionnement alimentaire pourrait être amélioré énormément sans une augmentation significative de l’utilisation des terres et la perte d’habitat naturel.

Citation :

Kuhn, A., Gaiser, T., Gandonou, E., 2010. Simulating the effects of tax exemptions on fertiliser use in Benin by linking biophysical and economic models. Agric. Syst. 103, 509–520.

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Risques d’ingestion d’arachides contaminées par les aflatoxines au Bénin : mesures à l’échelle, croyances et facteurs socio-économiques

Les croyances des agriculteurs et les risques perçus de l’aflatoxine (AF) sur la consommation, production et commercialisation de l’arachide ont été évaluées auprès de 181 agriculteurs du Bénin suivies des facteurs de sensibilisation et d’action.

Les résultats révèlent aussi que le sexe, l’âge et les années d’expérience dans l’agriculture ont un impact significatif sur l’action des agriculteurs en ce qui concerne la réduction de l’aflatoxine dans la production et la commercialisation de l’arachide.

Les agriculteurs masculins sont plus susceptibles d’être conscients des problèmes de l’aflatoxine chez les arachides et se sentent plus sensibles aux problèmes que leurs homologues féminins.

Le genre et l’éducation semblent être des facteurs dominants dans la perception d’obstacles à l’atténuation des effets de l’aflatoxine, et les agriculteurs masculins et plus âgés sont plus susceptibles de percevoir les avantages de produire et de commercialiser des arachides de bonne qualité.

Cette étude comporte des éléments importants et utiles d’implications pour la mise en perspective des connaissances des indicateurs qui sous-tendent les perceptions des agriculteurs, sensibilisation et connaissance de l’aflatoxine dans les arachides en Bénin.

Il fournit également des indications sur les facteurs qui sont susceptibles d’influencer les croyances des individus.

Les politiques dirigées pouvant réduire la contamination des arachides par l’aflatoxine devrait tenir compte du genre et du rôle joué dans le ménage, de l’âge et de l’éducation des agriculteurs, de la taille des ménages e de la dépendance du marché de l’arachide.

Ces politiques doivent être soutenues par de solides programmes de sensibilisation pour éduquer la population sur la gravité des problèmes, les coûts et les avantages de la réduction des risques associés.

Citation :

Jolly, C.M., Bayard, B., Vodouhe, S., 2009. Risks of Ingestion of Aflatoxin-Contaminated Groundnuts in Benin : Scale Measurements , Beliefs , and Socioeconomic Factors. Risk Anal. 29, 1395–1409.

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Relation entre les pratiques de gestion, l’infection fongique et l’aflatoxine du maïs stocké au Bénin

Le lien entre les pratiques de pré-récolte et de récolte et qualité post-récolte du maïs au Bénin (Afrique de l’Ouest) a été étudié de 1993 à 1995.

Les niveaux d’infection fongique et d’aflatoxine ont été évalués dans 300 magasins d’agriculteurs dans quatre zones agro-écologiques au début du stockage (échantillon A) et 6 mois plus tard (échantillon B).

Aspergillus flavus ont infecté de 10 à 20 % des grains de l’échantillon A (1993-1994) contrairement à l’échantillon B où les grains étaient infectés par A. flavus de 54 à 79 %.

Mais, en 1994-1995, l’infection à A. flavus a été plus élevé dans l’échantillon A (27 à 47 %) que dans l’échantillon B (8 à 26 %).

Les espèces Fusarium ont été trouvées dans 38 à 58 % des grains de l’échantillon pendant les deux années, mais a légèrement diminué à 29–51 % dans l’échantillon B.

Des effets agroécozonaux significatifs existaient dans les échantillonnages, mais n’étaient pas cohérents entre les échantillonnages et les années.

Les facteurs associés avec une augmentation de l’aflatoxine étaient : la plantation de variétés locales de maïs au sud du Bénin, en association avec le niébé, arachide ou manioc, l’utilisation d’engrais à base d’urée, les dommages créés aux maïs au champ, récolte prolongée, période de séchage long sur le terrain, et le vannage.

Des pratiques qui conduisent à une contamination réduite par les aflatoxines étaient : la plantation de variétés améliorées au nord du Bénin, cultures mixtes avec des légumes, l’utilisation d’engrais NPK, le séchage de la récolte des épis (sans l’enveloppe) pendant 60 à 90 jours, le tri des oreilles de mauvaise qualité.

Il est nécessaire de développer des paquets de technologies de pratiques de gestion efficace du stock de maïs.

Citation :

Hell, K., Cardwell, K.F., Poehling, H., 2003. Relationship between Management Practices , Fungal Infection and Aflatoxin for Stored Maize in Benin. J. Phytopathol. 698, 690–698.

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Diversité génétique et relations du matériel génétique de l’igname de Guinée (Dioscorea cayenensis Lam.–D. rotundata Poir. complex) au Bénin (Afrique de l’Ouest) à l’aide de marqueurs microsatellites

L’igname de Guinée (Complexe Dioscorea cayenensis–D. rotundata) est une importante culture de tubercules contribuant fortement à la sécurité alimentaire et à la réduction de la pauvreté au Bénin avec 64 races locales.

La connaissance et la compréhension de l’étendue de la variation génétique de l’igname de Guinée est importante pour la planification de la conservation génétique et l’utilisation de cette ressource.

64 races locales d’igname dont les copeaux séchés sont considérés comme résistants aux attaques d’insectes en utilisant 41 répétitions de séquences simples avec 13 qui se sont révélés polymorphes donnant 113 allèles polymorphes.

A Singou et Tchakatchaka, un gène avec un allèle unique est observé et utilisé pour la culture de certaines races locales d’igname.

Le matériel génétique de l’igname a un haut degré de diversité génétique soutenu par une hétérozygotie moyenne observée de 0,78.

Répartition sur deux clusters et 5 sous-clusters avec présentation d’un niveau nul d’association entre la diversité génétique et l’origine géographique des races locales d’igname.

La diversité génétique et l’évaluation des relations entre les 64 races locales d’igname du Bénin pourraient fournir des informations utiles dans l’identification et la sélection correctes des parents appropriés pour les programmes de culture.

Citation:

Loko, Y.L., Bhattacharjee, R., Agree, P.A., Dossou-Aminon, I., Orobiyi, A., Djedatin, G., Dansi, A., 2017. Genetic diversity and relationship of Guinea yam ( Dioscorea cayenensis Lam .– D . rotundata Poir . complex ) germplasm in Benin ( West Africa ) using microsatellite markers. Genet. Resour. Crop Evol. 64, 1205–1219.

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Nourrir le monde tout en réduisant la pauvreté des agriculteurs ? Analyse du rendement relatif du riz et des écarts de productivité du travail dans deux villages béninois

A Zonmon, la riziculture commence par le défrichement des adventices et résidus de la culture précédente, ainsi que la confection des diguettes contrairement à Pelebina où elle commence soit par le défrichement des champs et/ou préparation du terrain.

Variation entre et au sein des villages pour le rendement du riz, la productivité des intrants et du travail, ce qui suggère l’existence de nombreuses opportunités pour améliorer les bénéfices des agriculteurs de la production de riz et son attrait en tant que culture de rente.

Augmenter la taille moyenne des champs et éviter l’ombrage du riz entraînerait jusqu’à 0,8 t ha-1 de rendement en plus, et jusqu’à 17,1 kg/jour-1 de productivité du travail en plus pour Pelebina.

Pour améliorer le rendement et le travail, il faut : (i) l’introduction de la mécanisation à petite échelle et d’autres innovations économes en main-d’œuvre, en en particulier pour les opérations agricoles exigeantes en main-d’œuvre telles que l’effarouchement des oiseaux à Zonmon et la récolte et le battage à Pelebina; et (ii) combiner des analyses des rendements et des productivités du travail au niveau du terrain avec des analyses détaillées sur l’utilisation et la productivité de la main-d’œuvre au niveau de l’exploitation.

Un hectare, à Zonmon, contribue deux fois plus à la production rizicole béninoise qu’un hectare à Pelebina mais avec une récompense deux fois moindre pour le travail des agriculteurs.

Ce paradoxe de rendements plus élevés mais de productivité du travail plus faible dans des environnements rizicoles et des systèmes agricoles si différents devrait être pris en compte dans l’élaboration des politiques de développement.

Citation:

Paresys, L., Saito, K., Dogliotti, S., Malézieux, E., Huat, J., Krop, M.J., Rossing, W.A.H., 2018. Feeding the world while reducing farmer poverty? Analysis of rice relative yield and labour productivity gaps in two Beninese villages. Eur. J. Agron. 93, 95–112.

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Volonté des agriculteurs de payer pour de nouvelles technologies de stockage de maïs dans le Nord et le Centre du Bénin

 

Désir des agriculteurs de changer leur pratique et d’adopter de nouvelles technologies et de stocker le maïs en grains plutôt qu’en épis.

Adoption des silos traditionnels améliorés (à longue durée de vie) voire métalliques pour des agriculteurs ayant accès au crédit agricole.

Adoption de structure de stockage très performante (taux de perte inférieur à 5%) et conçue avec des matériaux locaux pour les agriculteurs n’ayant pas accès au crédit agricole.

Pour le développement et la diffusion de meilleures technologies par l’agro-industrie les entreprises, les institutions et les décideurs, la connaissance de l’hétérogénéité des préférences ainsi que des attributs de préférences sont importantes.

La réduction des pertes de stockage assurera la disponibilité alimentaire pour la population. La politique agricole doit donc se concentrer sur les moyens de réduire les pertes en facilitant l’accès aux technologies de stockage et en tenant compte des catégories d’agriculteurs.

Comme recommandation, la conception de domaine pour les structures de stockage est appropriée, à la fois, du point de vue de l’adoption généralisée qui peut être obtenue et la rentabilité des travaux des services de vulgarisation agricole. Celui-ci sera combiné à une approche orientée vers le client basée sur des essais participatifs en exploitation des innovations de stockage.

Citation:

Gbénou-Sissinto, E., Adegbola, Y.P., Biaou, G., Zossou, R.C., 2018. Farmers ’ Willingness to Pay for New Storage Technologies for Maize in Northern and Central Benin. Sustainability 10, 1–21.
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Valeur nutritionnelle et composition physico-chimique du mil (Pennisetum glaucum) produit au Bénin

Les prix élevés des aliments d’origine animale et les revenus limités gagnés dans les pays en développement ont entraîné leur dépendance à l’égard des préparations à base de céréales comme aliment de base.

Les céréales telles que le maïs, le sorgho ou le mil sont souvent utilisées dans la production de divers aliments et boissons traditionnels dans de nombreux pays africains, dont le Bénin.

Les concentrations de nutriments majeurs et mineurs comme les glucides, les protéines, les sucres ainsi que les minéraux variaient considérablement.

Certains cultivars de mil étant particulièrement enrichis en fer et en magnésium avec une grande corrélation entre l’amidon et l’amylose.

Quatre groupes de mil chandelle ont été distingués : les mils riches en fer (groupe G1), les mils riches en glucides (groupe G2) et deux mils moins nutritifs (groupes G3 et G4).

Aucune variété « tout-en-un » capable de fournir tous les avantages potentiels pour la santé attribués au mil mais les variations des niveaux de ces nutriments dépendaient à la fois de la variété de mil et du site de production.

Le mil pourrait être recommandé pour prévenir la malnutrition ou les carences alimentaires dans les populations utilisant le mil comme aliment de base, en particulier les enfants et les communautés agricoles rurales.

Nouvelles voies pour l’enrichissement du mil et opportunité de sensibiliser les agriculteurs à la sélection de variétés de mil chandelles pour réduire la malnutrition.

Citation :

Adéoti, K., Kouhoundé, S.H.S., Noumavo, P.A., Baba-moussa, F., Toukourou, F., 2017. Nutritional value and physicochemical composition of pearl millet (Pennisetum glaucum ) produced in benin. J. Microbiol. Biotechnol. Food Sci. 7, 92–96.

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Inventaire national et utilisation des médicaments à base de plantes pour traiter les troubles gastro-intestinaux chez les bovins au Bénin (Afrique de l’Ouest)

La flore béninoise est celle riche en plantes médicinales utilisées pour soigner les troubles gastro-intestinaux des bovins troubles.

Les troubles gastro-intestinaux sont restés récurrents avec le bétail au Bénin malgré l’importante importation de médicaments vétérinaires à coûts élevés.

158 espèces de plantes médicinales appartenant à 60 familles et 130 genres ont été identifiées avec les légumineuses (18 %) et les combretacées (6,4 %) qui étaient les plus représentées.

Trente et une familles de plantes ont été mentionnés comme étant très utilisés (environ 52%), parmi lesquels les plus importants étaient les Zygophyllaceae, les Phytolaccaceae, Rubiacées, Lamiacées, Loranthacées, Thymelaeaceae et Flacourtiacées.

Sept troubles gastro-intestinaux sont couramment traités par les plantes dont les plus fréquents étaient la parasitose interne (35 %), la diarrhée (29 %) et la constipation (17%).

Les facteurs socio-économiques influençant les connaissances ethnobotaniques sur ces espèces étaient : l’âge, la profession et la situation géographique des informateurs.

Il est nécessaire d’effectuer une analyse plus poussée des produits chimiques et du contenu pharmacologique de ces espèces pour vérifier l’efficacité de leurs propriétés revendiquées afin de soulager les agriculteurs de ces troubles.

Il faut intégrer les savoirs locaux des communautés dans des propositions adaptées pour préserver les plantes anti-gastro-intestinales.

Il faut contribuer à l’utilisation durable des plantes médicinales menacées par les campagnes de reboisement et l’éducation à l’environnement.

Citation :

Ouachinou, J.M.S., Dassou, G.H., Idohou, R., Adomou, A.C., Yédomonhan, H., 2019. National inventory and usage of plant-based medicine to treat gastrointestinal disorders with cattle in Benin ( West Africa ). South African J. Bot. 122, 432–446.

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Diversité et valorisation au niveau local des ressources végétales forestières alimentaires du Bénin

Cent soixante-deux espèces de ressources végétales forestières sont consommées par les populations locales à travers tout le pays.

Les espèces sont plus présentes dans les forêts que dans les formations plus ouvertes.

Le baobab (Adansonia digitatat L) a une grande importance alimentaire. Consommation des jeunes feuilles, des fleurs et les graines crues ou bouillies.

L’arille mûr de Blighia sapida Koenig est comestible cru, cuit, grillé ou frit. Il est riche en huile et est très utilisé par les populations locales.

Importance du karité (Vitellaria paradoxa Gaertn) dans l’alimentation et dans l’économie des populations. Son beurre joue un rôle économique car il fait l’objet d’un commerce très important.

Le fruit du néré (Parkia africana (Jacq.) Benth) est très important dans la cuisine béninoise. Sa pulpe fraîche et fermentée donne une boisson rafraîchissante. Les graines sont riches en protéines et en matières grasses et sont utilisées pour fabriquer un concentré très utilisé pour assaisonner différents types de sauce.

Borassus aethiopum Mart. est un palmier très exploité, utilisé dans de nombreuses constructions, notamment les charpentes de case. La partie charnue du fruit est consommée.

Le prunier noir (Vitex doniana Sweet) est une espèce dont la pulpe noirâtre et sucrée est comestible et peut servir à faire une boisson douce.

Le tamarin (Tamarindus indica L.) est un arbre qui s’intègre également dans les systèmes agroforestiers traditionnels en raison de ses fruits utilisés pour fabriquer une boisson acidulée.

Nécessité d’identifier la production de la forêt et mettre en exergue la composition en nutriments de des ressources forestières.

Citation :  Codjia, J. T. C., Assogbadjo, A. E., Ekué, M. R. M., 2003. Diversité et valorisation au niveau local des ressources végétales forestières alimentaires du Bénin. Cahiers Agricultures. 12, 321-331.

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