Une base de données géospatiales sur les vallées intérieures dans quatre zones du Bénin, de la Sierra Leone et du Mali

Les données ont été collectées dans 100 vallées intérieures dans les départements du Mono et du Couffo et 149 vallées intérieures dans le bassin versant de l’Ouémé Supérieur.3260 agriculteurs (1682 hommes et 1578 femmes) dans les départements du Mono et du Couffo et 2812 agriculteurs dans le bassin de l’Ouémé Supérieur (1891 hommes et 921 femmes) ont été interviewés au cours de focus group.

Les coordonnées géographiques sur la localisation des vallées ont été obtenues et ont permis de collecter des informations spatiales disponibles pour le grand public et téléchargeables gratuitement notamment les paramètres pédologiques, la topologie, les précipitations, les établissements humains, les routes, la densité de population, etc..

La base de données contient des éléments sur la localisation (coordonnées Latitude/Longitude), les caractéristiques biophysiques telles que la forme, la largeur, le type de sol, les eaux de surface, les eaux souterraines, le drainage (24 variables renseignés), les caractéristiques socio-économiques à savoir le sexe, l’ethnie, l’organisation du travail agricole, le marché, l’accessibilité, le régime foncier (21 variables), le développement et le mode d’utilisation des vallées à travers la superficie totale, la superficie agricole, les variétés, les intrants, l’approvisionnement en eau, les infrastructures (19 variables).

Les bases de données sont disponibles suivant les liens :

https://ars.els-cdn.com/content/image/1-s2.0-S2352340919300484-mmc2.xlsx

https://ars.els-cdn.com/content/image/1-s2.0-S2352340919300484-mmc3.zip

 Djagba, J.F., Kouyaté, A.M., Baggie, I., Zwart, S.J., 2019. A geospatial dataset of inland valleys in four zones in Benin, Sierra Leone and Mali. Data in Brief 23, 103699.

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Efficacité comparée de trois méthodes de diffusion d’informations rizicoles par des vidéos au Sud du Bénin.

Au Bénin, avec la réduction du personnel d’encadrement paysan les services de vulgarisation agricole peinent à assumer leurs fonctions avec les méthodes traditionnelles.

Comme alternative, les vidéos de formation « paysan à paysan » ont été développées et utilisées suivant différentes méthodes.

Au Bénin, la méthode de simple mise en place (SMEP), la méthode de projection sans facilitation (PSF), et la méthode de projection avec facilitation (PAF) ont été les plus utilisées.

Auprès des producteurs de riz dans le sud du Bénin, la simple mise à disposition de DVD a permis une meilleure mémorisation et compréhension des messages contenus dans les vidéos que les deux autres méthodes.

L’avantage de la SMEP est la possibilité qu’ont les producteurs de visualiser à plusieurs reprises, et quand ils le veulent, les vidéos qui leur ont été données.

Le co-apprentissage social renforce la compréhension des connaissances véhiculées par les vidéos.

L’efficacité de la SMEP montre que la présence d’un vulgarisateur/facilitateur n’est pas toujours indispensable à l’apprentissage paysan lorsque le support est adéquat et que le contenu présente un intérêt pour les producteurs.

Des voies d’apprentissage non conventionnelles et peu onéreuses existent donc pour les paysans.

Ces résultats pourront aider les structures de vulgarisation agricole à choisir des méthodes de diffusion des informations par des vidéos.

Davito, T., Okry, F., Kouevi, A., Vodouhe, S., 2017. Efficacité comparée de trois méthodes de diffusion d’informations rizicoles par des vidéos au Sud du Bénin. Cahiers Agricultures 26, 65003.

NB : Ce document a été originalement publié en anglais sous le titre “Comparative effectiveness of three methods of disseminating rice information through videos in southern Benin.”

 

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Le rôle de la perception du risque dans les décisions de mobilité des enfants en Afrique de l’Ouest, preuves empiriques du Bénin

La mobilité des enfants sert de stratégie de gestion des risques sociaux pour les personnes vulnérables et non assurées dans les ménages ruraux

Si la perception du risque futur prédit en effet également les déplacements d’enfants à haut risque, alors des filets de sécurité sociale prévisibles devraient être une réponse politique adéquate.

Le lien entre l’insécurité alimentaire perçue et la mobilité des enfants semble indiscutable bien que les origines du risque perçu ne sont pas tout à fait clairs

La participation scolaire et la mobilité des enfants semblent être associées avec différents facteurs. En fait, la mobilité des enfants semble liée à d’autres mécanismes que d’autres couramment mesurés pour les résultats de l’enfant.

Au Bénin, en milieu rural, la perception du risque des chefs de ménage importe à la décision d’autoriser ou d’encourager les enfants à quitter ou à continuer à s’éloigner du foyer. En réalité, plus ils s’inquiètent de ne pouvoir subvenir aux besoins nutritionnels de leur famille plus les enfants sont susceptibles de quitter le foyer pour vivre ailleurs.

La prévision est importante pour obtenir l’effet souhaité des interventions de protection sociale sur le risque de mobilité des enfants.

La mobilité est considérée comme un problème multiforme, et non comme un phénomène qui devrait être arrêté sans discernement.

Pour réduire la mobilité des enfants, une approche de politique sociale est susceptible d’avoir un impact disproportionné sur les plus vulnérables types de mobilité, tout en continuant à permettre les aspects des pratiques traditionnelles de placement d’enfants existant sans ingérence.

Kielland, A., 2016. The Role of Risk Perception in Child Mobility Decisions in West Africa , Empirical Evidence From Benin. World Dev. 83, 312–324.

NB : Ce document a été originalement publié en Anglais sur le titre «The Role of Risk Perception in Child Mobility Decisions in West Africa, Empirical Evidence From Benin »

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