Analyse genre des effets des changements climatiques sur les moyens d’existence durables des producteurs de riz et stratégies d’adaptation au nord Bénin

Les inégalités des changements climatiques menacent la sécurité alimentaire, la santé et le bien-être économique des couches les plus vulnérables.

Les femmes vont de plus en plus exploiter les terres marginales moins fertiles et sont plus vulnérables aux changements climatiques.

Le démarrage tardif des saisons de pluie avec de fortes précipitations occasionnant des inondations et la chaleur excessive en saison sèche et l’augmentation de la température affectent négativement la production agricole.

L’adoption de nouvelles variétés de semence et le changement d’itinéraire techniques sont les deux premières stratégies adoptées par toutes les catégories de producteurs de riz de la commune de Malanville en réponse aux changements climatiques ; ensuite, viennent l’augmentation des emblavures et le déplacement de culture.

Il convient de renforcer les capacités des producteurs de riz de la commune de Malanville sur l’adaptation et la résilience aux aléas climatiques.

Citation:

Zoundji, G. C., Zossou, E., Vissoh, P., Bognonkpe, G., Vodouhe, S. D., 2022. Analyse genre des effets des changements climatiques sur les moyens d’existence durables des producteurs de riz et stratégies d’adaptation au nord Benin. Agronomie Africaine 34(1), 21-32.

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Adoption des technologies agricoles chez les riziculteurs au Bénin

Le taux d’adoption des technologies agricoles reste faible dans les pays en développement, notamment au Bénin, bien que les technologies agricoles soient vitales pour la transformation du secteur agricole.

Les résultats de cette étude révèlent que les facteurs tels que l’éducation, l’accès aux services de vulgarisation, l’adhésion à une organisation de producteurs, l’accès au crédit, les médias et l’utilisation d’un téléphone portable influencent le taux d’adoption des technologies agricoles.

Grâce à ces résultats, les décideurs peuvent mieux anticiper les types de politiques qui peuvent contribuer à promouvoir l’adoption des technologies agricoles. Globalement, les résultats impliquent la nécessité de faciliter l’accès régulier aux services de vulgarisation. Dans ce contexte, une amélioration des services de vulgarisation est nécessaire. Les organisations des producteurs (OP) doivent également être promues. Être membre d’une OP peut faciliter l’apprentissage et le partage d’informations sur les technologies.

Il est également important de faciliter l’accès au crédit pour les producteurs, mais aussi de leur fournir un cadre pour une gestion plus efficace du crédit. Enfin, il est nécessaire de renforcer les capacités des agriculteurs en matière de bonnes pratiques agricoles ; cela peut se faire par le biais de formations périodiques.

Citation :

Nonvide G.M.A, 2021. Adoption of agricultural technologies among rice farmers in Benin. Rev Dev Econ 00, 1-19.

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Comprendre les rôles et fonctions des races bovines pour les éleveurs au Bénin

Les ressources zoogénétiques (AnGR) sont essentielles pour la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance de nombreux éleveurs. Cependant, la diversité des ressources zoogénétiques est actuellement érodée, ainsi que les connaissances écologiques traditionnelles associées à l’utilisation des races indigènes et de leur environnement.

Cette étude vise à comprendre les connaissances des éleveurs sur les races bovines (inventaire des races et des traits de performances), la préférence pour des races spécifiques et les raisons associées, et la variation potentielle des connaissances entre les générations et les zones agro-écologiques.

Les personnes interrogées appartenaient à trois générations et trois zones agro-écologiques en périphérie de la Réserve de biosphère du W au Bénin. De la mise au point des discussions de groupes, nous avons identifié les races les plus courantes dans la région (Keteeji, Jaliji, Bodeji, Tchiwali et Gudali) et les traits les plus pertinents (production de lait, production de viande, endurance et tolérance à la trypanosomose) évalués chez les races bovines selon les éleveurs.

Les savoirs traditionnels constituent un réservoir de connaissances qui peuvent guider les scientifiques. Les éleveurs ont apprécié l’adaptation des traits de leur bétail plus que des traits productifs.

La perte continue de terres et de ressources pastorales et la pression sur les communautés pastorales, peut orienter les préférences des éleveurs en bovins avec des caractères adaptatifs élevés.

Les préférences pour des races particulières et garder un seul troupeau de race sont des menaces potentielles pour la diversité du bétail dans la zone de l’étude.

La conservation d’une variété de races locales dans les communautés pastorales pourrait aider à faire face à la forte demande projetée de produits alimentaires d’origine animale  ainsi que les enjeux des maladies émergentes et des nouvelles préférences des consommateurs.

Citation :

Tamou, C., Boer, I.J.M. De, Ripoll-bosch, R., Oosting, S.J., 2018. Understanding roles and functions of cattle breeds for pastoralists in Benin. Livest. Sci. 210, 129–136.

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Demande saisonnière en eau dans l’agriculture béninoise

Les données statistiques officielles concernant les quantités d’eau ainsi que les connaissances sur les facteurs influençant la demande en eau sont extrêmement rares et révèlent souvent des tendances nationales sans tenir compte des régions ou des différences locales.

L’approvisionnement en eau en termes absolus semble être suffisant au Bénin mais des problèmes d’eau saisonniers surviennent à la fois dans l’irrigation, l’agriculture et dans la gestion du bétail.

Les problèmes d’eau saisonniers qui se posent ne sont pas la conséquence d’une pénurie générale d’eau mais plutôt liés à trois problèmes majeurs. Ces problèmes découlent des difficultés d’équipement technique et de moyens financiers des agriculteurs, des spécificités locales conditions influençant l’accès aux sources d’eau et l’extraction des eaux souterraines, et troisièmement de la faible structure organisationnelle globale de gestion de l’eau.

Les différences régionales ainsi qu’une amélioration générale des connaissances sur de meilleures structures de gestion, le savoir-faire technique et l’accès au crédit pour les agriculteurs doit être pris en compte dans les stratégies nationales afin d’améliorer l’utilisation de l’eau agricole au Bénin.

La disponibilité de l’eau et la fiabilité de l’agriculture pourraient être sensiblement améliorées réduisant les impacts saisonniers sur la production des agriculteurs et ainsi stabiliser leurs revenus.

Les systèmes d’irrigation urbains et périurbains, ainsi que les systèmes d’irrigation à grande échelle ne sont pas bien organisés. Leur importance peut être soulignée par les expériences passées qui démontrent que ces systèmes ont des moyens financiers et technologiques adéquats, mais étaient plus susceptible d’échouer sans aide extérieure.

Il est recommandé aux décideurs de considérer de près le secteur agricole au Bénin en raison de son potentiel de développement et sa nécessité vis-à-vis de la croissance démographique.

Cependant, le potentiel pour le développement général et la sécurité alimentaire ne tient vrai si les obstacles de l’utilisation saisonnière de l’eau dans l’agriculture, comme pour l’irrigation et la demande en eau pour le bétail sont bien pris en compte.

Citation :

Gruber, I., Kloos, J., Schopp, M., 2009. Seasonal water demand in Benin ’ s agriculture. J. Environ. Manage. 90, 196–205.

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Impact de la participation à l’agriculture contractuelle sur le revenu et la sécurité alimentaire des petits exploitants agricoles du milieu rural au Bénin : paramètres combinés PSM et LATE

L’agriculture contractuelle a d’importantes conséquences négatives sur le niveau de production du riz. Plus les riziculteurs se joignent à l’agriculture contractuelle, plus le revenu agricole diminue.

L’agriculture contractuelle n’est pas un instrument politique raisonnable pouvant aider les agriculteurs à augmenter leurs revenus et améliorer leur niveau de sécurité alimentaire dans le département de l’Alibori au Bénin si ces derniers ne diversifient pas leurs récoltes.

Les ressources et l’environnement économique nécessaires ne sont pas encore mises en place pour permettre à l’agriculture de profiter pleinement de ses avantages potentiels.

Des mesures supplémentaires sont nécessaires pour que l’agriculture contractuelle soit rentable pour les contractants, assurer sa pérennité et la participation à grande échelle des agriculteurs.

Le manque d’accès à des semences de bonne qualité et la faible maîtrise des filières techniques de production et d’épandage d’engrais, ainsi que les perturbations climatiques peuvent expliquer la baisse de rendement.

Les agriculteurs sous contrat consacrent leur délai de production pour satisfaire le marché contractuel au point où ils ne produisent plus pour subsistance, mais ils produisent aussi des produits qui ne font pas partie des habitudes alimentaires de la région

Mettre l’accent sur l’amélioration de la productivité agricole des terres existantes en termes de contrat en raison des contraintes foncières extrêmes auxquelles sont confrontés les petits exploitants et la portée (politique) restreinte de la réforme de l’agriculture au Bénin.

Assurer l’accès à des semences de bonne qualité et sécuriser la production de semences certifiées.

Assurer une formation opérationnelle sur les filières techniques de production et d’épandage d’engrais en termes de contrat.

Améliorer le rendement et la résistance à la sécheresse des variétés de riz en investissant davantage dans recherche.

Examiner par la recherche comment l’agriculture contractuelle peut atténuer la pauvreté et comment aider les agriculteurs et les acheteurs à réaliser un contrat agricole gagnant-gagnant sans conflit.

Citation:

Olounlade, O.A., Li, G., Kokoye, S.E.H., Dossouhoui, F.V., Akpa, K.A.A., Anshiso, D., Biaou, G., 2020. Impact of Participation in Contract Farming on Smallholder Farmers ’ Income and Food Security in Rural Benin : PSM and LATE Parameter Combined. Sustainability 12, 1–19.

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Perceptions des agriculteurs sur l’irrigation et contraintes sur la production rizicole au Bénin : une approche de consultation des parties prenantes

Les perceptions positives des agriculteurs sur l’irrigation comprennent l’utilisation de l’irrigation pour l’assurance contre la sécheresse, l’amélioration du rendement des cultures, l’augmentation des revenus, la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté.

Les agriculteurs sont confrontés à des contraintes majeures telles que le manque de crédit agricole, un accès limité aux intrants de production, une connaissance insuffisante de la gestion des ressources en eau, le manque d’accès à l’information agricole et aux marchés, et l’inondation des champs.

Les contraintes spécifiques au périmètre irrigué de Malanville comprennent le coût élevé de l’irrigation et l’indisponibilité de l’eau.

Autres contraintes perçues par les agriculteurs des terres arides comprennent la dégradation des terres, les mauvaises récoltes et les problèmes de stockage.

75 % des agriculteurs irrigués ont estimé que l’irrigation joue les rôles importants suivants dans le développement agricole et la croissance économique : amélioration de la productivité (80 %), possibilités d’emploi (79 %), assurance contre la sécheresse (82 %), hausse du revenu net (92 %), contribution à la sécurité alimentaire (93 %) et réduction de la pauvreté (89 %).

Urgence de développer la politique de mécanisation de l’agriculture incluant un programme d’approvisionnement en intrants agricoles.

Nécessité d’améliorer le mécanisme de partage de l’information sur le riz, basé sur l’amélioration des services de vulgarisation et le développement de programmes de production de riz dans les médias (radio, télévision…).

Amélioration des compétences des agriculteurs en matière de gestion de l’eau grâce à la formation régulière sur la gestion des ressources en eau avec une approche participative.

Citation:

Nonvide, G.M.A., Sarpong, D.B., Kwadzo, G.T.M., Anim-Somuah, H., Amoussouga Gero, F., 2018. Farmers’ perceptions of irrigation and constraints on rice production in Benin: a stakeholder-consultation approach. Int. J. Water Resour. Dev. 34, 1001–1021.

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Inventaire national et utilisation des médicaments à base de plantes pour traiter les troubles gastro-intestinaux chez les bovins au Bénin (Afrique de l’Ouest)

La flore béninoise est celle riche en plantes médicinales utilisées pour soigner les troubles gastro-intestinaux des bovins troubles.

Les troubles gastro-intestinaux sont restés récurrents avec le bétail au Bénin malgré l’importante importation de médicaments vétérinaires à coûts élevés.

158 espèces de plantes médicinales appartenant à 60 familles et 130 genres ont été identifiées avec les légumineuses (18 %) et les combretacées (6,4 %) qui étaient les plus représentées.

Trente et une familles de plantes ont été mentionnés comme étant très utilisés (environ 52%), parmi lesquels les plus importants étaient les Zygophyllaceae, les Phytolaccaceae, Rubiacées, Lamiacées, Loranthacées, Thymelaeaceae et Flacourtiacées.

Sept troubles gastro-intestinaux sont couramment traités par les plantes dont les plus fréquents étaient la parasitose interne (35 %), la diarrhée (29 %) et la constipation (17%).

Les facteurs socio-économiques influençant les connaissances ethnobotaniques sur ces espèces étaient : l’âge, la profession et la situation géographique des informateurs.

Il est nécessaire d’effectuer une analyse plus poussée des produits chimiques et du contenu pharmacologique de ces espèces pour vérifier l’efficacité de leurs propriétés revendiquées afin de soulager les agriculteurs de ces troubles.

Il faut intégrer les savoirs locaux des communautés dans des propositions adaptées pour préserver les plantes anti-gastro-intestinales.

Il faut contribuer à l’utilisation durable des plantes médicinales menacées par les campagnes de reboisement et l’éducation à l’environnement.

Citation :

Ouachinou, J.M.S., Dassou, G.H., Idohou, R., Adomou, A.C., Yédomonhan, H., 2019. National inventory and usage of plant-based medicine to treat gastrointestinal disorders with cattle in Benin ( West Africa ). South African J. Bot. 122, 432–446.

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Diversité et valorisation au niveau local des ressources végétales forestières alimentaires du Bénin

Cent soixante-deux espèces de ressources végétales forestières sont consommées par les populations locales à travers tout le pays.

Les espèces sont plus présentes dans les forêts que dans les formations plus ouvertes.

Le baobab (Adansonia digitatat L) a une grande importance alimentaire. Consommation des jeunes feuilles, des fleurs et les graines crues ou bouillies.

L’arille mûr de Blighia sapida Koenig est comestible cru, cuit, grillé ou frit. Il est riche en huile et est très utilisé par les populations locales.

Importance du karité (Vitellaria paradoxa Gaertn) dans l’alimentation et dans l’économie des populations. Son beurre joue un rôle économique car il fait l’objet d’un commerce très important.

Le fruit du néré (Parkia africana (Jacq.) Benth) est très important dans la cuisine béninoise. Sa pulpe fraîche et fermentée donne une boisson rafraîchissante. Les graines sont riches en protéines et en matières grasses et sont utilisées pour fabriquer un concentré très utilisé pour assaisonner différents types de sauce.

Borassus aethiopum Mart. est un palmier très exploité, utilisé dans de nombreuses constructions, notamment les charpentes de case. La partie charnue du fruit est consommée.

Le prunier noir (Vitex doniana Sweet) est une espèce dont la pulpe noirâtre et sucrée est comestible et peut servir à faire une boisson douce.

Le tamarin (Tamarindus indica L.) est un arbre qui s’intègre également dans les systèmes agroforestiers traditionnels en raison de ses fruits utilisés pour fabriquer une boisson acidulée.

Nécessité d’identifier la production de la forêt et mettre en exergue la composition en nutriments de des ressources forestières.

Citation :  Codjia, J. T. C., Assogbadjo, A. E., Ekué, M. R. M., 2003. Diversité et valorisation au niveau local des ressources végétales forestières alimentaires du Bénin. Cahiers Agricultures. 12, 321-331.

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Perception des agriculteurs sur les termites dans la production agricole et leur utilisation au nord-ouest du Bénin

L’enquête a été menée auprès de 545 ménages agricoles dans le bassin du Niger au Bénin dans 28 villages sélectionnés au hasard.

Existence des substituabilités entre trois paires de pratiques de gestion durable des terres utilisées par les agriculteurs à savoir : la perception du changement climatique liée positivement au régime foncier, à l’expérience en matière d’agriculture, au nombre de parents, à l’utilisation de tracteurs et à l’appartenance à des organisations d’agriculteurs et négativement liée à la taille du ménage, à l’éloignement et à l’utilisation de la charrue.

Sensibilisation des agriculteurs au changement climatique et l’adoption de pratiques de gestion durable des terres en encourageant l’adhésion à des organisations d’agriculteurs et à des réseaux sociaux formels et informels.

Renforcement de l’accès aux marchés par la construction d’infrastructures routières adéquates permettant aux agriculteurs d’obtenir de meilleures informations cruciales pour améliorer leur capacité à détecter les changements climatiques et à pratiquer une agriculture durable.

conception des programmes ciblant les jeunes agriculteurs en termes d’expérience, ceux qui dépendent de terres louées, communautaires, les ménages avec une grande taille de famille, et les utilisateurs de charrues.

Promotion de l’élevage du bétail, facilitant la sécurité foncière en vulgarisant le nouveau cadre juridique sur la terre dans le pays pour aider les agriculteurs à passer d’une tenure coutumière à une tenure moderne.

Citation :

Lokonon, B. O. K., Mbaye, A. A., 2018. Climate change and adoption of sustainable land management practices in the Niger basin of Benin. Natural Resources Forum. 42, 42–53.

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Diversité des espèces végétales d’importance, négligées et sous-utilisées au Bénin.

Les Africains en général et les Béninois en particulier souffrent ou meurent de malnutrition au milieu d’une grande diversité de cultures alimentaires hautement nutritives, par ignorance ou par négligence.

Les raisons de cette négligence varient selon les producteurs et les techniciens agricoles.

Une étude menée dans 50 villages au Bénin a révélé 41 espèces végétales négligées et sous-utilisées (NUCS).

Les raisons de cette négligence varient selon les producteurs et les techniciens agricoles.

Les raisons importantes de cette négligence sont le manque de soutien financier pour la recherche orientée vers les cultures négligées, l’absence de politique nationale de promotion, le manque de marchés organisés, la sensibilité aux parasites et aux maladies, le manque de pratiques culturales et de variétés améliorées, le faible rendement et la production laborieuse.

19 des 41 espèces ont été identifiées comme prioritaires sur la base de 10 critères à savoir : ampleur de la production, ampleur de la consommation, degré de consommation, valeur nutritionnelle perçue, importance culturelle, propriétés médicinales, utilisation commerciale, valeur marchande, contribution au revenu du ménage et contribution à l’autonomisation des femmes.

Les NUCS ont une valeur nutritionnelle et médicinale intéressante et sont une source importante de revenus pour les ménages.

La promotion des NUCS va contribuer de manière substantielle à la réduction de la pauvreté et à la lutte contre la malnutrition au Bénin.

Pour la promotion de ces espèces végétales négligées et sous-utilisées au Bénin, il sera important de mettre en place un programme national et spécial de recherche et de développement.

Citation :

Dansi, A., Vodouhè, R., Azokpota, P., Yedomonhan, H., Assogba, P., Adjatin, A., Loko, Y.L., Dossou-Aminon, I., Akpagana, K., 2012. Diversity of the neglected and underutilized crop species of importance in Benin. TheScientificWorldJournal 2012.

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