Perception des consommateurs sur la qualité nutritionnelle et sanitaire de quelques légumes feuilles locaux produits dans la zone côtière du Sud-Bénin

La consommation des légumes feuilles locaux est une pratique ancrée dans les habitudes alimentaires des Béninois en général et des populations du Sud-Bénin en particulier.

Solanum macrocarpum L, Vernonia amygdalina Del et Amaranthus hybridus L étaient respectivement les trois principaux légumes feuilles locaux consommés au Sud-Bénin.

La valeur nutritive et la disponibilité étaient les critères de choix des légumes feuilles locaux consommés.

La perception des consommateurs sur les conditions de production et de commercialisation des légumes feuilles locaux était globalement positive.

L’état physiologique, l’absence de chenilles sur les feuilles, la couleur, le taux d’humidité et l’état hygiénique étaient les critères d’évaluation de la valeur nutritive des légumes feuilles locaux par les consommateurs.

Concernant ces critères, les attentes des consommateurs étaient globalement satisfaites. Selon les consommateurs ciblés,

La consommation des légumes feuilles locaux apporte généralement à l’organisme des sels minéraux, des vitamines A, B, D et E.

Des légumes feuilles locaux ont des vertus thérapeutiques comme les propriétés antibiotiques, de facilitation de la digestion et d’aliments énergétiques.

Des légumes feuilles locaux sont utilisés pour guérir l’ulcère gastrique, l’anémie, les maux de ventre et le diabète.

Nécessité d’opérer un réajustement au niveau des engrais chimiques et organiques mais aussi au niveau des pesticides chimiques et de l’eau d’irrigation.

Il faut maintenir l’hygiène lors du tri, du rinçage et du transport des légumes feuilles locaux puis l’assainissement des lieux de vente et d’exposition des légumes feuilles locaux (à l’ombre) afin de s’assurer de leur qualité sanitaire et nutritive.

Citation :

Vodouhe, S.E., Tossou, R.C., Soumanou, M.M., 2012. Perception des consommateurs sur la qualité nutritionnelle et sanitaire de quelques légumes feuilles locaux produits dans la zone côtière du Sud-Bénin. Bull. la Rech. Agron. du Bénin 13–23.

Lire la suite

Composition nutritionnelle et teneur en métaux lourds de trois légumes à feuilles (Amaranthus Cruentus L., Lactuca Sativa L., Solanum Macrocarpon L.) à Porto-Novo, République du Bénin

Les légumes et les fruits sont des sources de nutriments qui aident à guérir certains troubles du métabolisme en contribuant à lutter contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition.

L’intérêt des légumes-feuilles s’est accru ces dernières années, principalement en raison des bienfaits pour la santé dus à leurs composés nutritionnels.

La connaissance des nutriments des légumes (d’Amaranthus cruentus L., Solanum macrocarpon L. et Lactuca sativa L.) est nécessaire pour mieux les valoriser dans l’alimentation de la population.

Lactuca sativa L. a la teneur en eau la plus élevée, Amaranthus cruentus L. a la teneur la plus élevée en protéines, cendres, fibres, zinc, calcium et potassium tandis que le Solanum macrocarpon L. a la teneur la plus élevée en graisse et en fer. Solanum macrocarpon L. a la teneur en plomb la plus élevée tandis qu’Amaranthus cruentus L. a la teneur en cadmium la plus élevée.

Les légumes-feuilles pourraient fournir une part importante des besoins nutritionnels pour une protection adéquate contre les maladies.

Amaranthus cruentus L. a la teneur élevée en nutriments suivi de Solanum macrocarpon L. et Lactuca sativa L.

Le cadmium et le plomb trouvés dans les légumes de cette étude à Porto-Novo doivent être surveillés et gérés pour éviter des conséquences néfastes sur la santé de l’homme

Contenant une bonne source de minéraux vitaux comme le calcium, le magnésium, le fer, le zinc, le potassium et une faible teneur en métaux lourds (cadmium, plomb), la culture de ces trois légumes et leur consommation sont à encourager.

Citation:

Houngla, J.E.H., Gbankoto, A., Mizehoun-adissoda, C., Anani, L.B.C., Edorh, P.A., Moutaïrou, K., Sohounhloué, D.C.K., 2020. Nutrient Composition and Heavy Metals Content of Three Leafy Vegetables (Amaranthus Cruentus L ., Lactuca Sativa L ., Solanum Macrocarpon L .) in Porto-Novo , Republic of Benin. J. Food Nutr. Res. 8, 80–86.

Lire la suite

Inventaire national et utilisation des médicaments à base de plantes pour traiter les troubles gastro-intestinaux chez les bovins au Bénin (Afrique de l’Ouest)

La flore béninoise est celle riche en plantes médicinales utilisées pour soigner les troubles gastro-intestinaux des bovins troubles.

Les troubles gastro-intestinaux sont restés récurrents avec le bétail au Bénin malgré l’importante importation de médicaments vétérinaires à coûts élevés.

158 espèces de plantes médicinales appartenant à 60 familles et 130 genres ont été identifiées avec les légumineuses (18 %) et les combretacées (6,4 %) qui étaient les plus représentées.

Trente et une familles de plantes ont été mentionnés comme étant très utilisés (environ 52%), parmi lesquels les plus importants étaient les Zygophyllaceae, les Phytolaccaceae, Rubiacées, Lamiacées, Loranthacées, Thymelaeaceae et Flacourtiacées.

Sept troubles gastro-intestinaux sont couramment traités par les plantes dont les plus fréquents étaient la parasitose interne (35 %), la diarrhée (29 %) et la constipation (17%).

Les facteurs socio-économiques influençant les connaissances ethnobotaniques sur ces espèces étaient : l’âge, la profession et la situation géographique des informateurs.

Il est nécessaire d’effectuer une analyse plus poussée des produits chimiques et du contenu pharmacologique de ces espèces pour vérifier l’efficacité de leurs propriétés revendiquées afin de soulager les agriculteurs de ces troubles.

Il faut intégrer les savoirs locaux des communautés dans des propositions adaptées pour préserver les plantes anti-gastro-intestinales.

Il faut contribuer à l’utilisation durable des plantes médicinales menacées par les campagnes de reboisement et l’éducation à l’environnement.

Citation :

Ouachinou, J.M.S., Dassou, G.H., Idohou, R., Adomou, A.C., Yédomonhan, H., 2019. National inventory and usage of plant-based medicine to treat gastrointestinal disorders with cattle in Benin ( West Africa ). South African J. Bot. 122, 432–446.

Lire la suite

Diversité morphotypique de Corchorus olitorius et influence des pratiques agricoles sur ses principaux insectes ravageurs potentiels

Corchorus olitorius L. est l’un des légumes-feuilles traditionnels de haute valeur alimentaire et socio-économique en Afrique.

Bien que largement exploitée, sa diversité variétale est méconnue et sa domestication reste contestée par les ravageurs et les maladies actuellement observées parmi les utilisateurs de subsistance.

Il existe sept morphotypes différents de C. olitorius, dont trois sauvages mais utilisés en médecine traditionnelle et quatre cultivés.

Parmi les neuf contraintes signalées par les agriculteurs, l’attaque de sept insectes ravageurs et la non-distinction des graines de différents morphotypes cultivés sont les deux contraintes les plus importantes.

Les sept ravageurs potentiels les plus courants des insectes observés par 10 à 100 % des agriculteurs dans la zone d’étude sont : Acrea sp, Aulacophora africana, Helicoverpa armigera, Spodoptera litoralis, Zonocerus variegatus, Podagrica spp. et Acrea acerata.

L’infestation par ces insectes n’étaient pas liés à des morphotypes spécifiques de C. olitorius, mais variaient selon la localité.

Les pratiques agricoles susceptibles d’influencer la présence de tout organisme nuisible C. olitorius étaient les cultures intercalaires et la coupe de dormance, plantule après semis et nombre de récoltes.

Contribuer à une meilleure production des variétés de C. olitorius et les différentes associations de cultures pourraient être intégrées dans des méthodes de gestion écologique des ravageurs de C. olitorius.

Citation :

Gbèdolo, A.E., Dassou, A.G., Dassou, H.G., Dossou, I.A., Omondi, A.B., Dansi, A., 2018. Morphotype diversity of Corchorus olitorius and influence of agricultural practices on its potential major pest insects. Sci. Hortic. (Amsterdam). 239, 234–241.

Lire la suite

Diversité et valorisation au niveau local des ressources végétales forestières alimentaires du Bénin

Cent soixante-deux espèces de ressources végétales forestières sont consommées par les populations locales à travers tout le pays.

Les espèces sont plus présentes dans les forêts que dans les formations plus ouvertes.

Le baobab (Adansonia digitatat L) a une grande importance alimentaire. Consommation des jeunes feuilles, des fleurs et les graines crues ou bouillies.

L’arille mûr de Blighia sapida Koenig est comestible cru, cuit, grillé ou frit. Il est riche en huile et est très utilisé par les populations locales.

Importance du karité (Vitellaria paradoxa Gaertn) dans l’alimentation et dans l’économie des populations. Son beurre joue un rôle économique car il fait l’objet d’un commerce très important.

Le fruit du néré (Parkia africana (Jacq.) Benth) est très important dans la cuisine béninoise. Sa pulpe fraîche et fermentée donne une boisson rafraîchissante. Les graines sont riches en protéines et en matières grasses et sont utilisées pour fabriquer un concentré très utilisé pour assaisonner différents types de sauce.

Borassus aethiopum Mart. est un palmier très exploité, utilisé dans de nombreuses constructions, notamment les charpentes de case. La partie charnue du fruit est consommée.

Le prunier noir (Vitex doniana Sweet) est une espèce dont la pulpe noirâtre et sucrée est comestible et peut servir à faire une boisson douce.

Le tamarin (Tamarindus indica L.) est un arbre qui s’intègre également dans les systèmes agroforestiers traditionnels en raison de ses fruits utilisés pour fabriquer une boisson acidulée.

Nécessité d’identifier la production de la forêt et mettre en exergue la composition en nutriments de des ressources forestières.

Citation :  Codjia, J. T. C., Assogbadjo, A. E., Ekué, M. R. M., 2003. Diversité et valorisation au niveau local des ressources végétales forestières alimentaires du Bénin. Cahiers Agricultures. 12, 321-331.

Lire la suite

Le développement de l’agriculture maraîchère comme cause de l’émergence de la résistance aux insecticides chez les populations d’Anopheles gambiae dans les zones urbaines du Bénin

290 agriculteurs au total sont enquêtés dans cette étude dans trois quartiers à raison de 150 (Houeyiho), 80 (Acron) et 60 (Azèrèkè).

Contribution de l’agriculture urbaine à la sécurité alimentaire et à l’équilibre des régimes alimentaires, fournissant ainsi des revenus supplémentaires aux populations.

La culture maraîchère rapporte environ 300 millions de FCFA par an aux agriculteurs béninois. Aussi, cette activité réduit le chômage et la faim.

Plus de 3 000 personnes sont employées par l’agriculture urbaine. Ces derniers utilisent des pesticides dans les exploitations.

L’agriculture urbaine augmente les revenus des ménages des agriculteurs et leur niveau de vie

La mutation kdr (Leu-Phe) enregistrée chez Anopheles gambiae collecté dans les fermes est responsable de l’émergence de la résistance d’An. gambiae au DDT et aux pyréthrinoïdes.

Trois sous-espèces d’An. gambiae révélé par la PCR : An. gambiae s.s., Anopheles melas et Anopheles arabiensis) et de deux formes moléculaires (M et S).

Les tests de sensibilité aux insecticides montre la résistance à la perméthrine (76% de mortalité à Parakou ; 23,5% à Porto-Novo et 17% à Cotonou).

La mise en place des structures de gestion des insecticides pour éviter l’échec des mesures de lutte contre les vecteurs du paludisme, en particulier les insecticides pyréthrinoïdes.

Citation :

Yadouleton, A. W. M., Asidi, A., Djouaka, R. F., Braïma, J., Agossou, C. D., Akogbeto, M. C., 2009. Development of vegetable farming: a cause of the emergence of insecticide resistance in populations of Anopheles gambiae in urban areas of Benin. Malaria Journal.  1–8.

Lire la suite

Gestion du croisement et de la consanguinité dans les élevages porcins des départements de l’Ouémé et du Plateau au Bénin

L’enquête s’est déroulée dans 60 exploitations, dont 35 dans l’Ouémé et 25 dans le Plateau et les éleveurs sont principalement des hommes mariés.

Les porcs élevés sont de types génétiques locaux, améliorés et croisés. Les améliorés ont des performances zootechniques supérieures à celles des porcs locaux et croisés, permettant aux éleveurs d’obtenir les meilleurs rendements de leur engraissement.

La plupart des éleveurs croisent les sujets sans schéma de croisement spécifique. En réalité, ces derniers croisent des animaux améliorés à haute valeur de reproduction afin d’améliorer les performances zootechniques.

La majorité des éleveurs séparent les géniteurs mâles et femelles au sein de leur propre exploitation à la puberté. Cependant, ils accouplent des animaux ayant un lien parental dans les deux départements.

Les principales conséquences de la consanguinité mentionnées par les éleveurs sont la mortalité élevée à la naissance et au sevrage, la faiblesse des porcelets à la naissance, la croissance lente et la diminution de la taille des portées.

Nécessité de suivi rigoureux des croisements et des liens de filiation pour l’amélioration des performances zootechniques.

Citation :  Dotché, I. O., Idohou, S., Dahouda, M., Kiki, P., Govoeyi, B., Antoine-Moussiaux, N., Dehoux, J-P., Mensah, G. A., Farougou, S., Thilmant, P., Youssao, A. K. I., Koutinhouin, B., 2019. Crossbreeding and consanguinity management in pig farms in the departments of Ouémé and Plateau in Benin. Veterinary World. 12(11), 1816-1825.

Lire la suite

Contraintes liées au développement de la culture du taro (Colocasia esculenta) au sud-Bénin

128 producteurs de taro sont identifiés dans 4 villages. Ces derniers éprouvent des difficultés face aux exigences de la culture.

L’espèce de taro rencontrée est Colocasia esculenta avec deux cultivars : le cultivar blanc et le cultivar rouge.

Le taro est très exigeant en eau et en matière organique, les producteurs pratiquent beaucoup plus la monoculture, sans rotation. Sa culture continue épuise le sol.

Le manque de connaissance sur la maîtrise des règles de semis et de densité de plantation ainsi que l’itinéraire technique par les producteurs.

Manque de matériel de reproduction de qualité et de structures pour leur en fournir. Ces derniers conduisent au faible rendement obtenu à la fin du cycle cultural (10 à 12 mois).

L’association de la culture de taro est encouragée dans d’autres pays et sa commercialisation se fait sans mévente.

Nécessité d’efforts pour la sélection variétale du taro à haut rendement et à cycle court.

Formation des producteurs sur les techniques culturales et la mise à disposition du matériel de reproduction de qualité.

Citation :  Houngbo, N. E., Abiola, A., Adandonon, A., 2015. Contraintes liées au développement de la culture du taro (Colocasia esculenta) au sud-Bénin. International Journal of Neglected and Underutilized Species. 1, 1-9.

Lire la suite

Contraintes et difficultés de l’élevage de porcs dans les départements de l’Ouémé et du Plateau au Sud-Est-Bénin

400 éleveurs enquêtés, essentiellement des hommes (74%) d’âge moyen égal à 44 ans. Ils sont majoritairement des chrétiens (53%), non instruits (65%) et ne faisaient partie d’aucune association des éleveurs (63%).

Le niveau d’instruction influence la gestion et la conduite des troupeaux des éleveurs.

Le choix de la race porcine est fonction de l’existence d’un marché de vente de porcs, de la résistance de l’animal aux problèmes sanitaires, de l’existence d’une porcherie, des ressources alimentaires et financières disponibles.

La mortalité des porcelets par truie et par mise-bas est plus importante avant le sevrage (1,59±0,53 porcelets) qu’après le sevrage (0,46±0,5 porcelet).

La gestion de la reproduction est basée sur l’emprunt de verrats d’une exploitation à une autre.

Le mode de conduite des porcs diffère dans les zones d’élevage. Toutefois, les porcs de races améliorées sont élevés en stabulation totale sur toute l’année du fait qu’ils sont moins résistants aux maladies et plus exigeants en alimentation que les porcs de race locale.

Le manque de suivi et d’encadrement conduit à une mauvaise prise de décision et à l’échec de l’élevage.

Le manque d’entretien des habitats, l’absence d’entretien des loges entraîne une accumulation des lisiers de porcs et constitue une source d’émergence et de contamination des maladies.

L’inadéquation de l’alimentation par rapport aux besoins des animaux.

Citation :

Dahouda, M., Gbénou, B., Adjolohoun, S., Kiki, P., Séibou Toléba S., Youssao Abdou Karim, I., 2019. Contraintes et difficultés de l’élevage de porcs dans les départements de l’Ouémé et du Plateau au Sud-Est-Bénin. Bulletin de la Recherche Agronomique du Bénin. 61–73.

Lire la suite

Changement climatique et adoption de pratiques de gestion durable des terres dans le bassin du Niger au Bénin

Deux départements l’Ouémé et du Plateau sont concernés dans cette étude. Les données de performances zootechniques ont été collectées dans 63 porcheries (39 en élevage amélioré et 24 en élevage local). Ces données ont été enregistrées sur deux types génétiques (porcs locaux et porcs améliorés).

La détection des œstrus est principalement basée sur l’observation des signes de modifications vulvaires et du comportement de la truie et ceci à tout moment, sans le verrat.

L’accouplement des truies locales s’effectuent dès la détection des œstrus. Cependant,  les truies améliorées sont accouplées 36 heures après la détection.

La détection de la gestation s’effectuée par le contrôle du retour de l’œstrus, 21 jours après l’accouplement par la majorité (80,6%) des répondants.

La taille de la portée, le nombre de porcelets nés vivants et les porcelets sevrés des truies améliorées sont plus élevés que ceux des truies locales.

L’intervalle entre les mises bas est plus long chez les truies locales que chez les truies améliorées.

Le sexe n’influence pas les poids à l’âge standard dans chaque type génétique étudié.

L’augmentation de la taille de la portée, le nombre de porcelets nés vivants et le nombre de porcelets sevrés est synonyme du nombre de parité jusqu’à la quatrième parité.

Quel que soit le type génétique, le diagnostic de gestation est pratiqué 21 jours après l’accouplement par le contrôle du retour de l’œstrus.

Nécessité de connaître les performances des porcs afin de mener des actions propices pour leur amélioration.

Citation :  Dotché, I. O., Bankolé, C. B. O., Dahouda, M., Biobou, R., Bonou, G. A., Antoine-Moussiaux, N., Dehoux, J-P., Thilmant, P., Mensah, G. A., Koutinhouin, B. G., Karim, I. Y. A., 2020. Comparison of reproductive performances of local and improved pigs reared in south Benin. Tropical Animal Health and Production. 52, 687–698.

Lire la suite