Utilisation et connaissances des agriculteurs sur la diversité du pois cajan au Bénin, Afrique de l’Ouest

La compréhension des facteurs qui déterminent l’utilisation, par les agriculteurs, des ressources génétiques végétales est un élément clé non seulement pour concevoir des stratégies de conservation appropriées mais aussi pour promouvoir une production durable. Cependant, le Bénin est limité par les informations disponibles sur les connaissances des agriculteurs concernant les utilisations et la conservation du pois cajan.

Les agriculteurs béninois cultivent principalement le pois cajan pour ses céréales destinées à la consommation domestique.

La tige et les feuilles de pois d’Angole sont utilisées à des fins médicinales pour traiter le paludisme, les étourdissements, la rougeole et les infections oculaires.

Il n’y avait pas d’association significative entre le nombre de variétés détenues par ménage et l’âge du répondant, le nombre d’années d’expérience dans la culture du pois cajan, la taille du ménage, le nombre de membres de la famille engagés dans activités agricoles et le genre.

Les agriculteurs ont utilisé des critères tels que les couleurs des graines, la taille des graines, la hauteur des plantes, les groupes de maturité et le temps de cuisson pour classer leurs variétés. Les variétés à tégument blanc étaient les plus cultivées tandis que les variétés à tégument noir, rouge ou tacheté sont abandonnées et méritent d’être conservés.

Les connaissances sur les usages médicinaux du pois cajan sont transmises verticalement au sein de la communauté et le maintien des variétés du pois cajan au niveau des ménages ne dépend pas de facteurs socioculturels.

Cette étude contribuera à relever la sensibilisation aux diverses utilisations du pois cajan. En outre, il fournit la base pour la conception des stratégies de conservation des ressources génétiques du pois cajan.

Citation :

Ayenan, M.A.T., Danquah, A., Ahoton, L.E., Ofori, K., 2017. Utilization and farmers’ knowledge on pigeonpea diversity in Benin , West Africa. J. Ethnobiol. Ethnomed. 13:37, 1–13.

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Typologie des charcuteries et facteurs déterminant la gestion durable des déchets des charcuteries au sud du Bénin

Le secteur de la viande est reconnu comme l’un des principaux secteurs polluants dans l’industrie agroalimentaire. La viande est l’un des produits alimentaires ayant le plus grand impact environnemental avec la viande de porc qui est un élément clé de l’alimentation humaine

Les boucheries se développent au Bénin avec un nombre d’animaux abattus en augmentation. Ces pratiques d’abattage génèrent plus déchets dont la mauvaise gestion peut constituer un grave danger pour l’environnement et la santé publique.

Afin d’évaluer les impacts environnementaux des charcuteries selon les types de boucheries du sud Bénin, des observations et des entretiens individuels ont été réalisés dans 80 charcuteries sélectionnées au hasard.

Les résultats de l’étude ont révélé trois types de charcuteries qui utilisaient différentes modèles de gestion des déchets.

Les charcuteries de type 1 sont toutes des jeunes salariés n’appartenant à aucune association professionnelle de boucher du porc. Ils n’ont pas de système de gestion des déchets.

Les charcuteries de type 2 sont toutes entrepreneurs ou Charcuterie responsable. Ils sont également affiliés à des sociétés de collecte de déchets pour la gestion des déchets plastiques.

Le type 3 se différencie par leur grand intérêt pour le respect des normes d’hygiène et leur fréquente visite médicale par les professionnels fins.

L’expérience professionnelle ou l’ancienneté dans l’activité de charcuterie, la formation et l’appartenance à l’une des associations professionnelles de boucher sont des variables déterminantes de la gestion des déchets produits par les charcuteries.

Les implications de ces résultats sont discutées en ce qui concerne l’environnement et les stratégies de gestion des déchets pour les charcuteries.

Citation :

Montcho, M., Aboh, A.B., Alassan, S.A., Dayou, E.D., Padonou, E.A., Babatoundé, S., Hornick, J.-L., 2018. Typology of Pork-Butcheries and Factors Determining the Sustainable Pork- Butcheries Waste Management in Southern Benin. Am. J. Environ. Eng. Sci. 5, 104–112.

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Typologie des résidus organiques attirant les mouches et leur utilisation dans le secteur agricole au sud du Bénin

L’utilisation de larves de mouches comme source de protéines pour la volaille et agent de biodégradation de substrats organiques tels que le fumier s’avère être une technologie prometteuse et innovante pour les agriculteurs pauvres en ressources.

L’étude visait à catégoriser les substrats organiques en fonction de leur capacité à attirer les mouches et à produire des larves de mouches, et à discuter de leur utilisation dans le domaine agricole au sud du Bénin.

La plupart des agriculteurs avaient des connaissances limitées sur l’utilisation des larves de mouches pour nourrir la volaille. Certains d’entre eux n’étaient pas conscients du rôle des larves de mouches dans la dégradation des substrats organiques.

Trois utilisations de ces substrats organiques ont été évoquées par les éleveurs : l’engrais organique, la production de larves de mouches et l’alimentation pour la volaille.

Les intestins d’animaux, les carcasses, le fumier de volaille, le fumier de porc ont été mentionnés comme des résidus animaux attirant les mouches et potentiellement adaptés à la production de larves de mouches.

Les résidus végétaux appropriés pour la production de larves de mouches comprenaient des sous-produits agro-artisanaux tels que le son de soja, le son de maïs et le son de sorgho ; malt de brasserie, papaye pourrie, écorce de mangue et banane pourrie.

L’étude suggère que ces différents types de substrats soient évalués pour leur adéquation à la production de larves de mouches et que la qualité des résidus issus de la dégradation par les larves de mouches soit évaluée dans une perspective de reconstitution de la fertilité des sols.

Citation :

Bloukounon-Goubalan, A.Y., Saidou, A., Clottey, V., Chrysostome, C.A.A.M., Kenis, M., Mensah, G.A., 2017. Typology of organic residues attracting flies and their utilization in the agricultural sector in southern Benin. Int. J. Biol. Chem. Sci. 11, 2560–2572.

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Demande saisonnière en eau dans l’agriculture béninoise

Les données statistiques officielles concernant les quantités d’eau ainsi que les connaissances sur les facteurs influençant la demande en eau sont extrêmement rares et révèlent souvent des tendances nationales sans tenir compte des régions ou des différences locales.

L’approvisionnement en eau en termes absolus semble être suffisant au Bénin mais des problèmes d’eau saisonniers surviennent à la fois dans l’irrigation, l’agriculture et dans la gestion du bétail.

Les problèmes d’eau saisonniers qui se posent ne sont pas la conséquence d’une pénurie générale d’eau mais plutôt liés à trois problèmes majeurs. Ces problèmes découlent des difficultés d’équipement technique et de moyens financiers des agriculteurs, des spécificités locales conditions influençant l’accès aux sources d’eau et l’extraction des eaux souterraines, et troisièmement de la faible structure organisationnelle globale de gestion de l’eau.

Les différences régionales ainsi qu’une amélioration générale des connaissances sur de meilleures structures de gestion, le savoir-faire technique et l’accès au crédit pour les agriculteurs doit être pris en compte dans les stratégies nationales afin d’améliorer l’utilisation de l’eau agricole au Bénin.

La disponibilité de l’eau et la fiabilité de l’agriculture pourraient être sensiblement améliorées réduisant les impacts saisonniers sur la production des agriculteurs et ainsi stabiliser leurs revenus.

Les systèmes d’irrigation urbains et périurbains, ainsi que les systèmes d’irrigation à grande échelle ne sont pas bien organisés. Leur importance peut être soulignée par les expériences passées qui démontrent que ces systèmes ont des moyens financiers et technologiques adéquats, mais étaient plus susceptible d’échouer sans aide extérieure.

Il est recommandé aux décideurs de considérer de près le secteur agricole au Bénin en raison de son potentiel de développement et sa nécessité vis-à-vis de la croissance démographique.

Cependant, le potentiel pour le développement général et la sécurité alimentaire ne tient vrai si les obstacles de l’utilisation saisonnière de l’eau dans l’agriculture, comme pour l’irrigation et la demande en eau pour le bétail sont bien pris en compte.

Citation :

Gruber, I., Kloos, J., Schopp, M., 2009. Seasonal water demand in Benin ’ s agriculture. J. Environ. Manage. 90, 196–205.

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Phytodiversité des légumes-feuilles locales consommées par les peuples Holli et Nagot de la région de Pobè au sud-est du Bénin

Les produits forestiers non ligneux (PFNL) sont importants pour la subsistance des habitants des forêts et contribuent fortement à la sécurité alimentaire notamment dans des pays en développement.

L’état des lieux sur la diversité des espèces de légumes feuilles locales consommées a été fait avec les populations Holli et Nagot de cette région.

35 espèces végétales ont été identifiées dans les différents faciès végétaux des deux villages.

Il y a une distribution des espèces dans seize (16) familles dominées par les Asteraceae (10 espèces), les Amarantaceae (6 espèces) et les Solanaceae (3 espèces) (64% de la diversité totale).

On note un spectre alimentaire et une préférence plus large chez les Holli que les Nagot.

Il y a une diversité non négligeable de la région de Pobè au sud-est de Bénin en ce qui concerne les espèces de légumes alimentaires locales.

On a observé une introduction et une adoption de plusieurs espèces exotiques bien que les espèces sauvages tiennent toujours une place de choix dans les habitudes alimentaires des populations locales.

La dégradation sévère du couvert végétal et l’urbanisation galopante du milieu constituent un facteur d’érosion des connaissances endogènes.

Il est urgent de mener de travaux scientifiques sur les possibilités de culture et de rentabilité économique de ces légumes par les populations locales afin de freiner la pression sur les ressources naturelles.

Citation :

Codjia, J.T.C., Vihotogbe, R., Lougbegnon, T., 2009. Phytodiversité des légumes-feuilles locales consommées par les peuples Holli et Nagot de la région de Pobè au sud-est du Bénin. Int. J. Biol. Chem. Sci. 3, 1265–1273.

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Diversité morphotypique de Corchorus olitorius et influence des pratiques agricoles sur ses principaux insectes ravageurs potentiels

Corchorus olitorius L. est l’un des légumes-feuilles traditionnels de haute valeur alimentaire et socio-économique en Afrique.

Bien que largement exploitée, sa diversité variétale est méconnue et sa domestication reste contestée par les ravageurs et les maladies actuellement observées parmi les utilisateurs de subsistance.

Il existe sept morphotypes différents de C. olitorius, dont trois sauvages mais utilisés en médecine traditionnelle et quatre cultivés.

Parmi les neuf contraintes signalées par les agriculteurs, l’attaque de sept insectes ravageurs et la non-distinction des graines de différents morphotypes cultivés sont les deux contraintes les plus importantes.

Les sept ravageurs potentiels les plus courants des insectes observés par 10 à 100 % des agriculteurs dans la zone d’étude sont : Acrea sp, Aulacophora africana, Helicoverpa armigera, Spodoptera litoralis, Zonocerus variegatus, Podagrica spp. et Acrea acerata.

L’infestation par ces insectes n’étaient pas liés à des morphotypes spécifiques de C. olitorius, mais variaient selon la localité.

Les pratiques agricoles susceptibles d’influencer la présence de tout organisme nuisible C. olitorius étaient les cultures intercalaires et la coupe de dormance, plantule après semis et nombre de récoltes.

Contribuer à une meilleure production des variétés de C. olitorius et les différentes associations de cultures pourraient être intégrées dans des méthodes de gestion écologique des ravageurs de C. olitorius.

Citation :

Gbèdolo, A.E., Dassou, A.G., Dassou, H.G., Dossou, I.A., Omondi, A.B., Dansi, A., 2018. Morphotype diversity of Corchorus olitorius and influence of agricultural practices on its potential major pest insects. Sci. Hortic. (Amsterdam). 239, 234–241.

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Diversité et valorisation au niveau local des ressources végétales forestières alimentaires du Bénin

Cent soixante-deux espèces de ressources végétales forestières sont consommées par les populations locales à travers tout le pays.

Les espèces sont plus présentes dans les forêts que dans les formations plus ouvertes.

Le baobab (Adansonia digitatat L) a une grande importance alimentaire. Consommation des jeunes feuilles, des fleurs et les graines crues ou bouillies.

L’arille mûr de Blighia sapida Koenig est comestible cru, cuit, grillé ou frit. Il est riche en huile et est très utilisé par les populations locales.

Importance du karité (Vitellaria paradoxa Gaertn) dans l’alimentation et dans l’économie des populations. Son beurre joue un rôle économique car il fait l’objet d’un commerce très important.

Le fruit du néré (Parkia africana (Jacq.) Benth) est très important dans la cuisine béninoise. Sa pulpe fraîche et fermentée donne une boisson rafraîchissante. Les graines sont riches en protéines et en matières grasses et sont utilisées pour fabriquer un concentré très utilisé pour assaisonner différents types de sauce.

Borassus aethiopum Mart. est un palmier très exploité, utilisé dans de nombreuses constructions, notamment les charpentes de case. La partie charnue du fruit est consommée.

Le prunier noir (Vitex doniana Sweet) est une espèce dont la pulpe noirâtre et sucrée est comestible et peut servir à faire une boisson douce.

Le tamarin (Tamarindus indica L.) est un arbre qui s’intègre également dans les systèmes agroforestiers traditionnels en raison de ses fruits utilisés pour fabriquer une boisson acidulée.

Nécessité d’identifier la production de la forêt et mettre en exergue la composition en nutriments de des ressources forestières.

Citation :  Codjia, J. T. C., Assogbadjo, A. E., Ekué, M. R. M., 2003. Diversité et valorisation au niveau local des ressources végétales forestières alimentaires du Bénin. Cahiers Agricultures. 12, 321-331.

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Gestion du croisement et de la consanguinité dans les élevages porcins des départements de l’Ouémé et du Plateau au Bénin

L’enquête s’est déroulée dans 60 exploitations, dont 35 dans l’Ouémé et 25 dans le Plateau et les éleveurs sont principalement des hommes mariés.

Les porcs élevés sont de types génétiques locaux, améliorés et croisés. Les améliorés ont des performances zootechniques supérieures à celles des porcs locaux et croisés, permettant aux éleveurs d’obtenir les meilleurs rendements de leur engraissement.

La plupart des éleveurs croisent les sujets sans schéma de croisement spécifique. En réalité, ces derniers croisent des animaux améliorés à haute valeur de reproduction afin d’améliorer les performances zootechniques.

La majorité des éleveurs séparent les géniteurs mâles et femelles au sein de leur propre exploitation à la puberté. Cependant, ils accouplent des animaux ayant un lien parental dans les deux départements.

Les principales conséquences de la consanguinité mentionnées par les éleveurs sont la mortalité élevée à la naissance et au sevrage, la faiblesse des porcelets à la naissance, la croissance lente et la diminution de la taille des portées.

Nécessité de suivi rigoureux des croisements et des liens de filiation pour l’amélioration des performances zootechniques.

Citation :  Dotché, I. O., Idohou, S., Dahouda, M., Kiki, P., Govoeyi, B., Antoine-Moussiaux, N., Dehoux, J-P., Mensah, G. A., Farougou, S., Thilmant, P., Youssao, A. K. I., Koutinhouin, B., 2019. Crossbreeding and consanguinity management in pig farms in the departments of Ouémé and Plateau in Benin. Veterinary World. 12(11), 1816-1825.

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Enquête ethnobotanique de trois espèces du genre Desmodium (Desmodium ramosissimum, Desmodium gangeticum et Desmodium adscendens) utilisées en médecine traditionnelle, Bénin.

En Afrique, les médicaments conventionnels ne sont pas accessibles à tous ; le coût élevé des traitements conduit 82% des patients à se tourner vers les remèdes traditionnels.

Au Bénin, sur les 3000 espèces de plantes répertoriées dans les écosystèmes forestiers en 2002, 172 sont consommées par les populations locales comme plantes alimentaires et 814 comme plantes médicinales.

Le genre Desmodium comprend plus de 46 espèces répertoriées comme plantes médicinales dans le monde.

Au Bénin, Desmodium ramosissimum, Desmodium gangeticum et Desmodium adscendens sont les espèces les plus vendues par les herboristes et sont impliquées dans le traitement de 19 catégories de maladies.

Desmodium ramosissimum est la plus citée (85% des enquêtés) montrant une fréquence d’utilisation élevée.

Les parties de la plante utilisées sont la tige avec les feuilles (98%) et les racines (2%).

Les recettes sont préparées principalement par décoction et administrées par voie orale.

Le prix des échantillons vendus varie de 200 à 1000 FCFA.

Les tisanes sont préparées avec une seule herbe ou une combinaison de plusieurs herbes.

Les informations sur les plantes sont transmises d’une génération à l’autre oralement par le bouche-à-oreille.

Aucune interdiction ou effet secondaire n’est lié à l’utilisation de ces plantes.

Les trois espèces de Desmodium occupent une place importante dans l’arsenal thérapeutique du Bénin.

Ces résultats constituent un outil essentiel pour l’évaluation expérimentale des potentialités de ces plantes afin de mettre à la disposition de la population béninoise, de nouveaux médicaments traditionnels améliorés.

Citation :

Farid, B., Rafiou, M., Marcellin, A., Durand, D.-N., Nabede, A., Sylvestre, A., Haziz, S., Adolphe, A., Aly, S., Lamine, B.-M., 2018. Ethnobotanical survey of three species of Desmodium genus (Desmodium ramosissimum, Desmodium gangeticum and Desmodium adscendens) used in traditional medicine, Benin. International Journal of Sciences 4, 26–33.

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Diversité des espèces végétales d’importance, négligées et sous-utilisées au Bénin.

Les Africains en général et les Béninois en particulier souffrent ou meurent de malnutrition au milieu d’une grande diversité de cultures alimentaires hautement nutritives, par ignorance ou par négligence.

Les raisons de cette négligence varient selon les producteurs et les techniciens agricoles.

Une étude menée dans 50 villages au Bénin a révélé 41 espèces végétales négligées et sous-utilisées (NUCS).

Les raisons de cette négligence varient selon les producteurs et les techniciens agricoles.

Les raisons importantes de cette négligence sont le manque de soutien financier pour la recherche orientée vers les cultures négligées, l’absence de politique nationale de promotion, le manque de marchés organisés, la sensibilité aux parasites et aux maladies, le manque de pratiques culturales et de variétés améliorées, le faible rendement et la production laborieuse.

19 des 41 espèces ont été identifiées comme prioritaires sur la base de 10 critères à savoir : ampleur de la production, ampleur de la consommation, degré de consommation, valeur nutritionnelle perçue, importance culturelle, propriétés médicinales, utilisation commerciale, valeur marchande, contribution au revenu du ménage et contribution à l’autonomisation des femmes.

Les NUCS ont une valeur nutritionnelle et médicinale intéressante et sont une source importante de revenus pour les ménages.

La promotion des NUCS va contribuer de manière substantielle à la réduction de la pauvreté et à la lutte contre la malnutrition au Bénin.

Pour la promotion de ces espèces végétales négligées et sous-utilisées au Bénin, il sera important de mettre en place un programme national et spécial de recherche et de développement.

Citation :

Dansi, A., Vodouhè, R., Azokpota, P., Yedomonhan, H., Assogba, P., Adjatin, A., Loko, Y.L., Dossou-Aminon, I., Akpagana, K., 2012. Diversity of the neglected and underutilized crop species of importance in Benin. TheScientificWorldJournal 2012.

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