Diversité et valorisation au niveau local des ressources végétales forestières alimentaires du Bénin

Cent soixante-deux espèces de ressources végétales forestières sont consommées par les populations locales à travers tout le pays.

Les espèces sont plus présentes dans les forêts que dans les formations plus ouvertes.

Le baobab (Adansonia digitatat L) a une grande importance alimentaire. Consommation des jeunes feuilles, des fleurs et les graines crues ou bouillies.

L’arille mûr de Blighia sapida Koenig est comestible cru, cuit, grillé ou frit. Il est riche en huile et est très utilisé par les populations locales.

Importance du karité (Vitellaria paradoxa Gaertn) dans l’alimentation et dans l’économie des populations. Son beurre joue un rôle économique car il fait l’objet d’un commerce très important.

Le fruit du néré (Parkia africana (Jacq.) Benth) est très important dans la cuisine béninoise. Sa pulpe fraîche et fermentée donne une boisson rafraîchissante. Les graines sont riches en protéines et en matières grasses et sont utilisées pour fabriquer un concentré très utilisé pour assaisonner différents types de sauce.

Borassus aethiopum Mart. est un palmier très exploité, utilisé dans de nombreuses constructions, notamment les charpentes de case. La partie charnue du fruit est consommée.

Le prunier noir (Vitex doniana Sweet) est une espèce dont la pulpe noirâtre et sucrée est comestible et peut servir à faire une boisson douce.

Le tamarin (Tamarindus indica L.) est un arbre qui s’intègre également dans les systèmes agroforestiers traditionnels en raison de ses fruits utilisés pour fabriquer une boisson acidulée.

Nécessité d’identifier la production de la forêt et mettre en exergue la composition en nutriments de des ressources forestières.

Citation :  Codjia, J. T. C., Assogbadjo, A. E., Ekué, M. R. M., 2003. Diversité et valorisation au niveau local des ressources végétales forestières alimentaires du Bénin. Cahiers Agricultures. 12, 321-331.

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Le développement de l’agriculture maraîchère comme cause de l’émergence de la résistance aux insecticides chez les populations d’Anopheles gambiae dans les zones urbaines du Bénin

290 agriculteurs au total sont enquêtés dans cette étude dans trois quartiers à raison de 150 (Houeyiho), 80 (Acron) et 60 (Azèrèkè).

Contribution de l’agriculture urbaine à la sécurité alimentaire et à l’équilibre des régimes alimentaires, fournissant ainsi des revenus supplémentaires aux populations.

La culture maraîchère rapporte environ 300 millions de FCFA par an aux agriculteurs béninois. Aussi, cette activité réduit le chômage et la faim.

Plus de 3 000 personnes sont employées par l’agriculture urbaine. Ces derniers utilisent des pesticides dans les exploitations.

L’agriculture urbaine augmente les revenus des ménages des agriculteurs et leur niveau de vie

La mutation kdr (Leu-Phe) enregistrée chez Anopheles gambiae collecté dans les fermes est responsable de l’émergence de la résistance d’An. gambiae au DDT et aux pyréthrinoïdes.

Trois sous-espèces d’An. gambiae révélé par la PCR : An. gambiae s.s., Anopheles melas et Anopheles arabiensis) et de deux formes moléculaires (M et S).

Les tests de sensibilité aux insecticides montre la résistance à la perméthrine (76% de mortalité à Parakou ; 23,5% à Porto-Novo et 17% à Cotonou).

La mise en place des structures de gestion des insecticides pour éviter l’échec des mesures de lutte contre les vecteurs du paludisme, en particulier les insecticides pyréthrinoïdes.

Citation :

Yadouleton, A. W. M., Asidi, A., Djouaka, R. F., Braïma, J., Agossou, C. D., Akogbeto, M. C., 2009. Development of vegetable farming: a cause of the emergence of insecticide resistance in populations of Anopheles gambiae in urban areas of Benin. Malaria Journal.  1–8.

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Changement climatique et adoption de pratiques de gestion durable des terres dans le bassin du Niger au Bénin

Deux départements l’Ouémé et du Plateau sont concernés dans cette étude. Les données de performances zootechniques ont été collectées dans 63 porcheries (39 en élevage amélioré et 24 en élevage local). Ces données ont été enregistrées sur deux types génétiques (porcs locaux et porcs améliorés).

La détection des œstrus est principalement basée sur l’observation des signes de modifications vulvaires et du comportement de la truie et ceci à tout moment, sans le verrat.

L’accouplement des truies locales s’effectuent dès la détection des œstrus. Cependant,  les truies améliorées sont accouplées 36 heures après la détection.

La détection de la gestation s’effectuée par le contrôle du retour de l’œstrus, 21 jours après l’accouplement par la majorité (80,6%) des répondants.

La taille de la portée, le nombre de porcelets nés vivants et les porcelets sevrés des truies améliorées sont plus élevés que ceux des truies locales.

L’intervalle entre les mises bas est plus long chez les truies locales que chez les truies améliorées.

Le sexe n’influence pas les poids à l’âge standard dans chaque type génétique étudié.

L’augmentation de la taille de la portée, le nombre de porcelets nés vivants et le nombre de porcelets sevrés est synonyme du nombre de parité jusqu’à la quatrième parité.

Quel que soit le type génétique, le diagnostic de gestation est pratiqué 21 jours après l’accouplement par le contrôle du retour de l’œstrus.

Nécessité de connaître les performances des porcs afin de mener des actions propices pour leur amélioration.

Citation :  Dotché, I. O., Bankolé, C. B. O., Dahouda, M., Biobou, R., Bonou, G. A., Antoine-Moussiaux, N., Dehoux, J-P., Thilmant, P., Mensah, G. A., Koutinhouin, B. G., Karim, I. Y. A., 2020. Comparison of reproductive performances of local and improved pigs reared in south Benin. Tropical Animal Health and Production. 52, 687–698.

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Caractéristiques du maraîchage urbain à Porto-Novo, République du Bénin, Afrique de l’Ouest

Un formulaire d’enquête individuelle a permis d’identifier les sites de maraîchage et les informations sur l’agriculture urbaine à Porto-Novo.

343 jardiniers urbains ont été identifiés dans 17 districts dont 60,81% des maraîchers sont des hommes et 38,19% sont des femmes.

L’âge moyen des producteurs est de 41,82 ans avec une taille moyenne des familles des jardiniers urbains de 3,83 personnes. 95,04% des maraîchers sont mariés, 3,79% sont célibataires et 1,17% sont veufs. 76,09% des maraîchers sont instruits et savent lire et écrire. La majorité a le niveau du cours primaire, certains ont le niveau secondaire et d’autres universitaires.

Le maraîchage est rentable et crée d’emploi (8,16%), ceci qui lui confère le rôle d’une source de revenus pour les pratiquants. Cette activité est pratiquée sur 15,85142 hectares environ à Porto-Novo.

329 jardiniers urbains utilisent des engrais (organiques ou chimiques) à Porto-Novo. Sur les 329 utilisateurs, 83,28% utilisent le fumier de poulet, 48,94% l’urée, 38,30% le compost et 26,44% le NKP, 18,84% le crottin de lapin, 9,12% les excréments de porc, 8,81% les déchets de graines de néré, 8,21% le terreau. Le non-respect de la dose et la fréquence des traitements recommandés des produits phytosanitaires.

Les sources d’eau utilisées dépendent de l’accessibilité et du coût. La majorité des jardiniers louent le terrain et occupent le domaine public.

La sécurité foncière, l’accès aux intrants et au financement sont les contraintes qui empêchent le développement du jardinage urbain.

Citation :

Houngla, E.J.H., Hinson, C.D.T., Gbankoto, A., Anani, B.C., 2019. Characteristics of Urban Market Gardening in Porto-Novo, Republic of Benin, West Africa. International Journal of Agricultural Science. 4, 66-76.

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Enquête ethnobotanique de trois espèces du genre Desmodium (Desmodium ramosissimum, Desmodium gangeticum et Desmodium adscendens) utilisées en médecine traditionnelle, Bénin.

En Afrique, les médicaments conventionnels ne sont pas accessibles à tous ; le coût élevé des traitements conduit 82% des patients à se tourner vers les remèdes traditionnels.

Au Bénin, sur les 3000 espèces de plantes répertoriées dans les écosystèmes forestiers en 2002, 172 sont consommées par les populations locales comme plantes alimentaires et 814 comme plantes médicinales.

Le genre Desmodium comprend plus de 46 espèces répertoriées comme plantes médicinales dans le monde.

Au Bénin, Desmodium ramosissimum, Desmodium gangeticum et Desmodium adscendens sont les espèces les plus vendues par les herboristes et sont impliquées dans le traitement de 19 catégories de maladies.

Desmodium ramosissimum est la plus citée (85% des enquêtés) montrant une fréquence d’utilisation élevée.

Les parties de la plante utilisées sont la tige avec les feuilles (98%) et les racines (2%).

Les recettes sont préparées principalement par décoction et administrées par voie orale.

Le prix des échantillons vendus varie de 200 à 1000 FCFA.

Les tisanes sont préparées avec une seule herbe ou une combinaison de plusieurs herbes.

Les informations sur les plantes sont transmises d’une génération à l’autre oralement par le bouche-à-oreille.

Aucune interdiction ou effet secondaire n’est lié à l’utilisation de ces plantes.

Les trois espèces de Desmodium occupent une place importante dans l’arsenal thérapeutique du Bénin.

Ces résultats constituent un outil essentiel pour l’évaluation expérimentale des potentialités de ces plantes afin de mettre à la disposition de la population béninoise, de nouveaux médicaments traditionnels améliorés.

Citation :

Farid, B., Rafiou, M., Marcellin, A., Durand, D.-N., Nabede, A., Sylvestre, A., Haziz, S., Adolphe, A., Aly, S., Lamine, B.-M., 2018. Ethnobotanical survey of three species of Desmodium genus (Desmodium ramosissimum, Desmodium gangeticum and Desmodium adscendens) used in traditional medicine, Benin. International Journal of Sciences 4, 26–33.

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Etat nutritionnel des enfants de moins de 5 ans reçus à l’Unité de Vaccination du Centre de Santé de Hounsouko à Porto-Novo (Sud du Bénin).

Dans l’0uémé, la prévalence de retard de croissance est de 30% chez les enfants de 6 à 59 mois.

L’Ouémé comme le 3ème Département le plus touché par l’émaciation (6,1%) après l’Atacora (7,8%) et le Plateau (6,4%) et représente ainsi une zone à risque

A Porto-Novo, dans le centre de vaccination de Hounsouko, 7,4% des enfants de 0 à 59 mois reçus dans ledit centre, étaient émaciés, 30,3% présentaient un retard de croissance et 12,3% avaient une insuffisance pondérale.

45,9% des enfants présentaient une surcharge pondérale dont 11,7% d’obèses.

La surcharge pondérale touchait 65% des enfants de moins 5 mois.

La surcharge pondérale des enfants pourrait s’expliquer par le statut socioéconomique des populations de Porto-Novo avec plus de 2/3 des ménages qui sont en sécurité alimentaire et 68% des mères des enfants menant des activités génératrices de revenus leur permettant une prise en charge alimentaire adéquate de leur progéniture.

Le niveau de revenu confortable et la non disponibilité des mères occupées par leurs activités génératrices de revenus, favoriserait le remplacement dans l’alimentation des enfants du lait maternel par le lait de vache (qui contient 3 fois plus de protéines que le lait maternel).

Un dispositif de surveillance régulière de croissance doit être mis en place en vue d’une prise en charge adéquate de la situation de double « charge » de la malnutrition : dénutrition et surnutrition.

Citation :

Yessoufou, A.G., Yessoufou, A.K., Adebo, A.A., Egounlety, L., Sezan, A., 2017. Etat nutritionnel des enfants de moins de 5 ans reçus à l’Unité de Vaccination du Centre de Santé de Hounsouko à Porto-Novo (Sud du Bénin). International Journal of Biological and Chemical Sciences 10, 1517–1524.

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Effets des huiles essentielles de plantes médicinales acclimatées au Bénin sur la fermentation ruminale in vitro de l’herbe Andropogon gayanus.

Les ruminants émettent du méthane, sous-produit inévitable de la fermentation microbienne des hydrates de carbone et des protéines par des microbes anaérobies dans le rumen.

Le méthane entérique est d’une importance fondamentale pour le maintien les réactions d’oxydoréduction, essentielles au fonctionnement du rumen.

Les pertes de méthane entérique ont un impact négatif à la fois sur l’hôte et sur l’environnement, car elles réduisent l’efficacité de l’utilisation des aliments et constituent un puissant gaz à effet de serre.

Il est souhaitable de développer des stratégies qui atténuent la production de méthane entérique.

Citrus aurantifolia (Christm). Swing, Eucalyptus citriodora Hook, Laurus nobilis L., Mentha piperita L., Ocimum gratissimum L., Zingiber officinalis Rosc. sont des plantes médicinales acclimatées au Bénin (Afrique de l’Ouest).

Les Huiles Essentielles (HE) des 7 plantes médicinales ont modifié in vitro la fermentation microbienne du rumen et réduit la production ruminale de méthane à partir de fourrage herbacé d’Andropogon gayanus.

Par rapport au contrôle, Laurus nobilis (300-400 mg/L), Citrus aurantifolia (300-400mg/L) et Ocimum gratissimum (200-400mg/L) ont diminué significativement la production de méthane (mL/g MS) de 8,1-11,8%, 11,9-17,8% et 7,9-30,6%, respectivement.

Par rapport au témoin, des réductions de méthane de 11,4 %, 13,5 % et 14,2 % ont été observées seulement à 400mg/L pour Eucalyptus citriodora, Ocimum basilicum et Cymbopogon citratus, respectivement.

Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer un taux de dose efficace et si ces HE pourraient potentiellement bénéficier à la fermentation ruminale et réduire la production de méthane lorsqu’elles sont utilisées avec d’autres types d’aliments.

Citation :

Kouazounde, J.B., Jin, L., Assogba, F.M., Ayedoun, M.A., Wang, Y., Beauchemin, K.A., McAllister, T.A., Gbenou, J.D., 2015. Effects of essential oils from medicinal plants acclimated to Benin on in vitro ruminal fermentation of Andropogon gayanus grass. Journal of the Science of Food and Agriculture 95, 1031–1038.

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Effet du colostrum de vache sur les performances et le taux de survie des porcelets nouveau-nés locaux en République du Bénin.

Les performances de croissance du porcelet de race locale dans les élevages traditionnels en Afrique en général et au Bénin en particulier sont médiocres, allant de 12 à 34 g/jour

Le taux de mortalité signalé se situe entre 18 et 32 % de la naissance au sevrage.

La seule alimentation du porcelet est le colostrum dans les premières heures de vie et le lait ensuite.

Le tiers des truies ne semblent pas produire suffisamment de colostrum pour répondre aux besoins des porcelets, ce qui explique la plupart des décès survenant dans les premiers jours de vie.

L’effet du colostrum bovin, sur la survie et les performances de croissance des porcelets de race locale élevés par leur mère, au Bénin, a été évalué sur un essai de 49 jours.

Au 21e jour, presque tous les porcelets du groupe ayant reçu du colostrum chauffé sont morts.

Le gain de poids quotidien le plus élevé a été obtenu dans le groupe qui a reçu du colostrum bovin décongelé (56 g/jour), suivi par le groupe laissé avec la mère (34 g/jour).

Le colostrum bovin décongelé a amélioré les performances de croissance et la survie des porcelets, probablement grâce aux composants thermolabiles.

Le colostrum bovin décongelé peut être utilisé dans nos fermes afin de réduire la mortalité avant sevrage, d’améliorer la rentabilité des éleveurs et d’assurer la survie des fermes traditionnelles.

Son utilisation pourrait être facilitée par une collaboration entre éleveurs de porcs et de bovins ou par la création d’une banque de colostrum.

Citation :

Agbokounou, A.M., Ahounou, G.S., Youssao Abdou Karim, I., Mensah, G.A., Koutinhouin, B., Hornick, J.-L., 2016. Effect of cow colostrum on the performance and survival rate of local newborn piglets in Benin Republic. Tropical Animal Health and Production 2016 49:2 49, 287–294.

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Dosage du plomb et du zinc dans les cultures de l’amarante (Amarantus cruentus) et de la Grande morelle (Solanum macrocarpum) : cas de quelques sites maraîchers de Porto-Novo

L’amarante et la grande morelle sont deux des legumes-feuilles les plus cultivés et consommés au sud Bénin, en raison de leurs nombreux avantages.

De par des pratiques culturales inappropriées, ces légumes sont confrontés à de nombreuses contraintes, parmi lesquels la pollution par les métaux tels que le plomb et le zinc.

Le niveau de pollution en plomb et en zinc dans les deux légumes-feuilles, produits sur trois périmètres maraîchers de Porto- Novo est très élevé.

En ce qui concerne le plomb, les valeurs sont de 1,80 mg/kg à 2,53 mg/kg pour la grande morelle et de 0,07 mg/kg à 4,30 mg/kg pour l’amarante sur les trois sites. La norme requise par le Codex Alimentarius est de 0.3 mg/kg.

Pour le zinc, les valeurs sont comprises entre 79,11 mg/kg et 132,07 mg/kg pour la grande morelle et entre 23,85 mg/kg et 141,20 mg/kg pour l’amarante sur les trois sites. La norme requise par le Codex Alimentarius est de 5 mg/kg.

La contamination est intimement liée à la présence de ces métaux dans l’eau d’arrosage et dans le sol, aux différents amendements des sols (compost à forte teneur résiduelle, débris végétal et animal) ainsi qu’à l’usage anarchique des substances chimiques de synthèse.

Pour des raisons de santé publique, il est urgent de veiller à la qualité des eaux utilisées pour la production des légumes, du sol ; de suivre, de façon continue, la qualité des légumes -feuilles, en vue de mettre en place un système d’avertissement et d’alerte.

Citation :

Chouti, W.K., Adanve, M., Mama, D., 2019. Dosage du plomb et du zinc dans les cultures de l’amarante (Amarantus cruentus) et de la Grande morelle (Solanum macrocarpum): cas de quelques sites maraîchers de Porto-Novo. International Journal of Biological and Chemical Sciences 12, 2381–2395.

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Diversité des espèces végétales d’importance, négligées et sous-utilisées au Bénin.

Les Africains en général et les Béninois en particulier souffrent ou meurent de malnutrition au milieu d’une grande diversité de cultures alimentaires hautement nutritives, par ignorance ou par négligence.

Les raisons de cette négligence varient selon les producteurs et les techniciens agricoles.

Une étude menée dans 50 villages au Bénin a révélé 41 espèces végétales négligées et sous-utilisées (NUCS).

Les raisons de cette négligence varient selon les producteurs et les techniciens agricoles.

Les raisons importantes de cette négligence sont le manque de soutien financier pour la recherche orientée vers les cultures négligées, l’absence de politique nationale de promotion, le manque de marchés organisés, la sensibilité aux parasites et aux maladies, le manque de pratiques culturales et de variétés améliorées, le faible rendement et la production laborieuse.

19 des 41 espèces ont été identifiées comme prioritaires sur la base de 10 critères à savoir : ampleur de la production, ampleur de la consommation, degré de consommation, valeur nutritionnelle perçue, importance culturelle, propriétés médicinales, utilisation commerciale, valeur marchande, contribution au revenu du ménage et contribution à l’autonomisation des femmes.

Les NUCS ont une valeur nutritionnelle et médicinale intéressante et sont une source importante de revenus pour les ménages.

La promotion des NUCS va contribuer de manière substantielle à la réduction de la pauvreté et à la lutte contre la malnutrition au Bénin.

Pour la promotion de ces espèces végétales négligées et sous-utilisées au Bénin, il sera important de mettre en place un programme national et spécial de recherche et de développement.

Citation :

Dansi, A., Vodouhè, R., Azokpota, P., Yedomonhan, H., Assogba, P., Adjatin, A., Loko, Y.L., Dossou-Aminon, I., Akpagana, K., 2012. Diversity of the neglected and underutilized crop species of importance in Benin. TheScientificWorldJournal 2012.

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