Caractéristiques biochimique et sensorielle du niébé (Vigna unguiculata) conservé au moyen des huiles essentielles extraites de plantes de la famille des Myrtaceae

L’emploi intensif et inconsidéré des produits chimiques a provoqué une contamination de la biosphère et de la chaine alimentaire, une éradication des espèces non cibles telles que la faune auxiliaire et l’apparition des microorganismes résistants. Ces dangers ont conduit l’OMS à interdire l’usage de certains insecticides et fongicides chimiques.

La conservation du niébé demeure encore un problème récurrent dans les systèmes post-récoltes.

Face aux nuisances associées à l’utilisation des antimicrobiens de synthèse chimique, la présente étude vise à développer une méthode efficace de conservation du niébé au moyen d’huiles essentielles.

Des essais de conservation des variétés locales du niébé Dannoukoun et Kpayo avec les huiles essentielles de Pimenta racemosa et Syzygium aromaticum ont été effectués.

Les résultats des analyses microbiologiques ont révélé une réduction significative (p>5%) de la flore fongique dans les échantillons de niébé conserves avec les huiles essentielles, comparativement aux échantillons témoins.

Les analyses nutritionnelles ont indiqué que les deux variétés de niébé étudiées sont riches en protéines et en matières minérales.

La conservation du niébé au moyen d’huiles essentielles améliore aussi ses caractéristiques organoleptiques avec une incidence sur le gout et l’arôme des produits dérivés.

Au regard de ces résultats, les huiles essentielles de Pimenta rasemosa et de Syzigium aromaticum peuvent être considérées comme des produits antifongiques naturels de protection des graines de niébé.

Houinsou, R. de L.F., Adjou, E.S., Ahoussi, E.D., Sohounhloué, D.C.K., Soumanou, M.M., 2014. Biochemical and sensorial Characteristics of cowpea (Vigna unguiculata) stored  with essentials oils extracted from plants of Myrtaceae family. International Journal of Innovation and Applied Studies 9, 428–437.

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Évaluation de la pollution physico-chimique d’un plan d’eau dans une perspective de gestion intégrée des ressources en eau : Etude de cas du lac Nokoué

Le lac Nokoué (LN) est la plus importante surface d’eaux saumâtres du Bénin et l’une des plus grandes lagunes d’Afrique de l’Ouest, du point de vue de sa superficie (environ 150 km2), de sa productivité et de son exploitation.

Cette étude a permis de suivre la variation temporelle et spatiale des paramètres physico-chimiques de l’eau du LN pour sa gestion durable.

Le LN est caractérisé par un faible niveau d’oxygène dissous moyen (3,8 mg/L) et des valeurs élevées de Demande Biologique en Oxygène et de Demande Chimique en Oxygène (14,5 mg/L et 109,8 mg/L respectivement) qui mesurent la quantité d’oxygène dissous nécessaire (c’est-à-dire demandée) par les organismes biologiques aérobies pour décomposer les matières organiques et chimiques.

Les résultats de la surveillance révèlent également une concentration élevée en phosphore et en chlorophylle, un signe d’eutrophisation.

La grille d’évaluation de la qualité des eaux de l’OCDE permet de classer le lac Nokoué dans la gamme des eaux hyper-eutrophes caractérisées par la prolifération des plantes aquatiques. Cette situation entraîne un manque d’oxygénation du milieu aquatique provoquant l’asphyxie des espèces de poissons et un déséquilibre dans la chaîne alimentaire.

Il apparaît nécessaire d’effectuer un suivi régulier et permanent des paramètres physico-chimiques dans le lac, mais aussi d’agir à travers i) la sensibilisation des populations riveraines du lac et des environs ; ii) une bonne connaissance du bassin versant ; iii) la réglementation des techniques de pêche et iv) la protection de la végétation riveraine du lac.

Zandagba, J., Adandedji, F.M., Mama, D., Chabi, A., Afouda, A., 2016. Assessment of the Physico-Chemical Pollution of a Water Body in a Perspective of Integrated Water Resource Management: Case Study of Nokoué Lake. Journal of Environmental Protection 07.

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Évaluation de la diversité du manioc (Manihot esculenta Crantz), de la perte des variétés locales et des critères de préférence des agriculteurs dans le sud du Bénin à l’aide d’une approche participative des agriculteurs.

Le manioc (Manihot esculenta Crantz) est l’une des cultures vivrières les plus produites et consommées en République du Bénin.

Environ 11 contraintes de production ont été listées par les agriculteurs, et les plus importantes étaient la faible productivité, la faible capacité de stockage souterrain des racines de certains cultivars, les maladies virales (mosaïque du manioc), la sensibilité à une forte humidité du sol, et le manque de cultivars à maturation précoce, qui représentaient ensemble 68,02 % du total des réponses.

125 variétés locales existantes ont été enregistré au nombre desquels 59 cultivars élites (cultivés par de nombreux ménages et sur de grandes surfaces) ont été identifiés et ensuite regroupés en 23 catégories en fonction de leurs caractéristiques agronomiques, technologiques et culinaires.

Les caractérisations agro-morphologiques et moléculaires sont également recommandées pour clarifier les erreurs de désignation et l’identification variétale.

Dans le cadre de la diversité existante, le choix ou les préférences des cultivars sont basés sur 22 critères culinaires, technologiques, agronomiques et économiques et leur importance varie selon les départements. Parmi ces critères, les plus importants sont la productivité élevée, la bonne qualité du gari, la maturité précoce et la bonne friabilité, qui représentent ensemble 48,12 % du total des réponses.

Dans la plupart des villages, la perception des agriculteurs de la perte de cultivars était basée sur l’abandon de certains cultivars en raison de leurs mauvaises caractéristiques agronomiques (69,12 % des réponses) et culinaires et/ou technologiques (30,88 % des réponses).

Agre, A.P., Bhattacharjee, R., Dansi, A., Becerra Lopez-Lavalle, L.A., Dansi, M., Sanni, A., 2015. Assessment of cassava (Manihot esculenta Crantz) diversity, loss of landraces and farmers preference criteria in southern Benin using farmers’ participatory approach. Genetic Resources and Crop Evolution 2015 64:2 64, 307–320.

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Analyse des pratiques phytosanitaires en maraîchage dans les zones intra-urbaines (Cotonou) et péri-urbaines (Sèmè-kpodji) au Sud-Bénin

86,6 % des maraîchers enquêtés sont des hommes. A Sèmè-kpodji, les femmes maraîchères atteignent 21,7 % des enquêtés contre 9,1 % à Cotonou.

Les classes d’âge dominante sont 36 à 55 ans (54,5 %) et 22 à 35 ans (60,9 %), respectivement à Cotonou et Sèmè-kpodji. Par ailleurs, 28,4 % des exploitants sont des analphabètes, donc n’ont pas reçu d’éducation formelle.

Les spéculations les plus cultivées sont l’amarante (Amaranthus cruentus L.), la laitue (Lactuca sativa L.) et la carotte (Daucus carota L.). Ces légumes sont attaqués le plus souvent par des bio-agresseurs comme Heliothis recurvalis L., Mycosphaerella brassicicola S., Spodoptera frugiperda S.

Ces cultures sont traitées par différents pesticides dont les plus utilisés contiennent le lambdacyhalothrine, une matière active pyréthrinoïde.

Plusieurs comportements à risques des maraîchers les exposent lors des mélanges et de pulvérisation de pesticides (manque d’équipements de protection, consommation d’eaux de forage des sites maraîchers, etc.).

Les emballages vides de pesticides sont soit jetés dans les champs, brûlés, enterrés ou recyclés à d’autres fins, ce qui peut être à l’origine d’une contamination supplémentaire du sol et/ou d’intoxication humaine et animale.

L’analphabétisme des maraîchers est un état défavorable à la compréhension des modes d’emploi et des dangers liés à une utilisation abusive et non contrôlée des pesticides.

La sensibilisation des maraîchers sur les bonnes pratiques d’utilisation de pesticides et sur les méthodes alternatives aux produits phytosanitaires de synthèse est indispensable pour la santé des maraichers et des consommateurs et pour la durabilité de l’activité.

Agnandji, P., Cachon, B.F., Atindehou, M., Mawussi, I.S., Sanni, A., Ayi-Fanou, L., 2018. Analyse des pratiques phytosanitaires en maraîchage dans les zones intra-urbaines (Cotonou) et péri-urbaines (Sèmè-kpodji) au Sud-Bénin. Revue Africaine d’Environnement et d’Agriculture 1, 2–11.

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Analyse des facteurs déterminants l’opinion des petits agriculteurs sur l’adoption de moustiquaires écologiques pour la production de légumes.

Une approche innovante pour réduire l’utilisation de pesticides (d’au moins 70 %, parfois même de 100 %) par les producteurs de légumes consiste à exclure une grande partie des insectes nuisibles à l’aide de filets, appelés “filets écologiques” (EFN).

Dans les régions tropicales du Bénin, des filets à maille fine (0,4 mm) et à maille plus large (0,9 mm) sont utilisés pour protéger les choux des principaux lépidoptères et des pucerons.

Les EFN nécessitent des coûts de main d’œuvre élevés car ils doivent être retirés pendant la journée pour éviter la surchauffe, l’ombrage et permettre la régulation des pucerons par leurs ennemis naturels.

18% des agriculteurs pensent que les EFN leur seraient bénéfiques, mais près de la moitié préfèrent ne pas adopter du tout cette technologie.

La principale raison du rejet des filets est la perception d’un besoin élevé en main-d’œuvre, en particulier sur les grandes parcelles.

La perception largement négative était la plus forte parmi les agriculteurs ayant de grandes surfaces cultivées en légumes, les agriculteurs ayant peu ou jamais participé à des essais de démonstration, et ceux vivant loin des services de vulgarisation.

Pour une acceptation et une utilisation totale des EFN, il est recommandé : i) d’étendre les essais démonstration en impliquant une plus grande proportion d’agriculteurs, ii) de renforcer le soutien pour ceux qui veulent utiliser les moustiquaires et de poursuivre les améliorations pour réduire la pénibilité d’utilisation, iii) d’améliorer l’accès au financement et de renforcer l’éducation sur les impacts négatifs de l’abus d’insecticides.

Vidogbéna, F., Adégbidi, A., Tossou, R., Assogba-Komlan, F., Martin, T., Ngouajio, M., Simon, S., Parrot, L., Garnett, S.T., Zander, K.K., 2015. Exploring factors that shape small-scale farmers’ opinions on the adoption of eco-friendly nets for vegetable production. Environment, Development and Sustainability 2015 18:6 18, 1749–1770.

NB: Ce document a été originalement publié en anglais sous le titre “Exploring factors that shape small-scale farmers’ opinions on the adoption of eco-friendly nets for vegetable production.”

 

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Evaluation de la durabilité de la production maraichère au sud du Bénin.

La production maraîchère est une branche importante de l’agriculture urbaine et périurbaine au Bénin, reconnue pour ses impacts sur l’environnement.

Des Indicateurs de Durabilité de la Production Maraîchère (IDPM) ont été mis au point par une équipe pluridisciplinaire en s’inspirant du modèle français Indicateurs de Durabilité des Exploitations Agricoles (IDEA)

L’IDPM comporte trois échelles de durabilité de même poids que sont les dimensions agroécologique, socioterritoriale et économique, 10 composantes et 40 indicateurs.

La majorité des exploitations enquêtées (65,48%) se caractérisent par une durabilité dont la valeur limitante est déterminée par la dimension agroécologique.

L’amélioration des composantes « Diversité écologique », « Organisation spatiale », des indicateurs « fertilisation », « protection des végétaux » et « gestion des emballages de produits chimiques » de la composante « Pratiques agricoles » sont les pistes d’amélioration de la durabilité de la production.

La durabilité socioterritoriale de la production est caractérisée par un manque de formation au niveau des producteurs, un défaut d’hygiène et de sécurité dans leur activité de production et une faible contribution à l’emploi.

La dimension économique est caractérisée par une faible viabilité et une faible transmissibilité économique, mais une indépendance financière et une bonne efficience du processus productif.

Les exploitations de grande taille (2500-5000 m²) utilisant les systèmes motorisés d’arrosage ont obtenu les scores de durabilité les plus élevés.

Une intégration des systèmes de pompage solaire de l’eau pour l’irrigation va accroître le niveau de durabilité de la production maraîchère.

Ahouangninou, C., Martin, T., Assogba-Komlan, F., Cledjo, P., Kpenavoun Chogou, S., Nouatin, G., Boko, W., Soumanou, M.M., Houssou, C., Biaou, G., Ahanchede, A., Boko, M., Fayomi, B., 2015. Evaluation de la durabilité de la production maraichère au sud du Bénin. Cahiers du CBRST.

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Effets des huiles essentielles de plantes médicinales acclimatées au Bénin sur la fermentation ruminale in vitro de l’herbe Andropogon gayanus.

Les ruminants émettent du méthane, sous-produit inévitable de la fermentation microbienne des hydrates de carbone et des protéines par des microbes anaérobies dans le rumen.

Le méthane entérique est d’une importance fondamentale pour le maintien les réactions d’oxydoréduction, essentielles au fonctionnement du rumen.

Les pertes de méthane entérique ont un impact négatif à la fois sur l’hôte et sur l’environnement, car elles réduisent l’efficacité de l’utilisation des aliments et constituent un puissant gaz à effet de serre.

Il est souhaitable de développer des stratégies qui atténuent la production de méthane entérique.

Citrus aurantifolia (Christm). Swing, Eucalyptus citriodora Hook, Laurus nobilis L., Mentha piperita L., Ocimum gratissimum L., Zingiber officinalis Rosc. sont des plantes médicinales acclimatées au Bénin (Afrique de l’Ouest).

Les Huiles Essentielles (HE) des 7 plantes médicinales ont modifié in vitro la fermentation microbienne du rumen et réduit la production ruminale de méthane à partir de fourrage herbacé d’Andropogon gayanus.

Par rapport au contrôle, Laurus nobilis (300-400 mg/L), Citrus aurantifolia (300-400mg/L) et Ocimum gratissimum (200-400mg/L) ont diminué significativement la production de méthane (mL/g MS) de 8,1-11,8%, 11,9-17,8% et 7,9-30,6%, respectivement.

Par rapport au témoin, des réductions de méthane de 11,4 %, 13,5 % et 14,2 % ont été observées seulement à 400mg/L pour Eucalyptus citriodora, Ocimum basilicum et Cymbopogon citratus, respectivement.

Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer un taux de dose efficace et si ces HE pourraient potentiellement bénéficier à la fermentation ruminale et réduire la production de méthane lorsqu’elles sont utilisées avec d’autres types d’aliments.

Kouazounde, J.B., Jin, L., Assogba, F.M., Ayedoun, M.A., Wang, Y., Beauchemin, K.A., McAllister, T.A., Gbenou, J.D., 2015. Effects of essential oils from medicinal plants acclimated to Benin on in vitro ruminal fermentation of Andropogon gayanus grass. Journal of the Science of Food and Agriculture 95, 1031–1038.

NB : Ce document a été originalement publié en anglais sous le titre « Effects of essential oils from medicinal plants acclimated to Benin on in vitro ruminal fermentation of Andropogon gayanus grass»

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Analyse participative de l’innovation le long des chaînes de valeur de l’élevage : cas de la chaîne de valeur du porc au Bénin

La pauvreté rurale en Afrique subsaharienne reste un énorme défi malgré le développement agricole successif des politiques, dont la plupart n’ont pas réussi à impliquer activement les parties prenantes. La hausse actuelle de la demande de porc au Bénin appelle à une évaluation de la chaîne de valeur porcine (CV) pour envisager son développement.

Une approche participative se joignant à une stimulation de l’innovation chez les parties prenantes a permis de retenir trois profils d’innovation pour chaque catégorie, ce qui peut être compris comme couvrant 2 profils d’innovateur distincts (éleveurs porcins, charcutiers) et un profil de non-innovateur (fournisseurs d’intrants).

Les profils qualifiés d’« innovateurs » représentaient 82 %, 84 % et 76 % respectivement chez les éleveurs, les charcutiers et les fournisseurs d’intrants.

Le manque de professionnalisation apparaissait aux acteurs comme la principale contrainte.

Les charcutiers ont gagné la plus grande partie de la valeur ajoutée, suivis des fournisseurs d’intrants.

Il est préconisé que la méthode participative actuelle, tout en caractérisant les chaînes de valeur de manière rapide, jette en outre les bases du dialogue entre les acteurs et de la stimulation de l’innovation le long de la chaine de valeur du porc, qui peut être davantage soutenu par une plate-forme d’échange.

Il est nécessaire d’installer une plateforme d’innovation pour aider à combler le fossé entre les initiatives ascendantes et les initiatives précédemment mises en œuvre par les politiques descendantes.

Govoeyi, B., Ahounou, S.G., Agbokounou, A.M., Salifou, C.F.A., Dotche, I.O., Kiki, P.S., Youssao, I., Karim, A., Antoine-moussiaux, N., 2019. Participatory innovation analysis along livestock value chains : Case of swine value chain in Benin. Agric. Syst. 174, 11–22.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Participatory innovation analysis along livestock value chains: Case of swine value chain in Benin»

 

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Pratiques de conservation et perception de la qualité des crevettes tout au long de la chaîne de commercialisation locale au Bénin

Les produits de la pêche sont des denrées alimentaires importantes pour des millions de personnes les gens en Afrique ; il constitue une source importante d’animaux des protéines, accessibles aux ménages à faibles revenus, surtout dans les régions où le prix de la viande est hors de la portée d’un consommateur moyen.

Au Bénin, la pêche à la crevette joue un rôle socio-économique important, puisque les crevettes fraîches sont l’un des produits d’exportation les plus importants du pays.

La transformation et la commercialisation des crevettes sont des activités féminines de divers groupes socioculturels dont : Pédah (35%), Sahouè (9%), Xwla (20%), Aïzo (20%), Goun (16%) et Kotafon (1%).

Sur les marchés locaux, l’offre de crevettes est constituée de poudre de crevettes fumées (40%), crevettes entières fumées (32,6%), crevettes fraîches (26,6%) et crevettes frites (0,7%).

La qualité des crevettes fraîches s’apprécie à travers la couleur, l’odeur et la taille tandis que les fumés sont appréciés par la couleur, l’intégrité, la fermeté, la taille et le goût. L’importance de chacun de ces critères change selon les acteurs de la chaîne de marchandisage locale.

Les principales méthodes de conservation des crevettes fraîches utilisées dans les zones d’enquête sont le fumage et le refroidissement.

On note un manque d’hygiène et de standardisation des techniques de transformation, d’utilisation de matériaux d’emballage inadéquats et la nature instable

des crevettes fumées pendant le stockage.

Des investigations futures doivent être entreprises pour caractériser les crevettes fraîches et leurs sous-produits commercialisés dans la chaîne de commercialisation locale sur les aspects microbiologiques et physico-chimiques

Kpoclou, E.Y., Anihouvi, V.B., Scippo, M.L., Hounhouigan, J.D., 2013. Preservation practices and quality perception of shrimps along the local merchandising chain in Benin. African J. Agric. Res. 8, 3405–3414.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Preservation practices and quality perception of shrimps along the local merchandising chain in Benin »

 

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Profil physico-chimique du malt produit à partir de deux variétés de sorgho utilisées pour la production locale de bière (Tchakpalo) au Bénin

Le malt détermine le goût et la qualité du tchakpalo. La valeur brassicole du malt est principalement déterminée par son pouvoir diastatique et son extrait hydrosoluble.

Pour y parvenir, la caractérisation physico-chimique des échantillons de variétés blanches et rouges de malt de sorgho par rapport à une variété importée du Nigeria nommée Farafara et sélectionnée pour ses propriétés brassicoles a été effectuée.

La matière sèche des échantillons de variétés de sorgho blanc et rouge était respectivement de 89,44 ± 0,21 % et 90,15±0,20 %. Les mille poids de grains étaient respectivement de 34,66±0,33g et 31,79±0,35g et les taux de germination étaient de 97,66 ± 1,2 % et 75,33 ± 1,5 %.

La teneur en protéines des variétés blanches et rouges du Bénin et importées varie de 9,75 ± 0,7 % à 12,21 ± 0,1 % tandis que la teneur en cendres variait de 1,25 ± 0,02 à 1,4 ± 0,04 %.

Les tests de broyage ont montré que le moulin à maïs n’était pas adapté au broyage du malt de sorgho.

Les variétés de sorgho du Bénin pourraient présenter des caractéristiques physico-chimiques qui les prédisposent pour le maltage.

Il est recommandé aux producteurs de constituer des coopératives pour acquérir des moulins spécialisés ce qui pourrait leur permettre d’obtenir des gruaux pour une bonne extraction lors du brassage.

La caractérisation biochimique d’échantillons de malt de sorgho béninois pouvant

mettre en évidence leur pouvoir diastatique pourrait être très intéressante pour le futur.

Il est donc important pour la recherche scientifique de finaliser un modèle de broyeur adapté au broyage du malt de sorgho.

Konfo, T.R.C., Adjou, E.S., Ahoussi-dahouenon, E., Mohamed, S., Sohounhloue, D.C., 2014. Physico-chemical profile of malt produced from two sorghum varieties used for local beer ( Tchakpalo ) production in Benin. Int. J. Biosci. 5, 217–225.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Physico-chemical profile of malt produced from two sorghum varieties used for local beer (Tchakpalo) production in Benin»

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