Utilisation du SIG Web comme outil de développement agricole avec les légumes indigènes africains

La sécurité alimentaire est une priorité pour la plupart des pays africains. En République du Bénin et au Nigéria, les équipes de recherche développent des outils et stratégies pour soulager le stress causé par l’insécurité alimentaire.

Une approche innovante pour aborder la sécurité alimentaire consiste à utiliser un système SIG, mais ce système nécessite une collecte complète de données.

Pour la zone d’étude, ces données étaient auparavant indisponibles. Des outils tels qu’une interface cartographique et le calculateur de profit brut ont été créés pour améliorer le système basé sur le Web.

Les données climatiques recueillies sur le terrain ont été combinés pour créer un ensemble de données complet pour le projet MicroVeg. Avec plus de données de collaboration, concernant à la fois types et le volume, peuvent être entrés dans la base de données. Ainsi, ce qui en fait un produit robuste et système dynamique pour l’amélioration de la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest.

La recherche des données ont ensuite été intégrées pour fournir des recommandations aux petits agriculteurs de la région. Cette approche peut servir de modèle pour la recherche de développement future autour du monde.

Les outils décrits dans la base de données WebGIS sera étendu à l’avenir pour inclure données climatiques mises à jour, modélisation climatique, et une approche de mise à l’échelle basée sur le SIG.

Citation :

Minielly, C., Peak, D., Zeng, W., Yuan, S., Bell, S., 2019. Using WebGIS as a Tool for Agricultural Development with African Indigenous Vegetables. Spat. Knowl. Inf. Canada 7, 1–8.

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Perceptions des agriculteurs sur l’irrigation et contraintes sur la production rizicole au Bénin : une approche de consultation des parties prenantes

Les perceptions positives des agriculteurs sur l’irrigation comprennent l’utilisation de l’irrigation pour l’assurance contre la sécheresse, l’amélioration du rendement des cultures, l’augmentation des revenus, la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté.

Les agriculteurs sont confrontés à des contraintes majeures telles que le manque de crédit agricole, un accès limité aux intrants de production, une connaissance insuffisante de la gestion des ressources en eau, le manque d’accès à l’information agricole et aux marchés, et l’inondation des champs.

Les contraintes spécifiques au périmètre irrigué de Malanville comprennent le coût élevé de l’irrigation et l’indisponibilité de l’eau.

Autres contraintes perçues par les agriculteurs des terres arides comprennent la dégradation des terres, les mauvaises récoltes et les problèmes de stockage.

75 % des agriculteurs irrigués ont estimé que l’irrigation joue les rôles importants suivants dans le développement agricole et la croissance économique : amélioration de la productivité (80 %), possibilités d’emploi (79 %), assurance contre la sécheresse (82 %), hausse du revenu net (92 %), contribution à la sécurité alimentaire (93 %) et réduction de la pauvreté (89 %).

Urgence de développer la politique de mécanisation de l’agriculture incluant un programme d’approvisionnement en intrants agricoles.

Nécessité d’améliorer le mécanisme de partage de l’information sur le riz, basé sur l’amélioration des services de vulgarisation et le développement de programmes de production de riz dans les médias (radio, télévision…).

Amélioration des compétences des agriculteurs en matière de gestion de l’eau grâce à la formation régulière sur la gestion des ressources en eau avec une approche participative.

Citation:

Nonvide, G.M.A., Sarpong, D.B., Kwadzo, G.T.M., Anim-Somuah, H., Amoussouga Gero, F., 2018. Farmers’ perceptions of irrigation and constraints on rice production in Benin: a stakeholder-consultation approach. Int. J. Water Resour. Dev. 34, 1001–1021.

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Contexte institutionnel de l’information pédologique au Bénin

Les sols ferrugineux tropicaux sont prédominants au Bénin avec plus de 9 millions d’ha soit 82% de la superficie totale du pays et couvrant les zones à fort potentiel agricole dont le Zou-Nord, le Borgou-Sud, le Centre et le sud de l’Atacora.

Les niveaux de fertilité des sols sont élevés, moyen et faible dans toutes les différentes zones agro-écologiques.

Les agriculteurs béninois rencontrent des difficultés réelles liées à la baisse de la fertilité des sols et à l’absence d’agence spécialisée pour le crédit agricole.

Des pratiques de restauration des sols sont plus utilisées : la jachère, la rotation des cultures, le parc en rotation directe, le paillage et les apports d’engrais minéraux ou d’engrais organiques sous forme de fumier ou de compost.

Des pratiques endogènes d’évaluation de la fertilité des sols ou du potentiel de production de parcelles et d’exploitation des champs existent et sont résumées dès la première année de mise en culture de la terre.

Les systèmes de production agricole sont rattachés aux systèmes traditionnels de culture itinérante avec leurs propres évaluations du niveau de fertilité des sols (sans recours à l’analyse des sols en laboratoire) suivie également d’une diminution significative des réserves foncières en raison de l’augmentation des densités de population et de l’expansion des cultures de rente comme le coton.

Les principaux défis de l’industrie des engrais au Bénin sont : un accès limité au crédit, un petit réseau de distributeurs d’intrants agricoles, une mauvaise route et des infrastructures portuaires, et une intervention informelle de subvention des engrais.

Il est indispensable d’étudier les questions de fertilité des sols basées sur une production durable et d’intégrer le programme de conservation des sols et des terres dans la politique agricole nationale.

Nacoulma, J.D., Guigma, J.B., 2015. Institutional context of soil information in Benin.

NB : Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre «Institutional context of soil information in Benin»

 

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