Typologie des résidus organiques attirant les mouches et leur utilisation dans le secteur agricole au sud du Bénin

L’utilisation de larves de mouches comme source de protéines pour la volaille et agent de biodégradation de substrats organiques tels que le fumier s’avère être une technologie prometteuse et innovante pour les agriculteurs pauvres en ressources.

L’étude visait à catégoriser les substrats organiques en fonction de leur capacité à attirer les mouches et à produire des larves de mouches, et à discuter de leur utilisation dans le domaine agricole au sud du Bénin.

La plupart des agriculteurs avaient des connaissances limitées sur l’utilisation des larves de mouches pour nourrir la volaille. Certains d’entre eux n’étaient pas conscients du rôle des larves de mouches dans la dégradation des substrats organiques.

Trois utilisations de ces substrats organiques ont été évoquées par les éleveurs : l’engrais organique, la production de larves de mouches et l’alimentation pour la volaille.

Les intestins d’animaux, les carcasses, le fumier de volaille, le fumier de porc ont été mentionnés comme des résidus animaux attirant les mouches et potentiellement adaptés à la production de larves de mouches.

Les résidus végétaux appropriés pour la production de larves de mouches comprenaient des sous-produits agro-artisanaux tels que le son de soja, le son de maïs et le son de sorgho ; malt de brasserie, papaye pourrie, écorce de mangue et banane pourrie.

L’étude suggère que ces différents types de substrats soient évalués pour leur adéquation à la production de larves de mouches et que la qualité des résidus issus de la dégradation par les larves de mouches soit évaluée dans une perspective de reconstitution de la fertilité des sols.

Citation :

Bloukounon-Goubalan, A.Y., Saidou, A., Clottey, V., Chrysostome, C.A.A.M., Kenis, M., Mensah, G.A., 2017. Typology of organic residues attracting flies and their utilization in the agricultural sector in southern Benin. Int. J. Biol. Chem. Sci. 11, 2560–2572.

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Recommandations d’engrais pour la production de maïs dans les zones Sud-soudanais et soudano-guinéennes du Bénin

Les niveaux optimaux de N, P et K obtenus à Dogbo, Allada et Dassa font 80.5, 22.5 et 20 kg. Ha-1 respectivement.

Les rendements en grains de maïs augmentent avec une augmentation des taux N.

En cas de culture intensive du maïs, les options N-P-K 80-30-25 et 80-15-40 (pour les acrisols) et 80,5-22,5-20 (pour les luvisols ferriques et plintiques) sont les taux d’engrais les plus économiquement et stratégiquement efficaces.

Pour uniformiser un engrais pour la culture du maïs dans les différentes zones agroécologiques, il est recommandé de ressayer le modèle en combinant du fumier organique avec différents taux de minéraux tout en tenant compte des différents cultivars de maïs et de leur cycle de croissance afin d’améliorer efficacement le niveau d’utilisation de l’eau.

L’apport d’un taux élevé de N conduit à la lixiviation de N. Possibilité de contamination de l’eau avec réduction du revenu net.

L’utilisation des types de terre affectent considérablement l’efficacité d’utilisation des engrais dans les champs des agriculteurs.

L’azote est le facteur déterminant du rendement dans la production du  maïs contrairement au phosphore et au potassium.

Pour une culture intensive du maïs, les traitements 80-30-25 et 80-15-40 (pour Acrisols du sud) et 80,5-22,5-20 (pour les luvisols ferriques et plintiques du Centre) sont plus économiques pour les agriculteurs.

Citation:

Saıdou, A., Balogoun, I., Ahoton, E.L., Igué, A.M., Youl, S., Ezui, G., Mando, A., 2018. Fertilizer Recommendations for Maize Production in the South Sudan and Sudano-Guinean Zones of Benin. In: (eds.), A.B. et al. (Ed.), Improving the Profitability, Sustainability and Efficiency of Nutrients Through Site Specific Fertilizer Recommendations in West Africa Agro-Ecosystems. Springer Netherlands, pp. 215–234.

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Evaluation comparative du rendement en graines et en racines de deux variétés de Pachyrhizus erosus cultivés sur sol ferralitique non dégradé au Sud-Bénin.

La carence alimentaire dans la région sud du Bénin est plus qualitative que quantitative et touche surtout les enfants dont la consommation protéique est très insuffisante

Au Bénin, les racines et tubercules occupent la deuxième place dans l’alimentation humaine après les céréales et sont très riches en lipides, amidon, sucres, fibres, cendres, minéraux et vitamines.

Pachyrhizus erosus (pois-patate ou jicama) est une espèce de légumineuse introduite au Bénin dont les tubercules contiennent 11% de protéines (sur la base du poids sec), ce qui le place en tête de la plupart des tubercules tropicaux pour leur richesse en protéines.

Le rendement en racines de P. erosus varie selon la variété, la densité des plants ; par contre les différentes doses de fumure minérale restent sans effet sur le rendement.

Dans les conditions agroécologiques du Sud-Bénin et à la densité de 62.500 plants/ha, la variété P. erosus EC-KEW a un rendement en racines plus élevé (26,88 t/ha), supérieur de 19,46% que la variété P. erosus EC-533 (22,50 t/ha).

Contrairement aux résultats de rendements en racines obtenus, la variété EC-533 est la plus productive en termes de rendement en graines de P. erosus, avec le rendement le plus élevé supérieur de 39,47% au rendement obtenu avec la variété EC-KEW à la densité de 62.500 plants/ha.

La variété EC-KEW est la plus recommandée car elle est plus productive en racines comestibles et plus adaptée à l’écologie du Sud-Bénin contrairement à la variété EC-533 plus productive en graines qui sont non comestibles.

Citation :

Abdoulaye, C., Allagbé, C.M., Djinadou, K.A., Aly, D., Adjanohoun, A., Koudandé, O.D., Baba-Moussa, L.S., 2016. Evaluation comparative du rendement en graines et en racines de deux variétés de Pachyrhizus erosus cultivés sur sol ferralitique non dégradé au Sud-Bénin. Bulletin de la Recherche Agronomique du Bénin 1–7.

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Evaluation comparative du rendement en graines et en racines de deux variétés de Pachyrhizus erosus cultivés sur sol ferralitique non dégradé au Sud-Bénin

La carence alimentaire dans la région sud du Bénin est plus qualitative que quantitative et touche surtout les enfants dont la consommation protéique est très insuffisante.

Au Bénin, les racines et tubercules occupent la deuxième place dans l’alimentation humaine après les céréales et sont très riches en lipides, amidon, sucres, fibres, cendres, minéraux et vitamines.

Pachyrhizus erosus (pois-patate ou jicama) est une espèce de légumineuse introduite au Bénin dont les tubercules contiennent 11% de protéines (sur la base du poids sec), ce qui le place en tête de la plupart des tubercules tropicaux pour leur richesse en protéines.

Le rendement en racines de P. erosus varie selon la variété, la densité des plants ; par contre les différentes doses de fumure minérale restent sans effet sur le rendement.

Dans les conditions agroécologiques du Sud-Bénin et à la densité de 62.500 plants/ha, la variété P. erosus EC-KEW a un rendement en racines plus élevé (26,88 t/ha), supérieur de 19,46% que la variété P. erosus EC-533 (22,50 t/ha).

Contrairement aux résultats de rendements en racines obtenus, la variété EC-533 est la plus productive en termes de rendement en graines de P. erosus, avec le rendement le plus élevé supérieur de 39,47% au rendement obtenu avec la variété EC-KEW à la densité de 62.500 plants/ha.

La variété EC-KEW est la plus recommandée car elle est plus productive en racines comestibles et plus adaptée à l’écologie du Sud-Bénin contrairement à la variété EC-533 plus productive en graines qui sont non comestibles.

Abdoulaye, C., Allagbé, C.M., Djinadou, K.A., Aly, D., Adjanohoun, A., Koudandé, O.D., Baba-Moussa, L.S., 2016. Evaluation comparative du rendement en graines et en racines de deux variétés de Pachyrhizus erosus cultivés sur sol ferralitique non dégradé au Sud-Bénin. Bulletin de la Recherche Agronomique du Bénin 1–7.

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Evaluation comparative du rendement en graines et en racines de deux variétés de Pachyrhizus erosus cultivés sur sol ferralitique non dégradé au Sud-Bénin.

La carence alimentaire dans la région sud du Bénin est plus qualitative que quantitative et touche surtout les enfants dont la consommation protéique est très insuffisante

Au Bénin, les racines et tubercules occupent la deuxième place dans l’alimentation humaine après les céréales et sont très riches en lipides, amidon, sucres, fibres, cendres, minéraux et vitamines.

Pachyrhizus erosus (pois-patate ou jicama) est une espèce de légumineuse introduite au Bénin dont les tubercules contiennent 11% de protéines (sur la base du poids sec), ce qui le place en tête de la plupart des tubercules tropicaux pour leur richesse en protéines.

Le rendement en racines de P. erosus varie selon la variété, la densité des plants ; par contre les différentes doses de fumure minérale restent sans effet sur le rendement.

Dans les conditions agroécologiques du Sud-Bénin et à la densité de 62.500 plants/ha, la variété P. erosus EC-KEW a un rendement en racines plus élevé (26,88 t/ha), supérieur de 19,46% que la variété P. erosus EC-533 (22,50 t/ha).

Contrairement aux résultats de rendements en racines obtenus, la variété EC-533 est la plus productive en termes de rendement en graines de P. erosus, avec le rendement le plus élevé supérieur de 39,47% au rendement obtenu avec la variété EC-KEW à la densité de 62.500 plants/ha.

La variété EC-KEW est la plus recommandée car elle est plus productive en racines comestibles et plus adaptée à l’écologie du Sud-Bénin contrairement à la variété EC-533 plus productive en graines qui sont non comestibles.

Abdoulaye, C., Allagbé, C.M., Djinadou, K.A., Aly, D., Adjanohoun, A., Koudandé, O.D., Baba-Moussa, L.S., 2016. Evaluation comparative du rendement en graines et en racines de deux variétés de Pachyrhizus erosus cultivés sur sol ferralitique non dégradé au Sud-Bénin. Bulletin de la Recherche Agronomique du Bénin 1–7.

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Contexte institutionnel de l’information pédologique au Bénin

Les sols ferrugineux tropicaux sont prédominants au Bénin avec plus de 9 millions d’ha soit 82% de la superficie totale du pays et couvrant les zones à fort potentiel agricole dont le Zou-Nord, le Borgou-Sud, le Centre et le sud de l’Atacora.

Les niveaux de fertilité des sols sont élevés, moyen et faible dans toutes les différentes zones agro-écologiques.

Les agriculteurs béninois rencontrent des difficultés réelles liées à la baisse de la fertilité des sols et à l’absence d’agence spécialisée pour le crédit agricole.

Des pratiques de restauration des sols sont plus utilisées : la jachère, la rotation des cultures, le parc en rotation directe, le paillage et les apports d’engrais minéraux ou d’engrais organiques sous forme de fumier ou de compost.

Des pratiques endogènes d’évaluation de la fertilité des sols ou du potentiel de production de parcelles et d’exploitation des champs existent et sont résumées dès la première année de mise en culture de la terre.

Les systèmes de production agricole sont rattachés aux systèmes traditionnels de culture itinérante avec leurs propres évaluations du niveau de fertilité des sols (sans recours à l’analyse des sols en laboratoire) suivie également d’une diminution significative des réserves foncières en raison de l’augmentation des densités de population et de l’expansion des cultures de rente comme le coton.

Les principaux défis de l’industrie des engrais au Bénin sont : un accès limité au crédit, un petit réseau de distributeurs d’intrants agricoles, une mauvaise route et des infrastructures portuaires, et une intervention informelle de subvention des engrais.

Il est indispensable d’étudier les questions de fertilité des sols basées sur une production durable et d’intégrer le programme de conservation des sols et des terres dans la politique agricole nationale.

Nacoulma, J.D., Guigma, J.B., 2015. Institutional context of soil information in Benin.

NB : Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre «Institutional context of soil information in Benin»

 

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