L’étude consiste à enquêter auprès de 220 ménages sélectionnés au hasard répartis dans huit villages sélectionnés en tenant compte de leur diversité ethnique, leur accessibilité par la route (enclavés ou non) et de la présence d’un marché local.

182 cultivars d’ignames identifiés  dans la région. Cependant, seuls quelques agriculteurs de petite échelle produisent marginalement 50 % de cette richesse.

Les pratiques culturales, les déterminants historiques et socioculturels ont joué un rôle important dans la création et le maintien de la diversité des ignames.

La diversité des ignames résulte des pratiques agricoles ainsi que des dynamiques culturelles, sociales et économiques.

Les groupes ethniques Bariba et Gando possèdent toujours la collection la plus diversifiée de variétés d’ignames.

Les cultivars les plus produits sont ceux qui sont facilement pilés, stockés, multipliés et emmenés sur le marché.

Identification des territoires où les processus sociaux ont abouti au plus haut niveau de gestion de la diversité.

La nécessité de combiner les déterminants sociaux et les modèles géographiques dans la conservation de la diversité agricole au Bénin.

L’échange de cultivars entre les cultures de pays tels que le Nigeria, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo contribue à la dynamique spatiale de la diversité des ignames.

Citation :

Baco, N. M., Biaou, G., Lescure, J-P., 2007. Complementarity between Geographical and Social Patterns in the Preservation of Yam (Dioscorea sp.) Diversity in Northern Benin. Economic Botany. 61(4), 385-393..