Gestion du croisement et de la consanguinité dans les élevages porcins des départements de l’Ouémé et du Plateau au Bénin

L’enquête s’est déroulée dans 60 exploitations, dont 35 dans l’Ouémé et 25 dans le Plateau et les éleveurs sont principalement des hommes mariés.

Les porcs élevés sont de types génétiques locaux, améliorés et croisés. Les améliorés ont des performances zootechniques supérieures à celles des porcs locaux et croisés, permettant aux éleveurs d’obtenir les meilleurs rendements de leur engraissement.

La plupart des éleveurs croisent les sujets sans schéma de croisement spécifique. En réalité, ces derniers croisent des animaux améliorés à haute valeur de reproduction afin d’améliorer les performances zootechniques.

La majorité des éleveurs séparent les géniteurs mâles et femelles au sein de leur propre exploitation à la puberté. Cependant, ils accouplent des animaux ayant un lien parental dans les deux départements.

Les principales conséquences de la consanguinité mentionnées par les éleveurs sont la mortalité élevée à la naissance et au sevrage, la faiblesse des porcelets à la naissance, la croissance lente et la diminution de la taille des portées.

Nécessité de suivi rigoureux des croisements et des liens de filiation pour l’amélioration des performances zootechniques.

Citation :  Dotché, I. O., Idohou, S., Dahouda, M., Kiki, P., Govoeyi, B., Antoine-Moussiaux, N., Dehoux, J-P., Mensah, G. A., Farougou, S., Thilmant, P., Youssao, A. K. I., Koutinhouin, B., 2019. Crossbreeding and consanguinity management in pig farms in the departments of Ouémé and Plateau in Benin. Veterinary World. 12(11), 1816-1825.

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Deux départements l’Ouémé et du Plateau sont concernés dans cette étude. Les données de performances zootechniques ont été collectées dans 63 porcheries (39 en élevage amélioré et 24 en élevage local). Ces données ont été enregistrées sur deux types génétiques (porcs locaux et porcs améliorés).

La détection des œstrus est principalement basée sur l’observation des signes de modifications vulvaires et du comportement de la truie et ceci à tout moment, sans le verrat.

L’accouplement des truies locales s’effectuent dès la détection des œstrus. Cependant,  les truies améliorées sont accouplées 36 heures après la détection.

La détection de la gestation s’effectuée par le contrôle du retour de l’œstrus, 21 jours après l’accouplement par la majorité (80,6%) des répondants.

La taille de la portée, le nombre de porcelets nés vivants et les porcelets sevrés des truies améliorées sont plus élevés que ceux des truies locales.

L’intervalle entre les mises bas est plus long chez les truies locales que chez les truies améliorées.

Le sexe n’influence pas les poids à l’âge standard dans chaque type génétique étudié.

L’augmentation de la taille de la portée, le nombre de porcelets nés vivants et le nombre de porcelets sevrés est synonyme du nombre de parité jusqu’à la quatrième parité.

Quel que soit le type génétique, le diagnostic de gestation est pratiqué 21 jours après l’accouplement par le contrôle du retour de l’œstrus.

Nécessité de connaître les performances des porcs afin de mener des actions propices pour leur amélioration.

Citation :  Dotché, I. O., Bankolé, C. B. O., Dahouda, M., Biobou, R., Bonou, G. A., Antoine-Moussiaux, N., Dehoux, J-P., Thilmant, P., Mensah, G. A., Koutinhouin, B. G., Karim, I. Y. A., 2020. Comparison of reproductive performances of local and improved pigs reared in south Benin. Tropical Animal Health and Production. 52, 687–698.

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