L’enquête est menée auprès de 120 femmes, portant sur leurs connaissances et leurs attitudes envers les plantes sauvages comestibles.

Faiblesse dans la contribution de l’apport alimentaire total des plantes sauvages comestibles en raison de l’utilisation peu fréquente et de la réduction de taille des portions.

La présence de certaines espèces intéressantes contribuent à mieux couvrir les besoins en micronutriments, notamment le cuivre, le fer, la vitamine C, la riboflavine et le calcium.

La diversité alimentaire des femmes est plus élevée chez les consommatrices de plantes sauvages comestibles que chez les non-consommatrices en raison d’une grande consommation de légumes à feuilles vert foncé.

La population a apprécié les plantes sauvages comestibles, mais certaines contraintes ont été signalées concernant la préparation, la conservation et la commercialisation.

Promotion de la consommation des plantes sauvages comestibles afin d’exploiter leur potentiel diététique.

Nécessité d’investigations supplémentaires sur leur composition en nutriments, leur valeur culturelle et commerciale, leur niveau de récolte durable et leur intégration possible dans des systèmes agricoles innovants.

Nécessité de constitution d’une base de données probante sur les contributions réelles et potentielles des plantes sauvages comestibles et la réalisation des études sur leurs profils nutritionnels, leur résilience, leur utilisation et leur popularité.

Citation :

Boedecker, J., Termote, C.,  Assogbadjo, A. E., Van Damme, P., Lachat, C., 2014. Dietary contribution of Wild Edible Plants to women’s diets in the buffer zone around the Lama forest, Benin – an underutilized potential. Food Sec. 6, 833–849.