Politique du Secteur Santé pour la Nutrition 2016-2025 (Bénin)

En 2013, 23% des ménages au niveau national avaient une consommation alimentaire inadéquate ne leur permettant pas de vivre une vie saine et active.

La présente politique du secteur de la santé pour la nutrition se focalise sur la mère, le nourrisson, l’enfant et l’adolescent et couvre la période de 2016 à 2025.

L’objectif global de la politique de nutrition pour le secteur de la santé est de réduire de 15% d’ici 2025, le double fardeau de la malnutrition chez les enfants, les adolescents, les femmes enceintes et les femmes allaitantes.

L’objectif global est décliné en 8 objectifs spécifiques et 6 objectifs opérationnels.

Les résultats visés en relation avec les objectifs, sont au nombre de quinze et répartis dans six domaines à savoir, domaine : de la prévention, de la prise en charge, du suivi, de la recherche, de la mobilisation des ressources, de la communication pour un changement de comportement.

Les principales stratégies sont au nombre de treize.

Les principales actions en lien avec l’agriculture portent sur i) l’amélioration de la productivité́ agricole nationale dans les filières vivrières ; ii) l’appui à la production locale d’aliments fortifiés en micronutriments ; iii) le renforcement des interventions de sécurité́ alimentaire sensibles à la nutrition à travers le développement du maraichage ; iv) la promotion des jardins/vergers scolaires

Citation :

Ministère de la Santé, OMS, 2015. Politique du Secteur Santé pour la Nutrition 2016-2025 (Bénin). Cotonou.

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Libéralisation du marché du maïs au Bénin : un cas d’hystérésis

On note un effet positif non confirmé par l’analyse de co-intégration par la comparaison des séries de prix pendant deux périodes, avant et après le changement de politique.

Malgré l’intégration des marchés à long terme, la lenteur de la vitesse d’ajustement ne s’est pas améliorée, ce qui n’explique pas les écarts de prix observés entre les places souvent plus grandes et les coûts de commercialisation.

Les politiques de libéralisation n’ont pas affecté l’intégration du marché du maïs et donc nécessité d’instruments politiques plus efficaces de renforcement des forces concurrentielles sur le marché.

Le marché du maïs ne présente pas deux caractéristiques d’un marché libéralisé : ouverture au changement et le développement de nouveaux formats de chaînes.

Il est nécessaire d’effectuer de nouveaux progrès dans la réforme du marché non seulement pour une plus grande libéralisation mais, pour aller au-delà du désengagement du secteur public de l’agriculture et de la commercialisation

Pour améliorer l’intégration du marché :

Les organisations paysannes devraient devenir plus actif et développer des stratégies commerciales afin de produire une plus grande part de la chaîne de valeur. La plus grande implication des agriculteurs fera pression sur les commerçants pour qu’ils se conforment aux lois du marché.

La fiabilité des informations diffusées par le service d’information sur le marché devrait être améliorée, afin de faciliter des forces concurrentielles sur le marché.

Améliorer des notes et des normes pour réduire les asymétries d’information sur le marché et encourager l’entrée de grossistes non-résidents.

Besoin d’une autorité de marché bien équipée qui favorise le processus de la concurrence afin de garantir l’accès aux marchés pour les grossistes non-résidents.

Lutz, C., Kuiper, W.E., van Tilburg, A., 2006. Maize Market Liberalisation in Benin: A Case of Hysteresis. J. Afr. Econ. 1, 102–133.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Maize Market Liberalisation in Benin : A Case of Hysteresis »

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