Optimisation du warrantage : un cadre d’analyse conceptuel appliqué au Bénin

Avec le Programme d’Appui à la Décentralisation, à la Déconcentration et au Développement (PA3D) des communes, le volet sécurité alimentaire promeut le warrantage qui est une forme de crédit où la garantie n’est autre que les produits agricoles. Le warrantage permet aux producteurs d’avoir plusieurs sources de revenus et il constitue une potentialité de sécurité alimentaire.

Dans le Borgou, le warrantage n’est possible que pour les produits à forte demande extérieure tels que le soja, l’arachide et le maïs.

Le warrantage présente deux avantages. Le premier est qu’il permet au warranteur d’avoir accès au crédit agricole. Le second avantage est qu’il permet d’éviter le bradage des produits à la récolte et d’assurer la disponibilité alimentaire des produits à un prix relativement bon.

Quel que soit le produit, le paysan peut warranter la quantité voulue sans que sa sécurité alimentaire soit menacée. Ce système pourrait être une alternative crédible au financement agricole.

Toutefois, les warranteurs devront s’organiser en coopératives pour éviter que leurs magasins soient pris d’assaut par les commerçants.

Pour mener à bien le warrantage, l’Etat doit éviter d’intervenir dans la commercialisation des produits vivriers et de chercher à encourager l’accroissement de leur productivité.

Citation :

Yai,E. D., Biaou ,F. C., Biaou ,G. ,2022. Optimisation du warrantage : un cadre d’analyse conceptuel appliqué au Bénin. Les cahiers du cread 38(1), 139-162.

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Utilisation du SIG Web comme outil de développement agricole avec les légumes indigènes africains

La sécurité alimentaire est une priorité pour la plupart des pays africains. En République du Bénin et au Nigéria, les équipes de recherche développent des outils et stratégies pour soulager le stress causé par l’insécurité alimentaire.

Une approche innovante pour aborder la sécurité alimentaire consiste à utiliser un système SIG, mais ce système nécessite une collecte complète de données.

Pour la zone d’étude, ces données étaient auparavant indisponibles. Des outils tels qu’une interface cartographique et le calculateur de profit brut ont été créés pour améliorer le système basé sur le Web.

Les données climatiques recueillies sur le terrain ont été combinés pour créer un ensemble de données complet pour le projet MicroVeg. Avec plus de données de collaboration, concernant à la fois types et le volume, peuvent être entrés dans la base de données. Ainsi, ce qui en fait un produit robuste et système dynamique pour l’amélioration de la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest.

La recherche des données ont ensuite été intégrées pour fournir des recommandations aux petits agriculteurs de la région. Cette approche peut servir de modèle pour la recherche de développement future autour du monde.

Les outils décrits dans la base de données WebGIS sera étendu à l’avenir pour inclure données climatiques mises à jour, modélisation climatique, et une approche de mise à l’échelle basée sur le SIG.

Citation :

Minielly, C., Peak, D., Zeng, W., Yuan, S., Bell, S., 2019. Using WebGIS as a Tool for Agricultural Development with African Indigenous Vegetables. Spat. Knowl. Inf. Canada 7, 1–8.

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L’impact du changement climatique sur la production agricole en Afrique de l’Ouest : une évaluation pour le bassin de l’Ouémé au Bénin

Les études sur le changement climatique en Afrique de l’Ouest tendent à prédire un potentiel agricole réduit qui affectera la situation de la sécurité alimentaire d’une population déjà appauvrie.

Cependant, ces études ignorent largement les adaptations des agriculteurs et les ajustements du marché qui atténuent les effets de prévisions négatives.

L’article tente de combler une partie de cette lacune par une évaluation spatialement explicite de l’impact du changement climatique sur les revenus agricoles dans le bassin de l’Ouémé (ORB), Bénin.

Nous appliquons un certain nombre de relations structurelles spatialement explicites estimées pour l’ensemble territoire du Bénin pour simuler des conditions dans l’ORB proprement dit qui est similaires à celles actuellement prédominant dans le Nord plus sec, et le Sud plus humide.

On trouve que dans des conditions moyennes de changement climatique, les faibles rendements actuels ne sont pas réduits, à condition que les modes de culture sont ajustés, tandis que les augmentations de prix compensent en partie les effets sur le revenu des agriculteurs.

Par conséquent, sans aucune intervention politique, les revenus agricoles restent relativement stables, bien qu’à des niveaux faibles et avec une fréquence accrue de mauvaises récoltes après des sécheresses.

Les simulations de scénarios montrent qu’il existe également des aspects bénéfiques qui peuvent, avec des interventions, même transformer les pertes en gains.

Le principal canal d’amélioration serait la réduction de jachère, ce qui est particulièrement prometteur car il nécessite peu d’ajustements pratiques agricoles, exploite le potentiel des terres non cultivées et améliore l’efficacité de l’utilisation de l’eau.

Elle permet également au Bassin d’absorber les futurs flux migratoires en provenance des zones sahéliennes voisines plus gravement touchées.

Citation :

Sonneveld, B.G.J.S., Keyzer, M.A., Adegbola, P., Pande, S., 2012. The Impact of Climate Change on Crop Production in West Africa : An Assessment for the Oueme River Basin in Benin. Water Resour. Manag. 26, 553–579.

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Sécurité alimentaire et urbanisation : Enjeux pour l’agriculture intra et péri-urbaine

Dans la plupart des pays, l’agriculture urbaine et péri-urbaine contribue à l’approvisionnement des villes en quelques produits frais et très périssables comme certains légumes. Mais les produits de base proviennent de zones rurales plus éloignées connectées aux marchés urbains.

Les activités urbaines du secteur primaire et du commerce direct associé fournissent des emplois et des revenus à des migrants récents, sans qualifications particulières autres que celles de l’agriculture. Mais c’est plutôt dans le secteur de la transformation agro-alimentaire artisanale que l’on observe la plus forte dynamique de création d’emplois urbains en particulier pour les femmes avec peu de qualifications formelles.

En revanche la fourniture de légumes frais par le maraîchage péri-urbain représente un enjeu important dans le contexte de la transition nutritionnelle qui atteint désormais la plupart des villes des pays du sud.

La consommation soutenue de tels produits à faible densité énergétique, riches en fibres et en anti-oxydant présente plusieurs avantages nutritionnels pour prévenir les maladies de pléthore – obésité, diabète type II, maladies cardio et cérébro-vasculaires et certains cancers – qui se développent en ville.

Enfin, s’appuyant sur une grille d’analyse de l’acceptabilité des risques, cette étude montre l’intérêt d’une alimentation de proximité pour rassurer des consommateurs inquiets du fait de la distanciation que l’urbanisation opère dans leurs relations à l’agriculture et au-delà, à la nature.

L’agriculture urbaine et péri-urbaine, doit avant tout miser sur la qualité de ces produits, ce qui apparaît incompatible avec une fonction d’expérimentation de systèmes de production intensifs, valorisant par exemple des déchets urbains.

Citation :

Bricas, N., Dury, S., Figuié, M., Maire, B., Delpeuch, F., 2003. Sécurité alimentaire et urbanisation; enjeux pour l’agriculture intra et péri-urbaine. Agric. Prox. 1, 1–12.

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Impact de la participation à l’agriculture contractuelle sur le revenu et la sécurité alimentaire des petits exploitants agricoles du milieu rural au Bénin : paramètres combinés PSM et LATE

L’agriculture contractuelle a d’importantes conséquences négatives sur le niveau de production du riz. Plus les riziculteurs se joignent à l’agriculture contractuelle, plus le revenu agricole diminue.

L’agriculture contractuelle n’est pas un instrument politique raisonnable pouvant aider les agriculteurs à augmenter leurs revenus et améliorer leur niveau de sécurité alimentaire dans le département de l’Alibori au Bénin si ces derniers ne diversifient pas leurs récoltes.

Les ressources et l’environnement économique nécessaires ne sont pas encore mises en place pour permettre à l’agriculture de profiter pleinement de ses avantages potentiels.

Des mesures supplémentaires sont nécessaires pour que l’agriculture contractuelle soit rentable pour les contractants, assurer sa pérennité et la participation à grande échelle des agriculteurs.

Le manque d’accès à des semences de bonne qualité et la faible maîtrise des filières techniques de production et d’épandage d’engrais, ainsi que les perturbations climatiques peuvent expliquer la baisse de rendement.

Les agriculteurs sous contrat consacrent leur délai de production pour satisfaire le marché contractuel au point où ils ne produisent plus pour subsistance, mais ils produisent aussi des produits qui ne font pas partie des habitudes alimentaires de la région

Mettre l’accent sur l’amélioration de la productivité agricole des terres existantes en termes de contrat en raison des contraintes foncières extrêmes auxquelles sont confrontés les petits exploitants et la portée (politique) restreinte de la réforme de l’agriculture au Bénin.

Assurer l’accès à des semences de bonne qualité et sécuriser la production de semences certifiées.

Assurer une formation opérationnelle sur les filières techniques de production et d’épandage d’engrais en termes de contrat.

Améliorer le rendement et la résistance à la sécheresse des variétés de riz en investissant davantage dans recherche.

Examiner par la recherche comment l’agriculture contractuelle peut atténuer la pauvreté et comment aider les agriculteurs et les acheteurs à réaliser un contrat agricole gagnant-gagnant sans conflit.

Citation:

Olounlade, O.A., Li, G., Kokoye, S.E.H., Dossouhoui, F.V., Akpa, K.A.A., Anshiso, D., Biaou, G., 2020. Impact of Participation in Contract Farming on Smallholder Farmers ’ Income and Food Security in Rural Benin : PSM and LATE Parameter Combined. Sustainability 12, 1–19.

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Identification des stratégies optimales de développement agricole dans le bassin transfrontalier du fleuve Mékrou en Afrique de l’Ouest

L’agriculture de l’Afrique subsaharienne est l’une des moins productives au monde à cause des faibles niveaux d’irrigation et d’utilisation d’engrais.

Le Mékrou est un bassin fluvial transfrontalier à travers le Bénin, le Burkina Faso et Niger. Dans ce domaine, la production agricole joue un rôle stratégique majeur pour garantir la sécurité alimentaire des ménages pour le développement durable du bassin.

L’agriculture a le potentiel d’atténuer l’impact des changements climatiques en adoptant des pratiques plus intégrées et plus efficaces.

Le principal facteur limitant la production agricole est la faible fertilité du sol tandis que l’eau apparait comme facteur limitant lors des années sèches spécifiquement.

L’adoption d’une agriculture plus intensive et l’introduction de l’irrigation peut augmenter la capacité de l’agriculture à répondre et à s’adapter efficacement aux changements climatiques et d’autres facteurs de stress externes.

La mise en place des infrastructures de collecte et de stockage de l’eau ainsi que des meilleures pratiques agricoles pour augmenter la fertilité sont des voies à suivre pour améliorer la productivité et atteindre les objectifs de la sécurité alimentaire

L’irrigation peut augmenter considérablement le rendement et elle sera nécessaire pour s’adapter au climat attendu et l’augmentation de la variabilité des précipitations.

Citation:

Pastori, M., Dondeynaz, C., Minoungou, B., Udias, A., Ameztoy, I., Hamatan, M., Cattaneo, L., Ali, A., Moreno, C.C., Ronco, P., 2019. Identification of Optimal Agricultural Development Strategies in the West African Sahel Mékrou Transboundary River Basin. In: Al., Y.B. et (Ed.), Agriculture and Ecosystem Resilience in Sub Saharan Africa, Climate Change Management. pp. 729–746.

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Problèmes de sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne : la recherche opérationnelle comme outil d’analyse

Les politiques, dans le domaine de la sécurité alimentaire, font partie des causes en Afrique de la stagnation de la croissance agricole.

Le développement agricole et la sécurité alimentaire sont des phénomènes complexes et sont fonction des facteurs climatiques, environnementaux, sociaux et économiques. Ces facteurs jouent un rôle à différents niveaux avec une forte possibilité d’interdépendance.

Une « approche systémique » peut aider à démêler tous les facteurs qui influencent les décisions des agriculteurs et clarifier leurs interrelations, établir un cadre de référence comme base pour les modèles de recherche opérationnelle à développer et diriger le processus étape par étape de construction de modèles de recherche opérationnelle et de discussion résultats préliminaires.

En raison de l’incertitude des précipitations au Bénin, l’adoption d’un paquet flexible de cultures et de technologies agricoles est préférable à une forte dépendance au coton comme seule principale culture de rente.

Les résultats de l’utilisation des modèles de recherche opérationnelle ne fournissent pas un modèle de stratégie pour résoudre les problèmes des agriculteurs. Loin de là, les modèles de recherche opérationnelle constituent un outil d’analyse, par lequel la logique des stratégies réelles des agriculteurs et la faisabilité de l’adoption de nouvelles technologies peut être mieux comprise. Néanmoins, les études peuvent renforcer la base de l’élaboration des politiques.

La contribution de l’utilisation des modèles de recherche opérationnelle peut cependant être importante, si les activités de modélisation sont intégrées dans une approche interdisciplinaire en interaction entre agriculteurs, les décideurs politiques au niveau local et les chercheurs.

Citation:

Schweigman, C., 2008. Food security problems in sub-Saharan Africa : Operations Research as a tool of analysis. Int. Trans. Oper. Res. 15, 173–193.

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Sécurité alimentaire et souveraineté alimentaire en Afrique de l’Ouest

Abandon de la production du coton dans l’Atacora au profit des produits vivriers locaux dans le but d’augmenter le profit et de contribuer à la sécurité et à la souveraineté alimentaire.

Nécessité d’accompagner, par les politiques nationales voire internationales, les agriculteurs dans leur volonté de se constituer en réseaux alimentaires locaux pour améliorer les économies locales

Manque d’infrastructures et de services de base qui entravent fortement le développement d’économies locales

Faible interaction, voire complexe, entre les communautés locales et le gouvernement national, sujet controversé et objet de débat sur la souveraineté alimentaire

Risque de pénalisation des agriculteurs locaux parfois par les politiques de libéralisation

Besoin d’une approche systémique de la faim plus connectée avec le développement des économies locales et conduite par des politiques intersectorielles combinant actions et initiatives à petite échelle pour renforcer les systèmes alimentaires locaux naissants.

Citation:

Abandon de la production du coton dans l’Atacora au profit des produits vivriers locaux dans le but d’augmenter le profit et de contribuer à la sécurité et à la souveraineté alimentaire.

Nécessité d’accompagner, par les politiques nationales voire internationales, les agriculteurs dans leur volonté de se constituer en réseaux alimentaires locaux pour améliorer les économies locales

Manque d’infrastructures et de services de base qui entravent fortement le développement d’économies locales

Faible interaction, voire complexe, entre les communautés locales et le gouvernement national, sujet controversé et objet de débat sur la souveraineté alimentaire

Risque de pénalisation des agriculteurs locaux parfois par les politiques de libéralisation

Besoin d’une approche systémique de la faim plus connectée avec le développement des économies locales et conduite par des politiques intersectorielles combinant actions et initiatives à petite échelle pour renforcer les systèmes alimentaires locaux naissants.

Citation:

Abandon de la production du coton dans l’Atacora au profit des produits vivriers locaux dans le but d’augmenter le profit et de contribuer à la sécurité et à la souveraineté alimentaire.

Nécessité d’accompagner, par les politiques nationales voire internationales, les agriculteurs dans leur volonté de se constituer en réseaux alimentaires locaux pour améliorer les économies locales

Manque d’infrastructures et de services de base qui entravent fortement le développement d’économies locales

Faible interaction, voire complexe, entre les communautés locales et le gouvernement national, sujet controversé et objet de débat sur la souveraineté alimentaire

Risque de pénalisation des agriculteurs locaux parfois par les politiques de libéralisation

Besoin d’une approche systémique de la faim plus connectée avec le développement des économies locales et conduite par des politiques intersectorielles combinant actions et initiatives à petite échelle pour renforcer les systèmes alimentaires locaux naissants.

Citation:

Bini, V., 2018. Food security and food sovereignty in West Africa. African Geogr. Rev. 37, 1–15.

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Sécurité alimentaire au Bénin

Depuis des années, la situation alimentaire au Bénin est précaire. Et ce sont les ménages ruraux dans le nord du pays qui sont particulièrement touchés par la sous-alimentation et la malnutrition.

Les femmes de ménages touchés par l’insécurité alimentaire reçoivent une formation ciblée sur la composition et la préparation d’une alimentation équilibrée, l’hygiène, les besoins nutritionnels des femmes enceintes et des enfants en bas âge.

Des nutritionnistes sont formés en matière d’alimentation et de diversité alimentaire. Ils vont voir les femmes dans les villages pour les informer des sujets importants relatifs à la nutrition et des pratiques d’hygiène. Souvent, ils communiquent leur savoir à des bénévoles dans les villages, qui à leur tour agissent en tant que multiplicateurs.

Au niveau des ménages, la situation alimentaire des personnes touchées par l’insécurité alimentaire, en particulier celle des femmes en âge de procréer et des jeunes enfants, s’est améliorée.

Les approches qui ont du succès sont ancrées à l’aide de conseils politiques et d’une assistance fournie au Conseil national de l’alimentation et de la nutrition (CAN). Le CAN est soutenu dans son rôle de coordonnateur du processus SUN. Celui-ci consiste à élaborer des recommandations pour le développement d’approches nationales en matière de sécurité alimentaire, et à les intégrer dans les politiques et programmes nationaux.

Citation :

GIZ, 2017. Sécurité alimentaire au Bénin. Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH.

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Rapport de l’étude d’état des lieux de la filière riz au Bénin en 2014

Depuis quelques années, le riz fait partie des céréales les plus consommées au Bénin.

La filière riz est réellement une filière porteuse pour le Bénin et contribue à la sécurité alimentaire du pays, mais elle est aussi pourvoyeuse de revenus pour les différents acteurs qui s’y sont engagés.

Depuis la crise alimentaire de 2007-2008, aussi bien le Gouvernement, les Partenaires techniques et Financiers et les acteurs directs de la filière (producteurs, transformateurs et commerçants) ont engagé des efforts qui ont hissé la filière riz à un niveau assez élevé en lui donnant un véritable élan.

Le maillon de la production est le plus dynamique étant donné l’engouement est l’organisation des acteurs, les productions obtenus et les différents appuis.

Le maillon des intrants spécifiques et des équipements présente différents visages. Si les intrants comme les semences certifiées de riz sont de plus en plus présents, les engrais spécifiques ne sont pas toujours disponibles. Les engrais vivriers et coton qui sont utilisés ne sont pas mis en place à temps, compromettant souvent le travail des producteurs.

Concernant les maillons transformation et commercialisation, ils connaissent aussi des évolutions même s’ils sont encore timides.

Le riz local est très peu présente/visible sur les marchés urbains ; ce qui se traduit par la forte consommation de riz dans les zones de production.

De façon générale, les résultats ne sont pas encore à la hauteur des attentes. De nombreuses difficultés et contraintes minent toujours le développement de la filière riz.

Citation :

Konnon, D.-D., Sotondji, C.S., Adidehou, Y.A., 2014. Rapport de l’étude d’état des lieux de la filière riz au Bénin en 2014.

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