Pêche, Pisciculture et Aquaculture au Bénin Un quick scan du secteur pour des possibilités d’interventions

La pêche et l’aquaculture contribuent à la sécurité alimentaire de façon directe et indirecte par la provision d’un aliment de très haute qualité nutritionnelle, l’auto-emploi, la génération de revenus.

Au Bénin, la pêche a été une source majeure de revenus pour les communautés vulnérables de pêcheurs à travers les générations et une source de protéines animales, parfois la seule accessible à des couches de populations pauvres vivant près de plans d’eau et des communautés isolées en milieu rural.

Avec une population totale avoisinant 10 millions de personnes au début 2014, la demande en poisson va augmenter considérablement et le déficit risque de se creuser davantage dans l’avenir si des mesures adéquates d’augmentation de la production aquacole ne sont prises à temps, avec des approches plus innovantes, des politiques rigoureuses et des partenariats plus concertés.

Le déficit en produits halieutiques à combler en 2025 demeure élevé (34 040 à 111 218 voire 152 563 tonnes) mais une grande partie devrait provenir de l’aquaculture plutôt que de la pêche et des importations.

Le poisson frais mais la plupart du temps transformé est parfois la seule source abordable financièrement pour les ménages pauvres dans les milieux urbains et péri-urbains.

Le poisson est considéré comme « un aliment riche pour les gens pauvres » et a une faible contribution en apport protéique (28,5%) par rapport aux autres sources protéiques animales.

Citation :

Rurangwa, E., van den Berg, J., Laleye, P.A., van Duijn, A.P., Rothuis, A., 2014. Pêche, Pisciculture et Aquaculture au Bénin Un quick scan du secteur pour des possibilités d’interventions.

Lire la suite

Valeur nutritionnelle et composition physico-chimique du mil (Pennisetum glaucum) produit au Bénin

Les prix élevés des aliments d’origine animale et les revenus limités gagnés dans les pays en développement ont entraîné leur dépendance à l’égard des préparations à base de céréales comme aliment de base.

Les céréales telles que le maïs, le sorgho ou le mil sont souvent utilisées dans la production de divers aliments et boissons traditionnels dans de nombreux pays africains, dont le Bénin.

Les concentrations de nutriments majeurs et mineurs comme les glucides, les protéines, les sucres ainsi que les minéraux variaient considérablement.

Certains cultivars de mil étant particulièrement enrichis en fer et en magnésium avec une grande corrélation entre l’amidon et l’amylose.

Quatre groupes de mil chandelle ont été distingués : les mils riches en fer (groupe G1), les mils riches en glucides (groupe G2) et deux mils moins nutritifs (groupes G3 et G4).

Aucune variété « tout-en-un » capable de fournir tous les avantages potentiels pour la santé attribués au mil mais les variations des niveaux de ces nutriments dépendaient à la fois de la variété de mil et du site de production.

Le mil pourrait être recommandé pour prévenir la malnutrition ou les carences alimentaires dans les populations utilisant le mil comme aliment de base, en particulier les enfants et les communautés agricoles rurales.

Nouvelles voies pour l’enrichissement du mil et opportunité de sensibiliser les agriculteurs à la sélection de variétés de mil chandelles pour réduire la malnutrition.

Citation :

Adéoti, K., Kouhoundé, S.H.S., Noumavo, P.A., Baba-moussa, F., Toukourou, F., 2017. Nutritional value and physicochemical composition of pearl millet (Pennisetum glaucum ) produced in benin. J. Microbiol. Biotechnol. Food Sci. 7, 92–96.

Lire la suite

Nouveaux indicateurs de vulnérabilité et de résilience des systèmes agroforestiers au changement climatique en Afrique de l’Ouest

Le changement climatique menace les écosystèmes, y compris les parcs agroforestiers traditionnels.

Évaluer le niveau de vulnérabilité et la résilience de tout écosystème au changement climatique est importante pour la conception de stratégies et de mesures d’adaptation durables.

Le nombre de composants endommagés dans le système était le principal indicateur de la vulnérabilité des parcs Anacardium occidentale et Citrus sinensis aux effets du changement climatique.

L’âge et la densité des parcs Vitellaria paradoxa et des parcs mixtes (Vitellaria paradoxa–Parkia biglobosa) sont des facteurs déterminants de la vulnérabilité de ces systèmes agroforestiers aux effets du changement climatique.

Des indicateurs endogènes spécifiques de la vulnérabilité de l’agroforesterie au changement climatique sont importants pour identifier de meilleures stratégies d’adaptation.

Les systèmes d’agroforesterie basés sur Elaeis guineensis, Anacardium occidentale, et Citrus sinensis pour la région de Dassa-Zoumè et Zagnanado et les parcs de Vitellaria paradoxa, Anacardium occidentale, et parcs mixtes Vitellaria paradoxa–Parkia biglobosa pour les quartiers de Tchaourou au Bénin sont à encourager.

La culture de Manihot esculenta à travers les systèmes agroforestiers sera très utile pour réussir adaptations.

Il est utile d’évaluer la viabilité des principales espèces d’arbres agroforestiers et la résilience des espèces sauvages aux conditions climatiques grâce à la démographie et des études génétiques.

Nécessité d’examiner l’effet de la densité des arbres agroforestiers sur l’utilisation des nutriments et de la lumière par les arbres et les cultures à travers des conditions écologiques pour concevoir des stratégies d’adaptation au changement climatique en Afrique de l’Ouest.

Citation :

Gnonlonfoun, I., Assogbadjo, A.E., Gnanglè, C.P., Kakaï Glèlè, R.L., 2019. New indicators of vulnerability and resilience of agroforestry systems to climate change in West Africa. Agron. Sustain. Dev. 39, 12–23.

Lire la suite

Développement et mise en œuvre d’un système interactif d’aide à la décision spatiale pour les décideurs du Bénin afin d’évaluer les ressources en terres agricoles – Étude de cas : AGROLAND

Développement du système informatique spatial (SDSS) pour la prise de décision concernant l’utilisation des terres agricoles nationales.

Visualisation  et évaluation des ressources biophysiques des terres agricoles sur la base d’un indice de marginalité (MI) pour l’utilisation des terres agricoles à travers AGROLAND (SDSS).

L’indice de marginalité de l’utilisation des terres agricoles (MI) est déterminé avec succès pour le Bénin à l’échelle nationale dans une résolution spatiale de 1 km.

Détection des zones marginales par MI en fonction des principales contraintes biophysiques.

Les valeurs de MI  (0 à près de 1) révèlent que le Bénin contient des sites présentant de très bonnes conditions biophysiques pour l’utilisation des terres agricoles (valeurs de MI autour de 0) mais contient également des régions, où des contraintes naturelles élevées les rendent sujettes à la dégradation des terres pendant qu’elles sont cultivées (valeurs de MI autour de 1).

Une faible fertilité du sol limite l’adéquation de l’utilisation des terres agricoles sur la majorité des sites au Bénin.

La durée limitée de la période de croissance et la forte variabilité des précipitations sont les contraintes biophysiques cruciales à l’échelle nationale, qui devraient être compensées pour obtenir des rendements plus élevés.

Les domaines d’application de SDSS sont par exemple, la science, l’administration nationale ou les organismes publics pour soutenir les stratégies de gestion.

AGROLAND a été programmé de manière complète et conviviale pour répondre aux exigences de fournir à différents utilisateurs au Bénin la possibilité d’évaluer les ressources en terres agricoles.

Citation :

Laudien, R., Pofagi, M., Roehrig, J., 2017. Development and implementation of an interactive Spatial Decision Support System for decision makers in Benin to evaluate agricultural land resources-Case study: AGROLAND. International Journal of Applied Earth Observation and Geoinformation. 12, 38–44.

Lire la suite

Changement climatique et sécurité alimentaire en Afrique occidentale tropicale – une approche de modélisation dynamique et statistique

Dix-neuf cultures différentes sont répertoriées et sont des produits alimentaires pour la population du Bénin.

Augmentation de la productivité pour la plupart des cultures, en particulier pour le manioc, le maïs et les haricots.

Diminution considérable de l’efficacité des systèmes de production alimentaire au Bénin en raison de la saison de mousson d’été plus sèche et plus chaude.

Les relations statistiques entre le climat et la production agricole sont très fortes, s’élevant en partie à plus de 50% de la variance expliquée à l’échelle de temps interannuelle.

Les précipitations de la mousson d’été et l’humidité relative représentent des prédicteurs fiables du rendement des cultures.

Baisse de la production agricole pour la plupart des cultures en raison du climat plus sec et plus chaud de l’Afrique tropicale en 2025.

L’igname et le manioc sont les principales cultures vivrières du Bénin moins sensibles au changement climatique.

Simulations transitoires à plus long terme de modèles avec une résolution spatiale adéquate et des forçages anthropiques.

L’aspect des tendances à long terme par rapport aux variations internes peut être évalué de manière plus appropriée, permettant de mieux comprendre les risques et les potentiels agricoles futurs en Afrique de l’Ouest.

Citation :

Estelle, L., Loko, Y., Orobiyi, A., Agre, P., Dansi, A., Tamò, M., Roisin, Y., 2017. Farmers ’ perception of termites in agriculture production and their indigenous utilization in Northwest Benin. J. Ethnobiol. Ethnomed. 13, 1–12.

Lire la suite

Evaluation du comportement de variétés améliorées de manioc riches en bêta-carotène au Sud du Bénin.

Le manioc, tubercule le plus consommé du Bénin, peut contribuer à résorber les problèmes de carence en vitamine A.

Les racines et les tubercules sont très pauvres en lipides et contiennent généralement très peu de bêta-carotène à l’exception de certaines variétés de patate.

Le bêta-carotène, représentant le plus connu de la provitamine A, est essentiel chez l’homme pour la vision, la croissance, la reproduction, l’immunité.

L’IITA Nigéria a développé 15 variétés de manioc biofortifiées en bêta-carotène, avec un cycle végétatif est de 12 mois, des rendements potentiels entre 35 et 45 t/ha et des teneurs potentielles en bêta-carotène allant de 12 à 18 μg/g.

Les cinq variétés adaptées aux conditions agroécologiques et phytosanitaires du Sud-Bénin sont I011412, I070539, I090090, I083594 et I090151 avec des taux en bêta-carotène et des rendements en racines respectifs de (9,82 μg/g ; 23,68 t/ha), (9,7 μg/g ; 34,34 t/ha), (9,69 μg/g ; 23,45 t/ha), (9,23 μg/g ; 30,42 t/ha) et (9,16 μg/g ; 33,29 t/ha).

La variété locale, RB89509, a présenté le taux en bêta-carotène le plus faible, de 2,97 μg/g avec un faible rendement de 15,28 t/ha.

Les différentes variétés biofortifiées ont montré une résistance forte ou modérée aux maladies du manioc au même titre que la variété locale.

La performance agronomique des variétés biofortifiées I011412, I070539, I090090, I083594 et I090151 de même que la résistance de ces variétés face aux parasites du manioc fait d’elles les variétés introduites les plus intéressantes pour des expérimentations en milieu paysan dans une approche participative.

Citation :

Djinadou, A.K.A., Olodo, N.I., Adjanohoun, A., 2018. Evaluation du comportement de variétés améliorées de manioc riches en bêta-carotène au Sud du Bénin. International Journal of Biological and Chemical Sciences 12, 703–715.

Lire la suite

Ethnobotanie, diversité des variétés locales et cultivars potentiels riches en vitamine A de la patate douce (Ipomoea batatas (L.) Lam.) dans le sud et le centre du Bénin.

La patate douce est un aliment de base important au Bénin, qui reste malheureusement négligé par la recherche et sous-utilisé.

La patate douce est produite pour sa valeur alimentaire mais aussi à des fins économiques.

Au Bénin, la production de patates douces serait limitée par plusieurs facteurs biotiques et abiotiques, ainsi que par l’absence de cultivar amélioré à haut rendement.

La diversité génétique des cultivars traditionnelles avec des niveaux variables de caractères agronomiques tels qu’un rendement élevé de l’organe de stockage, une teneur élevée en matière sèche (MS), un développement vigoureux du feuillage peut permettre de palier aux rendements faibles observés actuellement.

La difficulté des pratiques agricoles et la sensibilité de la culture aux attaques de ravageurs et d’insectes sont les principales contraintes citées par les enquêtés.

Le nombre de variétés de patate douce par village varie de 2 à 11 avec une moyenne de 5 variétés par village.

La région du Sud possède une gamme relativement plus élevée de variétés que la région Nord et convient donc à la conservation de la diversité des cultures.

108 cultivars de patate douce identifiés et classifiés en huit groupes en se basant sur 13 traits agronomiques et caractéristiques culinaires.

Quelques groupes de variétés de patate douce sont caractérisés par une chair jaune et orange, ce qui pourraient constituer une source potentielle de vitamine A.

Pour préserver les variétés locales existantes contre l’érosion génétique, la collecte et la conservation du germoplasme ex situ sont une nécessité.

Citation :

Sanoussi, A.F., Dansi, A., Orobiyi, A., Gbaguidi, A., Agre, A.P., Dossou-Aminon, I., Sanni, A., 2016. Ethnobotany, landraces diversity and potential vitamin A rich cultivars of sweet potato (Ipomoea batatas (L.] Lam.) in southern and central Benin. Genetic Resources and Crop Evolution 2016 64:6 64, 1431–1449.

Lire la suite

Etat des lieux de la sécurité alimentaire dans le département de l’Atacora (au Nord-Ouest du Bénin) et analyse des politiques publiques.

L’Atacora, malgré ses atouts agricoles et les nombreux programmes agricoles qui y sont mis en œuvre, reste marqué par l’insécurité alimentaire.

D’après l’enquête sur la sécurité alimentaire réalisée par le Programme alimentaire mondial en 2008, 29% de la population de l’Atacora souffrent de l’insécurité alimentaire.

Toutes les formes de malnutrition protéino-énergétique sont enregistrées chez les enfants de 0 à 5 ans.

La diversité alimentaire est faible chez les enfants de 6 à 23 mois.

Chez les enfants de 6 à 59 mois, le taux de malnutrition aiguë est de 7,8%, le taux de malnutrition chronique est de 42,8% et celui de l’insuffisance pondérale est de 22,5%.

L’insécurité alimentaire dans le département de l’Atacora trouve ses sources dans la faiblesse de la production agricole, l’instabilité de la commercialisation des produits vivriers et dans le manque d’accès financier causé par la pauvreté et le manque d’alternatives économiques.

La persistance de l’insécurité alimentaire dans ce département est due à l’inefficacité des politiques de lutte contre l’insécurité alimentaire, qui ne visent pas spécifiquement les personnes vulnérables pour promouvoir leur accès à l’alimentation, mais s’oriente vers l’augmentation de la production alimentaire qui dépend fortement de la filière coton pour l’accès aux intrants, aux équipements et aux crédits.

L’amélioration durable de la situation alimentaire dans l’Atacora nécessite la facilitation de l’élargissement des choix économiques des ménages agricoles, le renforcement de capacité en techniques et équipements de post-récolte et une amélioration de la protection sociale.

Citation :

Zinzindohoue, E., 2012. Etat des lieux de la sécurité alimentaire dans le département de l’Atacora (au Nord-Ouest du Bénin) et analyse des politiques publiques.

Lire la suite

Écologie, systèmes de culture et utilisations alimentaires des ignames en Afrique tropicale : synthèse bibliographique.

Au Bénin, L’igname est considérée comme l’un des produits stratégiques pour la sécurité alimentaire.

En 2017, au Bénin, la production moyenne annuelle d’igname sur les dix dernières campagnes est de 2 730 000 tonnes

Au cours de 2016–2017, le Bénin était le quatrième producteur mondial d’igname (5% de la production mondiale) derrière le Nigéria, la Cote d’Ivoire et le Ghana.

La culture de l’igname se pratique avec succès dans des zones où la pluviométrie varie entre 1000 et 1800mm.

Les départements favorables à sa production sont les Collines, le Borgou, la Donga, l’Atacora, l’Alibori, le Zou et le Plateau

Les pratiques culturales, notamment le type de cultivar, la densité de plantation, la date de plantation, les adventices, les maladies et ravageurs, sans occulter l’histoire des parcelles et les pratiques paysannes de gestion du sol, ont un effet sur la productivité des ignames.

Les facteurs déterminant le choix des variétés d’igname cultivées sont : la qualité culinaire des tubercules, la productivité, la valeur commerciale, la facilité de multiplication, la qualité des cossettes, la précocité de tubérisation, la conservation, la facilité de culture, le rôle dans l’alimentation et l’importance pour les cérémonies et rituels.

L’accroissement de la production s’explique pour plus des trois quarts par l’augmentation des surfaces avec pour conséquence le déboisement de milliers d’hectares de formations végétales chaque année.

Il devient indispensable de développer de nouvelles technologies de production qui concilient la gestion durable des terres, la préservation de la biodiversité et une agriculture résiliente aux dérèglements climatiques.

Citation :

Adifon, F.H., Yabi, I., Vissoh, P., Balogoun, I., Dossou, J., Saïdou, A., 2019. Écologie, systèmes de culture et utilisations alimentaires des ignames en Afrique tropicale : synthèse bibliographique. Cahiers Agricultures 28, 22.

Lire la suite

Évaluation de la productivité et de la rentabilité du projet Solar Market Garden

Les jardins solaires maraîchers (SMG) sont un package incluant un système de pompage d’eau solaire photovoltaïque, un système d’irrigation goutte à goutte conventionnel par gravité, des formations et un soutien technique.

Le SMG est conçu pour aider les groupes d’agriculteurs (généralement 30 à 40) à i) augmenter la production de cultures de grande valeur dans les régions rurales ayant des saisons sèches prononcées et une insolation abondante ; ii) réduire les couts des matériaux pour l’énergie et l’accès à l’eau ; iii) économiser sur les achats d’intrants et les coûts de commercialisation.

La répartition complète des coûts annuels (deux campagnes) par jardin est la suivante par jardin est la suivante : intrants (577.500 FCFA), appui technique et maintenance (1.775.000 FCFA), et amortissement des équipements (1.256.950 FCFA). FCFA), soit un total de 3.609.450 FCFA par an.

L’analyse coûts-bénéfices s’est intéressé à 11 jardins maraichers dans 10 villages.

Dans le scenario ou l’ensemble du système est payé par les membres du groupement, aucun jardin n’est rentable.

Dans le scenario ou les groupes paient 50% de l’équipement, tous les intrants et les salaires des techniciens pour la maintenance et la formation seuls trois jardins sont rentables.

Le système devient rentable pour tous les jardins, si les groupements i) réduisent de moitié le cout des intrants (par exemple en produisant eux-mêmes leurs semences) ; ii) entretiennent bien les kits d’irrigation pour une durée d’utilisation plus longue et iii) que tous les équipements sont acquis localement pour réduire les frais de transport et d’expédition.

Citation:

Burney, J., Phillips, S., Lahl, J., 2018. Assessing the productivity and profitability of the Solar Market Garden. Development Engineering 3, 60–71.

Lire la suite