248 participants, tous impliqués dans des activités agricoles et de profils divers (commerçants, petits transformateurs, mécaniciens, charpentiers, maçons et étudiants) ont été soumis aux méthodes de vulgarisation par vidéo et à la méthode traditionnelle par présentation verbale, sur trois thématiques à savoir la prévention du paludisme, la prévention du choléra, et l’utilisation utilisation de l’extrait de neem.

Avant les formations, les participants ont montré des niveaux de connaissances relativement élevés en ce qui concerne le paludisme qui est une maladie courante dont tous les participants ont déjà souffert. Pour le choléra et l’utilisation des extraits de neem par contre, leurs connaissances étaient très limitées.

A la suite des interventions, les deux types de méthode de vulgarisation ont augmenté les connaissances des participants. Néanmoins, les animations vidéo ont augmenté de manière plus significative les connaissances des participants sur les trois thématiques par rapport aux participants des groupes qui ont expérimenté la vulgarisation traditionnelle. Par ailleurs un plus grand nombre de participants ont identifié les animations vidéo comme un moyen plus approprié de diffuser l’information.

La majorité des participants ont exprimé à la fois une préférence pour l’approche pédagogique par les vidéos et un intérêt accru pour le partage numérique des informations contenues dans les animations éducatives avec d’autres personnes.

Comme les vidéos sont, de par leur conception, facilement accessibles sur les téléphones portables chaque participant à l’étude est un nœud d’apprentissage potentiel et un point de diffusion pour le matériel de la vidéo éducative.

Bello-Bravo, J., Tamò, M., Dannon, E.A., Pittendrigh, B.R., 2018. An assessment of learning gains from educational animated videos versus traditional extension presentations among farmers in Benin*. Information Technology for Development 24.