La tragédie des lacs intérieurs

La pression accrue sur les zones de pêche communales met à l’épreuve les réglementations entre les communautés de pêcheurs qui doivent préserver les eaux intérieures, leur capacité de production et leurs valeurs écologiques.

Les lacs intérieurs du Bénin sont un cas typique en tout point.

Avec le nombre croissant de pêcheurs et la pollution due à une population densément peuplée dans les zones urbaines, la menace de la surpêche et de la dégradation de l’eau est importante.

Cette étude se demande si les règles coutumières des communautés de pêche peuvent faire face aux défis futurs.

Ainsi, une enquête auprès de 839 pêcheurs a révélé que les accords de contrôle des eaux sont pratiquement absents et restent non surveillées alors que la méfiance et la perte de confiance dans les membres de la communauté et les institutions gouvernementales entraînent un faible niveau d’organisation.

Il est alarmant de constater l’incidence élevée des conflits qui se terminent violemment, l’insécurité alimentaire qui prévaut et un taux d’analphabétisme élevé limitant l’emploi au travail à bas salaire.

Les solutions aux contraintes identifiées vont au-delà du niveau individuel, nécessitant une action collective et une plateforme où les communautés de pêcheurs peuvent prendre les choses en main pour éviter une tragédie des eaux intérieures.

Citation :

Sonneveld, B., Thoto, F., Houessou, D., van Wesenbeeck, L., 2019. The tragedy of the inland lakes. Int. J. Commons 13, 609–636.

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La gestion durable des ressources au Bénin inscrite dans le processus de décentralisation

Les problèmes présentés ont montré les difficultés que la population rurale et les agences de développement au Bénin sont confrontés aujourd’hui. Contrairement aux attentes dans le domaine de la politique de développement, l’inachevé processus de décentralisation rend la gestion des problèmes encore plus difficile.

Cet article donne un aperçu sur une approche socio-économique intégrée pour répondre à la complexité de l’utilisation des ressources dans un bassin versant au Bénin, en Afrique de l’Ouest.

L’objectif principal des études est d’analyser les interdépendances entre la disponibilité des ressources et socio-économique, respectivement, le développement démographique, incorporé dans le processus de réorganisation institutionnelle.

L’eau deviendra plus rare en raison de la croissance démographique et de l’évolution des modes de consommation d’eau. Les flux migratoires aggravent la concurrence sur la terre et l’eau.

La connaissance détaillée de ces processus brièvement décrits permet d’identifier des stratégies durables afin d’atténuer les crises imminentes.

Les approches de gestion des ressources telles que CBNRM (« Community Based Natural Resource Management’’) forment une base conceptuelle, qui doit s’accompagner d’une planification à long terme des institutions étatiques pour piloter les ressources et par l’introduction de systèmes d’utilisation des terres adaptés localement (comme les plantations de noix de cajou dans le bassin versant).

Le système d’aide à la décision BenIMPACT prend en charge l’évaluation quantitative de différentes voies de développement.

Les stratégies dominantes de besoins fondamentaux de toutes les agences de développement nationales et internationales opérant au Bénin doivent reconnaître le processus de raccourcissement des ressources naturelles de base eau et terre pour assurer leur pérennité à l’avenir.

Citation :

M’barek, R., Behle, C., Mulindabigwi, V., Schopp, M., Singer, U., 2005. Sustainable resource management in Benin embedded in the process of decentralisation. Phys. Chem. earth 30, 365–371.

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Développement durable de l’élevage et de la production de viande en République du Bénin : stratégies et perspectives

La production animale joue un rôle économique et rôle social. En République du Bénin, le cheptel et la production de viande a augmenté au cours des dernières décennies.

Pour mettre à jour les informations pour une meilleure compréhension du fonctionnement du secteur de production animale et carnée dans le contexte socio-économique, ce document met en évidence (i) la structure du cheptel et la production, (ii) la compétitivité du secteur de la viande, (iii) identifie les contraintes et les solutions potentielles pour augmenter la production de viande en République du Bénin.

Cependant, des systèmes d’élevage industriels et modernes pour toutes les espèces se développent. Les bovins (57%), poulets (19%), les petits ruminants (13 %) et les porcs (7 %) sont les principaux producteurs de viande du pays.

Les espèces non conventionnelles telles que le lapin (3%) et les aulacodes (1%) contribuent également à la production nationale de viande.

Malgré les interdits religieux, la consommation de porc a augmenté au cours des dernières années notamment dans le sud du Bénin.

Les ménages avec une mensualité plus élevée revenu dépensent plus d’argent pour acheter de la viande que les ménages pauvres.

Le goût, la texture, le prix et la jutosité sont les principaux critères de choix. Aussi, les consommateurs préfèrent la viande des races locales à celle des races exotiques. Ainsi les espèces locales et les races jouent un grand rôle dans le développement de ce secteur.

Bien que des politiques aient été mises en œuvre pour stimuler la production nationale de viande, le secteur est encore peu développé. C’est pourquoi, la mise en œuvre de nouvelles approches et des pratiques comprenant l’amélioration des ressources génétiques des animaux, le logement, les soins de santé et l’alimentation devraient être développées intensifier la production.

Citation :

Agossou, D.J., Toukourou, Y., Koluman, N., 2018. Sustainable Development of Livestock and Meat Production in Republic of Benin: Strategies and Perspectives. J. Anim. Heal. Prod. 6, 35–40.

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Etude de la qualité chimique et bactériologique des ressources en eau à Hozin, arrondissement de la commune de Dangbo au Bénin

L’eau est d’une importance biologique et économique vitale. C’est à la fois un aliment, éventuellement un médicament, une matière première industrielle, de l’énergie, agricole, et un moyen de transport et/ou de loisir incluant la baignade et la pêche.

Le degré de qualité exigé des eaux dépend de chacun des usages. Son utilisation à des fins d’eau potable nécessite une excellente qualité physico-chimique et microbiologique.

Menée sur le bassin versant du fleuve Ouémé dans la zone agricole de Hozin, cette étude s’est concentrée sur le suivi des contenus physico-chimiques et bactériologiques de l’eau de surface et du sous-sol au début et à la fin de la période de culture du riz.

Les résultats obtenus montrent que les concentrations d’ammonium et de fer dépassent les limites réglementaires fixées par l’OMS. De même, les valeurs de la DBO5 et de la DCO étaient hors du commun.

Les eaux de surface étaient plus polluées, pour plusieurs paramètres étudiés, que les eaux souterraines à l’exception du puits P2.

Les paramètres microbiologiques indiquent une contamination de l’eau par les matières fécales streptocoques, coliformes fécaux et totaux.

Les méthodes d’analyse permettent de suivre et de comprendre l’évolution spatio-temporel des caractéristiques physico-chimiques et bactériologiques des eaux de surface et souterraine de Hozin.

Les nutriments détectés dans la colonne d’eau ne proviennent pas de la décomposition des plantes du milieu aquatique mais d’autres sources comme le lessivage des sols ayant subi des traitements aux fertilisants chimiques

Il urge, pour éviter des risques sanitaires, de traiter les eaux de consommation avant leur utilisation par la population.

Citation :

Sokènou, H., Padoue, A., Nonvignon, G.A., Gérard, J.R., Aimé, Z., Bodounri, Y., Modéran, T.R., Jacques, F., 2018. Study of the chemical and bacteriological quality of water resources in Hozin , district of the commune of Dangbo in Benin. Int. J. Chem. Stud. 6, 146–160.

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Pertes de stockage, contraintes de liquidité et décisions de stockage du maïs au Bénin

Les ménages de petits exploitants agricoles dans tous les pays en développement du monde vendent souvent des portions substantielles de leur production de cultures de base immédiatement après la récolte, période où les prix sont bas, seuls de racheter les mêmes produits de base plus tard dans l’année à des prix plus élevés.

Cet article estime comment les pertes de stockage dues à la moisissure, aux insectes et à d’autres parasites, combinées aux contraintes de liquidité, influencent la décision du ménage d’une petite exploitation agricole de stocker le maïs à la ferme après la récolte. Pour cela, les données de panel de 309 petits exploitants au Bénin couvrant les années de saisons de récolte 2011 et 2013 ont été analysées.

Les résultats suggèrent que les petits exploitants sont poussés à vendre au moment de la récolte pour différentes raisons, en fonction de leur motivation à stocker.

Dans les ménages qui déclarent la consommation directe comme leur objectif principal pour le stockage du maïs, les contraintes de liquidité, et non les pertes de stockage, réduisent le montant du maïs qu’ils stockent.

En revanche, les ménages qui stockent du maïs dans l’intention de le vendre plus tard dans l’année ne semblent pas affectés par les contraintes de liquidité. Au lieu de cela, ces ménages stockent moins lorsqu’ils s’attendent à perdre plus pendant le stockage.

Ces résultats suggèrent que les politiques visant à fournir des liquidités seront plus utiles pour motiver le stockage chez les ménages axés sur la consommation.

Les ménages motivés à stocker pour une vente ultérieure bénéficieront des technologies de stockage qui atténuent les coûts opérationnels associés aux pertes de stockage.

Citation :

Kadjo, D., Ricker-gilbert, J., Abdoulaye, T., Shively, G., Baco, M.N., 2018. Storage losses , liquidity constraints , and maize storage decisions in Benin. Agric. Econ. 49, 435–454.

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Variation spatiale et temporelle du rendement du riz pluvial de bas-fond dans les bas-fonds affectés par l’application d’engrais et les diguettes dans le nord-ouest du Bénin

Les bas-fonds pluviaux des vallées intérieures présentent un potentiel élevé pour la production de riz (Oryza spp.) en Afrique de l’Ouest.

Cependant, le rendement du riz dans les bas-fonds est, en général, faible en raison de diverses contraintes telles que la mauvaise la fertilité du sol, la sécheresse, la toxicité du fer (Fe) et les mauvaises pratiques de gestion des cultures.

Cette étude visait à évaluer l’efficacité de l’application de diguettes et d’engrais pour améliorer la productivité du riz dans les deux positions toposéquentielles (positions ascendantes et descendantes) dans une vallée intérieure sur quatre saisons humides (2007-2010) dans le nord-ouest du Bénin.

L’effet des diguettes sur le rendement du riz était constant sur quatre saisons, deux traitements d’application d’engrais et deux positions toposéquentielles, ont induit une augmentation du rendement du riz de 29 %.

Le rendement du riz était plus élevé en amont qu’en aval, sauf en 2010. En amont, le niveau d’eau stagnant était élevé en 2010, en raison de précipitations plus élevées que les autres années, une toxicité accrue du Fe, induisant un rendement inférieur en 2010.

La variation d’une année à l’autre de la réponse du rendement à l’application d’engrais a été liée à des différences d’absorption d’azote à 38 jours après le semis.

Lorsque la concentration de Fe dans les feuilles était plus faible, N l’absorption était plus élevée. Ainsi, la toxicité du Fe à un stade précoce pourrait contribuer à la réponse du rendement à l’application d’engrais.

Ces résultats indiquent que si les diguettes sont essentielles pour améliorer la productivité du riz, l’amélioration la réponse du rendement à l’application d’engrais nécessite des systèmes de drainage dans les zones où le risque de toxicité du Fer (Fe) est haut.

Citation :

Akossou, A.Y.J., Attakpa, E.Y., Fonton, N.H., Sinsin, B., Bosma, R.H., 2016. Spatial and temporal analysis of maize ( Zea mays ) crop yields in Benin from 1987 to 2007. Agric. For. Meteorol. 220, 177–189.

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Analyse spatiale et temporelle des rendements des cultures de maïs (Zea mays) au Bénin de 1987 à 2007

Le maïs représente la principale culture vivrière et pousse dans toutes les zones agro-écologiques du Bénin.

Diverses technologies ont été introduites pour augmenter son rendement avec leur impact qui peut être évalué à travers une analyse spatio-temporelle d’analyse des rendements.

L’analyse spatiale des rendements de 77 districts, de 1987 à 2007, a montré qu’il existe une variation entre les rendements des huit différents zones agro-écologiques du Bénin.

Dans la plupart des zones, les rendements montrent une tendance annuelle à la hausse correspondant à un modèle de lissage exponentiel.

Cependant, les rendements sont relativement faibles et très variables en raison de plusieurs les facteurs.

Les facteurs climatiques, en particulier la quantité de pluie pendant les périodes de pleine croissance végétative (mai au sud et juillet et août au nord), expliquent 15 à 77 % des variations de rendement interannuelles.

L’effet des précipitations était le plus élevé dans les zones les plus au nord et au sud-ouest ayant un monomodèle et la saison des pluies bimodale, respectivement, et où le maïs n’est pas la culture principale.

Dans les zones du centre, l’effet de la culture du coton de l’année précédente sur le rendement du maïs a été fort en raison de l’épandage du coton.

En général, l’augmentation des rendements est due notamment à l’adoption de nouvelles pratiques agricoles (application de matière organique, engrais, nombre et période de désherbage).

Les estimations des rendements des cultures et l’impact du changement climatique sur les rendements des cultures, ainsi que l’analyse des adaptations en réponse au changement du climat, devrait tenir compte des variations spatio-temporelles et de l’impact des nouvelles technologies.

Citation :

Worou, N.O., Gaiser, T., Saito, K., Goldbach, H., Ewert, F., 2013. Spatial and temporal variation in yield of rainfed lowland rice in inland valley as affected by fertilizer application and bunding in North-West Benin. Agric. Water Manag. 126, 119–124.

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Impacts de l’irrigation goutte à goutte à énergie solaire sur la diversité de la production agricole et la diversité alimentaire dans le nord du Bénin

Bien que des réalisations considérables dans le monde réduction de la faim et de la pauvreté ont été accomplis, les progrès réalisés en Afrique jusqu’à présent ont été très limité.

À l’heure actuelle, un tiers de la population du Bénin fait face à une famine généralisée et une malnutrition chronique. Les ménages ruraux sont les plus touchés dont les moyens de subsistance dépendent fortement de l’agriculture pluviale traditionnelle.

Répondre aux besoins alimentaires de la population croissante de l’Afrique exigera des des technologies appropriées dont l’efficacité doit être évaluée.

Évaluer l’impact des Jardins maraîchers solaires (SMG) sur la diversité des productions végétales et la diversité alimentaire dans le district de Kalalé au nord du Bénin.

La comparaison des données initiales et finales a indiqué des augmentations de la variété de fruits et légumes produits et consommés par les groupes de femmes SMG par rapport aux autres groupes.

La proportion des ménages de groupes de femmes SMG engagés dans la production de légumes et de fruits de manière significative a augmenté de 26% et 55%, respectivement.

Après contrôle des valeurs de base, les femmes SMG étaient 3 fois plus susceptibles d’augmenter leur consommation de fruits et légumes par rapport aux groupes de comparaison non féminins.

De plus, la variation en pourcentage du maïs, du sorgho, des haricots, l’huile, le riz et le poisson achetés étaient significativement plus élevés dans les groupes de femmes SMG par rapport aux autres groupes. À la fin, 57 % des femmes ont utilisé leur revenu supplémentaire pour la nourriture, 54 % pour les soins de santé et 25% sur l’éducation.

Les jardins maraîchers solaires ont le potentiel d’améliorer l’état nutritionnel des ménages par la consommation directe et l’augmentation des revenus pour prendre des décisions économiques.

Citation :

Alaofè, H., Burney, J., Naylor, R., Taren, D., 2016. Solar-Powered Drip Irrigation Impacts on Crops Production Diversity and Dietary Diversity in Northern Benin. Food Nutr. Bull. 37, 164–175.

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Analyse socio-économique de la transformation Pachyrhizus erosus (L.) Urb. tubercules en gari au Bénin

Pachyrhizus erosus est une légumineuse qui produit des tubercules riches en nutriments (protéines, fer, zinc, etc.) qui sont utilisés dans divers types de transformation des aliments.

L’objectif de cette étude était d’analyser les producteurs et perception des transformateurs concernant la transformation des tubercules de P. erosus en gari dans des conditions à la ferme et sa rentabilité.

Les résultats ont montré que le gari mélangé avec 50 % de P. erosus était hautement apprécié en raison de sa plus grande capacité de fermentation que le gari de manioc.

L’analyse de sensibilité a révélé que lorsque le rendement du gari à base de P. erosus a augmenté de 30%, les transformateurs ont réalisé un profit de 25% du coût d’investissement.

Le traitement de P. erosus est bénéfique pour les transformateurs et les consommateurs l’apprécient plus que le gari de manioc.

Des analyses de sensibilité ont montré qu’une augmentation du rendement du gari mixte de 50% P. erosus améliore le profit des transformateurs, donnant aux producteurs la possibilité de réduire les ventes en prix unitaires et ainsi améliorer la qualité marchande.

La recherche sur la transformation du gari devrait donc être dirigé vers d’autres variétés à tubercules contenant moins d’eau.

Le gouvernement du Bénin doit promouvoir cette culture afin de nourrir sa population.

Citation :

Adegbola, P.Y., Padonou, S.W., Houessionon, P., Adjovi, N.A., Houssou, P., Ahouignan, S., Olou, D., Ahounou, J.L., Hell, K., Thiele, G., Fandohan, P., Mensah, G.A., 2015. Socio-economic analysis of processing Pachyrhizus erosus ( L .) Urb . tubers into gari in Benin. Int. J. Biol. Chem. Sci. 9, 2030–2040.

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Analyse socio-économique de la culture de Pachyrhizus erosus au Bénin : analyse de la fonction de rentabilité et de coût

L’introduction de la culture de P. erosus au Bénin est pour les producteurs une alternative pour améliorer leur système de culture et pour la population d’améliorer son système alimentaire.

Ainsi, pour lever les différentes contraintes liées à l’adoption de P. erosus, cette étude a analysé les perceptions des producteurs et les performances économiques de P. erosus introduit au Sud et au Centre du Bénin.

Les résultats ont révélé que la production de P. erosus est très rentable avec une marge nette de Fcfa/ha 2 064 284,63 /ha contre Fcfa/ha 192 152,01 /ha, Fcfa/ha 551 900,93 /ha et Fcfa/ha 109 351,28 /ha respectivement pour le manioc, la patate douce et le maïs.

L’étude réalisée dans la zone d’expérimentation, nous a permis de connaître la perception des producteurs sur la culture de P. erosus ; d’estimer ses performances techniques et économiques.

Malgré les contraintes liées à la production de P. erosus, il est très apprécié des expérimentateurs, en raison de ses nombreux avantages tels que la transformation en gamme variée de produits dérivés, sa haute teneur en nutriments et l’amélioration de la fertilité des sols.

Au vu des résultats économiques, P. erosus est plus rentable et sa rémunération foncière est supérieure à celle des grandes cultures.

En outre, les prix des semences, des engrais, du capital et des salaires payés pour embaucher de la main-d’œuvre affectent la demande d’intrants comme les semences, le capital, la main-d’œuvre et les engrais.

La recherche doit donc mettre un accent particulier sur la recherche de solutions adaptées aux contraintes identifiées.

De même, le volet commercialisation doit être développé afin d’aider les producteurs à trouver des débouchés.

Citation:

Adegbola, P.Y., Adjovi, N.A., Houessionon, P., Alokpai, N., Hell, K., Thiele, G., Fandohan, P., Mensah, G., 2015. Socio – economic analysis of Pachyrhizus erosus cultivation in Benin : Profitability and cost function analysis . In: International Conference of Agricultural Economists. Milano, pp. 1–23.

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