Diversité, distribution et importance ethnobotanique de l’igname trifoliée africaine sauvage [Dioscorea dumetorum (Kunth) Pax] cultivée au Bénin.

Dioscorea dumetorum est une importante culture de tubercules indigènes communément cultivée en Afrique de l’Ouest.

Les agriculteurs locaux ont développé des connaissances importantes sur la production et les utilisations de ce tubercule indigène.

25 variétés locales nommées par les agriculteurs, regroupées en trois morphotypes principaux (chaire de couleur blanche, jaune pâle, jaune foncé), ont été enregistrées.

Les agro-écologies du sud et du centre présentent la plus grande diversité de cultivars, tandis que les agro-écologies du nord sont moins diversifiées.

Les cultivars jaune pur étaient le morphotype le plus populaire.

Les critères de préférence des agriculteurs dans la sélection des cultivars reposaient essentiellement sur les attributs des plantes et l’adaptation au stress environnemental.

Le système de gestion des semences est resté traditionnel.

La culture est principalement destinée à l’alimentation et au commerce, mais elle est également utilisée dans la médecine traditionnelle et les rituels magico-mystiques.

Les tubercules sont le plus souvent consommés sous la forme bouillie.

Les maladies les plus importantes traitées par les communautés locales à l’aide de D. dumetorum concernaient les troubles du système digestif (vomissements, coliques),

suivis par les infections (malaria, hédonisme), les troubles du système circulatoire et du métabolisme (hypertension artérielle, diabète).

Malgré son statut négligé, D. dumetorum est bien apprécié, ce qui indique que son potentiel peut être valorisé économiquement pour répondre aux besoins de sécurité alimentaire et nutritionnelle au Bénin et ailleurs.

Des stratégies intégrées pour la conservation et l’utilisation durables des ressources génétiques de D. dumetorum doivent être développées.

Adigoun-Akotegnon, F.A., Adoukonou-Sagbadja, H., Fadinan, C., Tchougourou, A., Agassounon-Tchibozo, M., Ahanhanzo, C., 2019. Diversity, distribution and ethnobotanical importance of cultivated and wild African trifoliate yam [Dioscorea dumetorum (Kunth) Pax] in Benin. Genetic Resources and Crop Evolution 2019 66:3 66, 659–683.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Diversity, distribution and ethnobotanical importance of cultivated and wild African trifoliate yam [Dioscorea dumetorum (Kunth) Pax] in Benin.»

 

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Diversité des vergers d’agrumes des petits exploitants et goulots d’étranglement de la culture : pistes de recherche pour une production améliorée au Bénin, Afrique de l’Ouest.

La production et la consommation de fruits en Afrique subsaharienne au cours des deux dernières décennies, pour réduire la malnutrition et les maladies chroniques restent faibles et ont reçu moins d’attention.

La connaissance de la situation actuelle de la production et des options d’amélioration est encore limitée.

Quatre catégories d’exploitations agrumicoles basées sur les ressources biophysiques, les ressources socio-économiques et les pratiques de gestion du système ont été identifiées.

Les catégories 1 et 2 comprennent les exploitations caractérisées par des systèmes de culture moins diversifiés avec des pratiques de gestion non recommandées.

Les catégories de vergers 3 et 4 comprennent des fermes avec une grande diversité variétale et des pratiques de gestion améliorées à la différence que les agriculteurs de la catégorie 4 négligent les pratiques de tuteurage et de déterrage.

La formation a un impact positif sur les pratiques de gestion des vergers et le rendement.

Les cinq goulots d’étranglement les plus cités entravant la production d’agrumes au Bénin étaient liés aux défis de la gestion des parasites et des maladies, à l’accès aux engrais et aux pesticides, à la variabilité climatique, au manque de connaissances techniques et à la fluctuation des marchés/prix.

Les interventions visant à augmenter la production doivent être spécifiques, avec des programmes de formation adaptés sur les pratiques de gestion des vergers d’agrumes, l’évaluation de la qualité des plants, les stratégies de lutte intégrée contre les parasites et la conservation des ressources génétiques des agrumes.

Akohoue, F., Segnon, A.C., Achigan-Dako, E.G., 2018. Diversity in smallholder citrus orchards and cultivation bottlenecks: research avenues for improved production in benin, West Africa. Experimental Agriculture 54, 641–654.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Diversity in smallholder citrus orchards and cultivation bottlenecks: research avenues for improved production in benin, West Africa.»

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Diversité des cultivars de patate douce (Ipomoea batatas L. Lam.) selon les agriculteurs et les contraintes de leur production dans le département de l’Ouémé au sud du Bénin.

La patate douce (Ipomoea batatas L. Lam.) présente une grande importance nutritionnelle et économique dans les régions tropicales.

Elle est une source de revenus pour les producteurs et un aliment important surtout en période de soudure.

Au Bénin, la patate douce fait partie des espèces sous-utilisées et négligées en matière de recherche et d’exploitation contre l’insécurité alimentaire au Bénin.

Dans les communes de Bonou, Adjohoun et Dangbo, la production de patate douce est principalement le fait des hommes.

23 cultivars locaux ont été répertoriés par les producteurs.

Dix cultivars ont été produits pour des raisons agronomiques et financières telles que la résistance à la sécheresse, la tolérance aux ravageurs, la récupération élevée, le bon goût, l’adaptation à tous les sols, la bonne conservation post-récolte, la productivité élevée et la valeur marchande élevée.

Le cultivar “Vobodouaho” est le cultivar dominant que l’on retrouve dans presque tous les villages en raison de ses performances agronomiques (productivité).

Les principales contraintes énumérées par les producteurs sont l’absence de marché d’écoulement, les attaques des ravageurs et des maladies et la non-disponibilité des semences de qualité.

La mise en place d’un programme de sélection participative et de conservation décentralisée est indispensable et permettra aux producteurs de patate douce de maintenir la diversité variétale au niveau du village.

Dangou, J., Adjahossou, S., Houédjissin, S., Doussoh, A., Assogba, A., Ahanhanzo, C., 2018. Diversity of Sweet Potato Cultivars (Ipomoea batatas L. Lam.) According Farmers and the Constraints of Their Production in the Department of Ouémé in Southern Benin. Asian Research Journal of Agriculture 9, 1–11.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Diversity of Sweet Potato Cultivars (Ipomoea batatas L. Lam.) According Farmers and the Constraints of Their Production in the Department of Ouémé in Southern Benin.»

 

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Diversité des espèces végétales d’importance, négligées et sous-utilisées au Bénin.

Les Africains en général et les Béninois en particulier souffrent ou meurent de malnutrition au milieu d’une grande diversité de cultures alimentaires hautement nutritives, par ignorance ou par négligence.

Les raisons de cette négligence varient selon les producteurs et les techniciens agricoles.

Une étude menée dans 50 villages au Bénin a révélé 41 espèces végétales négligées et sous-utilisées (NUCS).

Les raisons de cette négligence varient selon les producteurs et les techniciens agricoles.

Les raisons importantes de cette négligence sont le manque de soutien financier pour la recherche orientée vers les cultures négligées, l’absence de politique nationale de promotion, le manque de marchés organisés, la sensibilité aux parasites et aux maladies, le manque de pratiques culturales et de variétés améliorées, le faible rendement et la production laborieuse.

19 des 41 espèces ont été identifiées comme prioritaires sur la base de 10 critères à savoir : ampleur de la production, ampleur de la consommation, degré de consommation, valeur nutritionnelle perçue, importance culturelle, propriétés médicinales, utilisation commerciale, valeur marchande, contribution au revenu du ménage et contribution à l’autonomisation des femmes.

Les NUCS ont une valeur nutritionnelle et médicinale intéressante et sont une source importante de revenus pour les ménages.

La promotion des NUCS va contribuer de manière substantielle à la réduction de la pauvreté et à la lutte contre la malnutrition au Bénin.

Pour la promotion de ces espèces végétales négligées et sous-utilisées au Bénin, il sera important de mettre en place un programme national et spécial de recherche et de développement.

Dansi, A., Vodouhè, R., Azokpota, P., Yedomonhan, H., Assogba, P., Adjatin, A., Loko, Y.L., Dossou-Aminon, I., Akpagana, K., 2012. Diversity of the neglected and underutilized crop species of importance in Benin. TheScientificWorldJournal 2012.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Diversity of the neglected and underutilized crop species of importance in Benin.»

 

 

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Evaluation de la durabilité de la production maraichère au sud du Bénin.

La production maraîchère est une branche importante de l’agriculture urbaine et périurbaine au Bénin, reconnue pour ses impacts sur l’environnement.

Des Indicateurs de Durabilité de la Production Maraîchère (IDPM) ont été mis au point par une équipe pluridisciplinaire en s’inspirant du modèle français Indicateurs de Durabilité des Exploitations Agricoles (IDEA)

L’IDPM comporte trois échelles de durabilité de même poids que sont les dimensions agroécologique, socioterritoriale et économique, 10 composantes et 40 indicateurs.

La majorité des exploitations enquêtées (65,48%) se caractérisent par une durabilité dont la valeur limitante est déterminée par la dimension agroécologique.

L’amélioration des composantes « Diversité écologique », « Organisation spatiale », des indicateurs « fertilisation », « protection des végétaux » et « gestion des emballages de produits chimiques » de la composante « Pratiques agricoles » sont les pistes d’amélioration de la durabilité de la production.

La durabilité socioterritoriale de la production est caractérisée par un manque de formation au niveau des producteurs, un défaut d’hygiène et de sécurité dans leur activité de production et une faible contribution à l’emploi.

La dimension économique est caractérisée par une faible viabilité et une faible transmissibilité économique, mais une indépendance financière et une bonne efficience du processus productif.

Les exploitations de grande taille (2500-5000 m²) utilisant les systèmes motorisés d’arrosage ont obtenu les scores de durabilité les plus élevés.

Une intégration des systèmes de pompage solaire de l’eau pour l’irrigation va accroître le niveau de durabilité de la production maraîchère.

Ahouangninou, C., Martin, T., Assogba-Komlan, F., Cledjo, P., Kpenavoun Chogou, S., Nouatin, G., Boko, W., Soumanou, M.M., Houssou, C., Biaou, G., Ahanchede, A., Boko, M., Fayomi, B., 2015. Evaluation de la durabilité de la production maraichère au sud du Bénin. Cahiers du CBRST.

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Evaluation de l’intensité territoriale de deux systèmes de cultures associées modérément fertilisées au Sud-Bénin.

Dans la plupart des pays en développement, toute la production agricole a pour vocation d’être commercialisable et c’est la partie non commercialisable qui sert à la satisfaction des besoins alimentaires des petits paysans.

La production agricole destinée à l’exportation et à la commercialisation est celle la plus soutenue financièrement et techniquement par les pouvoirs publics.

Il est important de recentrer l’agriculture sur la satisfaction des besoins pouvant garantir l’équilibre alimentaire des producteurs puis des autres couches de la société tout en préservant l’environnement.

L’intensité territoriale se définit comme la superficie de terre nécessaire pour produire soit une ration alimentaire équilibrée en macronutriments (glucides, protéines et lipides), soit en apport protéino-énergétique (de 2 163,5 kcal/jour et 56,7g/jour de protéines) pour un adulte pendant un an.

La pratique des cultures multiples favorise la réduction de l’intensité territoriale en permettant la suffisance quantitative à travers les bons rendements mais également, une diversité pouvant garantir l’équilibre alimentaire.

L’intensité territoriale varie de 2 831,4 m² pour le système de culture de l’arachide en culture mono spécifique à 495,6 m² lorsque l’arachide est associée à la variété de maïs TZEEW, à port érigé.

L’intensité territoriale varie de 2 500 m² (pois d’angole) en système de cultures mono spécifiques à 1 521,8 m² pour l’association maïs-manioc-pois d’angole,

Il est nécessaire que les politiques s’appuient sur la minimisation de l’intensité territoriale, en matière de rendements agricoles, afin de concilier durablement la satisfaction des besoins alimentaires des populations en plein accroissement et la préservation des ressources naturelles.

Adjahossou, V., Adjahossou, B., Dovonou, F., Adjahossou, D., Boko, M., 2014. Evaluation de l’intensité territoriale de deux systèmes de cultures associées modérément fertilisées au Sud-Bénin. International Journal of Biological and Chemical Sciences 7, 2233–2247.

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Evaluation comparative du rendement en graines et en racines de deux variétés de Pachyrhizus erosus cultivés sur sol ferralitique non dégradé au Sud-Bénin.

La carence alimentaire dans la région sud du Bénin est plus qualitative que quantitative et touche surtout les enfants dont la consommation protéique est très insuffisante

Au Bénin, les racines et tubercules occupent la deuxième place dans l’alimentation humaine après les céréales et sont très riches en lipides, amidon, sucres, fibres, cendres, minéraux et vitamines.

Pachyrhizus erosus (pois-patate ou jicama) est une espèce de légumineuse introduite au Bénin dont les tubercules contiennent 11% de protéines (sur la base du poids sec), ce qui le place en tête de la plupart des tubercules tropicaux pour leur richesse en protéines.

Le rendement en racines de P. erosus varie selon la variété, la densité des plants ; par contre les différentes doses de fumure minérale restent sans effet sur le rendement.

Dans les conditions agroécologiques du Sud-Bénin et à la densité de 62.500 plants/ha, la variété P. erosus EC-KEW a un rendement en racines plus élevé (26,88 t/ha), supérieur de 19,46% que la variété P. erosus EC-533 (22,50 t/ha).

Contrairement aux résultats de rendements en racines obtenus, la variété EC-533 est la plus productive en termes de rendement en graines de P. erosus, avec le rendement le plus élevé supérieur de 39,47% au rendement obtenu avec la variété EC-KEW à la densité de 62.500 plants/ha.

La variété EC-KEW est la plus recommandée car elle est plus productive en racines comestibles et plus adaptée à l’écologie du Sud-Bénin contrairement à la variété EC-533 plus productive en graines qui sont non comestibles.

Abdoulaye, C., Allagbé, C.M., Djinadou, K.A., Aly, D., Adjanohoun, A., Koudandé, O.D., Baba-Moussa, L.S., 2016. Evaluation comparative du rendement en graines et en racines de deux variétés de Pachyrhizus erosus cultivés sur sol ferralitique non dégradé au Sud-Bénin. Bulletin de la Recherche Agronomique du Bénin 1–7.

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Ethnobotanie, diversité des variétés locales et cultivars potentiels riches en vitamine A de la patate douce (Ipomoea batatas (L.) Lam.) dans le sud et le centre du Bénin.

La patate douce est un aliment de base important au Bénin, qui reste malheureusement négligé par la recherche et sous-utilisé.

La patate douce est produite pour sa valeur alimentaire mais aussi à des fins économiques.

Au Bénin, la production de patates douces serait limitée par plusieurs facteurs biotiques et abiotiques, ainsi que par l’absence de cultivar amélioré à haut rendement.

La diversité génétique des cultivars traditionnelles avec des niveaux variables de caractères agronomiques tels qu’un rendement élevé de l’organe de stockage, une teneur élevée en matière sèche (MS), un développement vigoureux du feuillage peut permettre de palier aux rendements faibles observés actuellement.

La difficulté des pratiques agricoles et la sensibilité de la culture aux attaques de ravageurs et d’insectes sont les principales contraintes citées par les enquêtés.

Le nombre de variétés de patate douce par village varie de 2 à 11 avec une moyenne de 5 variétés par village.

La région du Sud possède une gamme relativement plus élevée de variétés que la région Nord et convient donc à la conservation de la diversité des cultures.

108 cultivars de patate douce identifiés et classifiés en huit groupes en se basant sur 13 traits agronomiques et caractéristiques culinaires.

Quelques groupes de variétés de patate douce sont caractérisés par une chair jaune et orange, ce qui pourraient constituer une source potentielle de vitamine A.

Pour préserver les variétés locales existantes contre l’érosion génétique, la collecte et la conservation du germoplasme ex situ sont une nécessité

Sanoussi, A.F., Dansi, A., Orobiyi, A., Gbaguidi, A., Agre, A.P., Dossou-Aminon, I., Sanni, A., 2016. Ethnobotany, landraces diversity and potential vitamin A rich cultivars of sweet potato (Ipomoea batatas (L.] Lam.) in southern and central Benin. Genetic Resources and Crop Evolution 2016 64:6 64, 1431–1449.

NB: Ce document a été originalement publié en anglais sous le titre “Ethnobotany, landraces diversity and potential vitamin A rich cultivars of sweet potato (Ipomoea batatas (L.] Lam.) in southern and central Benin”

 

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Etat nutritionnel des enfants de moins de 5 ans reçus à l’Unité de Vaccination du Centre de Santé de Hounsouko à Porto-Novo (Sud du Bénin).

Dans l’0uémé, la prévalence de retard de croissance est de 30% chez les enfants de 6 à 59 mois.

L’Ouémé comme le 3ème Département le plus touché par l’émaciation (6,1%) après l’Atacora (7,8%) et le Plateau (6,4%) et représente ainsi une zone à risque

A Porto-Novo, dans le centre de vaccination de Hounsouko, 7,4% des enfants de 0 à 59 mois reçus dans ledit centre, étaient émaciés, 30,3% présentaient un retard de croissance et 12,3% avaient une insuffisance pondérale.

45,9% des enfants présentaient une surcharge pondérale dont 11,7% d’obèses.

La surcharge pondérale touchait 65% des enfants de moins 5 mois.

La surcharge pondérale des enfants pourrait s’expliquer par le statut socioéconomique des populations de Porto-Novo avec plus de 2/3 des ménages qui sont en sécurité alimentaire et 68% des mères des enfants menant des activités génératrices de revenus leur permettant une prise en charge alimentaire adéquate de leur progéniture.

Le niveau de revenu confortable et la non disponibilité des mères occupées par leurs activités génératrices de revenus, favoriserait le remplacement dans l’alimentation des enfants du lait maternel par le lait de vache (qui contient 3 fois plus de protéines que le lait maternel).

Un dispositif de surveillance régulière de croissance doit être mis en place en vue d’une prise en charge adéquate de la situation de double « charge » de la malnutrition : dénutrition et surnutrition

Yessoufou, A.G., Yessoufou, A.K., Adebo, A.A., Egounlety, L., Sezan, A., 2017. Etat nutritionnel des enfants de moins de 5 ans reçus à l’Unité de Vaccination du Centre de Santé de Hounsouko à Porto-Novo (Sud du Bénin). International Journal of Biological and Chemical Sciences 10, 1517–1524.

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Adaptation de la méthode “Indicateurs de Durabilité des Exploitations Agricoles (IDEA)” pour l’évaluation de la durabilité des exploitations agricoles de la basse vallée du fleuve Ouémé en République du Bénin.

La présente étude a procédé à l’adaptation de la méthode IDEA aux conditions locales de la basse vallée de l’Ouémé en raison des différences entre le contexte de l’agriculture française et celui de la zone d’étude.

La méthode IDEA “Indicateurs de Durabilité des Exploitations Agricoles” aborde trois dimensions de la durabilité (chacune avec un score max de 100), à savoir l’écologie (18 indicateurs), le social (18 indicateurs) et l’économie (6 indicateurs).

La valeur numérique finale de la durabilité est la valeur la plus basse des trois échelles de la durabilité, appliquant ainsi la règle des facteurs limitatifs dans la dynamique des écosystèmes. Elle peut être appliquée à tous les systèmes de production agricole et permet de comparer plusieurs exploitations agricoles.

Trois types de modifications ont été apportées à savoir, le rejet de certaines unités élémentaires de certains indicateurs jugés peu pertinents par les agriculteurs, la reformulation de certaines unités élémentaires pour respecter le contexte de la zone d’étude et la modification de l’échelle de notation de certaines unités élémentaires pour coller au mieux aux conditions spécifiques de la basse vallée de l’Ouémé.

Sur les 129 unités élémentaires des 42 indicateurs, 86 éléments ont été validés par les groupes d’agriculteurs, 20 ont été reformulés et 23 ont été retirés.

La version modifiée de l’IDEA est considérée comme appropriée pour être utilisée dans d’autres zones agroécologiques au Bénin et en Afrique où des conditions similaires à la basse vallée de l’Ouémé existent, bien que certaines modifications puissent être nécessaires.

Agossou, G., Gbehounou, G., Zahm, F., Agbossou, E.K., 2017. Adaptation of the “indicateurs de durabilité des exploitations agricoles (IDEA)” method for assessing sustainability of farms in the lower valley of ouémé river in the Republic of Benin. Outlook on Agriculture 46.

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