Inventaire national et utilisation des médicaments à base de plantes pour traiter les troubles gastro-intestinaux chez les bovins au Bénin (Afrique de l’Ouest)

La flore béninoise est celle riche en plantes médicinales utilisées pour soigner les troubles gastro-intestinaux des bovins troubles.

Les troubles gastro-intestinaux sont restés récurrents avec le bétail au Bénin malgré l’importante importation de médicaments vétérinaires à coûts élevés.

158 espèces de plantes médicinales appartenant à 60 familles et 130 genres ont été identifiées avec les légumineuses (18 %) et les combretacées (6,4 %) qui étaient les plus représentées.

Trente et une familles de plantes ont été mentionnés comme étant très utilisés (environ 52%), parmi lesquels les plus importants étaient les Zygophyllaceae, les Phytolaccaceae, Rubiacées, Lamiacées, Loranthacées, Thymelaeaceae et Flacourtiacées.

Sept troubles gastro-intestinaux sont couramment traités par les plantes dont les plus fréquents étaient la parasitose interne (35 %), la diarrhée (29 %) et la constipation (17%).

Les facteurs socio-économiques influençant les connaissances ethnobotaniques sur ces espèces étaient : l’âge, la profession et la situation géographique des informateurs.

Il est nécessaire d’effectuer une analyse plus poussée des produits chimiques et du contenu pharmacologique de ces espèces pour vérifier l’efficacité de leurs propriétés revendiquées afin de soulager les agriculteurs de ces troubles.

Il faut intégrer les savoirs locaux des communautés dans des propositions adaptées pour préserver les plantes anti-gastro-intestinales.

Il faut contribuer à l’utilisation durable des plantes médicinales menacées par les campagnes de reboisement et l’éducation à l’environnement.

Ouachinou, J.M.S., Dassou, G.H., Idohou, R., Adomou, A.C., Yédomonhan, H., 2019. National inventory and usage of plant-based medicine to treat gastrointestinal disorders with cattle in Benin ( West Africa ). South African J. Bot. 122, 432–446.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « National inventory and usage of plant-based medicine to treat gastrointestinal disorders with cattle in Benin (West Africa)»

Lire la suite

Déchets ménagers municipaux utilisés comme matériau de complément pour le compostage du fumier de poulet et des résidus de récolte

Il existe une faible disponibilité de matières organiques pour l’amendement des sols agricoles trop riches déjà en produits chimiques.

Les déchets municipaux de Cotonou ont été jugés comme une bonne matière première pour compostage afin d’améliorer la disponibilité de la source organique de nutriments.

Les composts produits avec les déchets solides municipaux (MW), le fumier (M) du poulet et les résidus de graines de coton (CSR) (MW+M+CSR) avaient le plus potentiel d’amendement des Ferralsols, notamment avec un mélange 2:1 (200 kg MW+100 kg M+100 kg CSR) qui pourrait être appliqué à 10 t ha-1.

Il faut suggérer d’autres améliorations des méthodes de compostage pour augmenter le Ca++ et réduire les teneurs en mercure, respectivement.

Dix tonnes par hectare d’un tel compost ont été recommandé pour améliorer la capacité de rétention d’eau et teneurs en éléments nutritifs (N, P et K) dans un Ferralsols d’Afrique.

Il faut identifier une stratégie de recyclage pour les déchets de Cotonou afin d’améliorer la santé des sols, la production agricole et réduire les coûts agricoles et la pollution de l’environnement.

Il est nécessaire d’effectuer des améliorations dans le processus pour augmenter le contenu de Ca avec un bilan K amélioré et pour réduire la concentration en mercure.

Besoins de recherches supplémentaires pour réduire la teneur en Hg et pour améliorer l’équilibre des nutriments, en particulier avec K.

Amadji, G.L., Kone, B., Bognonkpe, P.J., Soro, N., 2013. Municipal household waste used as complement material for composting chicken manure and crop residues. Ital. J. Agron. 8, 1–6.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Municipal household waste used as complement material for composting chicken manure and crop residues»

Lire la suite

Interactions au niveau multitrophique dans un système de polyculture manioc-maïs sous les tropiques humides d’Afrique de l’Ouest

Les interactions au niveau multitrophique dans une culture mixte, impliquant le manioc et le maïs, ont été étudiées en savane dérivée au Bénin, en Afrique de l’Ouest.

Les principaux ravageurs étudiés sur le maïs ont été la noctuelle Sesamia calamistis Hampson et les pyrales Eldana saccharina Walker et Mussidia nigrivenella Ragonot, et sur le manioc, la cochenille exotique, Phenacoccus manihoti Matile-Ferrero et son parasitoïde encyrtide Apoanagyrus lopezi De Santis.

Les deux essais ont montré des effets similaires sur les rendements de maïs : sur maïs, la culture intercalaire avec le manioc a réduit les rendements de maïs de 9 à 16 %, tandis que sur le maïs non traité, l’effet net d’une densité réduite de ravageurs et d’une augmentation des plants n’a entraîné aucune différence de rendement ; les pertes de rendement étaient plus faibles en comparaison au maïs en monoculture.

Pour le manioc, le système de culture n’a eu aucun effet sur parasitisme par A. lopezi. Les différences de rendement entre le manioc en monoculture et en culture intercalaire dépendaient du moment de la récolte : elles étaient grosses au début et nulles à la récolte finale.

Les ratios équivalent-terre étaient pour la plupart > 1,5, ce qui indique qu’un rapport maïs/manioc en culture mixte, protégée ou non, a considérablement augmenté la productivité par surface unitaire de terrain.

Il existe une opportunité d’utiliser des cultures de longue durée avec une habitude de croissance indéterminée comme le manioc pour cultures intercalaires avec une culture de courte durée comme le maïs.

Schulthess, F., Chabi-Olaye, A., Gounou, S., 2004. Multi-trophic level interactions in a cassava – maize mixed cropping system in the humid tropics of West Africa. Bull. Entomol. Res. 94, 261–272.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Multi-trophic level interactions in a cassava–maize mixed cropping system in the humid tropics of West Africa»

Lire la suite

Le paillage du riz pluvial pour une gestion efficace de l’eau : Une approche collaborative au Bénin

Le riz joue un rôle essentiel en contribuant à la sécurité alimentaire, aux revenus génération, la réduction de la pauvreté et la croissance socio-économique dans de nombreux pays africains

Une approche sociotechnique combinant les dimensions techniques et institutionnelles a été utilisée pour identifier et tester le paillage comme méthode potentielle pour améliorer l’efficacité de l’eau d’irrigation dans la culture du riz dans les régions montagneuses des vallées intérieures du Bénin.

Avec la variété de riz de bas-fond IR-841 avec 10 Mg ha−1 « riz de paille », le paillis permet aux agriculteurs de mieux utiliser l’eau disponible dans les hautes terres et d’augmenter les rendements.

Bien que le la préférence pour l’IR-841 par rapport à la variété spéciale des hautes terres Nerica-4 est risquée en raison de ses demandes élevées en eau et l’incertitude des précipitations, les agriculteurs utilisent l’IR-841 pour maximiser leurs profits.

Au-delà de sa technicité sortie, l’expérimentation conjointe a facilité l’interaction des connaissances, des expériences et des pratiques parmi les acteurs impliqués.

Le processus utilisé pour sélectionner une option viable pour une gestion plus efficace de l’eau dans la riziculture, impliquant un groupe mixte de parties prenantes, a facilité l’interaction entre les membres de la plateforme, la co-génération de connaissances pour une utilisation efficace de l’eau par la compréhension et l’intégration des agriculteurs apports scientifiques.

L’évaluation de l’expérience technique sur le terrain qui résulte de plusieurs méthodes a fourni des preuves suffisantes pour un résultat clair : la variété de bas-fond à long terme IR-841 avec « riz de paille » permet aux agriculteurs de mieux utiliser l’eau disponible et augmenter les rendements de leurs parcelles de montagne.

Totin, E., Stroosnijder, L., Agbossou, E., 2013. Mulching upland rice for efficient water management : A collaborative approach in Benin. Agric. Water Manag. 125, 71–80.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Mulching upland rice for efficient water management : A collaborative approach in Benin»

Lire la suite

Diversité morphotypique de Corchorus olitorius et influence des pratiques agricoles sur ses principaux insectes ravageurs potentiels

Corchorus olitorius L. est l’un des légumes-feuilles traditionnels de haute valeur alimentaire et socio-économique en Afrique.

Bien que largement exploitée, sa diversité variétale est méconnue et sa domestication reste contestée par les ravageurs et les maladies actuellement observées parmi les utilisateurs de subsistance.

Il existe sept morphotypes différents de C. olitorius, dont trois sauvages mais utilisés en médecine traditionnelle et quatre cultivés.

Parmi les neuf contraintes signalées par les agriculteurs, l’attaque de sept insectes ravageurs et la non-distinction des graines de différents morphotypes cultivés sont les deux contraintes les plus importantes.

Les sept ravageurs potentiels les plus courants des insectes observés par 10 à 100 % des agriculteurs dans la zone d’étude sont : Acrea sp, Aulacophora africana, Helicoverpa armigera, Spodoptera litoralis, Zonocerus variegatus, Podagrica spp. et Acrea acerata.

L’infestation par ces insectes n’étaient pas liés à des morphotypes spécifiques de C. olitorius, mais variaient selon la localité.

Les pratiques agricoles susceptibles d’influencer la présence de tout organisme nuisible C. olitorius étaient les cultures intercalaires et la coupe de dormance, plantule après semis et nombre de récoltes.

Contribuer à une meilleure production des variétés de C. olitorius et les différentes associations de cultures pourraient être intégrées dans des méthodes de gestion écologique des ravageurs de C. olitorius.

Gbèdolo, A.E., Dassou, A.G., Dassou, H.G., Dossou, I.A., Omondi, A.B., Dansi, A., 2018. Morphotype diversity of Corchorus olitorius and influence of agricultural practices on its potential major pest insects. Sci. Hortic. (Amsterdam). 239, 234–241.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Morphotype diversity of Corchorus olitorius and influence of agricultural practices on its potential major pest insects»

Lire la suite

Mieux évaluer et accompagner l’innovation agricole en Afrique. Leçons d’une analyse transversale de 13 cas d’études

L’innovation n’est ni une panacée ni une fin en elle-même. Elle contribue au développement et permet aux petits agriculteurs des pays du Sud de s’adapter aux changements mondiaux ou locaux qui touchent leur environnement et/ou d’en tirer parti.

L’analyse transversale de 13 expériences d’innovation agricole menées au Bénin, au Kenya et en Afrique du Sud ont porté sur une diversité d’expériences en termes de domaines, types, échelles, durée, initiateurs de l’innovation et acteurs concernés.

On note une démonstration de la multiplicité et du rôle des acteurs impliqués dans l’innovation, la nature des déclencheurs et moteurs de l’innovation.

Pour comprendre les processus d’innovation, sa prise en compte pendant une longue durée est importante.

Il existe des preuves de l’influence tant positive que parfois problématique des interventions externes sur les processus d’innovation, et en particulier les difficultés à institutionnaliser l’innovation au-delà des interventions ou à interagir avec les dynamiques locales d’innovation.

Il faut améliorer tant l’évaluation que l’accompagnement des processus d’innovation en particulier, la conception et le financement des interventions externes.

Il faut acquérir des compétences et capacités indispensables à la mise en œuvre dans la durée d’approches ouvertes et souples de conception, renforçant chaque fois que possible les initiatives existantes des acteurs locaux.

Triomphe, B., Floquet, A., Letty, B., Kamau, G., Almekinders, C., Waters-Bayer, A., 2016. Mieux évaluer et accompagner l’innovation agricole en Afrique . Leçons d’une analyse transversale de 13 cas d’études. Cah. Agric. 25, 1–11.

 

Lire la suite

Mesure de l’efficacité technique des petits producteurs d’ananas au Bénin

La filière ananas est l’une des 13 filières agricoles prioritaires que le gouvernement du Bénin cherche à développer avec le soutien des partenaires techniques et financiers du pays. Sa croissance favorise l’amélioration des revenus de la population active rurale.

Dans l’ensemble, les producteurs d’ananas ne sont pas efficaces techniquement.

Le niveau moyen d’efficacité est de 67 %, montrant ainsi qu’il existe des possibilités d’amélioration de la production en utilisant les mêmes quantités de ressources que celles disponibles actuellement.

Les producteurs les plus efficaces se trouvent parmi les producteurs qui respectent l’itinéraire technique recommandé.

La vulgarisation de l’information technique doit être complétée par des appuis pouvant amener les producteurs à mettre en œuvre convenablement l’itinéraire technique recommandé, notamment l’accès aux intrants de bonne qualité.

Les erreurs techniques sont à l’origine de la faible productivité de l’ananas au Bénin.

Le score moyen d’efficacité est estimé à 67 %, ce qui montre que la production pourrait être nettement améliorée avec les mêmes quantités de ressources productives que celles utilisées actuellement.

L’effectif des producteurs qui appliquent complètement l’itinéraire technique recommandé est faible, mais leur score d’efficacité est plus élevé que celui des autres.

Les appuis visant à accroître les aptitudes techniques des producteurs méritent d’être renforcés, surtout en ce qui concerne l’application de l’engrais avec le respect du rapport K/N. Toutefois, ces appuis devraient probablement être complétés par d’autres mesures, par exemple l’approvisionnement des producteurs en rejets et en engrais minéraux de bonne qualité.

Besoin d’identification de façon plus systématique l’ensemble des facteurs importants dans l’amélioration de l’efficacité des producteurs d’ananas du Bénin.

Kpenavoun Chogou, S., Gandonou, E., Fiogbé, N., 2017. Mesure de l’efficacité technique des petits producteurs d’ananas au Bénin. Cah. Agric. 26, 1–6.

Lire la suite

Libéralisation du marché du maïs au Bénin : un cas d’hystérésis

On note un effet positif non confirmé par l’analyse de co-intégration par la comparaison des séries de prix pendant deux périodes, avant et après le changement de politique.

Malgré l’intégration des marchés à long terme, la lenteur de la vitesse d’ajustement ne s’est pas améliorée, ce qui n’explique pas les écarts de prix observés entre les places souvent plus grandes et les coûts de commercialisation.

Les politiques de libéralisation n’ont pas affecté l’intégration du marché du maïs et donc nécessité d’instruments politiques plus efficaces de renforcement des forces concurrentielles sur le marché.

Le marché du maïs ne présente pas deux caractéristiques d’un marché libéralisé : ouverture au changement et le développement de nouveaux formats de chaînes.

Il est nécessaire d’effectuer de nouveaux progrès dans la réforme du marché non seulement pour une plus grande libéralisation mais, pour aller au-delà du désengagement du secteur public de l’agriculture et de la commercialisation

Pour améliorer l’intégration du marché :

Les organisations paysannes devraient devenir plus actif et développer des stratégies commerciales afin de produire une plus grande part de la chaîne de valeur. La plus grande implication des agriculteurs fera pression sur les commerçants pour qu’ils se conforment aux lois du marché.

La fiabilité des informations diffusées par le service d’information sur le marché devrait être améliorée, afin de faciliter des forces concurrentielles sur le marché.

Améliorer des notes et des normes pour réduire les asymétries d’information sur le marché et encourager l’entrée de grossistes non-résidents.

Besoin d’une autorité de marché bien équipée qui favorise le processus de la concurrence afin de garantir l’accès aux marchés pour les grossistes non-résidents.

Lutz, C., Kuiper, W.E., van Tilburg, A., 2006. Maize Market Liberalisation in Benin: A Case of Hysteresis. J. Afr. Econ. 1, 102–133.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Maize Market Liberalisation in Benin : A Case of Hysteresis »

Lire la suite

Effets macroéconomiques de la croissance de la productivité agricole de semi-subsistance : données probantes du Bénin et extension aux pays de l’UEMOA

La croissance de la productivité agricole pourrait améliorer la croissance économique globale, réduire le déficit commercial et permettre une augmentation des revenus des ménages ainsi que des recettes publiques.

La croissance de la productivité des cultures vivrières favorisée par les politiques publiques pourra permettre l’obtention de meilleures performances économiques et de réduction de la pauvreté.

La croissance de la productivité a des effets positifs sur le PIB et les revenus autrement dit, l’augmentation de la productivité des cultures vivrières a des effets positifs plus importants que celle des cultures de rente.

Il y a une augmentation de 1,19 % de la balance commerciale après la croissance de la productivité des cultures vivrières alors qu’elle n’augmenterait que de 0,93 % avec l’augmentation de la productivité des cultures de rente.

Néanmoins, on note un impact négatif de l’’augmentation de la productivité des cultures vivrières sur l’indice des prix à la consommation tandis que l’augmentation de la productivité des cultures de rente a augmenté l’indice des prix à la consommation (avec un effet global négatif sur l’indice des prix alimentaires). Les industries alimentaires et textiles sont les principales bénéficiaires d’une augmentation de la croissance de la productivité agricole.

Il faut améliorer les performances économiques des économies agricoles de semi-subsistance par un investissement dans la modernisation des technologies agricoles.

Aussi, faut-il améliorer des connaissances dans le secteur agricole et stimuler la productivité par un échange de technologie à travers la coopération internationale et l’assistance technique avec des pays de puissance agricole et les investissements directs étrangers.

Il faut développer par ces pays, des chaînes de valeur dans le secteur agricole permettant la construction d’industries de transformation pour transformer les matières premières agricoles en produits transformés destinés à la consommation.

Il faut doter le secteur agricole d’un cadre juridique protégeant les investissements et favorisant un partenariat public-privé pour l’implantation d’industries agricoles.

Il est important d’inclure à l’avenir des facteurs de changement climatique tels que les températures et les précipitations à l’analyse et aussi de micro-simulations pour évaluer les impacts microéconomiques d’une croissance de la productivité agricole.

Amoussouga Gero, A., Egbendewe, A.Y.G., 2020. Macroeconomic effects of semi-subsistence agricultural productivity growth: Evidence from Benin and extension to the WAEMU countries. Sci. African 7, 1–10.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Macroeconomic effects of semi-subsistence agricultural productivity growth: Evidence from Benin and extension to the WAEMU countries »

Lire la suite

Examiner les plateformes d’innovation agricole à travers le prisme d’un champion de l’innovation : Une analyse de trois cas en Afrique de l’Ouest

L’utilisation de plus en plus du concept de plateforme d’innovation dans les interventions inspirées de la pensée des systèmes d’innovation agricole, comme moyen de rassembler les parties prenantes d’un secteur parait importante pour permettre un changement transformateur.

Un rôle essentiel de ces plateformes d’innovation est de considérer celui de « l’innovation champion », mais ce rôle n’a pas encore été élucidé.

En appliquant des éclairages des sciences de gestion pour analyser trois plateformes d’innovation, en Afrique occidentale, de la convergence des sciences et du renforcement des systèmes d’innovation (CoS–SIS), différents types de champions de l’innovation sont cartographiés.

Faire une distinction entre les différents types d’innovation champions peut être utile pour identifier les membres des plateformes d’innovation, mais les spécificités de l’innovation agricole ne semblent pas être suffisamment appréhendées par les rôles attribués aux catégories existantes de champions de l’innovation.

Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer s’il existe d’autres catégories et dans quelle mesure les innovations champions interagissent au fil du temps sur des plateformes d’innovation agricole.

Klerkx, L., Adjei-nsiah, S., Adu-acheampong, R., Saïdou, A., Zannou, E., Soumano, L., Sakyi-dawson, O., van Paassen, A., Nederlof, S., 2013. Looking at agricultural innovation platforms through an innovation champion lens An analysis of three cases in West Africa. Agriculture 42, 185–192.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Looking at agricultural innovation platforms through an innovation champion lens :An analysis of three cases in West Africa »

Lire la suite