Connaissance locale de la biodiversité agricole et des utilisations alimentaires des espèces végétales comestibles dans deux zones agroécologiques du sud du Bénin

Une enquête ethnobotanique a été réalisée pour documenter les espèces végétales comestibles utilisées par les personnes vivant dans deux zones agroécologiques (ZAE) du Bénin : ZAE 6 (Houéyogbé) et ZAE 8 (Bopa).

Il existe dans la zone d’étude 146 espèces de plantes comestibles appartenant à 46 familles botaniques.

La diversité des espèces de plantes comestibles était plus élevée dans la ZAE 8 que dans la ZAE 6. Cela pourrait être dû aux conditions environnementales plus favorables dans la ZAE 8 avec plusieurs cours d’eau et terres basses.

La diversité des plantes alimentaires cultivées est relativement plus élevée que celle des plantes alimentaires sauvages. La production végétale étant la principale activité dans la zone d’étude, cela facilitait l’accès physique aux espèces cultivées que sauvages.

Différentes parties de plantes sont utilisées par les populations locales, et les parties les plus fréquemment utilisées sont les légumes-feuilles, les fruits et les graines.

Le niveau de connaissance de la population sur l’utilisation alimentaire des plantes est plus faible dans la commune de Houéyogbé (ZAE 6) que dans la commune de Bopa (ZAE 8) en termes de diversité des familles botaniques, de richesse des espèces, d’utilisation des parties végétales et d’utilisations alimentaires spécifiques.

Les plantes alimentaires disponibles localement, en particulier les légumes à feuilles et les fruits, devraient être utilisé pour lutter contre les carences en micronutriments parmi les populations rurales vulnérables en général, les enfants et les femmes en particulier.

Citation:

Koukou, E., Hounkpatin, W. A., Sounouke, C. V. D. P., Ntandou-Bouzitou, G., Termote, C. , 2022.Local knowledge of agricultural biodiversity and food uses of edible plant species in two agroecological zones of southern Benin. Ethnobotany Research and Applications, ethnobotanyjournal 23, 1-22.

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Connaissances endogènes sur les pratiques de valorisation de Blighia sapida (Koenig) (Sapindaceae) au Benin

Les ressources forestières alimentaires désignées sous le vocable de PFNLs (Produits Forestiers Non Ligneux) dont Blighia sapida jouent un rôle important dans l’amélioration de la sécurité alimentaire.

Des données ont été collectées auprès de 863 ménages répartis dans différents phyto-districts du Bénin afin de connaître les techniques locales de stockage, transformation et conditionnement des arilles du fruit de Blighia sapida ainsi que le mode d’utilisation des sous-produits dérivés.

Blighia sapida est une espèce à usages multiples et très bien exploitée par les communautés locales du Bénin. Elle fournit divers produits et services utiles à l’homme sur le plan alimentaire (arille), médicinal (feuille, écorce, racine), cosmétique (graine et coque du fruit), fertilisant (graine), pêche (graine et coque).
Les communautés du Sud Bénin préfèrent le séchage des arilles au soleil suivi d’une conservation pour une durée inférieure à un mois. Celles du centre préfèrent le séchage des arilles au soleil suivi d’une conservation pour une période beaucoup plus longue (trois mois environ).

L’arille a une forte teneur en lipides et semble être adéquat pour une alternative à l’usage des margarines animales, il pourrait donc être recommandé pour les agro-industries. Il est transformé en farine, tartine, frit afin de les incorporer dans les plats de résistance (déjeuner ou dîner) ou en vin utilisé sous forme de boisson alcoolisée.

La concrétisation des savoirs locaux sur les arilles du fruit a permis à la population de mettre au point les pratiques de valorisation suivantes :
i. L’arille fraîchement récolté est très hydraté ; d’où il a été identifié le séchage au soleil comme pratique principale de conservation des arilles sur une longue durée (9 à 12 mois) ;
ii. La transformation des arilles en farine, frites, tartine ou en vin utilisé sous forme de boisson alcoolisée constitue un moyen de valorisation locale de B. . Les sous-produits dérivés de cette transformation pourraient être considérés comme une source d’alternative de provision alimentaire et économique importante pour la vie des populations rurales.
iii. L’identification du matériel de conditionnement (sachet et bouteille) comme un facteur influençant la commercialisation des arilles et de sa farine a été observée au sud du Bénin contrairement au nord du pays où les arilles sont vendus en tas moyennant quelques pièces de monnaie.

Pour valoriser cette espèce, il faudrait :
a. Renforcer les communautés sur des techniques modernes de conservation et de transformation des fruits et une implication de l’industrie agroalimentaire pour exploiter les potentialités nutritionnelles et économiques de cette espèce.
b. Mettre en place des parcs agroforestiers au Bénin comme c’est le cas des autres espèces à haute valeur ajoutée.

Citation:

Ndiaye, M., Agoyi ,E.E., Assogbadjo ,A.E., Dieng, B., Noba, K., 2022. Connaissances endogènes sur les pratiques de valorisation de Blighia sapida (Koenig)(Sapindaceae) au Benin. Journal of Applied Biosciences 173(1), 18002-18015.

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Existe-t-il une inadéquation des compétences et/ou des qualifications sur le marché du travail agricole au Bénin ?

Le taux de chômage des jeunes au Bénin est remarquablement bas mais avec une forte proportion de main d’œuvre sous employée.

Il y a une inadéquation entre les compétences des diplômés agricoles et la demande du marché du travail. Il existe un manque de compétences générales et numériques chez les établissements de formation agricole et une surqualification en compétences techniques des diplômés agricoles.

Seuls 2 % environ des diplômés de l’enseignement supérieur agricole et 6,38 % des titulaires d’un DEAT occupent un emploi sans rapport avec leur domaine d’études.

Les faiblesses remarquées dans les compétences générales des diplômés sont :  la faible compétences personnelle et d’apprentissage, la faible proactivité, la flexibilité et la résilience au stress pour les titulaires de BEAT, DEAT, Licence et Master.

Pour les titulaires de Doctorat, les faiblesses concernent le manque de compétences en la gestion des conflits, la planification et les compétences organisationnelles, et la résilience au stress.

Afin de pallier ces difficultés, il faudrait : (i) Doter les étudiants en agriculture du Bénin de compétences en recherche d’emploi en plus de compétences matérielles, générales et numériques pour les rendre plus compétitifs sur le marché du travail; (ii) Mettre régulièrement à jour les programmes d’éducation en fonction des besoins du marché du travail et (iii) Promouvoir la collaboration entre les employeurs et les établissements de formation agricole grâce au développement de plateformes de collaboration entre les employeurs et les établissements de formation agricole, et impliquer davantage les employeurs dans la conception, l’évaluation et l’innovation des programmes.

Citation:

Kaki, R. S., Gbedomon, R. C., Thoto, F. S., Houessou, D. M., Aoudji, A. K., Gandji, K., 2021. Are there any skills and/or qualifications mismatch in the agricultural labour market in Benin?.

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Caractéristiques socio-économiques des flottes de pêche opérant au Bénin, Afrique de l’Ouest

Le secteur de la pêche joue un rôle central dans l’économie locale et l’approvisionnement en protéines animales.

Les tentatives scientifiques pour caractériser le secteur de la pêche au Bénin sont limitées. Cette étude a utilisé les données primaires et secondaires de 2014 à 2018 pour caractériser les flottes de pêche et la diversité des espèces de poissons débarquées au Bénin.

Cinq flottes de pêche utilisant des engins différents ont été identifiées dans le pays. Il s’agit de (i) la Flotte Nationale Continentale Artisanale (FNCA), (ii) la Flotte Nationale Maritime Artisanale (FNMA), (iii) la Flotte Étrangère Maritime Artisanale (FEMA), (iv) la Flotte Industrielle Nationale (FIN) et (v) la Flotte Industrielle Étrangère (FIE).

La FNCA performe mieux en termes de volume de captures et de rendement économique, en raison du grand nombre de pêcheurs indigènes intéressés par cette flotte.

Dans les FNMA et FEMA, les pêcheurs font usage des lignes et des hameçons pour attraper les poissons démersaux et les sennes tournantes et filets maillants dérivants pour récolter des poissons pélagiques.

La FNCA cible uniquement des espèces de poissons d’eau douce. Les utilisateurs de cette flotte pratiquent leur activité tout au long de l’année en utilisant une myriade d’engins de pêche.

La FIN et la FIE ciblent des poissons démersaux et pélagiques, avec 7 et 15 unités enregistrées.

Parmi les flottes de pêche, quatre sont liées à la mer constituant 80% de la flotte totale du fait de l’installation de plusieurs entreprises de pêche chinoises et européennes bien équipées rendant le secteur plus mécanisé que le secteur industriel au Bénin.

Citation :

Montcho ,S.A., Gnansounou ,S.C., Chadare ,J.F., Salako ,K.V., Sohou,Z., Failler P.,Kakaï,R.G.,Assogbadjo,A.E., 2022. Academic journal 14(1), 1-14.

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Caractérisation des systèmes de riziculture, des contraintes de production et déterminants de l’adoption des variétés améliorées par les petits exploitants agricoles de la République du Bénin

Plusieurs variétés de riz ont été disséminées pour améliorer la production de riz au Bénin. Toutefois, les producteurs sont confrontés à des difficultés de production.

La monoculture du riz ne permet pas une utilisation maximale du potentiel des ressources des sols de plaine et entraîne au fil des ans une diminution du rendement en riz.

Le système traditionnel de riziculture est caractérisé par une faible mécanisation combinée à la mauvaise gestion des insectes ravageurs et des maladies, d’où les faibles rendements observés.

La variété améliorée de riz, IR841, répondant aux exigences des consommateurs (préférence pour riz blanc aromatisé à grains longs) est maintenant largement cultivée par les producteurs béninois.

Les facteurs socioéconomiques tels que l’âge, la propriété foncière, la diversification des cultures, la production de riz de contre-saison et les contacts des producteurs avec les ONG ont été identifiés comme déterminants de l’adoption des variétés améliorées de riz.

Les interventions visant à augmenter les rendements rizicoles devraient cibler la formation des agriculteurs sur les pratiques de culture intercalaire du riz, les pratiques du système de riz irrigué et la lutte contre les ravageurs.

La priorité doit également être accordée à une politique de crédit formelle pour permettre aux riziculteurs de faire face aux divers coûts liés à la production de riz et à l’achat de machines agricoles.

Citation :

Loko, Y. L. E., Gbemavo, C. D., Djedatin, G., Ewedje, E. E., Orobiyi, A., Toffa, J., Tchakpa, C., Sedah, P., Sabot, F., 2022. Characterization of rice farming systems, production constraints and determinants of adoption of improved varieties by smallholder farmers of the Republic of Benin. Scientific Reports 12(1), 1-19.

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Influence des croyances socioculturelles sur les pratiques alimentaires des mères et de leurs enfants à Grand Popo, Bénin

La malnutrition est un problème majeur de la santé publique.

Les mères ont des connaissances limitées en matière de nutrition. Celles non instruites ont leurs ainées comme source d’informations. Cependant, elles n’appliquent pas les connaissances acquises et les recommandations proposées par les agents de santé lors des séances éducationnelles.

L’environnement, le temps, les idées fausses et les croyances influencent la pratique exclusive de l’allaitement maternel.

Le régime alimentaire des ménages est dans la plupart des cas totalement dépourvu de protéines animales et de fruits. La faible consommation de viande peut s’expliquer par le revenu du ménage, l’accessibilité, les croyances religieuses et culturelles.

Certains tabous et restrictions alimentaires réduisent l’apport potentiel en protéines, vitamines et minéraux essentiels à la croissance et au développement et ont également un impact sur l’état nutritionnel de l’enfant.

Les interventions éducatives devraient être conçues pour sensibiliser sur les effets négatifs de certaines pratiques socioculturelles sur la santé de la mère et de l’enfant.

Il faut organiser des sessions d’éducation nutritionnelle dans les communautés urbaines et périurbaines afin d’améliorer les connaissances des mères en matière de nutrition, d’alimentation et de pratiques de soins aux enfants basées sur les pratiques alimentaires locales.  Les hommes, les autorités religieuses et locales, ainsi que des femmes âgées (grands-mères) doivent être impliqués dans ces sessions éducationnelles.

Citation :

Lokossou, Y. U. A., Tambe, A. B., Azandjèmè, C., Mbhenyane, X., 2021. Socio-cultural beliefs influence feeding practices of mothers and their children in Grand Popo, Benin. Journal of Health, Population and Nutrition 40(1), 1-12.

 

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Analyse du cycle de vie et évaluation nutritionnelle du maraîchage au sud du Bénin à travers le continuum de production

L’objectif de cette étude était d’analyser les impacts environnementaux à travers le continuum productif (c’est-à-dire la gamme de pratiques agricoles) du maraîchage dans le sud du Bénin afin de déterminer si des différences statistiquement significatives existent entre les types de production.

Les impacts environnementaux sont dominés par les émissions directes dues à la surfertilisation et par la consommation de carburant pour le pompage de l’eau.

Des différences statistiquement significatives entre les scores environnementaux ont été constatées entre les sites de production (pour la carotte, la laitue et toutes les cultures), et les types de production (pour la carotte et toutes les cultures).

Il a été constaté une absence de différences significatives entre les types de systèmes de production concernant les teneurs en β-carotène et en polyphénols.

Les indices nutritionnels suggèrent des différences marginales entre les types de systèmes de production concernant la valeur nutritionnelle globale de la carotte et de la tomate.

Pour la carotte, il semble y avoir une corrélation entre la qualité nutritionnelle et les impacts environnementaux, des scores nutritionnels plus élevés étant associés à des impacts environnementaux plus faibles. Par contre, pour la tomate, il ne semble pas exister de corrélation.

Les politiques publiques agricoles au Bénin pourraient bénéficier des résultats de cette étude en favorisant par exemple le développement (i) d’une irrigation moins énergivore, (ii) de plateformes de traitement des déchets organiques pour réduire les pertes par volatilisation, (iii) de connaissances sur la valeur fertilisante des déchets organiques et (iv) de services de vulgarisation agricole ou de guides techniques sur les bonnes pratiques agricoles pour réduire la surfertilisation et les autres impacts environnementaux négatifs.

Citation :
Avadí, A., Hodomihou, N. R., Amadji, G. L., & Feder, F., 2021. LCA and nutritional assessment of southern Benin market vegetable gardening across the production continuum. The International Journal of Life Cycle Assessment 26, 1977-1997.

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Faune sauvage mammalienne et alimentation des populations holli et fon de la forêt classée de la Lama (Sud-Bénin)

Dans les deux localités étudiées, une liste de 29 espèces de mammifères consommées par les populations locales a été établie avec une forte variabilité de consommation entre les espèces.

Dans les deux localités, les populations manifestent des préférences nettement marquées pour les viandes de potamochère et d’aulacode.

Les principales sources de protéines animales pour les populations riveraines sont essentiellement la viande de brousse, la viande d’animaux domestiques et le poisson. Bien qu’étant préférée au poisson et à la viande domestique (82 % vs 18 %), la viande de brousse est beaucoup moins souvent consommée et constitue environ 1/3 des prises alimentaires de protéines animales.

Le faible niveau de consommation de la viande de brousse peut compromettre la sécurité alimentaire des ruraux en réduisant la qualité et la valeur nutritionnelle de leur régime. Le petit élevage traditionnel pratiqué par les populations rurales peut heureusement compenser ce déficit protéinique potentiel.

La production de ressources animales, tant recherchées aussi bien par les populations des villages que des villes comme sources de protéines et aussi de revenus, mérite d’être réfléchie et intégrée dans le concept de développement durable.

Citation:

Codjia, J.T.C., Assogbadjo, A.E., 2004. Faune sauvage mammalienne et alimentation des populations holli et fon de la forêt classée de la Lama (Sud-Bénin). Cah. Agric. 13, 341–347.

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Production et qualité nutritionnelle des épis de maïs frais bouillis consommés au Bénin

Le maïs (Zea mays) est une céréale de grande importance alimentaire pour de nombreuses populations en Afrique de l’Ouest, principalement au Bénin où il constitue la base du régime alimentaire des populations du Sud et du Centre du Pays.

L’épi de maïs frais bouilli est l’un des aliments obtenus de la transformation du maïs.

La production des épis de maïs frais bouillis est une activité féminine prédominante en période de disponibilité.

La technologie de préparation des épis de maïs frais bouillis diffère d’une région à une autre. Ainsi, à Parakou, l’épi de maïs frais est bouilli avec les spathes alors qu’il est bouilli sans les spathes à Cotonou.

Selon les consommateurs, la date post-récolte affecte le goût et la texture des maïs bouillis. Pour les transformatrices-vendeuses et les consommateurs, un bon maïs frais bouilli doit avoir une texture moins dure et un goût succulent.

Les caractéristiques nutritionnelles du maïs frais bouilli révèlent une richesse en glucides totaux (63,4 à 64,6% matière sèche), en protéines (12,5% matière sèche), en minéraux (1,6% matière sèche) et composés phénoliques (5,5 à 6,1% matière sèche).

Une bonne compréhension des relations existant entre les caractéristiques nutritionnelles, les propriétés technologiques et organoleptiques des variétés de maïs devrait permettre aux sélectionneurs de mieux orienter leurs programmes d’amélioration variétale d’une part, et aux utilisateurs de choisir les variétés en fonction de leur qualité technologique et nutritionnelle d’autre part.

Citation :

Hongbete, F., Kindossi, J.M., Hounhouigan, J.D., Nago, M.C., 2017. Production et qualité nutritionnelle des épis de maïs frais bouillis consommés au Bénin. Int. J. Biol. Chem. Sci. 11, 2378–2392.

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Composition nutritionnelle et teneur en métaux lourds de trois légumes à feuilles (Amaranthus Cruentus L., Lactuca Sativa L., Solanum Macrocarpon L.) à Porto-Novo, République du Bénin

Les légumes et les fruits sont des sources de nutriments qui aident à guérir certains troubles du métabolisme en contribuant à lutter contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition.

L’intérêt des légumes-feuilles s’est accru ces dernières années, principalement en raison des bienfaits pour la santé dus à leurs composés nutritionnels.

La connaissance des nutriments des légumes (d’Amaranthus cruentus L., Solanum macrocarpon L. et Lactuca sativa L.) est nécessaire pour mieux les valoriser dans l’alimentation de la population.

Lactuca sativa L. a la teneur en eau la plus élevée, Amaranthus cruentus L. a la teneur la plus élevée en protéines, cendres, fibres, zinc, calcium et potassium tandis que le Solanum macrocarpon L. a la teneur la plus élevée en graisse et en fer. Solanum macrocarpon L. a la teneur en plomb la plus élevée tandis qu’Amaranthus cruentus L. a la teneur en cadmium la plus élevée.

Les légumes-feuilles pourraient fournir une part importante des besoins nutritionnels pour une protection adéquate contre les maladies.

Amaranthus cruentus L. a la teneur élevée en nutriments suivi de Solanum macrocarpon L. et Lactuca sativa L.

Le cadmium et le plomb trouvés dans les légumes de cette étude à Porto-Novo doivent être surveillés et gérés pour éviter des conséquences néfastes sur la santé de l’homme

Contenant une bonne source de minéraux vitaux comme le calcium, le magnésium, le fer, le zinc, le potassium et une faible teneur en métaux lourds (cadmium, plomb), la culture de ces trois légumes et leur consommation sont à encourager.

Citation:

Houngla, J.E.H., Gbankoto, A., Mizehoun-adissoda, C., Anani, L.B.C., Edorh, P.A., Moutaïrou, K., Sohounhloué, D.C.K., 2020. Nutrient Composition and Heavy Metals Content of Three Leafy Vegetables (Amaranthus Cruentus L ., Lactuca Sativa L ., Solanum Macrocarpon L .) in Porto-Novo , Republic of Benin. J. Food Nutr. Res. 8, 80–86.

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