Mieux évaluer et accompagner l’innovation agricole en Afrique. Leçons d’une analyse transversale de 13 cas d’études

L’innovation n’est ni une panacée ni une fin en elle-même. Elle contribue au développement et permet aux petits agriculteurs des pays du Sud de s’adapter aux changements mondiaux ou locaux qui touchent leur environnement et/ou d’en tirer parti.

L’analyse transversale de 13 expériences d’innovation agricole menées au Bénin, au Kenya et en Afrique du Sud ont porté sur une diversité d’expériences en termes de domaines, types, échelles, durée, initiateurs de l’innovation et acteurs concernés.

On note une démonstration de la multiplicité et du rôle des acteurs impliqués dans l’innovation, la nature des déclencheurs et moteurs de l’innovation.

Pour comprendre les processus d’innovation, sa prise en compte pendant une longue durée est importante.

Il existe des preuves de l’influence tant positive que parfois problématique des interventions externes sur les processus d’innovation, et en particulier les difficultés à institutionnaliser l’innovation au-delà des interventions ou à interagir avec les dynamiques locales d’innovation.

Il faut améliorer tant l’évaluation que l’accompagnement des processus d’innovation en particulier, la conception et le financement des interventions externes.

Il faut acquérir des compétences et capacités indispensables à la mise en œuvre dans la durée d’approches ouvertes et souples de conception, renforçant chaque fois que possible les initiatives existantes des acteurs locaux.

Triomphe, B., Floquet, A., Letty, B., Kamau, G., Almekinders, C., Waters-Bayer, A., 2016. Mieux évaluer et accompagner l’innovation agricole en Afrique . Leçons d’une analyse transversale de 13 cas d’études. Cah. Agric. 25, 1–11.

 

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Contamination microbienne des légumes-feuilles à Porto-Novo, République du Bénin

Les légumes et les fruits sont des composants importants de l’alimentation saine humaine et fournir des fibres, des minéraux et des vitamines qui aident à prévenir certains troubles et la malnutrition.

Néanmoins, les légumes contaminés peuvent causer des problèmes de santé en raison de leur charge microbienne.

Au total, le nombre de bactéries mésophiles aérobies dans les légumes à feuilles variait de 4,42 × 105 à 1,08 × 106 Unité Formant Colonie (UFC)/g.

Le total le plus élevé et le plus bas des charges de coliformes ont été trouvées dans les laitues (3,21 × 103 UFC/g) et les morelles (1,78 × 102 UFC/g).

La charge de streptocoques fécaux variait de 1,01×103 à 3,18×103 UFC/g et était plus élevé chez les amarantes que chez les laitues et solanacées.

C. perfringens variait de 0,633 × 101 à 1,18 × 101 CFU/g mais Salmonella spp. était absent de tous les légumes.

Il est nécessaire d’améliorer la qualité microbienne de légumes-feuilles cultivés à Porto-Novo pour la réduction des risques pour la santé des consommateurs.

Besoin de recherches approfondies sur la qualité microbienne des feuilles légumes, des pratiques agricoles appropriées, ainsi que l’éducation/la formation des jardiniers urbains

Houngla, E.J.H., Gbankoto, A., Hinson, C.D.T., 2019. Microbial Contamination of Leafy Vegetables in Porto-Novo , Republic of Benin. J. Food Qual. Hazards Control 6, 168–173.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Microbial Contamination of Leafy Vegetables in Porto-Novo, Republic of Benin»

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Contamination microbienne associée à la transformation du porc grillé, un aliment de rue prêt-à-manger au Bénin

Le porc occupe une place importante dans l’alimentation humaine et est la viande la plus consommée dans le monde.

La charge de bactéries aérobies mésophiles dans tous les échantillons variait entre 2,7 et 7,4 Log10 UFC g−1, avec 16,7% des échantillons dépassant la limite acceptable de <7,0 Log10 CFU g−1 recommandée par l’Agence de protection de la santé pour ce critère.

La charge des entérobactéries, Escherichia coli et Clostridium perfringens dépassaient la limite acceptable dans 20,8 ; 20,8 et 12,5 % des échantillons, respectivement. Aucun des échantillons ne contenait de Salmonella spp., Staphylococcus aureus ou Listeria monocytogenes.

L’identification et le regroupement des sources de contamination du porc grillé ont été classés en cinq types de causes liées aux transformateurs, aux méthodes de traitement, à l’équipement utilisé, les matières premières et l’environnement de traitement/vente.

Besoin de mise en œuvre des étapes de mesures d’hygiène supplémentaires lors de l’identification des risques des pratiques de transformation du porc grillé.

On note une recontamination du porc grillé lors de la manipulation post-traitement et de la croissance microbienne pendant le stockage.

Il faut améliorer la qualité microbiologique de la viande de porc grillée par la formation à l’hygiène alimentaire et de bonnes pratiques de manutention aux transformateurs/vendeurs.

Anihouvi, D.G.H., Kpoclou, Y.E., Assogba, M.F., Afé, O.H.I., Scippo, M., Lègba, G., Hounhouigan, D.J., Anihouvi, V.B., Mahillon, J., 2020. Microbial contamination associated with the processing of grilled pork , a ready-to-eat street food in Benin. J. Food Saf. 1–8.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Microbial contamination associated with the processing of grilled pork, a ready-to-eat street food in Benin »

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Mettre la politique nutritionnelle au cœur du Développement – comprendre les facteurs Institutionnels et politiques du changement Politique : Etude de cas de benin

La trajectoire de la nutrition au Bénin depuis son indépendance a connu successivement des initiatives réussies et des occasions manquées, et ce malgré la volonté politique de lutte contre la malnutrition des ménages, touchés par le double fardeau nutritionnel et les carences en micronutriments.

La lutte contre la pauvreté est étroitement liée à celle contre la malnutrition.

La pauvreté sous toutes ses formes reste une préoccupation majeure au Bénin. La pauvreté monétaire semble la moins répandue touchant en moyenne 37,4% des ménages sur le plan national. La pauvreté d’existence ou des conditions de vie faisant référence à l’accès de la population aux services sociaux de base, est la plus répandue avec plus de la moitié des ménages.

Sur le plan régional et international, l’appartenance du pays à des espaces politico-économiques a été déterminante dans l’évolution de la trajectoire de la nutrition.

L’influence des partenaires techniques et financiers extérieurs est indéniable tandis qu’aux niveaux national et local, des problèmes de perception de la malnutrition par les populations, les leaders et les acteurs du secteur de la nutrition ralentissent la prise de décision et la pérennisation des acquis.

Deux actions majeures préconisées à savoir : (i) l’institutionnalisation de la politique de nutrition et, (ii) l’élaboration d’un Plan stratégique et d’un Programme national multi sectorialisé de nutrition.

Il est indispensable de mettre la sécurité alimentaire et nutritionnelle au cœur de la lutte contre la pauvreté monétaire, et de combler le manque d’information, de coordination et de leadership, qui ont été des facteurs inhibiteurs dans le passé.

Agbota, A.C., Tevoedjre, E., Hessou, J.D., 2010. Mettre la politique au coeur du developpement – Comprendre les facteurs institutionnels et politiques du changement politique: Etude de cas de Benin.

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Distribution et bioaccumulation des polluants métalliques dans deux ressources halieutiques écologiquement importantes; Chrysichthys nigrodigitatus et Callinectes latimanus de l’écosystème lagunaire de Porto-Novo, République du Bénin

Les activités urbaines et industrielles dans les zones côtières introduisent une quantité importante de traces de métaux dans l’environnement de la mer provoquant des perturbations permanentes dans les écosystèmes marins conduisant à des dommages environnementaux et écologiques constituant un risque pour un certain nombre d’espèces de la flore et de la faune, y compris les humains, par la dégradation des chaines de l’alimentation

La distribution quantitative des polluants métalliques et la bioaccumulation chez Chrysichthys nigrodigitatus et Callinectes latimanus de l’écosystème de la lagune de Porto-Novo a été étudiée pendant les saisons pluvieuses et sèches.

Les quantités de polluants métaux comme le mercure, le cadmium, le cuivre, le zinc, le chrome, le fer, le manganèse, le plomb, le nickel, le vanadium et le méthyl mercure ont été trouvés au-delà des normes admises dans les tissus/organes des animaux d’essai selon l’OMS, l’UE, etc.

On note un présence de tous les polluants métalliques testés à des concentrations élevées par rapport aux seuils de tolérance dans les organes / tissus de Chrysichthys nigrodigitatus et de Callinectes latimanus

Chrysichthys nigrodigitatus et Callinectes latimanus de la lagune de Porto-Novo sont des bio-accumulateurs de polluants, qui pourraient affecter la santé humaine ainsi que la physiologie des nageoires et des crustacés dans l’écosystème.

Il faut une rigueur dans l’observation de la réglementation en vigueur sur la protection de l’environnement afin d’endiguer la marée de ces polluants métalliques dans l’écosystème de la lagune de Porto-Novo.

On doit mettre la lagune de Porto-Novo sur la liste des priorités nationales (NPL) pour la rénovation et la protection de l’environnement.

Adeniyi, B.O., Fiogbe, E.D., 2016. Metal Pollutants Distribution and Bioaccumulation in Two Ecological Important Fisheries Resources ; Chrysichthys nigrodigitatus and Callinectes latimanus From Porto-Novo Novo Lagoon Ecosystem , Ecosystem Benin Republic. Int. J. Agric. Innov. Res. 5, 162–167.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Metal pollutants distribution and bioaccumulation in two ecological important fisheries resources; Chrysichthys nigrodigitatus and Callinectes latimanus from Porto-Novo lagoon ecosystem, Benin Republic »

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Mesure de l’efficacité technique des petits producteurs d’ananas au Bénin

La filière ananas est l’une des 13 filières agricoles prioritaires que le gouvernement du Bénin cherche à développer avec le soutien des partenaires techniques et financiers du pays. Sa croissance favorise l’amélioration des revenus de la population active rurale.

Dans l’ensemble, les producteurs d’ananas ne sont pas efficaces techniquement.

Le niveau moyen d’efficacité est de 67 %, montrant ainsi qu’il existe des possibilités d’amélioration de la production en utilisant les mêmes quantités de ressources que celles disponibles actuellement.

Les producteurs les plus efficaces se trouvent parmi les producteurs qui respectent l’itinéraire technique recommandé.

La vulgarisation de l’information technique doit être complétée par des appuis pouvant amener les producteurs à mettre en œuvre convenablement l’itinéraire technique recommandé, notamment l’accès aux intrants de bonne qualité.

Les erreurs techniques sont à l’origine de la faible productivité de l’ananas au Bénin.

Le score moyen d’efficacité est estimé à 67 %, ce qui montre que la production pourrait être nettement améliorée avec les mêmes quantités de ressources productives que celles utilisées actuellement.

L’effectif des producteurs qui appliquent complètement l’itinéraire technique recommandé est faible, mais leur score d’efficacité est plus élevé que celui des autres.

Les appuis visant à accroître les aptitudes techniques des producteurs méritent d’être renforcés, surtout en ce qui concerne l’application de l’engrais avec le respect du rapport K/N. Toutefois, ces appuis devraient probablement être complétés par d’autres mesures, par exemple l’approvisionnement des producteurs en rejets et en engrais minéraux de bonne qualité.

Besoin d’identification de façon plus systématique l’ensemble des facteurs importants dans l’amélioration de l’efficacité des producteurs d’ananas du Bénin.

Kpenavoun Chogou, S., Gandonou, E., Fiogbé, N., 2017. Mesure de l’efficacité technique des petits producteurs d’ananas au Bénin. Cah. Agric. 26, 1–6.

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État nutritionnel de la mère et de l’enfant dans les communautés rurales du district de Kalalé, au Bénin : la relation et les facteurs de risque

Le double fardeau de la malnutrition (DBM) est un problème de santé publique émergent en milieu urbain Bénin. Cependant, la compréhension des phénomènes dans les zones rurales du pays fait défaut.

Dans l’ensemble, 37,6 % des enfants présentaient un retard de croissance, 10,1 % une émaciation et 22,8 % une insuffisance pondérale, tandis que le taux de mères en surpoids/obèses était de 15,5 %.

Le DBM était présent dans 6,1% des ménages. Les ménages de mères en surpoids/obèses avaient un meilleur statut socioéconomique (SSE), éducation, moins d’insécurité alimentaire et une alimentation plus diversifiée, contrairement aux enfants sous-alimentés ménages.

Les ménages DBM partageaient plusieurs caractéristiques avec les ménages d’enfants sous-alimentés, à l’exception d’un SSE plus élevé (non significatif), mais avait le score de diversité alimentaire (DDS) le plus faible.

Un SSE élevé, un enfant plus âgé, le DDS, l’éducation de la mère et l’origine ethnique étaient associés à la DBM.

Il est important d’aborder le DBM au niveau communautaire dans le milieu rural au Bénin. Cependant, des études multicentriques dans diverses régions rurales du pays sont nécessaires pour justifier les résultats actuels, afin que des stratégies appropriées pour réduire le DBM puissent être planifiées.

Bien que la présente étude fournisse des données utiles sur la prévalence des indices nutritionnels en lien alimentaires, socio-économiques et facteurs démographiques dans les populations vulnérables, il a des limites.

Alaofè, H., Asaolu, I., 2019. Maternal and Child Nutrition Status in Rural Communities of kalalé District , Benin: The Relationship and Risk Factors. Food Nutr. Bull. 40, 56–70.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Maternal and Child Nutrition Status in Rural Communities of Kalalé District, Benin : The Relationship and Risk Factors »

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Gérer le calendrier agricole comme mécanisme d’adaptation à la variabilité climatique : Une étude de cas de la culture du maïs dans le nord du Bénin, Afrique de l’Ouest

De nos jours, la variabilité et le changement climatiques sont parmi les menaces les plus importantes pour développement durable, avec des conséquences potentiellement graves sur l’agriculture dans les pays en développement des pays.

En règle générale, la durée de la campagne agricole dans le nord du Bénin s’allonge avec de légères différences entre et dans les zones agro-écologiques, ce qui implique un risque plus élevé de fonctionner dans des conditions.

Les agriculteurs reçoivent un soutien très limité des services de vulgarisation agricole et conçoivent donc leur calendrier agricole sur la base de leur expérience personnelle.

Les caractéristiques socio-économiques, les caractéristiques de la culture du maïs ainsi que l’emplacement de l’exploitation déterminent la décision d’adapter le calendrier agricole.

Il faut offrir aux agriculteurs les informations liées au climat pour assurer une gestion rationnelle et efficace du temps calendrier agricole.

Il est nécessaire d’établir et de vulgariser des calendriers agricoles clairs en tenant compte des moteurs des comportements vers l’ajustement des pratiques agricoles en tant que réponse à la variabilité du climat.

Yegbemey, R.N., Kabir, H., Awoye, O.H.R., Yabi, J.A., Paraïso, A.A., 2014. Managing the agricultural calendar as coping mechanism to climate variability : A case study of maize farming in northern. Clim. Risk Manag. 3, 13–23.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Managing the agricultural calendar as coping mechanism to climate variability: A case study of maize farming in northern Benin, West Africa»

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Libéralisation du marché du maïs au Bénin : un cas d’hystérésis

On note un effet positif non confirmé par l’analyse de co-intégration par la comparaison des séries de prix pendant deux périodes, avant et après le changement de politique.

Malgré l’intégration des marchés à long terme, la lenteur de la vitesse d’ajustement ne s’est pas améliorée, ce qui n’explique pas les écarts de prix observés entre les places souvent plus grandes et les coûts de commercialisation.

Les politiques de libéralisation n’ont pas affecté l’intégration du marché du maïs et donc nécessité d’instruments politiques plus efficaces de renforcement des forces concurrentielles sur le marché.

Le marché du maïs ne présente pas deux caractéristiques d’un marché libéralisé : ouverture au changement et le développement de nouveaux formats de chaînes.

Il est nécessaire d’effectuer de nouveaux progrès dans la réforme du marché non seulement pour une plus grande libéralisation mais, pour aller au-delà du désengagement du secteur public de l’agriculture et de la commercialisation

Pour améliorer l’intégration du marché :

Les organisations paysannes devraient devenir plus actif et développer des stratégies commerciales afin de produire une plus grande part de la chaîne de valeur. La plus grande implication des agriculteurs fera pression sur les commerçants pour qu’ils se conforment aux lois du marché.

La fiabilité des informations diffusées par le service d’information sur le marché devrait être améliorée, afin de faciliter des forces concurrentielles sur le marché.

Améliorer des notes et des normes pour réduire les asymétries d’information sur le marché et encourager l’entrée de grossistes non-résidents.

Besoin d’une autorité de marché bien équipée qui favorise le processus de la concurrence afin de garantir l’accès aux marchés pour les grossistes non-résidents.

Lutz, C., Kuiper, W.E., van Tilburg, A., 2006. Maize Market Liberalisation in Benin: A Case of Hysteresis. J. Afr. Econ. 1, 102–133.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Maize Market Liberalisation in Benin : A Case of Hysteresis »

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Effets macroéconomiques de la croissance de la productivité agricole de semi-subsistance : données probantes du Bénin et extension aux pays de l’UEMOA

La croissance de la productivité agricole pourrait améliorer la croissance économique globale, réduire le déficit commercial et permettre une augmentation des revenus des ménages ainsi que des recettes publiques.

La croissance de la productivité des cultures vivrières favorisée par les politiques publiques pourra permettre l’obtention de meilleures performances économiques et de réduction de la pauvreté.

La croissance de la productivité a des effets positifs sur le PIB et les revenus autrement dit, l’augmentation de la productivité des cultures vivrières a des effets positifs plus importants que celle des cultures de rente.

Il y a une augmentation de 1,19 % de la balance commerciale après la croissance de la productivité des cultures vivrières alors qu’elle n’augmenterait que de 0,93 % avec l’augmentation de la productivité des cultures de rente.

Néanmoins, on note un impact négatif de l’’augmentation de la productivité des cultures vivrières sur l’indice des prix à la consommation tandis que l’augmentation de la productivité des cultures de rente a augmenté l’indice des prix à la consommation (avec un effet global négatif sur l’indice des prix alimentaires). Les industries alimentaires et textiles sont les principales bénéficiaires d’une augmentation de la croissance de la productivité agricole.

Il faut améliorer les performances économiques des économies agricoles de semi-subsistance par un investissement dans la modernisation des technologies agricoles.

Aussi, faut-il améliorer des connaissances dans le secteur agricole et stimuler la productivité par un échange de technologie à travers la coopération internationale et l’assistance technique avec des pays de puissance agricole et les investissements directs étrangers.

Il faut développer par ces pays, des chaînes de valeur dans le secteur agricole permettant la construction d’industries de transformation pour transformer les matières premières agricoles en produits transformés destinés à la consommation.

Il faut doter le secteur agricole d’un cadre juridique protégeant les investissements et favorisant un partenariat public-privé pour l’implantation d’industries agricoles.

Il est important d’inclure à l’avenir des facteurs de changement climatique tels que les températures et les précipitations à l’analyse et aussi de micro-simulations pour évaluer les impacts microéconomiques d’une croissance de la productivité agricole.

Amoussouga Gero, A., Egbendewe, A.Y.G., 2020. Macroeconomic effects of semi-subsistence agricultural productivity growth: Evidence from Benin and extension to the WAEMU countries. Sci. African 7, 1–10.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Macroeconomic effects of semi-subsistence agricultural productivity growth: Evidence from Benin and extension to the WAEMU countries »

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