Vaudou versus comités de pêche : le rôle des institutions traditionnelles et contemporaines dans la gestion des pêches

Nous étudions la coexistence de deux institutions communautaires de gestion des pêches au Bénin : une institution ancrée dans la religion vaudou et une institution laïque récente sous la forme de comités de pêche.

En utilisant les données d’enquêtes auprès des ménages sur les activités de pêche, nous constatons que les règles des deux institutions ont un impact significatif mais faible sur l’utilisation d’engins de pêche non durables.

Nous constatons en outre que les pêcheurs vaudous brisent la règle traditionnelle basée sur le vaudou pour suivre la règle du comité de pêche dans la même mesure que les autres pêcheurs.

Ce constat est cohérent avec une transition possible de l’institution traditionnelle basée sur le vaudou vers l’institution laïque du comité des pêches.

Nos résultats empiriques confirment les preuves qualitatives du rôle de l’institution traditionnelle vaudou dans la régulation des activités de la pêche sur les lacs du sud du Bénin.

Cette étude préconise une approche de gestion intégrée des ressources, où les institutions sont combinées avec des institutions de gestion contemporaines et les technologies.

Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour bien comprendre comment ces institutions et leur interaction affectent le comportement de pêche, et quelles sont les implications politiques.

Des recherches futures pourraient examiner plus en détail si d’autres éléments de l’institution traditionnelle basée sur le vaudou (comme l’interdiction pêcher les jours de culte) peut être utilement intégré à la gestion de la ressource, ou si d’autres religions peuvent jouer un rôle dans la gestion des ressources.

Citation :

Alonso, E.B., Houssa, R., Verpoorten, M., 2016. Voodoo versus fishing committees : The role of traditional and contemporary institutions in fisheries management. Ecol. Econ. 122, 61–70.

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Leadership vertical des prix sur les marchés locaux du maïs au Bénin

Dans la littérature sur l’organisation industrielle, les prix de détail sont souvent supposés être déterminé par les conditions du marché de gros. De même, dans la littérature du marketing sur le fonctionnement des marchés alimentaires dans les pays tropicaux, le leadership vertical des prix des grossistes est souvent conjecturé mais non testé empiriquement.

Les relations de prix verticales entre les grossistes et les détaillants ont été examiné sur cinq marchés du maïs au Bénin.

Pour tester empiriquement si oui ou non les grossistes ont un certain pouvoir de fixation des prix vis-à-vis des détaillants, la méthode à trois modèles, considérés comme des candidats possibles, a été appliqué pour décrire la relation verticale des prix dans les circuits de commercialisation des marchés locaux du maïs au Bénin.

Nous montrons que la tendance stochastique commune et l’erreur de déséquilibre à long terme doit être explicitement prise en compte pour interpréter correctement les restrictions sur la correction d’erreur en termes de pouvoir économique dans le canal.

Des différences intéressantes entre les marchés sont trouvés. Dans les deux grandes villes, les détaillants jouent un rôle plus important dans le processus de formation des prix qu’on ne le suppose généralement dans la littérature sur l’économie du développement.

Dans les deux grands centres ruraux, cependant, les grossistes impliqués dans l’arbitrage entre les marchés urbains influencent la formation des prix.

Les relations entre grossistes et détaillants varient entre les places de marché. Contrairement à l’hypothèse courante dans les études de développement, les détaillants jouent un rôle crucial dans le processus de formation des prix.

Les conditions du marché local sont déterminantes dans la répartition du pouvoir de marché entre les détaillants et les grossistes. Par conséquent, la déclaration « le segment du marché de détail est dominé par le marché de gros segment’ doit être testé, avant qu’il ne soit imposé comme hypothèse sur un modèle.

Citation :

Kuiper, W.E., Lutz, C., van Tilburg, A., 2003. Vertical price leadership on local maize markets in Benin. J. Dev. Econ. 71, 417–433.

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Couvert végétal et changement d’affectation des terres au Bénin

Les paramètres de la surface terrestre sont des facteurs importants du système socio-écologique.

Dans le centre du Bénin, l’occupation des sols est soumise à de forts changements, soit dus à des dynamiques saisonnières, soit à des changements rapides d’utilisation des sols.

Pour évaluer les performances de l’occupation du sol et calculer les types d’occupation du sol ainsi que leur transformation, différents ensembles de données de télédétection satellitaire sont utilisés couvrant tout le Bénin avec une faible résolution spatiale et le bassin versant du Haut Ouémé avec une haute résolution.

Jusqu’à 23% de la superficie totale du Bénin est touchée par un ou plusieurs incendies entre 2000 et 2009.

Les taux de croissance démographique élevés sont l’une des raisons des changements rapides d’occupation des sols et d’utilisation des terres, en particulier dans le centre du Bénin. La majorité de la population travaille dans le secteur agricole ou en dépend.

L’analyse des données de télédétection montre clairement la dynamique spatio-temporelle du couvert végétal et de l’occupation des sols au Bénin.

Deux facteurs principaux déterminent le couvert végétal au Bénin : la forte dynamique saisonnière qui est le préalable aux feux de brousse et le taux extrêmement élevé de changement du couvert végétal.

Bien que de vastes zones forestières soient encore présentes, en particulier dans la partie centrale du Bénin, la pression démographique est déjà perceptible à mesure que les gens migrent vers ces régions.

Si la densité de population augmente, la planification des ressources devient de plus en plus nécessaire pour prévenir les conflits et maintenir les services écosystémiques.

Des analyses basées sur des données LANDSAT à haute résolution révèlent que la superficie agricole a augmenté jusqu’à 55 % entre 1991 et 2000. Ces changements d’utilisation des terres sont inégalement répartis dans l’espace et des points chauds sont identifiés.

La perte de savanes et de forêts est détectée par des analyses de séries chronologiques NDVI de données satellitaires à faible résolution.

Les résultats de ces analyses satellitaires constituent la base de la modélisation hydrologique et de l’utilisation des terres ainsi que l’évaluation de l’érosion des sols dans la zone d’étude.

Citation :

M. Judex, J. Röhrig, C. Linsoussi, H.-P. Thamm, G.M. (Ed.), 2010. Vegetation cover and land use change in Benin. In: Impacts of Global Change on the Hydrological Cycle in West and Northwest Africa. Berlin, pp. 257–273.

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Utilisation et connaissances des agriculteurs sur la diversité du pois cajan au Bénin, Afrique de l’Ouest

La compréhension des facteurs qui déterminent l’utilisation, par les agriculteurs, des ressources génétiques végétales est un élément clé non seulement pour concevoir des stratégies de conservation appropriées mais aussi pour promouvoir une production durable. Cependant, le Bénin est limité par les informations disponibles sur les connaissances des agriculteurs concernant les utilisations et la conservation du pois cajan.

Les agriculteurs béninois cultivent principalement le pois cajan pour ses céréales destinées à la consommation domestique.

La tige et les feuilles de pois d’Angole sont utilisées à des fins médicinales pour traiter le paludisme, les étourdissements, la rougeole et les infections oculaires.

Il n’y avait pas d’association significative entre le nombre de variétés détenues par ménage et l’âge du répondant, le nombre d’années d’expérience dans la culture du pois cajan, la taille du ménage, le nombre de membres de la famille engagés dans activités agricoles et le genre.

Les agriculteurs ont utilisé des critères tels que les couleurs des graines, la taille des graines, la hauteur des plantes, les groupes de maturité et le temps de cuisson pour classer leurs variétés. Les variétés à tégument blanc étaient les plus cultivées tandis que les variétés à tégument noir, rouge ou tacheté sont abandonnées et méritent d’être conservés.

Les connaissances sur les usages médicinaux du pois cajan sont transmises verticalement au sein de la communauté et le maintien des variétés du pois cajan au niveau des ménages ne dépend pas de facteurs socioculturels.

Cette étude contribuera à relever la sensibilisation aux diverses utilisations du pois cajan. En outre, il fournit la base pour la conception des stratégies de conservation des ressources génétiques du pois cajan.

Citation :

Ayenan, M.A.T., Danquah, A., Ahoton, L.E., Ofori, K., 2017. Utilization and farmers’ knowledge on pigeonpea diversity in Benin , West Africa. J. Ethnobiol. Ethnomed. 13:37, 1–13.

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Utilisation de variétés locales de riz pour la production du Ablo au Bénin

Ablo est un gâteau à base du maïs qui est cuit à la vapeur. De nos jours, le maïs est de plus en plus remplacé par le riz importé pour préparer du Ablo alors qu’il existe au Bénin des variétés de riz propices à la production du  Ablo.

L’objectif de l’étude est de tester cinq variétés locales de riz pour la préparation du Ablo. Trois parmi trente transformatrices du  Ablo enquêtées à Porto-Novo, Adjarra et Sèmè-Podji ont été choisies pour préparer du Ablo avec les variétés locales BL19, NERICAL20, NERICA2, NERICA6, V82 et un riz importé Warrior (riz de référence).

L’enquête a montré qu’actuellement aucune variété locale n’est utilisée pour préparer du Ablo dans la zone d’étude. Le riz importé Warrior est le plus utilisé avec plus de 76 % des personnes enquêtées.

L’analyse sensorielle sur la qualité organoleptique des Ablo a montré que la texture, la couleur, le goût et l’acceptabilité générale, des Ablo des variétés locales étuvées sont désagréables par rapport Ablo obtenu avec le riz de référence.

Ablo issu de la forme non étuvée des cinq variétés ont été acceptés par les dégustateurs surtout ceux des variétés NERICA6 (70 %), NERICA2 (93,33 %) et V82 (73,33 %) ont été plus appréciés que la référence.

Aucune différence significative n’a été observée entre la luminance, le volume spécifique et le nombre d’alvéoles/cm des Ablo provenant de ces trois dernières variétés locales par rapport à Ablo de référence.

Ces variétés locales non étuvées NERICA6, NERICA2 et V82 permettent de préparer du Ablo de bonne qualité apprécié par les consommateurs.

Ainsi l’adoption de ces variétés locales pour la préparation du Ablo contribuera à la promotion et la valorisation de  riz local.

Citation :

Dansou, V., Houssou, A.P., Soumanou, M.M., Mensah, A., 2015. Utilisation de variétés locales de riz pour la production du Ablo au Bénin. Ann. des Sci. Agron. 19, 575–588.

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Utilisation du SIG Web comme outil de développement agricole avec les légumes indigènes africains

La sécurité alimentaire est une priorité pour la plupart des pays africains. En République du Bénin et au Nigéria, les équipes de recherche développent des outils et stratégies pour soulager le stress causé par l’insécurité alimentaire.

Une approche innovante pour aborder la sécurité alimentaire consiste à utiliser un système SIG, mais ce système nécessite une collecte complète de données.

Pour la zone d’étude, ces données étaient auparavant indisponibles. Des outils tels qu’une interface cartographique et le calculateur de profit brut ont été créés pour améliorer le système basé sur le Web.

Les données climatiques recueillies sur le terrain ont été combinés pour créer un ensemble de données complet pour le projet MicroVeg. Avec plus de données de collaboration, concernant à la fois types et le volume, peuvent être entrés dans la base de données. Ainsi, ce qui en fait un produit robuste et système dynamique pour l’amélioration de la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest.

La recherche des données ont ensuite été intégrées pour fournir des recommandations aux petits agriculteurs de la région. Cette approche peut servir de modèle pour la recherche de développement future autour du monde.

Les outils décrits dans la base de données WebGIS sera étendu à l’avenir pour inclure données climatiques mises à jour, modélisation climatique, et une approche de mise à l’échelle basée sur le SIG.

Citation :

Minielly, C., Peak, D., Zeng, W., Yuan, S., Bell, S., 2019. Using WebGIS as a Tool for Agricultural Development with African Indigenous Vegetables. Spat. Knowl. Inf. Canada 7, 1–8.

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Utilisation des résidus agricoles pour les biocarburants de transport durable en 2050 : cas de l’Afrique de l’Ouest

La biomasse est une ressource locale et potentiellement renouvelable qui devrait être gérée de manière durable au lieu de s’appuyer à moyen terme sur des combustibles fossiles importés tels que le GPL et l’essence.

Cet article analyse le potentiel des résidus agricoles à satisfaire demande d’énergie pour les biocarburants dans le cadre du changement climatique à long terme et variabilité en Afrique de l’Ouest et une perspective d’une politique énergétique bio économie.

Le but de ce travail était d’évaluer la faisabilité de produire de tels biocarburants en utilisant des résidus agricoles comme matière première.

Le potentiel de la biomasse de dix résidus agricoles a été estimée dans l’environnement R à l’aide des données de la FAO. Les options étaient analysées afin de générer des portefeuilles de carburants de transport basés sur des indicateurs énergétiques, la disponibilité de la biomasse et des scénarios de progrès technologique.

Les usines multi-matières premières produisant du bioéthanol, SNG et l’électricité sont capables de produire l’énergie nécessaire au transport biocarburants de treize pays d’Afrique de l’Ouest utilisant des résidus à partir de neuf cultures sélectionnées dans le scénario considéré.

L’allocation optimale a varié d’un pays à l’autre, montrant une compromis équitable entre les fonctions objectives.

Citation:

Gnansounou, E., Pachon, R.E., Sinsin, B., Teka, O., Togbé, E., Mahamane, A., 2020. Using agricultural residues for sustainable transportation biofuels in 2050 : Case of West Africa. Bioresour. Technol. 305, 123080.

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Utilisation des feuilles de Moringa oleifera et des asticots comme sources de protéines en remplacement complet de la farine de poisson dans les régimes alimentaires du tilapia du Nil (Oreochromis niloticus)

Dans le monde, l’aquaculture est l’une des systèmes de production de protéine animale. L’augmentation sans cesse de la production aquacole notamment du tilapia nécessite une forte demande en aliments piscicoles et donc des matières premières qui les composent.

Pour l’élevage d’Oreochromis niloticus, un test d’alimentation a été réalisé pendant 42 jours sur des alevins avec cinq régimes expérimentaux isoprotéiques et isoénergétiques dont un témoin (D1) contenant de la farine de poisson, et répondant aux besoins en acides aminés essentiels des alevins d’Oreochromis niloticus. Testé en triplicat, la farine de poisson a été complètement remplacée par des ratios de 3:5, 1:2, 2:5, 1:3 entre les feuilles de Moringa oleifera et les asticots respectivement pour les aliments D2, D3, D4 et D5.

Au terme de l’expérimentation, des différences significatives ont été observées sur les performances de croissance et d’utilisation des aliments entre le régime témoin (D1) et les autres régimes (D2 à D5) sans farine de poisson.

La survie et l’utilisation des aliments ont été significativement affectées par les ratios entre les feuilles de Moringa oleifera et la farine d’asticots dans les régimes testés avec les meilleurs résultats obtenus avec le régime D2 (ratio 3:5).

Le mélange d’asticots et de feuilles de Moringa oleifera peut totalement remplacer la farine de poisson dans les régimes d’Oreochromis niloticus mais l’utilisation d’additifs alimentaires, de phytase et d’un traitement thermique préalable aux matières premières (végétal notamment) augmenterait l’appétibilité et la digestibilité des sources non conventionnelles de protéines utilisées. Tout ceci pour optimiser la biodisponibilité des acides aminés et ainsi la croissance des poissons.

Citation :

Djissou, S.M.A., Tossavi, C.E., Odjo, N.I., Koshio, S., Fiogbe, E.D., 2019. Use of Moringa oleifera Leaves and Maggots as Protein Sources in Complete Replacement for Fish Meal in Nile tilapia (Oreochromis niloticus) Diets. Turkish J. Fish. Aquat. Sci. 20, 177–183.

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Comprendre les rôles et fonctions des races bovines pour les éleveurs au Bénin

Les ressources zoogénétiques (AnGR) sont essentielles pour la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance de nombreux éleveurs. Cependant, la diversité des ressources zoogénétiques est actuellement érodée, ainsi que les connaissances écologiques traditionnelles associées à l’utilisation des races indigènes et de leur environnement.

Cette étude vise à comprendre les connaissances des éleveurs sur les races bovines (inventaire des races et des traits de performances), la préférence pour des races spécifiques et les raisons associées, et la variation potentielle des connaissances entre les générations et les zones agro-écologiques.

Les personnes interrogées appartenaient à trois générations et trois zones agro-écologiques en périphérie de la Réserve de biosphère du W au Bénin. De la mise au point des discussions de groupes, nous avons identifié les races les plus courantes dans la région (Keteeji, Jaliji, Bodeji, Tchiwali et Gudali) et les traits les plus pertinents (production de lait, production de viande, endurance et tolérance à la trypanosomose) évalués chez les races bovines selon les éleveurs.

Les savoirs traditionnels constituent un réservoir de connaissances qui peuvent guider les scientifiques. Les éleveurs ont apprécié l’adaptation des traits de leur bétail plus que des traits productifs.

La perte continue de terres et de ressources pastorales et la pression sur les communautés pastorales, peut orienter les préférences des éleveurs en bovins avec des caractères adaptatifs élevés.

Les préférences pour des races particulières et garder un seul troupeau de race sont des menaces potentielles pour la diversité du bétail dans la zone de l’étude.

La conservation d’une variété de races locales dans les communautés pastorales pourrait aider à faire face à la forte demande projetée de produits alimentaires d’origine animale  ainsi que les enjeux des maladies émergentes et des nouvelles préférences des consommateurs.

Citation :

Tamou, C., Boer, I.J.M. De, Ripoll-bosch, R., Oosting, S.J., 2018. Understanding roles and functions of cattle breeds for pastoralists in Benin. Livest. Sci. 210, 129–136.

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Typologie des charcuteries et facteurs déterminant la gestion durable des déchets des charcuteries au sud du Bénin

Le secteur de la viande est reconnu comme l’un des principaux secteurs polluants dans l’industrie agroalimentaire. La viande est l’un des produits alimentaires ayant le plus grand impact environnemental avec la viande de porc qui est un élément clé de l’alimentation humaine

Les boucheries se développent au Bénin avec un nombre d’animaux abattus en augmentation. Ces pratiques d’abattage génèrent plus déchets dont la mauvaise gestion peut constituer un grave danger pour l’environnement et la santé publique.

Afin d’évaluer les impacts environnementaux des charcuteries selon les types de boucheries du sud Bénin, des observations et des entretiens individuels ont été réalisés dans 80 charcuteries sélectionnées au hasard.

Les résultats de l’étude ont révélé trois types de charcuteries qui utilisaient différentes modèles de gestion des déchets.

Les charcuteries de type 1 sont toutes des jeunes salariés n’appartenant à aucune association professionnelle de boucher du porc. Ils n’ont pas de système de gestion des déchets.

Les charcuteries de type 2 sont toutes entrepreneurs ou Charcuterie responsable. Ils sont également affiliés à des sociétés de collecte de déchets pour la gestion des déchets plastiques.

Le type 3 se différencie par leur grand intérêt pour le respect des normes d’hygiène et leur fréquente visite médicale par les professionnels fins.

L’expérience professionnelle ou l’ancienneté dans l’activité de charcuterie, la formation et l’appartenance à l’une des associations professionnelles de boucher sont des variables déterminantes de la gestion des déchets produits par les charcuteries.

Les implications de ces résultats sont discutées en ce qui concerne l’environnement et les stratégies de gestion des déchets pour les charcuteries.

Citation :

Montcho, M., Aboh, A.B., Alassan, S.A., Dayou, E.D., Padonou, E.A., Babatoundé, S., Hornick, J.-L., 2018. Typology of Pork-Butcheries and Factors Determining the Sustainable Pork- Butcheries Waste Management in Southern Benin. Am. J. Environ. Eng. Sci. 5, 104–112.

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