Couvert végétal et changement d’affectation des terres au Bénin

Les paramètres de la surface terrestre sont des facteurs importants du système socio-écologique.

Dans le centre du Bénin, l’occupation des sols est soumise à de forts changements, soit dus à des dynamiques saisonnières, soit à des changements rapides d’utilisation des sols.

Pour évaluer les performances de l’occupation du sol et calculer les types d’occupation du sol ainsi que leur transformation, différents ensembles de données de télédétection satellitaire sont utilisés couvrant tout le Bénin avec une faible résolution spatiale et le bassin versant du Haut Ouémé avec une haute résolution.

Jusqu’à 23% de la superficie totale du Bénin est touchée par un ou plusieurs incendies entre 2000 et 2009.

Les taux de croissance démographique élevés sont l’une des raisons des changements rapides d’occupation des sols et d’utilisation des terres, en particulier dans le centre du Bénin. La majorité de la population travaille dans le secteur agricole ou en dépend.

L’analyse des données de télédétection montre clairement la dynamique spatio-temporelle du couvert végétal et de l’occupation des sols au Bénin.

Deux facteurs principaux déterminent le couvert végétal au Bénin : la forte dynamique saisonnière qui est le préalable aux feux de brousse et le taux extrêmement élevé de changement du couvert végétal.

Bien que de vastes zones forestières soient encore présentes, en particulier dans la partie centrale du Bénin, la pression démographique est déjà perceptible à mesure que les gens migrent vers ces régions.

Si la densité de population augmente, la planification des ressources devient de plus en plus nécessaire pour prévenir les conflits et maintenir les services écosystémiques.

Des analyses basées sur des données LANDSAT à haute résolution révèlent que la superficie agricole a augmenté jusqu’à 55 % entre 1991 et 2000. Ces changements d’utilisation des terres sont inégalement répartis dans l’espace et des points chauds sont identifiés.

La perte de savanes et de forêts est détectée par des analyses de séries chronologiques NDVI de données satellitaires à faible résolution.

Les résultats de ces analyses satellitaires constituent la base de la modélisation hydrologique et de l’utilisation des terres ainsi que l’évaluation de l’érosion des sols dans la zone d’étude.

Citation :

M. Judex, J. Röhrig, C. Linsoussi, H.-P. Thamm, G.M. (Ed.), 2010. Vegetation cover and land use change in Benin. In: Impacts of Global Change on the Hydrological Cycle in West and Northwest Africa. Berlin, pp. 257–273.

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L’irrigation goutte à goutte à énergie solaire améliore la sécurité alimentaire dans la région soudano-sahélienne

Des fractions importantes de l’Afrique subsaharienne sont considérées comme des consommateurs d‘aliments précaires, tel que mesuré par la disponibilité calorique totale par habitant au niveau national, la consommation au niveau des ménages, et/ou divers indicateurs individuels de l’état nutritionnel.

Dans toute la région, ces populations en insécurité alimentaire sont majoritairement rurales, et ils survivent fréquemment avec <1 par personne et par jour.

Même si la plupart sont engagés dans la production agricole comme principal moyen de subsistance, ils dépensent néanmoins 50 à 80 % de leurs revenus en nourriture, et sont souvent des consommateurs nets de denrées alimentaires, en particulier de produits non essentiels.

Répondre aux besoins alimentaires de la population croissante de l’Afrique au cours du prochain demi-siècle nécessitera des technologies qui améliorent considérablement les moyens de subsistance en milieu rural à un coût environnemental minimal.

Ces technologies seront probablement distinctes de ceux de la révolution verte, qui a eu relativement peu d’impact en Afrique.

Cette étude analyse l’irrigation goutte à goutte à énergie solaire en tant que stratégie pour améliorer la sécurité alimentaire dans la région rurale soudano-sahélienne de Afrique de l’Ouest.

À l’aide d’une comparaison par paires appariées de villages du nord Bénin (deux villages de traitement, deux villages de comparaison), et enquête auprès des ménages et données de terrain jusqu’à la première année de récolte dans ces villages, nous constatons que l’irrigation goutte à goutte à énergie solaire augmente considérablement à la fois le revenu du ménage et l’apport de la nutrition, en particulier pendant la saison sèche, et est rentable par rapport aux technologies alternatives.

Citation :

Burney, J., Woltering, L., Burke, M., Naylor, R., Pasternak, D., 2010. Solar-powered drip irrigation enhances food security in the Sudano – Sahel. PNAS 107, 1848–1853.

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Simuler les effets des exonérations fiscales sur l’utilisation des engrais au Bénin en reliant les modèles biophysiques et économiques

La faible augmentation de la productivité surfacique des cultures de base est un facteur majeur entraînant une dépendance accrue des pays africains sur les importations alimentaires.

L’utilisation accrue d’engrais minéraux peut considérablement améliorer l’équilibre alimentaire de nombreux pays et entraîner une baisse des prix des denrées alimentaires, une augmentation de l’approvisionnement alimentaire et la consommation et l’amélioration de la sécurité alimentaire et de l’état nutritionnel.

Au Bénin, en Afrique de l’Ouest, des mesures politiques pour améliorer l’accès des agriculteurs aux engrais sont biaisés en faveur de la production de coton.

Les résultats de la simulation suggèrent que l’exonération fiscale pourrait induire une utilisation accrue des engrais et ainsi améliorer la productivité agricole au Bénin.

Compte tenu des tendances démographiques projetées, le Bénin a besoin d’améliorer les rendements des cultures pour gérer les limites de la disponibilité des terres et la fertilité des sols.

Les simulations montrent qu’il existe un potentiel d’augmentation de la productivité des cultures grâce à l’application d’engrais minéraux.

Élargir les domaines où les éléments nutritifs sont ajoutés aideront à freiner l’accélération de la dégradation des sols grâce à l’extraction de nutriments.

Mais, l’effet positif de l’application des engrais sur les rendements des cultures peut être freinée par le changement climatique, surtout si les précipitations annuelles devaient diminuer.

Cependant, peu importe du changement climatique, l’efficacité de l’eau serait plus élevée avec ou sans apport supplémentaire de nutriments.

L’approvisionnement alimentaire pourrait être amélioré énormément sans une augmentation significative de l’utilisation des terres et la perte d’habitat naturel.

Citation :

Kuhn, A., Gaiser, T., Gandonou, E., 2010. Simulating the effects of tax exemptions on fertiliser use in Benin by linking biophysical and economic models. Agric. Syst. 103, 509–520.

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Diversité, conservation et espèces sauvages apparentées du mil Fonio (Digitaria spp.) dans le nord-ouest du Bénin

Développement des variétés modernes de fonio et bien adaptées pour répondre aux besoins des agriculteurs et des consommateurs.

Quinze villages choisis au hasard sont 15 dans la zone de production du fonio au Bénin.

15 variétés locales nommées par les agriculteurs sont enregistrées et regroupées en cinq morphotypes, dont quatre appartiennent à D. exilis et un à D. iburua.

Les différentes appelation de la culture du fonio sont : Ipoaka en Ditamari, Péi en Wama, Poaji en Natimba, Ipoé en Bialli et Afiôhoun en Lamba. Ces noms varient selon l’ethnie.

Pour la sélection des variétés, les agriculteurs utilisent 08 critères de préférences identifiés et hiérarchisés en fonction du sexe tels que : précocité, caractéristiques culinaires, facilité de transformation, productivité, facilité de récolte, taille des grains, aptitude au stockage et tolérance à la sécheresse.

Deux espèces végétales putatives signalées par les agriculteurs sont Digitaria horizontalis Willd. et Digitaria longiflora (Retz.) Pers.

Digitaria longiflora présente des caractères agronomiques intéressants utiles pour l’amélioration du fonio.

La culture est menacée. Il urge donc de préserver sa diversité et accroître son utilisation pour lutter contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition au Bénin.

Nécessité de développer des stratégies intégrées pour la conservation et l’utilisation durables des ressources génétiques du fonio au Bénin en raison de l’érosion génétique.

Citation :

Dansi,  A., Adoukonou-Sagbadja, H., Vodouhe, R., 2010. Diversity, conservation and related wild species of Fonio millet (Digitaria spp.) in the northwest of Benin. Genet. Resour. Crop. Evol. 57, 827–839.

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Développement et mise en œuvre d’un système interactif d’aide à la décision spatiale pour les décideurs du Bénin afin d’évaluer les ressources en terres agricoles – Étude de cas : AGROLAND

Développement du système informatique spatial (SDSS) pour la prise de décision concernant l’utilisation des terres agricoles nationales.

Visualisation  et évaluation des ressources biophysiques des terres agricoles sur la base d’un indice de marginalité (MI) pour l’utilisation des terres agricoles à travers AGROLAND (SDSS).

L’indice de marginalité de l’utilisation des terres agricoles (MI) est déterminé avec succès pour le Bénin à l’échelle nationale dans une résolution spatiale de 1 km.

Détection des zones marginales par MI en fonction des principales contraintes biophysiques.

Les valeurs de MI  (0 à près de 1) révèlent que le Bénin contient des sites présentant de très bonnes conditions biophysiques pour l’utilisation des terres agricoles (valeurs de MI autour de 0) mais contient également des régions, où des contraintes naturelles élevées les rendent sujettes à la dégradation des terres pendant qu’elles sont cultivées (valeurs de MI autour de 1).

Une faible fertilité du sol limite l’adéquation de l’utilisation des terres agricoles sur la majorité des sites au Bénin.

La durée limitée de la période de croissance et la forte variabilité des précipitations sont les contraintes biophysiques cruciales à l’échelle nationale, qui devraient être compensées pour obtenir des rendements plus élevés.

Les domaines d’application de SDSS sont par exemple, la science, l’administration nationale ou les organismes publics pour soutenir les stratégies de gestion.

AGROLAND a été programmé de manière complète et conviviale pour répondre aux exigences de fournir à différents utilisateurs au Bénin la possibilité d’évaluer les ressources en terres agricoles.

Citation :

Laudien, R., Pofagi, M., Roehrig, J., 2017. Development and implementation of an interactive Spatial Decision Support System for decision makers in Benin to evaluate agricultural land resources-Case study: AGROLAND. International Journal of Applied Earth Observation and Geoinformation. 12, 38–44.

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Connaissance paysanne des insectes foreurs de tiges du riz et leurs dégâts dans différentes zones écologiques du Bénin (Afrique de l’Ouest)

151 producteurs de riz (hommes et femmes) ont été enquêtés par le Centre du riz pour l’Afrique (AfricaRice) en collaboration avec l’Institut national des recherches agricoles du Bénin (Inrab).

Des visites sont organisées dans les champs paysans afin de vérifier les connaissances des riziculteurs sur le terrain.

Les paysans ont une bonne connaissance des principaux foreurs de tige tels que Sesamia calamistis Hampson, Chilo zacconius Bleszynski, Maliarpha separatella Ragonot et Diopsis spp.

Les paysans reconnaissent les dégâts des foreurs, notamment les cœurs morts et les panicules blanches.

Le foreur le plus reconnu sur l’ensemble des zones de production est la mouche à pédoncule, Diopsis spp., majoritairement par les agriculteurs des bas-fonds et ceux des zones irriguées.

Le foreur rose africain, S. calamistis, est beaucoup plus présent dans les zones écologiques de plateau et de bas-fonds. 66 % des producteurs connaissent le foreur blanc, M. Separatella.

Renforcement de capacités des agriculteurs pour exclure la confusion dans la relation entre le type d’insecte et la nature des dégâts.

Implication des paysans dans les opérations de surveillance régulière et d’alerte précoce des foreurs de tige ainsi que dans les recherches participatives pour une lutte efficace contre ces ravageurs.

Citation :

Togola, A., Nwilene, F. E., Agbaka, A., Anato, F., Agunbiade, T. A., Chougourou, D. C., 2010. Connaissance paysanne des insectes foreurs de tiges du riz et leurs dégâts dans différentes zones écologiques du Bénin (Afrique de l’Ouest). Cah. Agric. 19 (4), 262–266.

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Effets combinés de la jachère de Stylosanthes guianensis et de la gestion du travail du sol sur le rendement, les mauvaises herbes et les sols du riz pluvial dans le sud du Bénin

Deux champs moins de 15 m l’un de l’autre ont été utilisés dans cette étude et classifié comme Typique Haplustult selon la taxonomie des sols américaine.

Stylosanthes guianensis (stylo) peut être établi comme une culture relais avec le riz pluvial environ 10 jours après le semis du riz. Réduction  de la biomasse des mauvaises herbes (71 % et 95 %) par la jachère de stylo.

L’augmentation du rendement du riz est en adéquation avec l’augmentation des apports de la biomasse de la jachère due à l’introduction du stylo.

L’augmentation de la biomasse des mauvaises herbes (62 à 202 %) par le sol non-travaillé sans jachère de stylo tandis que la jachère stylo réduit la biomasse des mauvaises herbes de 45 à 83 % et de 11 à 36 %, respectivement dans le cadre de la gestion sans labour et du sol travaillé manuel.

Le rendement du riz est plus élevé avec le travail manuel du sol qu’avec le non-travail du sol, indépendamment des différents traitements de jachères.

La combinaison de la gestion du sol travaillé manuel avec la jachère stylo semble être une stratégie efficace pour améliorer la productivité du riz pluvial et est incluse comme composante des technologies de gestion intégrée des cultures dans les savanes d’Afrique de l’Ouest.

Citation :

Saito, K., Azoma, K., Oikeh, S. O., 2010. Combined effects of Stylosanthes guianensis fallow and tillage management on upland rice yield, weeds and soils in southern Benin. Soil & Tillage Research. 107, 57–63.

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Mettre la politique nutritionnelle au cœur du Développement – comprendre les facteurs Institutionnels et politiques du changement Politique : Etude de cas de benin

La trajectoire de la nutrition au Bénin depuis son indépendance a connu successivement des initiatives réussies et des occasions manquées, et ce malgré la volonté politique de lutte contre la malnutrition des ménages, touchés par le double fardeau nutritionnel et les carences en micronutriments.

La lutte contre la pauvreté est étroitement liée à celle contre la malnutrition.

La pauvreté sous toutes ses formes reste une préoccupation majeure au Bénin. La pauvreté monétaire semble la moins répandue touchant en moyenne 37,4% des ménages sur le plan national. La pauvreté d’existence ou des conditions de vie faisant référence à l’accès de la population aux services sociaux de base, est la plus répandue avec plus de la moitié des ménages.

Sur le plan régional et international, l’appartenance du pays à des espaces politico-économiques a été déterminante dans l’évolution de la trajectoire de la nutrition.

L’influence des partenaires techniques et financiers extérieurs est indéniable tandis qu’aux niveaux national et local, des problèmes de perception de la malnutrition par les populations, les leaders et les acteurs du secteur de la nutrition ralentissent la prise de décision et la pérennisation des acquis.

Deux actions majeures préconisées à savoir : (i) l’institutionnalisation de la politique de nutrition et, (ii) l’élaboration d’un Plan stratégique et d’un Programme national multi sectorialisé de nutrition.

Il est indispensable de mettre la sécurité alimentaire et nutritionnelle au cœur de la lutte contre la pauvreté monétaire, et de combler le manque d’information, de coordination et de leadership, qui ont été des facteurs inhibiteurs dans le passé.

Agbota, A.C., Tevoedjre, E., Hessou, J.D., 2010. Mettre la politique au coeur du developpement – Comprendre les facteurs institutionnels et politiques du changement politique: Etude de cas de Benin.

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Inefficacité des systèmes agricoles de bas-fond au Bénin (Afrique de l’Ouest) : fonction de distance directionnelle et approche bootstrap tronquée

À court terme, l’échelle d’inefficacité de l’allocation et de la production se sont avérées être les principales sources d’inefficacité.

On constate de preuves d’importantes inefficacités techniques, d’allocation et d’échelle parmi les producteurs dont l’inefficacité d’échelle, l’inefficacité allocative et l’inefficacité de la production qui demeurent les principales sources d’inefficacité.

Il est possible pour les producteurs d’augmenter le gain de profit de la production de riz et de légumes en supprimant ces inefficacités.

La maîtrise de l’eau, la taille de la main-d’œuvre familiale, les années d’expérience en gestion dans les plaines et la taille de l’exploitation agricole des hautes terres détenue par les ménages étaient aussi des facteurs influençant l’inefficacité des agriculteurs dans des régions de terres basses.

L’inefficacité d’entrée renseigne que les intrants variables (semences et engrais) n’étaient pas utilisés au niveau optimal, reflétant un accès limité à la qualité et la quantité de semences et d’engrais pour la plupart des exploitations.

Sur la base des résultats d’inefficacité, l’inefficacité des systèmes d’exploitation des bas-fonds est plus diversifiée.

Par rapport à un système maraîcher, l’inefficacité de la technique est nettement plus élevée si les agriculteurs passent à un système de riziculture.

Un gain économique et de sécurité alimentaire existe dans la promotion de stratégies de développement des bas-fonds avec des systèmes de culture riz-légumes.

L’inefficacité des entrées montre la difficulté auxquels les producteurs sont confrontés pour ajuster la qualité et la quantité de semences et d’engrais.

Besoin d’obtenir de données empiriques en soutien aux efforts de promotion d’une filière riz-légume intégrée au système agricole dans les basses terres d’Afrique de l’Ouest pour contribuer à la sécurité alimentaire.

Singbo, A.G., Lansink, A.O., 2010. Lowland farming system inefficiency in Benin (West Africa): directional distance function and truncated bootstrap approach. Food Secur. 2, 367–382.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Lowland farming system inefficiency in Benin (West Africa): directional distance function and truncated bootstrap approach»

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Inventaire par télédétection des agro-écosystèmes de bas-fonds dans le centre du Bénin

En Afrique subsaharienne, les bas-fonds sont des agroécosystèmes souvent favorables à la riziculture et aux cultures de contre-saison.

Ces ressources potentielles n’ont pas bénéficié d’un développement rapide à cause de leur extrême diversité et du fait de la méconnaissance de leurs potentialités par les acteurs du développement.

Cent quatre-vingts et un bas-fonds couvrant une superficie de 1 123 hectares ont été identifiés.

Environ 60 % des bas-fonds identifiés ont une superficie comprise entre 0 et 5 hectares, tandis que moins de 5 % d’entre eux ont des superficies comprises entre 20 et 25 hectares.

L’approche de détection et d’inventaire utilisée dans cette étude, essentiellement fondée sur l’exploitation d’une image satellitale, présente une fiabilité telle qu’elle mérite d’être généralisée pour la recherche des zones basses pour des perspectives agricoles.

Il y a un gain de temps avec l’approche de détection, comparativement aux autres approches qui nécessitent que tous les bas-fonds soient parcourus et levés sur le terrain.

Les bas-fonds ont été identifiés pouvant déjà faire l’objet d’une mise en valeur car présentant des caractéristiques hydrologiques et morphologiques qui correspondent aux critères de mise en valeur proposés par le DIARPA.

Une approche simple, plus rapide et moins onéreuse existe en ce sens qu’elle permet de relever en un temps record le maximum de bas-fonds et de réduire le coût des phases de terrain de l’inventaire des bas-fonds d’une zone donnée.

Il urge de mener des travaux complémentaires afin de cerner les caractéristiques socio-économiques et biophysiques des bas-fonds inventoriés.

L’utilisation systématique de cette approche par les projets de développement agricole des bas-fonds permettrait la mise en place progressive d’un système d’information sur les bas-fonds aux niveaux national et régional.

Chabi, A., Oloukoi, J., Mama, V.J., Kiepe, P., 2010. Inventaire par télédétection des agro-écosystèmes de bas-fonds dans le centre du Bénin. Cah. Agric. 19, 446–453.

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