Que se passe-t-il entre l’accompagnement technico-institutionnel et l’adoption de l’agriculture biologique ? Une étude de cas du Bénin

Le débat actuel sur l’agriculture biologique met l’accent sur la durabilité des systèmes agricoles, les moyens de subsistance et la qualité des aliments sur le plan technique et économique, les facteurs influençant la conversion de l’agriculture biologique.

L’article vise à décrire les facteurs d’adoption associés aux systèmes d’appui technique mis en place pour la promotion de l’agriculture biologique, basée sur une étude de cas au Bénin.

Les facteurs importants qui ont affecté l’adoption de l’agriculture biologique étaient leurs perceptions des caractéristiques de la technologie, les facteurs économiques, l’appui institutionnel aux réseaux d’apprentissage sociotechniques, et le crédit acquis par les organisations non gouvernementales organisme de promotion de l’agriculture biologique.

Les besoins de compétence, d’appartenance sociale, et la sécurité des revenus agricoles agissent comme médiateurs psychosociaux entre l’appui technique et institutionnel et la motivation à se convertir à l’agriculture biologique.

Aux côtés de leurs capacités techniques, la capacité des agriculteurs conseillers pour faire face aux facteurs psychosociaux associés avec les systèmes de soutien institutionnel semble être crucial pour motiver les agriculteurs à adopter l’innovation.

La théorie cognitive de l’évaluation élargie pour traiter les problèmes de sécurité aide à explorer les interfaces entre les institutions système de soutien et l’adoption de l’agriculture biologique.

Citation :

Moumouni, I., Baco, M.N., Tovignan, S., Gbèdo, F., Nouatin, G.S., Vodouhê, S.D., Liebe, U., 2013. What happens between technico-institutional support and adoption of organic farming ? A case study from Benin. Org. Agr. 3, 1–8.

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Analyse spatiale et temporelle des rendements des cultures de maïs (Zea mays) au Bénin de 1987 à 2007

Le maïs représente la principale culture vivrière et pousse dans toutes les zones agro-écologiques du Bénin.

Diverses technologies ont été introduites pour augmenter son rendement avec leur impact qui peut être évalué à travers une analyse spatio-temporelle d’analyse des rendements.

L’analyse spatiale des rendements de 77 districts, de 1987 à 2007, a montré qu’il existe une variation entre les rendements des huit différents zones agro-écologiques du Bénin.

Dans la plupart des zones, les rendements montrent une tendance annuelle à la hausse correspondant à un modèle de lissage exponentiel.

Cependant, les rendements sont relativement faibles et très variables en raison de plusieurs les facteurs.

Les facteurs climatiques, en particulier la quantité de pluie pendant les périodes de pleine croissance végétative (mai au sud et juillet et août au nord), expliquent 15 à 77 % des variations de rendement interannuelles.

L’effet des précipitations était le plus élevé dans les zones les plus au nord et au sud-ouest ayant un monomodèle et la saison des pluies bimodale, respectivement, et où le maïs n’est pas la culture principale.

Dans les zones du centre, l’effet de la culture du coton de l’année précédente sur le rendement du maïs a été fort en raison de l’épandage du coton.

En général, l’augmentation des rendements est due notamment à l’adoption de nouvelles pratiques agricoles (application de matière organique, engrais, nombre et période de désherbage).

Les estimations des rendements des cultures et l’impact du changement climatique sur les rendements des cultures, ainsi que l’analyse des adaptations en réponse au changement du climat, devrait tenir compte des variations spatio-temporelles et de l’impact des nouvelles technologies.

Citation :

Worou, N.O., Gaiser, T., Saito, K., Goldbach, H., Ewert, F., 2013. Spatial and temporal variation in yield of rainfed lowland rice in inland valley as affected by fertilizer application and bunding in North-West Benin. Agric. Water Manag. 126, 119–124.

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Modélisation simultanée des déterminants de la productivité des intrants partiels dans la commune de Banikoara, Nord Bénin

Cette étude vise à évaluer les déterminants de la productivité agricole à travers les productivités partielles des principaux facteurs de production (terre, travail et capital) à Banikoara au Nord du Bénin.

Les productivités partielles de la terre, du travail et du capital sont de 163643,90 francs CFA/ha, 1716,92 francs CFA/Homme.Jour, et 2,48 respectivement, ce qui implique que la terre est le facteur le plus productif.

La productivité partielle du travail est influencée par le sexe du chef de ménage, son expérience dans l’agriculture, un emploi non agricole, la taille du ménage, la superficie des terres cultivées en riz et coton, le capital du ménage et l’accès crédit alors que la taille du ménage, la superficie des terres cultivées en coton et le capital du ménage affecter la productivité partielle du capital.

Ces facteurs doivent être pris en compte par la politique de conception des projets visant à améliorer la productivité agricole. La superficie du terrain à allouer aux différentes cultures doivent être au centre de la politique agricole car elles ont influencé toutes les exploitations agricoles partielles.

Les résultats ont mis en évidence que la terre est le facteur le plus productif. La régression a révélé que les deux caractéristiques démographiques et le système agricole déterminent les productivités partielles.

En fonction de la culture, la taille de la terre pourrait avoir une relation inverse avec la productivité agricole.

La gestion des terres, les pratiques de conservation de la fertilité des sols devraient être au centre de la politique agricole afin de maintenir le niveau de la productivité des terres.

Pour favoriser la productivité des terres, la petite taille des exploitations agricoles, avec l’intensification de la production, semblent être plus approprié.

Citation :

Kokoye, H.S.E., Yabi, J.A., Tovignan, S.D., Yegbemey, R.N., Nuppenau, E.-A., 2013. Simultaneous modelling of the determinants of the partial inputs productivity in the municipality of Banikoara , Northern Benin. Agric. Syst. 122, 53–59.

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Production maraîchère à risques liés aux métaux toxiques dans l’eau d’irrigation au Bénin

Plusieurs sources de contamination par des polluants toxiques du sol de jardinage et l’eau des marécages et de la rivière traversante les champs agricoles affectent la qualité sanitaire des légumes cultivés

L’eau utilisée pour l’irrigation des légumes ainsi que le sol sur lequel ils sont cultivés sont contaminés par des substances toxiques métaux

Bioaccumulation de l’arsenic et du cadmium dans les légumes que dans le sol contrairement au plomb où son niveau dans le sol dépasse celui dans les légumes

Les légumes-feuilles seront plus exposés que les non-feuilles: teneurs en plomb dans Daucus carota et dans Allium cepa, les légumes non feuillues, sont parmi les plus bas. Mais, ce résultat ne permet de conclure sur l’origine de la contamination du végétal.

La contamination des légumes dépend de l’utilisation de pesticides. Des études ont mis en évidence d’autres facteurs impliqués dans la bioaccumulation de substances métaux toxiques par les organismes vivants : spéciation des métaux, nature de l’organisme bioaccumulable, biotique et physico-chimique

Une contamination des légumes par les métaux toxiques dépend du sol, de l’eau, de l’environnement du site de jardinage et l’utilisation ou non de pesticides.

Dans tous les cas, en raison du risque imminent de toxicité, l’adoption d’un comportement raisonnable et le développement d’une agriculture durable sont nécessaires pour combiner la sécurité des aliments, le développement économique, la protection de l’environnement et la santé publique.

Citation:

Koumolou, L., Edorh, P., Montcho, S., Aklikokou, K., Loko, F., Boko, M., Creppy, E.E., 2013. Health-risk market garden production linked to heavy metals in irrigation water in Benin. C. R. Biol. 336, 278–283.

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Paramètres de croissance et de mortalité de P. senegalensis et P. typus (Sciaenidae) dans les eaux littorales du Bénin (Afrique de l’Ouest) et leurs implications pour la gestion et la conservation

Surexploitation des pêcheries en Afrique et au Bénin expliquée par le manque de données sur la pêche, des stratégies de gestion inefficaces et des politiques non appliquées.

Les Pseudotolithes sont des espèces principalement pêchées à la senne de plage au large des eaux littorales béninoises.

Baisse du niveau de capture de ces espèces avec une méconnaissance de la dynamique de leur population.

Deux Sciaenidés commercialement importants (Pseudotolithus senegalensis et Pseudotolithus typus) et pêchés à la senne de plage au Bénin ont permis d’étudier leur niveau de croissance et de mortalité.

  1. senegalensis présentait une croissance isométrique (croissance égale de toutes les parties du corps) avec une mortalité Z = 4,39 par an contrairement à P. typus qui présentait une croissance allométrique négative (croissance lente de certaines parties du corps au détriment d’autres) avec une mortalité Z = 4,12 par an.

Le taux d’exploitation des deux espèces de poissons était supérieur au critère optimum d’exploitation, ce qui est révélateur d’une surpêche.

Plusieurs actions de gestion immédiates, telles que la réglementation de la taille limite en augmentant progressivement le maillage des sennes de plage et les délais de réglementation en restreignant la pêche en dehors de la saison de ponte, sont considérées comme nécessaires à l’exploitation durable de ces stocks.

Citation:

Sossoukpe, E., Nunoo, F.K.E., Ofori-danson, P.K., Fiogbe, E.D., Dankwa, H.R., 2013. Growth and mortality parameters of P . senegalensis and P . typus ( Sciaenidae ) in nearshore waters of Benin ( West Africa ) and their implications for management and conservation. Fish. Res. 137, 71–80.

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Différenciation génétique d’un téléostéen primitif, le bonytongue africain Heterotis niloticus, entre les bassins fluviaux et au sein d’un système fluvial de plaine inondable au Bénin, en Afrique de l’Ouest

Des niveaux élevés de différenciation génétique parmi la population d’Heterotis niloticus de trois bassins fluviaux constituants des zones importantes de pêche au Bénin ont été révélé après examen de huit loci microsatellites. Mais, de faibles niveaux de différenciation génétique au sein des populations ont été détectés dans le système de plaine inondable de la rivière Ouémé–Sô. Ces résultats ont des implications importantes pour la conservation et la gestion des stocks soutenant d’importantes pêcheries continentales en Afrique de l’Ouest.

La diversité allélique moyenne et l’hétérozygotie, (3,5 et 0,34) pour H. niloticus au niveau du fleuve Niger à Malanville contrairement au (5,88 et 0,59) obtenues dans la localité de la rivière du Mono, sont extrêmement faibles par rapport aux valeurs rapportées pour autres poissons d’eau douce. Ce qui suggère une vulnérabilité de cette espèce de poisson causée par la surexploitation. Nécessité de faire des analyses génétiques élargies dans le nord du Bénin (bassin du Niger) afin d’établir si la faible diversité génétique d’Heterotis niloticus est une caractéristique de cette région.

Pour la conservation et la gestion unique de cet écosystème, H. niloticus semble être approprié à considérer. Ceci, dans la gestion du stock devant traiter les lacs, les canaux d’écoulement et les mares saisonnières des plaines inondables, comme un ensemble d’habitats essentiels interconnectés.

Pour une durabilité de la pêche dans la plaine inondable de la rivière Ouémé-Sô, il est essentiel de maintenir un nombre suffisant d’adultes reproducteurs dans les lacs permanents. La diversité génétique d’H. niloticus observée au niveau du bassin de la rivière Ouémé-Sô est supérieure à celles des deux autres bassins fluviaux mais comparable à la moyenne généralement signalée pour les autres espèces de poissons d’eau douce.

Citation:

Hurtado, L.A., Carrera, E., Adite, A., Winemiller, K.O., 2013. Genetic differentiation of a primitive teleost , the African bonytongue Heterotis niloticus , among river basins and within a floodplain river system in Benin , West Africa. J. Fish Biol. 83, 682–690.

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Présence du plomb dans les feuilles de Solanum macrocarpon Linn cultivé à Cotonou (Bénin) : rôle des fientes de poulets mal compostées

L’agriculture urbaine est devenue à travers le monde entier, et spécifiquement dans les pays en développement, l’une des activités nécessaires pour assurer la sécurité alimentaire des citadins.

En ce qui concerne la teneur en plomb dans les fientes, ce métal y a été détecté selon des valeurs comprises entre 0,696 et 3,618 mg/kg.

Le sol de Houéyiho (46,320 – 0,651 mg/kg) est davantage contaminé par le plomb que les autres sites. Les eaux d’arrosage utilisées sur les sites d’étude sont légèrement contaminées par le plomb, avec des valeurs comprises entre 0,038 et 0,017 mg/L.

Les feuilles de S. macrocarpon sont contaminées par le plomb selon des valeurs nettement supérieures à celles imposées par la FAO (0,1 mg/kg). Leur consommation sans précautions pourrait exposer les populations à des maladies liées à l’accumulation de ce métal.

Des contaminations des fientes de poulets, des eaux d’arrosage, des sols et des feuilles de S. macrocarpon par le plomb ont été détectées sur tous les sites d’étude, avec des valeurs parfois supérieures aux normes recommandées par la FAO.

La présence de métaux lourds dans les légumes des différents sites d’étude pourrait être à l’origine d’intoxications et nuisances alimentaires.

Le compostage des fientes de poulets avant leur application sur les légumes fait partie des mesures atténuantes.

Citation :

Dougnon, V., Edorh, P., Bankolé, H., Dougnon, J., Klotoé, J.R., Loko, F., Creppy, E.E., Boko, M., 2013. Présence du plomb dans les feuilles de Solanum macrocarpon Linn cultivé à Cotonou (Bénin) : rôle des fientes de poulets mal compostées. C. R. Biol. 336, 261–264.

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Déchets ménagers municipaux utilisés comme matériau de complément pour le compostage du fumier de poulet et des résidus de récolte

Il existe une faible disponibilité de matières organiques pour l’amendement des sols agricoles trop riches déjà en produits chimiques.

Les déchets municipaux de Cotonou ont été jugés comme une bonne matière première pour compostage afin d’améliorer la disponibilité de la source organique de nutriments.

Les composts produits avec les déchets solides municipaux (MW), le fumier (M) du poulet et les résidus de graines de coton (CSR) (MW+M+CSR) avaient le plus potentiel d’amendement des Ferralsols, notamment avec un mélange 2:1 (200 kg MW+100 kg M+100 kg CSR) qui pourrait être appliqué à 10 t ha-1.

Il faut suggérer d’autres améliorations des méthodes de compostage pour augmenter le Ca++ et réduire les teneurs en mercure, respectivement.

Dix tonnes par hectare d’un tel compost ont été recommandé pour améliorer la capacité de rétention d’eau et teneurs en éléments nutritifs (N, P et K) dans un Ferralsols d’Afrique.

Il faut identifier une stratégie de recyclage pour les déchets de Cotonou afin d’améliorer la santé des sols, la production agricole et réduire les coûts agricoles et la pollution de l’environnement.

Il est nécessaire d’effectuer des améliorations dans le processus pour augmenter le contenu de Ca avec un bilan K amélioré et pour réduire la concentration en mercure.

Besoinss de recherches supplémentaires pour réduire la teneur en Hg et pour améliorer l’équilibre des nutriments, en particulier avec K.

Citation :

Amadji, G.L., Kone, B., Bognonkpe, P.J., Soro, N., 2013. Municipal household waste used as complement material for composting chicken manure and crop residues. Ital. J. Agron. 8, 1–6.

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Le paillage du riz pluvial pour une gestion efficace de l’eau : Une approche collaborative au Bénin

Le riz joue un rôle essentiel en contribuant à la sécurité alimentaire, aux revenus génération, la réduction de la pauvreté et la croissance socio-économique dans de nombreux pays africains

Une approche sociotechnique combinant les dimensions techniques et institutionnelles a été utilisée pour identifier et tester le paillage comme méthode potentielle pour améliorer l’efficacité de l’eau d’irrigation dans la culture du riz dans les régions montagneuses des vallées intérieures du Bénin.

Avec la variété de riz de bas-fond IR-841 avec 10 Mg ha−1 « riz de paille », le paillis permet aux agriculteurs de mieux utiliser l’eau disponible dans les hautes terres et d’augmenter les rendements.

Bien que le la préférence pour l’IR-841 par rapport à la variété spéciale des hautes terres Nerica-4 est risquée en raison de ses demandes élevées en eau et l’incertitude des précipitations, les agriculteurs utilisent l’IR-841 pour maximiser leurs profits.

Au-delà de sa technicité sortie, l’expérimentation conjointe a facilité l’interaction des connaissances, des expériences et des pratiques parmi les acteurs impliqués.

Le processus utilisé pour sélectionner une option viable pour une gestion plus efficace de l’eau dans la riziculture, impliquant un groupe mixte de parties prenantes, a facilité l’interaction entre les membres de la plateforme, la co-génération de connaissances pour une utilisation efficace de l’eau par la compréhension et l’intégration des agriculteurs apports scientifiques.

L’évaluation de l’expérience technique sur le terrain qui résulte de plusieurs méthodes a fourni des preuves suffisantes pour un résultat clair : la variété de bas-fond à long terme IR-841 avec « riz de paille » permet aux agriculteurs de mieux utiliser l’eau disponible et augmenter les rendements de leurs parcelles de montagne.

Citation :

Totin, E., Stroosnijder, L., Agbossou, E., 2013. Mulching upland rice for efficient water management : A collaborative approach in Benin. Agric. Water Manag. 125, 71–80.

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Contribution des produits alimentaires traditionnels (palmier à huile) à la sécurité alimentaire et aux revenus des communautés rurales du sud du Bénin

Dans ce travail, 60 producteurs, 30 transformateurs, 30 commerçants et 120 consommateurs sont enquêtés dans les trois zones cibles.

Quatre acteurs principaux identifiés : les producteurs, les transformateurs, les commerçants et les consommateurs. Les autres acteurs sont la recherche, la vulgarisation, les fournisseurs de plants, de noix pour la production et les agents financiers.

La transformation, la commercialisation et la consommation sont beaucoup plus représentées par les femmes (89%).

La majorité des producteurs sont analphabètes et 2% des producteurs appartiennent à des coopératives ou associations de production.

Les services d’appui financier (services de recherche, de vulgarisation et les ONG) fournissent des crédits au sein de la chaîne par l’intermédiaire des commerçants locaux.

L’accessibilité et la disponibilité de l’huile de palme favorisent sa consommation ainsi que la bonne qualité des noix.

Manque d’informations relatives à la formation sur les méthodes améliorées de la transformation, la qualité de l’huile, le marketing et les ventes.

Nécessité du système d’inspection de la qualité de l’huile vendue par les transformateurs et les négociants.

Renforcement des capacités des acteurs sur les outils de communication est très important.

Les hommes, les femmes et les jeunes sont des acteurs clés de la chaîne. Les femmes sont impliquées dans la transformation et la vente.

L’étude recommande un meilleur accès au marché des produits et la nécessité d’augmenter la valeur ajoutée à chaque segment de la chaîne.

Citation :

Adetonah, S., Coulibaly, O., Ntandou-Bouzitou, G., Padonou, S., Koumassa, L., 2013. Contribution of traditional food products (Oil palm) to food security and income of rural communities in Southern Benin. 4th International Conference of the African Association of Agricultural Economists. Hammamet, Tunisia.

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