Au Bénin, des températures plus chaudes limiteront sévèrement les augmentations de production agricole obtenues grâce à l’expansion de la culture séquentielle.
Selon le scénario de changement climatique, entre 50 % et 95 % des surfaces cultivées actuellement supportent une culture séquentielle ou en auront besoin pour revenir à la monoculture.
Le potentiel d’irrigation du bassin versant sera au moins réduit de moitié d’ici le milieu du siècle dans toutes les combinaisons de scénarios.
Le changement climatique affecte, en plus des rendements, la culture séquentielle pluviale, l’expansion des terres cultivées pluviales et l’expansion de l’irrigation.
41 % des surfaces cultivées du bassin versant de l’Ouémé supérieur sont soit utilisées en recadrage séquentiel ou peut le supporter. Cependant, d’ici 2050, ce chiffre tombera entre 2 % et 16% selon le scénario de changement climatique.
Nécessité de passer à la monoculture ou d’adopter des pratiques agronomiques améliorées, notamment les cultivars à cycle court.
Nécessité de mieux gérer les sols pour augmenter la productivité
Pour réguler et augmenter le débit d’eau en saison sèche en plus de la fourniture d’autres services écosystémiques, les zones forestières et boisées sont nécessaires
Important d’utiliser une approche intégrée à la planification du développement rural, où l’on peut s’attendre à ce que le changement climatique ait de multiples implications sur les systèmes de culture et la résilience au changement climatique dépendent du maintien l’intégrité globale du paysage, y compris les zones qui régulent les débits d’eau.
Citation:
Duku, C., Zwart, S.J., Hein, L., 2018. Impacts of climate change on cropping patterns in a tropical , sub-humid watershed. PLoS One 13, 1–21.