Facteurs expliquant les habitudes alimentaires des adolescentes en milieu urbain au Bénin : étude qualitative

L’adolescence est une période critique de croissance entre l’enfance et l’âge adulte exigeant des demandes plus élevées en énergie et en nutriments.

La présente étude a utilisé une approche socio-écologique pour analyser les facteurs personnels et environnementaux qui influencent les habitudes alimentaires des jeunes filles de 15 à 19 ans scolarisées en milieu urbain (Cotonou) au Bénin.

Les habitudes alimentaires saines des adolescentes sont caractérisées par l’influence de la famille et par l’accès à des aliments sains et leur disponibilité dans les cantines scolaires.

Les préférences pour les aliments sucrés (les biscuits, les chips, les bonbons), les connaissances diététiques insuffisantes, la pression des amis et le fait de vivre dans un environnement urbain sont des facteurs expliquant les choix alimentaires malsains des adolescentes.

Les adolescentes ont affirmé que les médias et réseaux sociaux influencent leurs habitudes alimentaires et les font consommer de nouveaux repas comme les crêpes.

Les interventions de promotion de la nutrition en milieu scolaire telles que l’éducation nutritionnelle, les changements dans la politique de l’école en matière de sécurité et les changements dans la disponibilité des aliments à l’école sont toutes des stratégies d’intervention nécessaires pour améliorer la nutrition et la santé des adolescentes.

Citation :

Mama Chabi, S., Fanou-Fogny, N., Nago Koukoubou, E., Deforche, B., Van Lippevelde, W., 2022. Factors Explaining Adolescent Girls’
Eating Habits in Urban Benin: A Qualitative Study. Adolescents, 2, 205–219.

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Existe-t-il une inadéquation des compétences et/ou des qualifications sur le marché du travail agricole au Bénin ?

Le taux de chômage des jeunes au Bénin est remarquablement bas mais avec une forte proportion de main d’œuvre sous employée.

Il y a une inadéquation entre les compétences des diplômés agricoles et la demande du marché du travail. Il existe un manque de compétences générales et numériques chez les établissements de formation agricole et une surqualification en compétences techniques des diplômés agricoles.

Seuls 2 % environ des diplômés de l’enseignement supérieur agricole et 6,38 % des titulaires d’un DEAT occupent un emploi sans rapport avec leur domaine d’études.

Les faiblesses remarquées dans les compétences générales des diplômés sont :  la faible compétences personnelle et d’apprentissage, la faible proactivité, la flexibilité et la résilience au stress pour les titulaires de BEAT, DEAT, Licence et Master.

Pour les titulaires de Doctorat, les faiblesses concernent le manque de compétences en la gestion des conflits, la planification et les compétences organisationnelles, et la résilience au stress.

Afin de pallier ces difficultés, il faudrait : (i) Doter les étudiants en agriculture du Bénin de compétences en recherche d’emploi en plus de compétences matérielles, générales et numériques pour les rendre plus compétitifs sur le marché du travail; (ii) Mettre régulièrement à jour les programmes d’éducation en fonction des besoins du marché du travail et (iii) Promouvoir la collaboration entre les employeurs et les établissements de formation agricole grâce au développement de plateformes de collaboration entre les employeurs et les établissements de formation agricole, et impliquer davantage les employeurs dans la conception, l’évaluation et l’innovation des programmes.

Citation:

Kaki, R. S., Gbedomon, R. C., Thoto, F. S., Houessou, D. M., Aoudji, A. K., Gandji, K., 2021. Are there any skills and/or qualifications mismatch in the agricultural labour market in Benin?.

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Caractéristiques socio-économiques des flottes de pêche opérant au Bénin, Afrique de l’Ouest

Le secteur de la pêche joue un rôle central dans l’économie locale et l’approvisionnement en protéines animales.

Les tentatives scientifiques pour caractériser le secteur de la pêche au Bénin sont limitées. Cette étude a utilisé les données primaires et secondaires de 2014 à 2018 pour caractériser les flottes de pêche et la diversité des espèces de poissons débarquées au Bénin.

Cinq flottes de pêche utilisant des engins différents ont été identifiées dans le pays. Il s’agit de (i) la Flotte Nationale Continentale Artisanale (FNCA), (ii) la Flotte Nationale Maritime Artisanale (FNMA), (iii) la Flotte Étrangère Maritime Artisanale (FEMA), (iv) la Flotte Industrielle Nationale (FIN) et (v) la Flotte Industrielle Étrangère (FIE).

La FNCA performe mieux en termes de volume de captures et de rendement économique, en raison du grand nombre de pêcheurs indigènes intéressés par cette flotte.

Dans les FNMA et FEMA, les pêcheurs font usage des lignes et des hameçons pour attraper les poissons démersaux et les sennes tournantes et filets maillants dérivants pour récolter des poissons pélagiques.

La FNCA cible uniquement des espèces de poissons d’eau douce. Les utilisateurs de cette flotte pratiquent leur activité tout au long de l’année en utilisant une myriade d’engins de pêche.

La FIN et la FIE ciblent des poissons démersaux et pélagiques, avec 7 et 15 unités enregistrées.

Parmi les flottes de pêche, quatre sont liées à la mer constituant 80% de la flotte totale du fait de l’installation de plusieurs entreprises de pêche chinoises et européennes bien équipées rendant le secteur plus mécanisé que le secteur industriel au Bénin.

Citation :

Montcho ,S.A., Gnansounou ,S.C., Chadare ,J.F., Salako ,K.V., Sohou,Z., Failler P.,Kakaï,R.G.,Assogbadjo,A.E., 2022. Academic journal 14(1), 1-14.

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Analyse du cycle de vie et évaluation nutritionnelle du maraîchage au sud du Bénin à travers le continuum de production

L’objectif de cette étude était d’analyser les impacts environnementaux à travers le continuum productif (c’est-à-dire la gamme de pratiques agricoles) du maraîchage dans le sud du Bénin afin de déterminer si des différences statistiquement significatives existent entre les types de production.

Les impacts environnementaux sont dominés par les émissions directes dues à la surfertilisation et par la consommation de carburant pour le pompage de l’eau.

Des différences statistiquement significatives entre les scores environnementaux ont été constatées entre les sites de production (pour la carotte, la laitue et toutes les cultures), et les types de production (pour la carotte et toutes les cultures).

Il a été constaté une absence de différences significatives entre les types de systèmes de production concernant les teneurs en β-carotène et en polyphénols.

Les indices nutritionnels suggèrent des différences marginales entre les types de systèmes de production concernant la valeur nutritionnelle globale de la carotte et de la tomate.

Pour la carotte, il semble y avoir une corrélation entre la qualité nutritionnelle et les impacts environnementaux, des scores nutritionnels plus élevés étant associés à des impacts environnementaux plus faibles. Par contre, pour la tomate, il ne semble pas exister de corrélation.

Les politiques publiques agricoles au Bénin pourraient bénéficier des résultats de cette étude en favorisant par exemple le développement (i) d’une irrigation moins énergivore, (ii) de plateformes de traitement des déchets organiques pour réduire les pertes par volatilisation, (iii) de connaissances sur la valeur fertilisante des déchets organiques et (iv) de services de vulgarisation agricole ou de guides techniques sur les bonnes pratiques agricoles pour réduire la surfertilisation et les autres impacts environnementaux négatifs.

Citation :
Avadí, A., Hodomihou, N. R., Amadji, G. L., & Feder, F., 2021. LCA and nutritional assessment of southern Benin market vegetable gardening across the production continuum. The International Journal of Life Cycle Assessment 26, 1977-1997.

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Leadership vertical des prix sur les marchés locaux du maïs au Bénin

Dans la littérature sur l’organisation industrielle, les prix de détail sont souvent supposés être déterminé par les conditions du marché de gros. De même, dans la littérature du marketing sur le fonctionnement des marchés alimentaires dans les pays tropicaux, le leadership vertical des prix des grossistes est souvent conjecturé mais non testé empiriquement.

Les relations de prix verticales entre les grossistes et les détaillants ont été examiné sur cinq marchés du maïs au Bénin.

Pour tester empiriquement si oui ou non les grossistes ont un certain pouvoir de fixation des prix vis-à-vis des détaillants, la méthode à trois modèles, considérés comme des candidats possibles, a été appliqué pour décrire la relation verticale des prix dans les circuits de commercialisation des marchés locaux du maïs au Bénin.

Nous montrons que la tendance stochastique commune et l’erreur de déséquilibre à long terme doit être explicitement prise en compte pour interpréter correctement les restrictions sur la correction d’erreur en termes de pouvoir économique dans le canal.

Des différences intéressantes entre les marchés sont trouvés. Dans les deux grandes villes, les détaillants jouent un rôle plus important dans le processus de formation des prix qu’on ne le suppose généralement dans la littérature sur l’économie du développement.

Dans les deux grands centres ruraux, cependant, les grossistes impliqués dans l’arbitrage entre les marchés urbains influencent la formation des prix.

Les relations entre grossistes et détaillants varient entre les places de marché. Contrairement à l’hypothèse courante dans les études de développement, les détaillants jouent un rôle crucial dans le processus de formation des prix.

Les conditions du marché local sont déterminantes dans la répartition du pouvoir de marché entre les détaillants et les grossistes. Par conséquent, la déclaration « le segment du marché de détail est dominé par le marché de gros segment’ doit être testé, avant qu’il ne soit imposé comme hypothèse sur un modèle.

Citation :

Kuiper, W.E., Lutz, C., van Tilburg, A., 2003. Vertical price leadership on local maize markets in Benin. J. Dev. Econ. 71, 417–433.

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Agriculture urbaine au Bénin : Comment la politique peut-elle soutenir les jardiniers ?

L’agriculture urbaine est une activité répandue qui pourrait contribuer à la réalisation de divers Objectifs de Développement Durable fixés par les Nations Unies.

L’agriculture urbaine au Bénin ne fait pas exception et cette étude vise à combler le déficit de connaissances avec un accent sur l’organisation et la gestion.

Les études ont permis d’avoir des informations sur les caractéristiques du ménage, les activités de jardinage et les revenus, la nourriture et la sécurité nutritionnelle, organisation et gestion des jardins, les bénéfices pour les femmes et le développement socio-économique et des contraintes identifiées sur le développement des jardins urbains.

L’étude a montré que le jardinage urbain est une activité dominée par les hommes qui fournit des revenus pour couvrir les besoins de base des ménages (logement, transport) et améliore la diversité de l’alimentation.

Les jardiniers sont de vrais entrepreneurs qui génèrent des revenus à la fois du jardinage et des emplois annexes tout au long de l’année. Ils sont pour la plupart bien organisés en coopératives avec un bon système de gestion (élection d’un conseil d’administration, cotisation régulière et responsabilité des tâches communes).

Cependant, les jardiniers doivent encore améliorer les règles relatives à la propriété et réviser leurs incitations financières pour tirer parti de leur négociation pouvoir de réduire les coûts de transaction.

Les programmes de renforcement des capacités peuvent sensibiliser des jardiniers à la nécessité d’améliorer leurs cadres organisationnels actuels, conduisant à une manière durable qui capitalise sur les avantages des coopératives.

De plus, pour faire face aux contraintes indépendantes de la volonté des coopératives (accès à la terre, sécurité foncière, crédits, coûts élevés des intrants et fonctionnement du marché), il existe un besoin évident pour le soutien des institutions publiques à l’aménagement des jardins urbains.

Citation :

Houessou, D., Thoto, F., Sonneveld, B., Aoudji, A.K.N., 2019. Urban agriculture in Benin: How can policy support gardeners? Cotonou and Porto-Novo.

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La tragédie des lacs intérieurs

La pression accrue sur les zones de pêche communales met à l’épreuve les réglementations entre les communautés de pêcheurs qui doivent préserver les eaux intérieures, leur capacité de production et leurs valeurs écologiques.

Les lacs intérieurs du Bénin sont un cas typique en tout point.

Avec le nombre croissant de pêcheurs et la pollution due à une population densément peuplée dans les zones urbaines, la menace de la surpêche et de la dégradation de l’eau est importante.

Cette étude se demande si les règles coutumières des communautés de pêche peuvent faire face aux défis futurs.

Ainsi, une enquête auprès de 839 pêcheurs a révélé que les accords de contrôle des eaux sont pratiquement absents et restent non surveillées alors que la méfiance et la perte de confiance dans les membres de la communauté et les institutions gouvernementales entraînent un faible niveau d’organisation.

Il est alarmant de constater l’incidence élevée des conflits qui se terminent violemment, l’insécurité alimentaire qui prévaut et un taux d’analphabétisme élevé limitant l’emploi au travail à bas salaire.

Les solutions aux contraintes identifiées vont au-delà du niveau individuel, nécessitant une action collective et une plateforme où les communautés de pêcheurs peuvent prendre les choses en main pour éviter une tragédie des eaux intérieures.

Citation :

Sonneveld, B., Thoto, F., Houessou, D., van Wesenbeeck, L., 2019. The tragedy of the inland lakes. Int. J. Commons 13, 609–636.

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Qualité sensorielle et sécurité des exhausteurs de goût commercialisés dans le sud et le centre du Bénin : une prospective des acteurs

Les consommateurs de afitin, un condiment traditionnel obtenu à partir de cotylédons fermentés de néré, ont récemment commencé à remarquer que le produit est fabriqué en incorporant secrètement les graines de soja dans la recette ce qui entraine une baisse de sa réputation.

Bien que afitin soit réputé pour ses bienfaits supposés pour la santé, le consommateur béninois des exhausteurs de goût ne considèrent pas que afitin seul en tant que produit peut augmenter le goût des aliments comme le font les cubes de bouillon.

En outre, les acteurs ont recommandé l’évaluation de la qualité nutritionnelle et sanitaire des exhausteurs de goût disponibles sur le marché local et de développer un exhausteur de goût à base de afitin qui répondent aux besoins des consommateurs.

Les consommateurs béninois choisissent leurs exhausteurs de goût principalement en considérant leur goût, leur arôme, leur prix et leur composition.

Afitin, un substitut potentiel à exhausteurs de goût commerciaux, sa consommation est entravée par (a) sa forte odeur, (b) la risques de réactions allergiques dues à sa consommation, et (c) la notion que sa production manque hygiène.

Les consommateurs considèrent qu’Afitin seul n’est pas capable de générer autant de saveur que des exhausteurs de goût commerciaux.

Les chercheurs recommandent l’évaluation de l’innocuité et valeur nutritive des exhausteurs de goût commerciaux (CTE) et le développement d’un exhausteur de goût en mélangeant l’Afitin de soja avec d’autres condiments.

Citation :

Sogbossi, C., Madodé, Y.E., Hounhouigan, M.H., Linnemann, A.R., Hounhouigan, D.J., 2016. Sensory quality and safety of taste enhancers commercialized in southern and central Benin : A stakeholder prospective. RUFORUM Work. Doc. Ser. 14, 935–940.

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Demande saisonnière en eau dans l’agriculture béninoise

Les données statistiques officielles concernant les quantités d’eau ainsi que les connaissances sur les facteurs influençant la demande en eau sont extrêmement rares et révèlent souvent des tendances nationales sans tenir compte des régions ou des différences locales.

L’approvisionnement en eau en termes absolus semble être suffisant au Bénin mais des problèmes d’eau saisonniers surviennent à la fois dans l’irrigation, l’agriculture et dans la gestion du bétail.

Les problèmes d’eau saisonniers qui se posent ne sont pas la conséquence d’une pénurie générale d’eau mais plutôt liés à trois problèmes majeurs. Ces problèmes découlent des difficultés d’équipement technique et de moyens financiers des agriculteurs, des spécificités locales conditions influençant l’accès aux sources d’eau et l’extraction des eaux souterraines, et troisièmement de la faible structure organisationnelle globale de gestion de l’eau.

Les différences régionales ainsi qu’une amélioration générale des connaissances sur de meilleures structures de gestion, le savoir-faire technique et l’accès au crédit pour les agriculteurs doit être pris en compte dans les stratégies nationales afin d’améliorer l’utilisation de l’eau agricole au Bénin.

La disponibilité de l’eau et la fiabilité de l’agriculture pourraient être sensiblement améliorées réduisant les impacts saisonniers sur la production des agriculteurs et ainsi stabiliser leurs revenus.

Les systèmes d’irrigation urbains et périurbains, ainsi que les systèmes d’irrigation à grande échelle ne sont pas bien organisés. Leur importance peut être soulignée par les expériences passées qui démontrent que ces systèmes ont des moyens financiers et technologiques adéquats, mais étaient plus susceptible d’échouer sans aide extérieure.

Il est recommandé aux décideurs de considérer de près le secteur agricole au Bénin en raison de son potentiel de développement et sa nécessité vis-à-vis de la croissance démographique.

Cependant, le potentiel pour le développement général et la sécurité alimentaire ne tient vrai si les obstacles de l’utilisation saisonnière de l’eau dans l’agriculture, comme pour l’irrigation et la demande en eau pour le bétail sont bien pris en compte.

Citation :

Gruber, I., Kloos, J., Schopp, M., 2009. Seasonal water demand in Benin ’ s agriculture. J. Environ. Manage. 90, 196–205.

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Impact de la salinité sur la production de tomate le long des zones côtières de la République du Bénin

La tomate est le légume le plus cultivé au Bénin. C’est une importante source de revenus qui contribue fortement à la réduction de la pauvreté au Sud du Bénin.

15 variétés de tomates ont été répertoriées dans la zone d’étude avec le nombre le plus élevé à Avlékété (7) et le plus faible à Djègbadji et Grand-Popo.

La salinité provoque des conditions défavorables qui restreignent la production végétale normale. Les facteurs qui contribuent de manière significative à la salinité étaient la salinité du sol, la brise humide de la marée haute en particulier entre juin et août et l’arrosage direct des cultures avec de l’eau salée.

Besoins d’accès au crédit agricole

La salinité dans les zones côtières du Bénin a affecté la croissance de la tomate, la longueur des feuilles et le nombre de feuilles, ce qui a réduit les rendements et dans les cas graves, le rendement total a été perdu.

Présence d’une grande variabilité dans la hauteur des plants, les feuilles, la qualité de la tomate, le rendement et la sensibilité aux stress environnementaux (salinité, inondations etc.) des variétés de tomates étudiées

Trois variétés, aclinkon, petomèche et sonafel, étaient modérément tolérantes à la salinité parmi les 15 variétés recensées. La hauteur des plants, le rendement et la qualité de la tomate ont été sérieusement affectés dans ces zones.

Développement de nouvelles variétés de tomates comme mesure d’adaptation pour surmonter les effets néfastes du changement climatique sur la production agricole.

Citation:

Ezin, V., Yabi, I., Ahanchede, A., 2012. Impact of salinity on the production of tomato along the coastal areas of Benin Republic. African J. Environ. Sci. Technol. 6, 214–223.

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