Présence de mycotoxines et de mycoflores associées dans des produits de tourteaux d’arachide (kulikuli) commercialisés au Bénin

La détection des champignons d’altération et de la contamination par les mycotoxines dans le produit de tourteau d’arachide, communément appelé « kulikuli » a été étudiée dans cette étude.

Des 45 marchés échantillonnés, le nombre total de coliformes variait entre 1,6 × 101 et 14,0 × 102 UFC g-1, tandis que le nombre de champignons se situait entre 1,0 et 8,1 × 102 UFC g-1.

Les bactéries isolées du produit de tourteau d’arachide étaient Eschericha coli, Klebsiella spp. et Clostridium spp.

Les isolats fongiques comprennent Aspergillus flavus, Aspergillus parasiticus, Aspergillus spp., Fusarium spp. et Penicillium spp. étant la microflore dominante en fréquence décroissante d’occurrence.

Des concentrations élevées d’aflatoxines ont été détectées avec des valeurs comprises entre 25,54 à 455,22 g/kg pour AFB1, 33,94 à 491,20 g/kg pour AFB2, 0,41 à 100,33 g/kg pour AFG1 et 22,04 à 87,73 g/kg pour AFG2. Les concentrations d’ochratoxine A variaient entre 0,3 et 2 g/kg.

La coexistence des aflatoxines et de l’ochratoxine A (OTA) dans l’arachide a également été établie.

Dans l’ensemble, le produit de tourteau d’arachide vendu sur le marché était fortement contaminé et donc inacceptable pour la nutrition humaine.

En raison de l’importance de la transmission fécale-orale pour de nombreuses maladies bactériennes d’origine alimentaire, les mesures d’hygiène de base pourraient

revêtir une importance décisive dans la gestion de la sécurité sanitaire des aliments.

Il est nécessaire d’accorder plus d’attention (dans les méthodes de stockage et de vente) à sa qualité microbienne.

Il urge de réactiver l’unité de contrôle de qualité pertinente afin d’évaluer la qualité des amandes d’arachide à partir desquelles le tourteau d’arachide et d’autres produits sont fabriqués.

Adjou, E.S., Yehouenou, B., Sossou, C.M., Soumanou, M.M., de Souza, C.A., 2012. Occurrence of mycotoxins and associated mycoflora in peanut cake product ( kulikuli ) marketed in Benin. African J. Biotechnol. 11, 14354–14360.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Occurrence of mycotoxins and associated mycoflora in peanut cake product (kulikuli) marketed in Benin»

 

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Production et qualité nutritionnelle des épis de maïs frais bouillis consommés au Bénin

Le maïs (Zea mays) est une céréale de grande importance alimentaire pour de nombreuses populations en Afrique de l’Ouest, principalement au Bénin où il constitue la base du régime alimentaire des populations du Sud et du Centre du Pays.

L’épi de maïs frais bouilli est l’un des aliments obtenus de la transformation du maïs.

La production des épis de maïs frais bouillis est une activité féminine prédominante en période de disponibilité.

La technologie de préparation des épis de maïs frais bouillis diffère d’une région à une autre. Ainsi, à Parakou, l’épi de maïs frais est bouilli avec les spathes alors qu’il est bouilli sans les spathes à Cotonou.

Selon les consommateurs, la date post-récolte affecte le goût et la texture des maïs bouillis. Pour les transformatrices-vendeuses et les consommateurs, un bon maïs frais bouilli doit avoir une texture moins dure et un goût succulent.

Les caractéristiques nutritionnelles du maïs frais bouilli révèlent une richesse en glucides totaux (63,4 à 64,6% matière sèche), en protéines (12,5% matière sèche), en minéraux (1,6% matière sèche) et composés phénoliques (5,5 à 6,1% matière sèche).

Une bonne compréhension des relations existant entre les caractéristiques nutritionnelles, les propriétés technologiques et organoleptiques des variétés de maïs devrait permettre aux sélectionneurs de mieux orienter leurs programmes d’amélioration variétale d’une part, et aux utilisateurs de choisir les variétés en fonction de leur qualité technologique et nutritionnelle d’autre part.

Hongbete, F., Kindossi, J.M., Hounhouigan, J.D., Nago, M.C., 2017. Production et qualité nutritionnelle des épis de maïs frais bouillis consommés au Bénin. Int. J. Biol. Chem. Sci. 11, 2378–2392.

 

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Présence du plomb dans les feuilles de Solanum macrocarpon Linn cultivé à Cotonou (Bénin) : rôle des fientes de poulets mal compostées

L’agriculture urbaine est devenue à travers le monde entier, et spécifiquement dans les pays en développement, l’une des activités nécessaires pour assurer la sécurité alimentaire des citadins.

En ce qui concerne la teneur en plomb dans les fientes, ce métal y a été détecté selon des valeurs comprises entre 0,696 et 3,618 mg/kg.

Le sol de Houéyiho (46,320 – 0,651 mg/kg) est davantage contaminé par le plomb que les autres sites. Les eaux d’arrosage utilisées sur les sites d’étude sont légèrement contaminées par le plomb, avec des valeurs comprises entre 0,038 et 0,017 mg/L.

Les feuilles de S. macrocarpon sont contaminées par le plomb selon des valeurs nettement supérieures à celles imposées par la FAO (0,1 mg/kg). Leur consommation sans précautions pourrait exposer les populations à des maladies liées à l’accumulation de ce métal.

Des contaminations des fientes de poulets, des eaux d’arrosage, des sols et des feuilles de S. macrocarpon par le plomb ont été détectées sur tous les sites d’étude, avec des valeurs parfois supérieures aux normes recommandées par la FAO.

La présence de métaux lourds dans les légumes des différents sites d’étude pourrait être à l’origine d’intoxications et nuisances alimentaires.

Le compostage des fientes de poulets avant leur application sur les légumes fait partie des mesures atténuantes.

Dougnon, V., Edorh, P., Bankolé, H., Dougnon, J., Klotoé, J.R., Loko, F., Creppy, E.E., Boko, M., 2013. Présence du plomb dans les feuilles de Solanum macrocarpon Linn cultivé à Cotonou (Bénin) : rôle des fientes de poulets mal compostées. C. R. Biol. 336, 261–264.

 

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Pratiques culturales et teneur en éléments anti nutritionnels (nitrates et pesticides) du Solanum macrocarpum au sud du Bénin

La pression foncière en région urbaine et périurbaine amène beaucoup de producteurs maraîchers à avoir des pratiques culturales qui ne garantissent pas la qualité sanitaire des produits récoltés.

Les pratiques de fertilisation varient suivant les zones avec un apport systématique d’engrais organique et minéraux dans les zones du Cordon littoral et de l’intra et périurbain.

Le diagnostic approfondi des pratiques de fertilisation et de traitements phytosanitaires a montré que de fortes doses d’engrais organiques et surtout d’engrais minéraux sont appliqués sur les légumes feuilles dans les zones prospectées.

Les taux de nitrate dans les feuilles et dans les sols sont faibles (<50mg/kg de matière fraîche) mais ces taux ont augmenté de la 1ère à la 2ème coupe.

Les teneurs en pesticides organochlorés totaux sont comprises entre 0,320 et 2,225 μg/g de légumes secs.

En dehors de l’endosulfan et du lindane retrouvé dans les échantillons de légumes, à faibles teneur (respectivement 0,07 et 0,1 μg/g de légumes), les autres pesticides comme le DDT, l’endrine, l’heptachlore, l’aldrine, le dieldrine présentent des teneurs supérieures aux normes Codex appliquées pour le contrôle de la qualité des aliments. Les mêmes pesticides se retrouvent dans les échantillons de sol.

Les pratiques actuelles sur ces légumes feuilles participent non seulement à détériorer leur qualité nutritionnelle mais aussi à la dégradation de l’environnement

Les risques d’intoxication des consommateurs par les pesticides sont grands et réels.

Une action conjuguée des différents acteurs en agriculture urbaine est indispensable pour une sécurité alimentaire durable au sud du Bénin.

Assogba-Komlan, F., Anihouvi, P., Achigan, E., Sikirou, R., Boko, A., Ahle, V., Vodouhe, R., Assa, A., 2007. Pratiques culturales et teneur en éléments anti nutritionnels (nitrates et pesticides ) du Solanum macrocarpum au sud du Bénin. African J. Food Agric. Nutr. Dev. 7, 1–18.

 

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Améliorer les pratiques endogènes de culture-élevage des petits agriculteurs dans les zones rurales, périurbaines et urbaines du Bénin

Les systèmes traditionnels de culture et d’élevage utilisés dans les zones rurales, périurbaines et les zones urbaines du Bénin pour leur amélioration ont été décrits avec l’identification et la caractérisation de trois niveaux d’intégration à savoir : pas d’intégration (NI, 36 %), intégration partielle (PI, 55%) et intégration totale (TI, 9%).

En zone rurale, les agriculteurs peuvent étendre leur élevage de bétail à une plus grande taille. Disponibilité de plus de fumier pour la production des cultures et résidus de produits issus des récoltes valorisés dans l’alimentation animale.

La stabilité du bétail sur le terrain permet une meilleure utilisation de résidus et d’excréments, et de limiter les pertes d’éléments nutritifs lors du déplacement des animaux.

En région périurbaine, le lien entre l’agriculture et l’élevage dans le sens d’une intégration complète est faible.

Les agriculteurs périurbains, avec une faible disponibilité de la terre, peuvent insérer la culture fourragère dans leurs stratégies culturales et étendre la production de petits ruminants pour la valorisation des résidus et du fumier.

L’intégration peut être améliorée grâce à l’utilisation de sous-produits d’ananas dans l’alimentation des porcs.

En milieu urbain, l’élevage de porcin peut être un atout pour l’utilisation des résidus de légumes et l’augmentation des engrais bio.

La promotion de l’intégration peut se faire par une meilleure adéquation des systèmes de production à valoriser les résidus de récolte et le fumier disponibles.

Nécessité de mettre l’accent par la recherche sur des liens économiques pour la description de système intégré de culture-élevage.

Ivan, K.B., Houinsou, D., Vissoh, P., Houndonougbo, F., Houinato, M., 2015. Improving small-scale farmers ’ endogenous crop-livestock practices in rural , peri-urban , and urban areas of Benin. J. Anim. Plant Sci. 25, 3814–3826.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Improving small-scale farmers’ endogenous crop-livestock practices in rural, peri-urban, and urban areas of Benin»

 

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Perception des consommateurs sur la qualité nutritionnelle et sanitaire de quelques légumes feuilles locaux produits dans la zone côtière du Sud-Bénin

La consommation des légumes feuilles locaux est une pratique ancrée dans les habitudes alimentaires des Béninois en général et des populations du Sud-Bénin en particulier.

Solanum macrocarpum L, Vernonia amygdalina Del et Amaranthus hybridus L étaient respectivement les trois principaux légumes feuilles locaux consommés au Sud-Bénin.

La valeur nutritive et la disponibilité étaient les critères de choix des légumes feuilles locaux consommés.

La perception des consommateurs sur les conditions de production et de commercialisation des légumes feuilles locaux était globalement positive.

L’état physiologique, l’absence de chenilles sur les feuilles, la couleur, le taux d’humidité et l’état hygiénique étaient les critères d’évaluation de la valeur nutritive des légumes feuilles locaux par les consommateurs.

Concernant ces critères, les attentes des consommateurs étaient globalement satisfaites. Selon les consommateurs ciblés,

La consommation des légumes feuilles locaux apporte généralement à l’organisme des sels minéraux, des vitamines A, B, D et E.

Des légumes feuilles locaux ont des vertus thérapeutiques comme les propriétés antibiotiques, de facilitation de la digestion et d’aliments énergétiques.

Des légumes feuilles locaux sont utilisés pour guérir l’ulcère gastrique, l’anémie, les maux de ventre et le diabète.

Nécessité d’opérer un réajustement au niveau des engrais chimiques et organiques mais aussi au niveau des pesticides chimiques et de l’eau d’irrigation.

Il faut maintenir l’hygiène lors du tri, du rinçage et du transport des légumes feuilles locaux puis l’assainissement des lieux de vente et d’exposition des légumes feuilles locaux (à l’ombre) afin de s’assurer de leur qualité sanitaire et nutritive.

Vodouhe, S.E., Tossou, R.C., Soumanou, M.M., 2012. Perception des consommateurs sur la qualité nutritionnelle et sanitaire de quelques légumes feuilles locaux produits dans la zone côtière du Sud-Bénin. Bull. la Rech. Agron. du Bénin 13–23.

 

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Déchets ménagers municipaux utilisés comme matériau de complément pour le compostage du fumier de poulet et des résidus de récolte

Il existe une faible disponibilité de matières organiques pour l’amendement des sols agricoles trop riches déjà en produits chimiques.

Les déchets municipaux de Cotonou ont été jugés comme une bonne matière première pour compostage afin d’améliorer la disponibilité de la source organique de nutriments.

Les composts produits avec les déchets solides municipaux (MW), le fumier (M) du poulet et les résidus de graines de coton (CSR) (MW+M+CSR) avaient le plus potentiel d’amendement des Ferralsols, notamment avec un mélange 2:1 (200 kg MW+100 kg M+100 kg CSR) qui pourrait être appliqué à 10 t ha-1.

Il faut suggérer d’autres améliorations des méthodes de compostage pour augmenter le Ca++ et réduire les teneurs en mercure, respectivement.

Dix tonnes par hectare d’un tel compost ont été recommandé pour améliorer la capacité de rétention d’eau et teneurs en éléments nutritifs (N, P et K) dans un Ferralsols d’Afrique.

Il faut identifier une stratégie de recyclage pour les déchets de Cotonou afin d’améliorer la santé des sols, la production agricole et réduire les coûts agricoles et la pollution de l’environnement.

Il est nécessaire d’effectuer des améliorations dans le processus pour augmenter le contenu de Ca avec un bilan K amélioré et pour réduire la concentration en mercure.

Besoins de recherches supplémentaires pour réduire la teneur en Hg et pour améliorer l’équilibre des nutriments, en particulier avec K.

Amadji, G.L., Kone, B., Bognonkpe, P.J., Soro, N., 2013. Municipal household waste used as complement material for composting chicken manure and crop residues. Ital. J. Agron. 8, 1–6.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Municipal household waste used as complement material for composting chicken manure and crop residues»

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Contamination microbienne associée à la transformation du porc grillé, un aliment de rue prêt-à-manger au Bénin

Le porc occupe une place importante dans l’alimentation humaine et est la viande la plus consommée dans le monde.

La charge de bactéries aérobies mésophiles dans tous les échantillons variait entre 2,7 et 7,4 Log10 UFC g−1, avec 16,7% des échantillons dépassant la limite acceptable de <7,0 Log10 CFU g−1 recommandée par l’Agence de protection de la santé pour ce critère.

La charge des entérobactéries, Escherichia coli et Clostridium perfringens dépassaient la limite acceptable dans 20,8 ; 20,8 et 12,5 % des échantillons, respectivement. Aucun des échantillons ne contenait de Salmonella spp., Staphylococcus aureus ou Listeria monocytogenes.

L’identification et le regroupement des sources de contamination du porc grillé ont été classés en cinq types de causes liées aux transformateurs, aux méthodes de traitement, à l’équipement utilisé, les matières premières et l’environnement de traitement/vente.

Besoin de mise en œuvre des étapes de mesures d’hygiène supplémentaires lors de l’identification des risques des pratiques de transformation du porc grillé.

On note une recontamination du porc grillé lors de la manipulation post-traitement et de la croissance microbienne pendant le stockage.

Il faut améliorer la qualité microbiologique de la viande de porc grillée par la formation à l’hygiène alimentaire et de bonnes pratiques de manutention aux transformateurs/vendeurs.

Anihouvi, D.G.H., Kpoclou, Y.E., Assogba, M.F., Afé, O.H.I., Scippo, M., Lègba, G., Hounhouigan, D.J., Anihouvi, V.B., Mahillon, J., 2020. Microbial contamination associated with the processing of grilled pork , a ready-to-eat street food in Benin. J. Food Saf. 1–8.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Microbial contamination associated with the processing of grilled pork, a ready-to-eat street food in Benin »

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Libéralisation du marché du maïs au Bénin : un cas d’hystérésis

On note un effet positif non confirmé par l’analyse de co-intégration par la comparaison des séries de prix pendant deux périodes, avant et après le changement de politique.

Malgré l’intégration des marchés à long terme, la lenteur de la vitesse d’ajustement ne s’est pas améliorée, ce qui n’explique pas les écarts de prix observés entre les places souvent plus grandes et les coûts de commercialisation.

Les politiques de libéralisation n’ont pas affecté l’intégration du marché du maïs et donc nécessité d’instruments politiques plus efficaces de renforcement des forces concurrentielles sur le marché.

Le marché du maïs ne présente pas deux caractéristiques d’un marché libéralisé : ouverture au changement et le développement de nouveaux formats de chaînes.

Il est nécessaire d’effectuer de nouveaux progrès dans la réforme du marché non seulement pour une plus grande libéralisation mais, pour aller au-delà du désengagement du secteur public de l’agriculture et de la commercialisation

Pour améliorer l’intégration du marché :

Les organisations paysannes devraient devenir plus actif et développer des stratégies commerciales afin de produire une plus grande part de la chaîne de valeur. La plus grande implication des agriculteurs fera pression sur les commerçants pour qu’ils se conforment aux lois du marché.

La fiabilité des informations diffusées par le service d’information sur le marché devrait être améliorée, afin de faciliter des forces concurrentielles sur le marché.

Améliorer des notes et des normes pour réduire les asymétries d’information sur le marché et encourager l’entrée de grossistes non-résidents.

Besoin d’une autorité de marché bien équipée qui favorise le processus de la concurrence afin de garantir l’accès aux marchés pour les grossistes non-résidents.

Lutz, C., Kuiper, W.E., van Tilburg, A., 2006. Maize Market Liberalisation in Benin: A Case of Hysteresis. J. Afr. Econ. 1, 102–133.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Maize Market Liberalisation in Benin : A Case of Hysteresis »

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Rongeurs envahissants et dégradations des stocks alimentaires : une étude au Port Autonome de Cotonou, Bénin

Les rongeurs sont des ravageurs majeurs des denrées stockées constituant une véritable menace pour la sécurité alimentaire.

Les espèces envahissantes comme les rats et les souris se sont disséminés à travers toute la planète à la faveur du commerce international.

Les rats et les souris sont de loin les espèces les plus nuisibles dans les entrepôts de stockage avec des pertes associées très élevées.

Cinq espèces ont été identifiées au port de Cotonou dont deux indigènes (M. natalensis et la musaraigne C. cf. olivieri) et trois envahissantes (R. rattus, R. norvegicus et M. musculus).

La présence de souris domestiques envahissantes, de rats bruns et de rats noirs n’est pas inattendu dans un port maritime, mais des études sur leur finesse de distributions respectives dans un port ne sont pas si nombreuses.

L’entretien de l’environnement est l’une des méthodes alternatives extrêmement utile.

Le nettoyage systématique des entrepôts planchers, notamment après les opérations de chargement (qui peuvent provoquer la déchirure des sacs et l’écoulement des grains) limite la disponibilité des ressources alimentaires pour les rongeurs.

Des procédures anti-rongeuses simples sont encore à imaginer afin d’empêcher les rongeurs d’accéder aux marchandises stockées.

Dossou, H., Adjovi, N., Houemenou, G., Bagan, T., Mensah, G., Dobigny, G., 2020. Invasive rodents and damages to food stocks : a study in the Autonomous Harbor of Cotonou , Benin. Biotechnol.Agron.Soc.Environ 24, 28–36.

NB : Ce document a été originalement publié en Anglais sur le titre «Invasive rodents and damages to food stocks : a study in the Autonomous Harbor of Cotonou, Benin»

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