Analyse des pratiques phytosanitaires en maraîchage dans les zones intra-urbaines (Cotonou) et péri-urbaines (Sèmè-kpodji) au Sud-Bénin

86,6 % des maraîchers enquêtés sont des hommes. A Sèmè-kpodji, les femmes maraîchères atteignent 21,7 % des enquêtés contre 9,1 % à Cotonou.

Les classes d’âge dominante sont 36 à 55 ans (54,5 %) et 22 à 35 ans (60,9 %), respectivement à Cotonou et Sèmè-kpodji. Par ailleurs, 28,4 % des exploitants sont des analphabètes, donc n’ont pas reçu d’éducation formelle.

Les spéculations les plus cultivées sont l’amarante (Amaranthus cruentus L.), la laitue (Lactuca sativa L.) et la carotte (Daucus carota L.). Ces légumes sont attaqués le plus souvent par des bio-agresseurs comme Heliothis recurvalis L., Mycosphaerella brassicicola S., Spodoptera frugiperda S.

Ces cultures sont traitées par différents pesticides dont les plus utilisés contiennent le lambdacyhalothrine, une matière active pyréthrinoïde.

Plusieurs comportements à risques des maraîchers les exposent lors des mélanges et de pulvérisation de pesticides (manque d’équipements de protection, consommation d’eaux de forage des sites maraîchers, etc.).

Les emballages vides de pesticides sont soit jetés dans les champs, brûlés, enterrés ou recyclés à d’autres fins, ce qui peut être à l’origine d’une contamination supplémentaire du sol et/ou d’intoxication humaine et animale.

L’analphabétisme des maraîchers est un état défavorable à la compréhension des modes d’emploi et des dangers liés à une utilisation abusive et non contrôlée des pesticides.

La sensibilisation des maraîchers sur les bonnes pratiques d’utilisation de pesticides et sur les méthodes alternatives aux produits phytosanitaires de synthèse est indispensable pour la santé des maraichers et des consommateurs et pour la durabilité de l’activité.

Agnandji, P., Cachon, B.F., Atindehou, M., Mawussi, I.S., Sanni, A., Ayi-Fanou, L., 2018. Analyse des pratiques phytosanitaires en maraîchage dans les zones intra-urbaines (Cotonou) et péri-urbaines (Sèmè-kpodji) au Sud-Bénin. Revue Africaine d’Environnement et d’Agriculture 1, 2–11.

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Une synthèse sur le fumage traditionnel du poisson en Afrique

En Afrique, environ 35 millions de personnes, dépendent entièrement ou partiellement du secteur de la pêche, principalement de la pêche artisanale, pour leur subsistance.

Le poisson est une matière alimentaire périssable, dont la saveur et la texture changent rapidement pendant le stockage si aucune mesure de conservation ou de traitement n’est prise.

Dans de nombreuses communautés rurales de pêcheurs, l’inadéquation des infrastructures de traitement post-récolte et de conservation du poisson entraine des pertes atteignant 40 % du poids total des prises.

Diverses méthodes traditionnelles sont employées pour conserver et traiter le poisson à savoir le fumage, le séchage, le salage, la friture, la fermentation et diverses combinaisons de ces méthodes.

Dans la plupart des pays d’Afrique, on estime que 70 à 80 % des prises nationales en mer et en eau douce sont consommées sous forme fumée.

Différents fours sont utilisés en Afrique pour le fumage traditionnel à savoir le : four métallique cylindrique, four rectangulaire en terre, four métallique rectangulaire/carré, four Adjetey altona, four de la Côte d’Ivoire, four Nyegezi, four Chorkor.

Des études antérieures ont révélé que les produits de poisson fumés traditionnellement en Afrique peuvent présenter une grande quantité d’Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques cancérigènes, de la contamination microbienne et de la présence d’aflatoxines, qui sont des composés hautement toxiques présentant un pour la santé des consommateurs.

Il est nécessaire d’assurer un contrôle adéquat du processus et de la qualité ainsi qu’une surveillance réglementaire du produit afin de préserver la santé des consommateurs.

Adeyeye, S.A.O., Oyewole, O.B., 2016. An Overview of Traditional Fish Smoking In Africa. Journal of Culinary Science and Technology 14.

 

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Amélioration de l’état nutritionnel des enfants âgés de 6 à 30 mois à Lissèzoun (Centre-Bénin) par la poudre de feuilles de Moringa oleifera (Lam.)

L’étude a apprécié l’effet d’une prise quotidienne de 10 g de poudre de feuilles de Moringa oleifera (PFMo) sur l’état nutritionnel des enfants de 6 à 30 mois d’âge souffrant de malnutrition aigüe modérée après 6 mois de supplémentation.

Au total 84 nourrissons choisis dans un centre de récupération nutritionnelle du village de Lissèzoun ont été répartis en deux groupes. Un groupe a reçu la PFMo et l’autre, choisi comme témoin n’a pas reçu cette poudre.

L’état nutritionnel des enfants a été apprécié par des indicateurs anthropométriques calculés sur la base de la taille et du poids.

Les résultats montrent que consommation journalière de 10 g de PFMo associée à un programme de récupération a amélioré significativement l’état nutritionnel des enfants aussi bien pour l’émaciation (Z-score Poids/Taille de -1,0 ± 0,9 au début à 0,7 ± 1,0 à la fin des 6 mois), le retard de croissance (Z-score Taille/Age de -2,6 ± 0,7 à 0,4 ± 0,7) que pour l’insuffisance pondérale (Z-score Poids/Age de -2,2 ± 0,6 à 0,7 ± 0,7).

L’amélioration des Z-scores a été plus importante dans le groupe d’intervention que dans le groupe témoin.

La PFMO semble plus indiquée que d’autres suppléments alimentaires tels que la spiruline plus couteuse et moins efficace selon une étude sur les enfants malnutris au Burkina Faso

La PFMo présente l’avantage d’avoir un effet rapide sur les paramètres de croissance des sujets malnutris. Elle pourrait donc être conseillée dans des situations qui exigent une récupération rapide.

Houndji, B., Bodjrenou, S., Londji, S., Ouetchehou, R., Acakpo, A., Amouzou, K., & Hounmenou, D. (2013). Amélioration de l’état nutritionnel des enfants âgés de 6 à 30 mois à Lissèzoun (Centre-Bénin) par la poudre de feuilles de Moringa oleifera (Lam.). International Journal of Biological and Chemical Sciences, 7(1). https://doi.org/10.4314/ijbcs.v7i1.19

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Évolution des systèmes de production de l’igname dans la zone soudano-guinéenne du Bénin.

L’igname occupe une place encore importante dans les zones à disponibilité forestière élevée.

Les superficies cultivées en igname demeurent pour moitié lies a des défrichements de forêts ou à des jachères forestières.

Dans les zones où ne subsistent plus ou très peu de jachères forestières, la production d’igname s’est fortement réduite mais ne disparaît pas,

Une partie de la culture de l’igname est installée dans des rotations derrière les céréales servant de tuteur, après une culture améliorante ou après le parcage de bœufs.

Dans les zones intermédiaires où l’igname constituait la principale source de revenus, il y a trois décennies mais où les jachères ont depuis peu disparu, on note la mise en culture des bas-fonds, dont une partie est consacrée à l’igname.

Finalement, suite à ces adaptations, les variétés précoces et à deux récoltes, adaptées à la transformation en igname pilée, demeurent très cultivées.

La mise en culture de bas-fonds et la culture des parcs à bétail constituent pour les producteurs des formes d’intensification endogènes.

Les systèmes faisant appel à des plantes de couverture et les systèmes agroforestiers préconisés par la recherche agronomique ne sont pas adoptés à grande échelle.

Les priorités des recherches devraient donc intégrer l’analyse des pratiques paysannes actuelles d’intensification.

Floquet, A.B., Maliki, R., Tossou, R.C., Tokpa, C., 2012. Évolution des systèmes de production de l’igname dans la zone soudano-guinéenne du Bénin. Cahiers Agricultures 21, 427-437 (1).

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Evaluation du comportement de variétés améliorées de manioc riches en bêta-carotène au Sud du Bénin.

Le manioc, tubercule le plus consommé du Bénin, peut contribuer à résorber les problèmes de carence en vitamine A.

Les racines et les tubercules sont très pauvres en lipides et contiennent généralement très peu de bêta-carotène à l’exception de certaines variétés de patate.

Le bêta-carotène, représentant le plus connu de la provitamine A, est essentiel chez l’homme pour la vision, la croissance, la reproduction, l’immunité.

L’IITA Nigéria a développé 15 variétés de manioc biofortifiées en bêta-carotène, avec un cycle végétatif est de 12 mois, des rendements potentiels entre 35 et 45 t/ha et des teneurs potentielles en bêta-carotène allant de 12 à 18 μg/g.

Les cinq variétés adaptées aux conditions agroécologiques et phytosanitaires du Sud-Bénin sont I011412, I070539, I090090, I083594 et I090151 avec des taux en bêta-carotène et des rendements en racines respectifs de (9,82 μg/g ; 23,68 t/ha), (9,7 μg/g ; 34,34 t/ha), (9,69 μg/g ; 23,45 t/ha), (9,23 μg/g ; 30,42 t/ha) et (9,16 μg/g ; 33,29 t/ha).

La variété locale, RB89509, a présenté le taux en bêta-carotène le plus faible, de 2,97 μg/g avec un faible rendement de 15,28 t/ha.

Les différentes variétés biofortifiées ont montré une résistance forte ou modérée aux maladies du manioc au même titre que la variété locale.

La performance agronomique des variétés biofortifiées I011412, I070539, I090090, I083594 et I090151 de même que la résistance de ces variétés face aux parasites du manioc fait d’elles les variétés introduites les plus intéressantes pour des expérimentations en milieu paysan dans une approche participative.

Djinadou, A.K.A., Olodo, N.I., Adjanohoun, A., 2018. Evaluation du comportement de variétés améliorées de manioc riches en bêta-carotène au Sud du Bénin. International Journal of Biological and Chemical Sciences 12, 703–715.

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Evaluation des variables de croissance et de développement du bananier plantain en systèmes de culture associée au Sud-Bénin.

Les bananes plantains jouent un rôle important pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la diversification des sources de revenus et la réduction de la pauvreté

En Afrique la pression parasitaire (pertes de 30 à 80% selon les cultivars) ainsi que la baisse de fertilité des sols sont les principales causes des faibles rendements.

Les petits producteurs d’Afrique de l’Ouest qui sont les plus touchés par les faibles rendements du fait du coût élevé des engrais et des pesticides chimiques, assurent la plus grande partie de la production de banane plantain soit en culture pure soit en association.

Les espèces végétales utilisées dans les systèmes d’association culturales (niébé, manioc, mais, patate douce) avec le bananier plantain ont un effet significatif sur la croissance, l’incidence des attaques par les parasites et le nombre de rejets bananiers plantains.

Le système d’association plantain-niébé est le plus performant en termes de croissance, de nombre de rejets et de résistance aux maladies à 12 mois après la plantation.

Le niébé est utilisé dans diverses associations ou rotations culturales pour sa contribution à la gestion de la fertilité des sols, de par son pouvoir fixateur de l’azote atmosphérique.

L’association bananier plantain-maïs occupe le deuxième rang, en termes de performance des plants du bananier plantain

Les associations bananier plantain-patate douce et bananier plantain-manioc n’ont pas été performants du fait de la forte concurrence aux plants de bananier plantain pour les nutriments.

Lokossou, B., Affokpon, A., Adjanohoun, A., Dan, C.B.S., Mensah G.A., 2012. Evaluation des variables de croissance et de développement du bananier plantain en systèmes de culture associée au Sud-Bénin. Bulletin de la Recherche Agronomique du Bénin (BRAB) 10–17.

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Evaluation des procédés traditionnels de production du ablo, un pain humide cuit à la vapeur, au Bénin.

Dans la région ouest africaine, les céréales les plus consommées sont, par ordre d’importance, le maïs, le riz, le mil et le sorgho

Ablo, est une pâte fermentée et cuite obtenu à partir de la transformation artisanale du riz et/ou du maïs.

Ablo à base de maïs est reconnu comme le produit original, tandis que celui à base du riz relève d’une récente modification de la technologie originelle.

La préparation du Ablo exclusivement artisanale, est sujette à i) une forte variabilité au niveau de la qualité marchande ; ii) une courte durée de conservation ; iii) l’utilisation d’un équipement rudimentaire à faible rendement pouvant contribuer à la contamination chimique du produit ; iv) l’utilisation d’emballages inappropriés ; v) au manque de connaissances scientifiques sur les procédés de production et la qualité du ablo

Il existe trois procédés de production du ablo, variant suivant les principales matières premières utilisées, à savoir, le maïs, le riz ou un mélange de 2/3 de maïs pour 1/3 de riz.

Ablo peut être considéré comme un aliment hygiénique à cause de l’absence de germes pathogènes due à son acidité et à sa cuisson à la vapeur à une température de 95 °C environ. Toutefois, il peut être contaminé par la microflore ambiante au cours des manipulations post-cuisson.

Ablo est un aliment de rue qui est vendu sous forme d’aliment prêt à la consommation.

Ablo à base de riz est le plus apprécié par les consommateurs même s’il n’est pas produit à partir du riz local.

Dossou, J., Osseyi, G., Ahokpe, F., Odjo, S., 2011. Evaluation des procédés traditionnels de production du ablo, un pain humide cuit à la vapeur, au Bénin. International Journal of Biological and Chemical Sciences 5.

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Evaluation des effets des rhizobactéries promotrices de la croissance végétative sur la croissance du maïs en condition de serre au Sud-Bénin.

Le maïs est la première culture au Bénin, en termes de superficie et occupe une place prépondérante dans la stratégie de sécurité alimentaire de la population au Bénin.

Malgré son importance, la production du maïs est caractérisée par une faible productivité du fait de l’incapacité des producteurs à se procurer les engrais et les pesticides chimiques.

La mise au point et l’introduction de l’utilisation des microorganismes du sol comme une alternative aux produits chimiques oréneux dans l’agriculture au Bénin, seraient un atout majeur pour accroître la production, tout en diminuant les quantités d’engrais chimiques et produits phytosanitaires à utiliser, sachant que l’inoculation des semences avec des rhizobactéries se traduit généralement par des accroissements de rendement d’environ 10 à 30%.

L’inoculation des rhizobactéries Pseudomonas putida, P. aeroginosa, P. fluorescens, Streptomyces hygroscopicus, S. rimosus, S. fasciculatus, Azospirillium lipoferum, Bacillus coagulans, B. hurengensis, B.pumilus, B. polymixa, B. lichemiformis, B. lentus, B. circulans et B. fimosus n’a pas eu un effet significatif sur la croissance (hauteur, nombres de feuilles, état nutritionnel) des plants de maïs inoculés dans la serre du Centre de Recherches Agricoles à Niaouli, au cours du premier mois de leur cycle végétatif.

La stérilisation du substrat et les conditions environnementales dans la serre du Centre de Recherches Agricoles à Niaouli (absence de circulation de l’air à l’intérieur) n’ont pas permis l’expression des potentialités des rhizobactéries.

L’étude doit être poursuivi en améliorant les conditions de l’expérimentation.

Adjanohoun, A., Allagbé, M., Gotoechan-Hodonou, H., Dossa, K.K., Aguégué, R., Adeyemi, J., Bossou, M., Babio, S., Baba-Moussa, L., Glèlè-Kakaï, R.L., 2011. Evaluation des effets des rhizobactéries promotrices de la croissance végétative sur la croissance du maïs en condition de serre au Sud-Bénin. Bulletin de la Recherche Agronomique du Bénin 59–65.

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Effets de la densité de peuplement sur la croissance, la survie et l’utilisation de l’alimentation des alevins du poisson-chat argenté Schilbe intermedius (Rüppel, 1832) élevé dans des bassins circulaires en béton.

Schilbe intermedius est un poisson-chat présent dans de nombreuses eaux douces du Bénin et pouvant atteindre une taille de 500 mm.

Il a une bonne valeur économique et est consommé massivement en raison de la qualité et de la finesse de sa chair, induisant une forte pression sur les stocks naturels.

La domestication de Schilbe intermedius est recommandée pour améliorer la production et satisfaire la demande croissante.

La densité de peuplement est identifiée comme un facteur majeur influençant les performances de croissance des poissons, leur physiologie, leur santé et leur mortalité.

En élevage dans des bassins circulaires en béton, le poids corporel moyen, le taux de croissance spécifique, le ratio de conversion alimentaire et le ratio d’efficacité alimentaire des alevins de S. intermedius est significativement affectés par la densité d’individu.

Les densités de 40, 80, 120, 160, 200 poissons/m3 ont montré les meilleures performances de croissance.

Le taux de croissance spécifique le plus élevé (1.23%/jour) a été obtenu pour la densité de 160 poissons/m3

Les taux de survie n’ont pas été affectés de manière significative par les densités de stockage.

La densité de peuplement la plus appropriée pour l’élevage d’alevins de S. intermedius dans des bassins en béton est de 160 poissons/m3.

D’autres paramètres de qualité de l’eau devront peut-être être étudiés pour déterminer leur influence sur la croissance des poissons.

Tossavi, E.C., Djissou, S.M.A., Ouattara, I.N., Fiogbe, D.E., 2017. Effects of stocking density on growth, survival and feed utilization of Silver catfish Schilbe intermedius (Rüppel, 1832) fingerlings reared in circular concrete tanks. ~ 162 ~ International Journal of Fisheries and Aquatic Studies 5, 162–166.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Effects of stocking density on growth, survival and feed utilization of Silver catfish Schilbe intermedius (Rüppel, 1832) fingerlings reared in circular concrete tanks.»

 

 

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Effet de la fumaison sur les qualités technologiques et sensorielles de Scomber scombrus (Maquereau Commun) et de Trachurus trachurus (Chinchard) à Wlacodji dans le Sud du Bénin.

Le poisson est l’une des sources de protéine la plus importante au Bénin.

Les pertes post captures du poisson sont de 20% au Bénin.

Plusieurs procédés de transformations et de conservation du poisson existent à savoir le fumage, la friture, la fermentation, le salage, le séchage, la réfrigération et la congélation.

Le fumage est le procédé le plus utilisé pour transformer et conserver les poissons après la capture.

Les poissons fumés sont très nutritifs et contiennent des acides gras insaturés, des vitamines liposolubles, des minéraux essentiels ainsi que des protéines contenant des acides aminés essentiels utiles pour l’homme.

Les chinchards et les maquereaux sont les espèces de poisson majoritairement fumés au Bénin.

Une mauvaise conservation à l’état frais et après le fumage peut dégrader les qualités organoleptiques et nutritionnelles des poissons fumés.

Le fumage de type artisanal, basé sur l’utilisation de bois de chauffe comme combustible, se fait en trois étapes : pré-fumage (à feu doux), fumage (à feu élevé) et le séchage (au feu à la fumé).

Le fumage entraine une perte de poids (jusqu’à 20%) et une modification de la texture de la chair qui devient plus ferme.

De manière générale, dû à l’effet des composés de la fumée, le fumage entraîne une modification de la couleur vers une couleur attractive et acceptée par le consommateur.

Le fumage et la cuisson ne modifient pas la qualité sensorielle (la tendreté, la jutosité et la flaveur) entre les poissons (maquereaux et chinchards) cuits et fumés.

Assogba, M.H.M., Salifou, C.F.A., Ahounou, S.G., Silemehou, J.A.S., Dahouda, M., Chikou, A., Farougou, S., Kpodékon, M., Karim, I.Y.A., 2018. Effet de la fumaison sur les qualités technologiques et sensorielles de Scomber scombrus (Maquereau Commun) et de Trachurus trachurus (Chinchard) à Wlacodji dans le Sud du Bénin. International Journal of Progressive Sciences and Technologies 9, 34–45.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Effect of smoking on the technological and sensory qualities of Scomber scombrus (Common mackerel) and Trachurus trachurus (Horse mackerel) at Wlacodji in Southern Benin.»

 

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