De nouveaux indicateurs participatifs de durabilité révèlent les faiblesses de la culture du maïs au Bénin

Le rôle de l’agriculture est bien connu dans la croissance économique et moyens de subsistance rurale dans les pays en développement, en particulier en Afrique.

La durabilité agricole est réellement mesurée sur la base d’indicateurs et au Bénin, 17 indicateurs ont été définis.

Certains indicateurs étaient similaires à des indicateurs connus, alors que d’autres indicateurs mesuraient l’impact environnemental et dimensions sociales de la durabilité.

En utilisant la nouvelle méthode basée sur les indicateurs sur la culture du maïs,  des valeurs de 41 – 55 – et 40 ont été trouvé respectivement pour la durabilité économique, la durabilité environnementale et la durabilité sociale. Ces valeurs mettent en évidence certaines faiblesses de la culture du maïs dans le nord du Bénin car la valeur seuil de durabilité est de 50.

Néanmoins, de nouveaux indicateurs ont émergé dans les sphères environnementales et sociales de durabilité.

Les principaux atouts de cette approche sont sa nature participative et sa flexibilité (indicateurs) mais avec une faiblesse majeure liée à la subjectivité des composants, des indicateurs et seuils de durabilité.

La culture du maïs dans le nord du Bénin présente un faible niveau économique et de durabilité sociale.

Il est important de soutenir la vulgarisation visant à améliorer l’efficacité technique pourrait aider à déplacer le niveau de durabilité proche ou supérieure au seuil de durabilité.

Il faut la fourniture de bonnes semences et promotion de pratiques telles que le renouvellement des semences.

Il faut améliorer la technique d’agrégation en utilisant les régimes non-linéaires dans lesquels les poids des composantes de durabilité afin de définir les indicateurs par les parties prenantes.

Citation :

Yegbemey, R.N., Yabi, J.A., Dossa, C.S.G., Bauer, S., 2014. Novel participatory indicators of sustainability reveal weaknesses of maize cropping in Benin. Agron. Sustain. Dev. 34, 909–920.

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Nouveaux indicateurs de vulnérabilité et de résilience des systèmes agroforestiers au changement climatique en Afrique de l’Ouest

Le changement climatique menace les écosystèmes, y compris les parcs agroforestiers traditionnels.

Évaluer le niveau de vulnérabilité et la résilience de tout écosystème au changement climatique est importante pour la conception de stratégies et de mesures d’adaptation durables.

Le nombre de composants endommagés dans le système était le principal indicateur de la vulnérabilité des parcs Anacardium occidentale et Citrus sinensis aux effets du changement climatique.

L’âge et la densité des parcs Vitellaria paradoxa et des parcs mixtes (Vitellaria paradoxa–Parkia biglobosa) sont des facteurs déterminants de la vulnérabilité de ces systèmes agroforestiers aux effets du changement climatique.

Des indicateurs endogènes spécifiques de la vulnérabilité de l’agroforesterie au changement climatique sont importants pour identifier de meilleures stratégies d’adaptation.

Les systèmes d’agroforesterie basés sur Elaeis guineensis, Anacardium occidentale, et Citrus sinensis pour la région de Dassa-Zoumè et Zagnanado et les parcs de Vitellaria paradoxa, Anacardium occidentale, et parcs mixtes Vitellaria paradoxa–Parkia biglobosa pour les quartiers de Tchaourou au Bénin sont à encourager.

La culture de Manihot esculenta à travers les systèmes agroforestiers sera très utile pour réussir adaptations.

Il est utile d’évaluer la viabilité des principales espèces d’arbres agroforestiers et la résilience des espèces sauvages aux conditions climatiques grâce à la démographie et des études génétiques.

Nécessité d’examiner l’effet de la densité des arbres agroforestiers sur l’utilisation des nutriments et de la lumière par les arbres et les cultures à travers des conditions écologiques pour concevoir des stratégies d’adaptation au changement climatique en Afrique de l’Ouest.

Citation :

Gnonlonfoun, I., Assogbadjo, A.E., Gnanglè, C.P., Kakaï Glèlè, R.L., 2019. New indicators of vulnerability and resilience of agroforestry systems to climate change in West Africa. Agron. Sustain. Dev. 39, 12–23.

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Inventaire national et utilisation des médicaments à base de plantes pour traiter les troubles gastro-intestinaux chez les bovins au Bénin (Afrique de l’Ouest)

La flore béninoise est celle riche en plantes médicinales utilisées pour soigner les troubles gastro-intestinaux des bovins troubles.

Les troubles gastro-intestinaux sont restés récurrents avec le bétail au Bénin malgré l’importante importation de médicaments vétérinaires à coûts élevés.

158 espèces de plantes médicinales appartenant à 60 familles et 130 genres ont été identifiées avec les légumineuses (18 %) et les combretacées (6,4 %) qui étaient les plus représentées.

Trente et une familles de plantes ont été mentionnés comme étant très utilisés (environ 52%), parmi lesquels les plus importants étaient les Zygophyllaceae, les Phytolaccaceae, Rubiacées, Lamiacées, Loranthacées, Thymelaeaceae et Flacourtiacées.

Sept troubles gastro-intestinaux sont couramment traités par les plantes dont les plus fréquents étaient la parasitose interne (35 %), la diarrhée (29 %) et la constipation (17%).

Les facteurs socio-économiques influençant les connaissances ethnobotaniques sur ces espèces étaient : l’âge, la profession et la situation géographique des informateurs.

Il est nécessaire d’effectuer une analyse plus poussée des produits chimiques et du contenu pharmacologique de ces espèces pour vérifier l’efficacité de leurs propriétés revendiquées afin de soulager les agriculteurs de ces troubles.

Il faut intégrer les savoirs locaux des communautés dans des propositions adaptées pour préserver les plantes anti-gastro-intestinales.

Il faut contribuer à l’utilisation durable des plantes médicinales menacées par les campagnes de reboisement et l’éducation à l’environnement.

Citation :

Ouachinou, J.M.S., Dassou, G.H., Idohou, R., Adomou, A.C., Yédomonhan, H., 2019. National inventory and usage of plant-based medicine to treat gastrointestinal disorders with cattle in Benin ( West Africa ). South African J. Bot. 122, 432–446.

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Déchets ménagers municipaux utilisés comme matériau de complément pour le compostage du fumier de poulet et des résidus de récolte

Il existe une faible disponibilité de matières organiques pour l’amendement des sols agricoles trop riches déjà en produits chimiques.

Les déchets municipaux de Cotonou ont été jugés comme une bonne matière première pour compostage afin d’améliorer la disponibilité de la source organique de nutriments.

Les composts produits avec les déchets solides municipaux (MW), le fumier (M) du poulet et les résidus de graines de coton (CSR) (MW+M+CSR) avaient le plus potentiel d’amendement des Ferralsols, notamment avec un mélange 2:1 (200 kg MW+100 kg M+100 kg CSR) qui pourrait être appliqué à 10 t ha-1.

Il faut suggérer d’autres améliorations des méthodes de compostage pour augmenter le Ca++ et réduire les teneurs en mercure, respectivement.

Dix tonnes par hectare d’un tel compost ont été recommandé pour améliorer la capacité de rétention d’eau et teneurs en éléments nutritifs (N, P et K) dans un Ferralsols d’Afrique.

Il faut identifier une stratégie de recyclage pour les déchets de Cotonou afin d’améliorer la santé des sols, la production agricole et réduire les coûts agricoles et la pollution de l’environnement.

Il est nécessaire d’effectuer des améliorations dans le processus pour augmenter le contenu de Ca avec un bilan K amélioré et pour réduire la concentration en mercure.

Besoinss de recherches supplémentaires pour réduire la teneur en Hg et pour améliorer l’équilibre des nutriments, en particulier avec K.

Citation :

Amadji, G.L., Kone, B., Bognonkpe, P.J., Soro, N., 2013. Municipal household waste used as complement material for composting chicken manure and crop residues. Ital. J. Agron. 8, 1–6.

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Le paillage du riz pluvial pour une gestion efficace de l’eau : Une approche collaborative au Bénin

Le riz joue un rôle essentiel en contribuant à la sécurité alimentaire, aux revenus génération, la réduction de la pauvreté et la croissance socio-économique dans de nombreux pays africains

Une approche sociotechnique combinant les dimensions techniques et institutionnelles a été utilisée pour identifier et tester le paillage comme méthode potentielle pour améliorer l’efficacité de l’eau d’irrigation dans la culture du riz dans les régions montagneuses des vallées intérieures du Bénin.

Avec la variété de riz de bas-fond IR-841 avec 10 Mg ha−1 « riz de paille », le paillis permet aux agriculteurs de mieux utiliser l’eau disponible dans les hautes terres et d’augmenter les rendements.

Bien que le la préférence pour l’IR-841 par rapport à la variété spéciale des hautes terres Nerica-4 est risquée en raison de ses demandes élevées en eau et l’incertitude des précipitations, les agriculteurs utilisent l’IR-841 pour maximiser leurs profits.

Au-delà de sa technicité sortie, l’expérimentation conjointe a facilité l’interaction des connaissances, des expériences et des pratiques parmi les acteurs impliqués.

Le processus utilisé pour sélectionner une option viable pour une gestion plus efficace de l’eau dans la riziculture, impliquant un groupe mixte de parties prenantes, a facilité l’interaction entre les membres de la plateforme, la co-génération de connaissances pour une utilisation efficace de l’eau par la compréhension et l’intégration des agriculteurs apports scientifiques.

L’évaluation de l’expérience technique sur le terrain qui résulte de plusieurs méthodes a fourni des preuves suffisantes pour un résultat clair : la variété de bas-fond à long terme IR-841 avec « riz de paille » permet aux agriculteurs de mieux utiliser l’eau disponible et augmenter les rendements de leurs parcelles de montagne.

Citation :

Totin, E., Stroosnijder, L., Agbossou, E., 2013. Mulching upland rice for efficient water management : A collaborative approach in Benin. Agric. Water Manag. 125, 71–80.

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Diversité morphotypique de Corchorus olitorius et influence des pratiques agricoles sur ses principaux insectes ravageurs potentiels

Corchorus olitorius L. est l’un des légumes-feuilles traditionnels de haute valeur alimentaire et socio-économique en Afrique.

Bien que largement exploitée, sa diversité variétale est méconnue et sa domestication reste contestée par les ravageurs et les maladies actuellement observées parmi les utilisateurs de subsistance.

Il existe sept morphotypes différents de C. olitorius, dont trois sauvages mais utilisés en médecine traditionnelle et quatre cultivés.

Parmi les neuf contraintes signalées par les agriculteurs, l’attaque de sept insectes ravageurs et la non-distinction des graines de différents morphotypes cultivés sont les deux contraintes les plus importantes.

Les sept ravageurs potentiels les plus courants des insectes observés par 10 à 100 % des agriculteurs dans la zone d’étude sont : Acrea sp, Aulacophora africana, Helicoverpa armigera, Spodoptera litoralis, Zonocerus variegatus, Podagrica spp. et Acrea acerata.

L’infestation par ces insectes n’étaient pas liés à des morphotypes spécifiques de C. olitorius, mais variaient selon la localité.

Les pratiques agricoles susceptibles d’influencer la présence de tout organisme nuisible C. olitorius étaient les cultures intercalaires et la coupe de dormance, plantule après semis et nombre de récoltes.

Contribuer à une meilleure production des variétés de C. olitorius et les différentes associations de cultures pourraient être intégrées dans des méthodes de gestion écologique des ravageurs de C. olitorius.

Citation :

Gbèdolo, A.E., Dassou, A.G., Dassou, H.G., Dossou, I.A., Omondi, A.B., Dansi, A., 2018. Morphotype diversity of Corchorus olitorius and influence of agricultural practices on its potential major pest insects. Sci. Hortic. (Amsterdam). 239, 234–241.

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Mieux évaluer et accompagner l’innovation agricole en Afrique. Leçons d’une analyse transversale de 13 cas d’études

L’innovation n’est ni une panacée ni une fin en elle-même. Elle contribue au développement et permet aux petits agriculteurs des pays du Sud de s’adapter aux changements mondiaux ou locaux qui touchent leur environnement et/ou d’en tirer parti.

L’analyse transversale de 13 expériences d’innovation agricole menées au Bénin, au Kenya et en Afrique du Sud ont porté sur une diversité d’expériences en termes de domaines, types, échelles, durée, initiateurs de l’innovation et acteurs concernés.

On note une démonstration de la multiplicité et du rôle des acteurs impliqués dans l’innovation, la nature des déclencheurs et moteurs de l’innovation.

Pour comprendre les processus d’innovation, sa prise en compte pendant une longue durée est importante.

Il existe des preuves de l’influence tant positive que parfois problématique des interventions externes sur les processus d’innovation, et en particulier les difficultés à institutionnaliser l’innovation au-delà des interventions ou à interagir avec les dynamiques locales d’innovation.

Il faut améliorer tant l’évaluation que l’accompagnement des processus d’innovation en particulier, la conception et le financement des interventions externes.

Il faut acquérir des compétences et capacités indispensables à la mise en œuvre dans la durée d’approches ouvertes et souples de conception, renforçant chaque fois que possible les initiatives existantes des acteurs locaux.

Citation:

Triomphe, B., Floquet, A., Letty, B., Kamau, G., Almekinders, C., Waters-Bayer, A., 2016. Mieux évaluer et accompagner l’innovation agricole en Afrique . Leçons d’une analyse transversale de 13 cas d’études. Cah. Agric. 25, 1–11.

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Diversité, conservation et espèces sauvages apparentées du mil Fonio (Digitaria spp.) dans le nord-ouest du Bénin

Développement des variétés modernes de fonio et bien adaptées pour répondre aux besoins des agriculteurs et des consommateurs.

Quinze villages choisis au hasard sont 15 dans la zone de production du fonio au Bénin.

15 variétés locales nommées par les agriculteurs sont enregistrées et regroupées en cinq morphotypes, dont quatre appartiennent à D. exilis et un à D. iburua.

Les différentes appelation de la culture du fonio sont : Ipoaka en Ditamari, Péi en Wama, Poaji en Natimba, Ipoé en Bialli et Afiôhoun en Lamba. Ces noms varient selon l’ethnie.

Pour la sélection des variétés, les agriculteurs utilisent 08 critères de préférences identifiés et hiérarchisés en fonction du sexe tels que : précocité, caractéristiques culinaires, facilité de transformation, productivité, facilité de récolte, taille des grains, aptitude au stockage et tolérance à la sécheresse.

Deux espèces végétales putatives signalées par les agriculteurs sont Digitaria horizontalis Willd. et Digitaria longiflora (Retz.) Pers.

Digitaria longiflora présente des caractères agronomiques intéressants utiles pour l’amélioration du fonio.

La culture est menacée. Il urge donc de préserver sa diversité et accroître son utilisation pour lutter contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition au Bénin.

Nécessité de développer des stratégies intégrées pour la conservation et l’utilisation durables des ressources génétiques du fonio au Bénin en raison de l’érosion génétique.

Citation :

Dansi,  A., Adoukonou-Sagbadja, H., Vodouhe, R., 2010. Diversity, conservation and related wild species of Fonio millet (Digitaria spp.) in the northwest of Benin. Genet. Resour. Crop. Evol. 57, 827–839.

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Diversité et valorisation au niveau local des ressources végétales forestières alimentaires du Bénin

Cent soixante-deux espèces de ressources végétales forestières sont consommées par les populations locales à travers tout le pays.

Les espèces sont plus présentes dans les forêts que dans les formations plus ouvertes.

Le baobab (Adansonia digitatat L) a une grande importance alimentaire. Consommation des jeunes feuilles, des fleurs et les graines crues ou bouillies.

L’arille mûr de Blighia sapida Koenig est comestible cru, cuit, grillé ou frit. Il est riche en huile et est très utilisé par les populations locales.

Importance du karité (Vitellaria paradoxa Gaertn) dans l’alimentation et dans l’économie des populations. Son beurre joue un rôle économique car il fait l’objet d’un commerce très important.

Le fruit du néré (Parkia africana (Jacq.) Benth) est très important dans la cuisine béninoise. Sa pulpe fraîche et fermentée donne une boisson rafraîchissante. Les graines sont riches en protéines et en matières grasses et sont utilisées pour fabriquer un concentré très utilisé pour assaisonner différents types de sauce.

Borassus aethiopum Mart. est un palmier très exploité, utilisé dans de nombreuses constructions, notamment les charpentes de case. La partie charnue du fruit est consommée.

Le prunier noir (Vitex doniana Sweet) est une espèce dont la pulpe noirâtre et sucrée est comestible et peut servir à faire une boisson douce.

Le tamarin (Tamarindus indica L.) est un arbre qui s’intègre également dans les systèmes agroforestiers traditionnels en raison de ses fruits utilisés pour fabriquer une boisson acidulée.

Nécessité d’identifier la production de la forêt et mettre en exergue la composition en nutriments de des ressources forestières.

Citation :  Codjia, J. T. C., Assogbadjo, A. E., Ekué, M. R. M., 2003. Diversité et valorisation au niveau local des ressources végétales forestières alimentaires du Bénin. Cahiers Agricultures. 12, 321-331.

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Diffusion des cultures vivrières à bénéfices nutritionnels : Adoption et désadoption du soja au Togo et au Bénin

Cent trente-cinq (135) ménages dont 39 à Koudogou (Bénin) et 96 à Warengo (Togo) sont enquêtés dans cette étude.

L’analyse des déterminants de l’adoption et de la désadoption permet de mieux comprendre les facteurs qui influencent la culture de plantes alimentaires promues pour leurs avantages nutritionnels.

Les ménages qui cultivent du soja pendant de nombreuses années et sur plus de terres sont plus susceptibles de continuer à cultiver cette plante.

Seul les hommes décident de l’utilisation des terres agricoles et sont responsables des cultures de rente, tandis que les femmes sont responsables des cultures vivrières non céréalières. Les femmes sont majoritairement décideurs de technologies nutritionnelles.

Considération des ménages à rester fidèles à la nouvelle technologie après l’effort de promotion initial.

Existence  d’une importante de littérature sur les facteurs qui influençant les décisions des ménages d’adopter de nouvelles technologies agricoles présentant des avantages économiques ou environnementaux.

Adoption d’une vision désagrégée de l’adoption des technologies par les chercheurs et les agents de vulgarisation rurale.

L’adoption de la culture du soja n’est qu’une étape dans la lutte contre la malnutrition protéique dans la région.

Déterminer qui consomme réellement quelles quantités de produits à base de soja est une prochaine étape importante dans l’évaluation des avantages du soja pour la santé dans les régions rurales d’Afrique de l’Ouest.

Citation :

Wendland, K. J., Sills, E. O., 2008. Dissemination of food crops with nutritional benefits: Adoption and disadoption of soybeans in Togo and Benin.  Natural Resources Forum. 32, 39–52.

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