Une compréhension du rôle de l’éducation dans la production du coton : Une étude empirique au Bénin, Afrique de l’Ouest

Le Bénin est un pays sous-développé dont l’économie dépend de l’agriculture, principalement de la production de coton.

Des preuves empiriques ont justifié d’un lien positif entre l’éducation des agriculteurs et le rendement du coton.

Les résultats de cette étude soutiennent la théorie de Schultz selon laquelle l’éducation est essentielle en agriculture. De façon générale, 76 % des agriculteurs instruits ont une connaissance de base adéquate des intrants chimiques et peuvent les utiliser correctement, sainement et effectivement. Environ, 88,4 % des agriculteurs instruits utilisent des vêtements de protection lors du traitement du champ, et les 11,6 % restants des agriculteurs instruits n’utilisent pas de vêtements de protection en raison du manque d’argent pour acheter, mais sont conscients de leur importance. Les agriculteurs instruits peuvent dépenser moins d’argent, utiliser les intrants chimiques à moindre coût et, par conséquent, améliorer la productivité.

Une éducation formelle accompagnée de compétences pratiques sera beaucoup plus profitable aux producteurs de coton. Toutefois, il convient de noter que la contribution de l’éducation ne garantit pas que tous les problèmes agricoles seront résolus ; au contraire, il s’agit simplement d’une amélioration considérable.

Citation:

Jacquet, I., Wang, J., Zhang, J., Wang, K., Liang, S., 2022. An Understanding of Education in Supporting Cotton Production: An Empirical Study in Benin, West Africa. Agriculture 12, 836.

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Contribution de l’agro biodiversité locale aux aliments complémentaires pour les enfants âgés de 6 à 23 mois dans les zones rurales du sud Bénin

Dans les zones rurales du Sud Bénin, la malnutrition, notamment les carences en micronutriments, contraste avec une riche agro biodiversité qui regorge d’aliments cultivés ou sauvages, sources potentielles de micronutriments.

La contribution de l’agro biodiversité locale à l’apport en nutriments des aliments complémentaires était comprise entre 49 % (calcium) et 98 % (vitamine A).

Les espèces cultivées ont contribué aux aliments de l’agro biodiversité locale à hauteur de 57 % (calcium) et 96 % (zinc).

Les espèces semi-domestiquées ont une contribution comprise entre 2 % (zinc) et 35 % (calcium) à l’apport en nutriments.

La contribution des espèces sauvages à l’apport en nutriments se situait entre 1 % (zinc) et 9 % pour la vitamine C.

La consommation d’aliments sauvages présentait une corrélation significative et positive avec les apports en calcium et en vitamine A chez les enfants.

Les facteurs sociolinguistiques tels que l’ethnie et la religion du chef de ménage étaient des déterminants de la consommation d’aliments sauvages. Par exemple, les ménages dont le chef de ménage est Fon, Kotafon et Mina présentaient une proportion relativement plus élevée d’enfants consommant des aliments sauvages par rapport aux ménages dont le chef était Adja, Sahoué, Aïzo, Pedah.

Une façon de promouvoir les aliments sauvages serait d’organiser des sessions de sensibilisation pour les populations locales avec des messages clé sur l’importance nutritionnelle des aliments sauvages. Pour plus d’impact, ces messages clé devraient prendre en compte les facteurs socioculturels, notamment l’ethnie et la religion du chef de ménage.

Investir dans la domestication des espèces alimentaires sauvages pourrait être une meilleure voie pour la conservation et la durabilité des stratégies de lutte contre les carences en micronutriments, en se concentrant sur l’utilisation des aliments locaux, en particulier les aliments sauvages.

Citation:

Koukou, E., Amoussa-Hounkpatin ,W., Savy M., Ntandou-Bouzitou ,G.D., Mitchodigni ,M.I., Bodjrenou ,F.S., Tovissode ,C.F., Termote, C., 2022. Contribution of local agrobiodiversity to complementary foods for 6 to 23 months old children in southern rural Benin. ajfand 22 (5), 20498-20522.

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Perception des agriculteurs sur le changement climatique et l’agriculture intelligente dans le nord du Bénin, en Afrique de l’Ouest

L’agriculture intelligente face au climat est une approche qui identifie les actions nécessaires pour transformer et réorganiser les systèmes agricoles afin de soutenir efficacement le développement agricole et d’assurer la sécurité alimentaire face au changement climatique.

Plus de 60 % des agriculteurs du nord Bénin avaient entendu parler du changement climatique, et plus de 80 % avaient observé des changements dans la température, la quantité et la répartition des précipitations.

Trente-et-une pratiques de l’agriculture intelligente face au climat ont été inventoriées dans le nord du Bénin (AEZ IV), et seulement 11 étaient connues par plus de 50 % des agriculteurs.

Les agriculteurs étaient d’accord avec les déclarations selon lesquelles les pratiques de l’agriculture intelligente face au climat ont amélioré la productivité agricole et l’adaptation au changement climatique, mais n’ont pas atténué le changement climatique. La raison d’un tel résultat peut-être que l’atténuation est complexe à expliquer ou à comprendre, tandis que la productivité et l’adaptation sont relativement simples.

Le groupe ethnique et le niveau d’éducation étaient les deux principaux facteurs qui déterminaient de manière significative l’utilisation de pratiques de l’agriculture intelligente face au climat.

Citation:
Moutouama, F.T., Tepa-Yotto, G.T., Agboton, C., Gbaguidi, B., Sekabira, H., Tamò, M., 2022. Farmers’ Perception of Climate Change and Climate-Smart Agriculture in Northern Benin, West Africa. Agronomy 12, 1348.,

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Facteurs influençant la satisfaction du bien-être perçu par les petits pêcheurs dans le sud du Bénin

La satisfaction au travail et la propriété jouent un rôle significatif sur la perception des pêcheurs de leur bien-être individuel.

Les trois composantes de la satisfaction au travail (besoins fondamentaux, psychologiques et la réalisation de soi) exercent une influence positive sur la satisfaction de bien-être des pêcheurs des zones estuariennes et lagunaires du sud du Bénin.

Les interdictions de certains engins de pêche (Acadja et Mêdokpokonou), le manque de clarté dans la réglementation gouvernementale et l’absence de mesures de cogestion avec le gouvernement diminuent considérablement le bien-être individuel des pêcheurs.

Il serait approprié d’impliquer les pêcheurs dans les décisions liées aux règles sur les engins interdits (Acadja et Mêdokpokonou) et sur la gestion de la propriété ; et de connaître les stocks de ressources afin d’anticiper leur évolution parallèlement à une démographie croissante.

Citation:
Kpanou, S. B-V. K., Dedehouanou, H., Kpenavoun Chogou, S., Aoudji, A. K., Dogot, T., 2021. Factors Influencing Small-Scale Fishers’ Individual Perceived Wellbeing Satisfaction in Southern Benin. Sustainability 13(11), 6279.

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Influence des croyances socioculturelles sur les pratiques alimentaires des mères et de leurs enfants à Grand Popo, Bénin

La malnutrition est un problème majeur de la santé publique.

Les mères ont des connaissances limitées en matière de nutrition. Celles non instruites ont leurs ainées comme source d’informations. Cependant, elles n’appliquent pas les connaissances acquises et les recommandations proposées par les agents de santé lors des séances éducationnelles.

L’environnement, le temps, les idées fausses et les croyances influencent la pratique exclusive de l’allaitement maternel.

Le régime alimentaire des ménages est dans la plupart des cas totalement dépourvu de protéines animales et de fruits. La faible consommation de viande peut s’expliquer par le revenu du ménage, l’accessibilité, les croyances religieuses et culturelles.

Certains tabous et restrictions alimentaires réduisent l’apport potentiel en protéines, vitamines et minéraux essentiels à la croissance et au développement et ont également un impact sur l’état nutritionnel de l’enfant.

Les interventions éducatives devraient être conçues pour sensibiliser sur les effets négatifs de certaines pratiques socioculturelles sur la santé de la mère et de l’enfant.

Il faut organiser des sessions d’éducation nutritionnelle dans les communautés urbaines et périurbaines afin d’améliorer les connaissances des mères en matière de nutrition, d’alimentation et de pratiques de soins aux enfants basées sur les pratiques alimentaires locales.  Les hommes, les autorités religieuses et locales, ainsi que des femmes âgées (grands-mères) doivent être impliqués dans ces sessions éducationnelles.

Citation :

Lokossou, Y. U. A., Tambe, A. B., Azandjèmè, C., Mbhenyane, X., 2021. Socio-cultural beliefs influence feeding practices of mothers and their children in Grand Popo, Benin. Journal of Health, Population and Nutrition 40(1), 1-12.

 

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Analyse du cycle de vie et évaluation nutritionnelle du maraîchage au sud du Bénin à travers le continuum de production

L’objectif de cette étude était d’analyser les impacts environnementaux à travers le continuum productif (c’est-à-dire la gamme de pratiques agricoles) du maraîchage dans le sud du Bénin afin de déterminer si des différences statistiquement significatives existent entre les types de production.

Les impacts environnementaux sont dominés par les émissions directes dues à la surfertilisation et par la consommation de carburant pour le pompage de l’eau.

Des différences statistiquement significatives entre les scores environnementaux ont été constatées entre les sites de production (pour la carotte, la laitue et toutes les cultures), et les types de production (pour la carotte et toutes les cultures).

Il a été constaté une absence de différences significatives entre les types de systèmes de production concernant les teneurs en β-carotène et en polyphénols.

Les indices nutritionnels suggèrent des différences marginales entre les types de systèmes de production concernant la valeur nutritionnelle globale de la carotte et de la tomate.

Pour la carotte, il semble y avoir une corrélation entre la qualité nutritionnelle et les impacts environnementaux, des scores nutritionnels plus élevés étant associés à des impacts environnementaux plus faibles. Par contre, pour la tomate, il ne semble pas exister de corrélation.

Les politiques publiques agricoles au Bénin pourraient bénéficier des résultats de cette étude en favorisant par exemple le développement (i) d’une irrigation moins énergivore, (ii) de plateformes de traitement des déchets organiques pour réduire les pertes par volatilisation, (iii) de connaissances sur la valeur fertilisante des déchets organiques et (iv) de services de vulgarisation agricole ou de guides techniques sur les bonnes pratiques agricoles pour réduire la surfertilisation et les autres impacts environnementaux négatifs.

Citation :
Avadí, A., Hodomihou, N. R., Amadji, G. L., & Feder, F., 2021. LCA and nutritional assessment of southern Benin market vegetable gardening across the production continuum. The International Journal of Life Cycle Assessment 26, 1977-1997.

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Adoption des technologies agricoles chez les riziculteurs au Bénin

Le taux d’adoption des technologies agricoles reste faible dans les pays en développement, notamment au Bénin, bien que les technologies agricoles soient vitales pour la transformation du secteur agricole.

Les résultats de cette étude révèlent que les facteurs tels que l’éducation, l’accès aux services de vulgarisation, l’adhésion à une organisation de producteurs, l’accès au crédit, les médias et l’utilisation d’un téléphone portable influencent le taux d’adoption des technologies agricoles.

Grâce à ces résultats, les décideurs peuvent mieux anticiper les types de politiques qui peuvent contribuer à promouvoir l’adoption des technologies agricoles. Globalement, les résultats impliquent la nécessité de faciliter l’accès régulier aux services de vulgarisation. Dans ce contexte, une amélioration des services de vulgarisation est nécessaire. Les organisations des producteurs (OP) doivent également être promues. Être membre d’une OP peut faciliter l’apprentissage et le partage d’informations sur les technologies.

Il est également important de faciliter l’accès au crédit pour les producteurs, mais aussi de leur fournir un cadre pour une gestion plus efficace du crédit. Enfin, il est nécessaire de renforcer les capacités des agriculteurs en matière de bonnes pratiques agricoles ; cela peut se faire par le biais de formations périodiques.

Citation :

Nonvide G.M.A, 2021. Adoption of agricultural technologies among rice farmers in Benin. Rev Dev Econ 00, 1-19.

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Analyse de l’utilisation des tracteurs dans les différents pôles de développement agricole en République du Bénin

Il a été observé une variation significative du niveau de mécanisation entre les Pôles de Développement Agricole (PDA). En dehors du PDA1, tous les pôles utilisent plus de 60 % de matériel manuel. La traction animale est plus mise en œuvre dans la partie nord du pays (PDA1 ; 2 et 3) alors que les agriculteurs des PDA2 et PDA3 sont les plus utilisateurs des tracteurs.

En général, 53,20% des utilisateurs ne disposent pas d’un parking pour tracteur et les centres de réparation sont quasi absents (97%) dans tous les PDA. Les PAD2 ; 4 et 3 sont les plus utilisateurs de charrue à disques.

Le semis mécanique est plus observé dans les PDA2 et 7 et absent dans les PDA1 ; 3 et 4. Par ailleurs, la moissonneuse est présente dans les PDA2 ; 4 ; 6 et 7.

En moyenne, la surface mécanisée la plus élevée était de 134,56 ha dans le PDA3, tandis que la plus faible, 12,00 ha, a été trouvée dans le PDA7.

Le PDA7 dépense plus pour le labour (47670 FCFA) que les autres pôles. Le labour mécanisé est plus lent dans le PDA7 (3,53 h/ha) alors qu’il est beaucoup plus rapide dans le PDA2 (1,96 h/ha).

Quatre groupes d’utilisateurs de tracteurs ont été identifiés. Le groupe 1 (G1), qui comprend 64,52 % (120/186) des utilisateurs de tracteurs, se compose principalement d’entrepreneurs indépendants sans activité secondaire, agronomes ou conducteurs de tracteurs (92,50 % ; 111/120) ; et dans une moindre mesure d’entrepreneurs indépendants semant 90 ha ou plus par an (7,50 % ; 9/120). Le deuxième groupe (G2) représentant 15,05% (28/186) des utilisateurs de tracteurs est composé d’entrepreneurs indépendants qui sont agriculteurs, pêcheurs, commerçants, ou formateurs à temps partiel et semant moins de 90 ha par an (7,50% ; 9/120). Le troisième groupe (G3) représente 15,59% (29/186) des utilisateurs de tracteurs et est composé d’entrepreneurs membres de coopérative. Le quatrième groupe (G4) d’utilisateurs de tracteurs (4,84 % ; 9/186) est composé d’entrepreneurs qui sont membres d’un organisme gouvernemental.

La politique de mécanisation agricole doit prendre en compte les différentes performances de chaque pôle de développement agricole. Pour une mécanisation complète de l’agriculture, outre la charrue, l’utilisation d’autres équipements doit être dynamisée et encouragée. Il est alors nécessaire de former du personnel d’appui aux producteurs. Des centres de réparation et des magasins de pièces détachées doivent être mis en place dans chaque pôle. Compte tenu du caractère onéreux des tracteurs, les coopératives d’utilisation de machines agricoles existantes doivent être soutenues et la création de nouvelles coopératives agricoles encouragée. Le prix de l’exploitation la mieux mécanisée peut être initié. La fabrication locale d’équipements doit être repensée pour pallier le manque d’équipements adéquats et adaptés pour la réussite de la mécanisation agricole en République du Bénin.

Citation:

Dayou, E.D., Zokpodo, K.L.B., Atidegla, C.S., Dahou, M.N., Ajav, E.A., Bamgboye, A.I., Glèlè Kakaï, L.R., 2021. Analysis of the use of tractors in different poles of agricultural development in Benin Republic, Heliyon 7, e06145.

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Gestion de la diversité de l’igname et du niébé par les agriculteurs de la zone de transition Guinéo-Soudanienne du Bénin

Le maintien et l’utilisation de la diversité génétique des cultures sont importants pour assurer la sécurité alimentaire.

L’importance des variétés parentales d’igname et de niébé influençant l’économie socioculturelle et locale dans un contexte de diversité maintenue ont été analysé au Bénin.

Alors que la diversité est grande, certaines variétés étaient rares, d’autres en passe d’être abandonnés ou déjà perdus.

Les caractéristiques socioculturelles ainsi que les caractéristiques économiques et agronomiques expliquent pourquoi certaines d’entre elles sont encore maintenues. Par exemple, la variété d’igname à maturation précoce Laboko a été plantée par la plupart des agriculteurs pour avoir des tubercules disponibles à temps à des fins religieuses, et certaines variétés spécifiques de niébé ont joué un rôle dans les funérailles des parents.

La diversité de variétés vendues sur le marché et leur disponibilité dans le temps reflètent les stratégies et les pratiques de conservation des agriculteurs.

Les différences de prix du marché entre les variétés sont beaucoup plus faibles pour le niébé que pour l’igname.

Les processus de perte et de déplacement de certaines variétés locales sont décrits et la nécessité pour la conservation est abordée.

La conservation et l’utilisation de la diversité génétique des cultures sont importantes pour garantir l’alimentation la sécurité et la souveraineté alimentaire. Jusqu’à présent, on sait peu de choses sur la façon dont les agriculteurs gèrent cette diversité de l’igname (Dioscorea spp.) et du niébé (Vigna unguiculata) au Bénin et sur la façon dont ils prennent des décisions liées à cette question.

Citation :

Zannou, A., Ahanchédé, A., Struik, P.C., Richards, P., Zoundjiékpon, J., Tossou, R., Vodouhè, S., 2004. Yam and cowpea diversity management by farmers in the Guinea-Sudan transition zone of Benin. NJAS 52, 393–420.

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Vont-ils l’acheter ? Le potentiel de commercialisation des légumes biologiques dans le secteur de la vente alimentaire pour renforcer la sécurité des légumes : une étude expérimentale de choix dans trois villes d’Afrique de l’Ouest

Compte tenu de l’utilisation dangereuse des pesticides de synthèse dans la production maraîchère en zone urbaine en Afrique de l’Ouest, cette recherche a étudié le potentiel de commercialisation des légumes biologiques dans le secteur de la vente alimentaire de Cotonou (Bénin), Accra (Ghana) et Ouagadougou (Burkina Faso).

La production et la commercialisation certifiées biologiques ont été considéré comme une stratégie potentielle pour améliorer la sécurité chimique des aliments.

Les résultats ont montré que la sensibilisation aux risques de contamination chimique était généralement faible.

L’apparence d’un produit était au cœur du choix du fournisseur ; les consommateurs attribuent une utilité similaire au goût et la certification biologique.

Si la production végétale certifiée biologique doit avoir un impact positif sur la sécurité alimentaire en zone urbaine de l’Afrique de l’Ouest, nous suggérons de concentrer les efforts de marketing sur les « élites » instruites qui fréquentent les restaurants.

Cependant, étant donné que les restaurateurs affichaient une préférence moindre pour la certification des produits biologiques que les vendeurs d’aliments de classe inférieure, la situation de la commercialisation est difficile.

Nous concluons donc que la demande du seul secteur de la vente d’aliments n’institutionnalisera pas les mécanismes nationaux de certification ; cela souligne la nécessité d’un engagement public pour faciliter un tel changement.

Citation :

Probst, L., Houedjofonon, E., Ayerakwa, M.H., Haas, R., 2012. Will they buy it ? The potential for marketing organic vegetables in the food vending sector to strengthen vegetable safety : A choice experiment study in three West African cities. Food Policy 37, 296–308.

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