Impact du changement climatique et stratégies d’adaptation potentielles dans le cadre de scénarios climatiques alternatifs pour la production d’ignames dans la zone de savane subhumide d’Afrique de l’Ouest

Le modèle de croissance des cultures EPIC a été utilisé pour évaluer l’impact du changement climatique sur la variété d’igname.

Estimation des baisses substantielles de rendement variant selon le scénario climatique pour le futur. Exploration des avantages de stratégies d’adaptation spécifiques, suggérant des changements de date de semis.

Efficacité des cultivars à maturation tardive pour compenser les impacts négatifs.

Association de l’irrigation et l’application d’engrais à des cultivars à maturation tardive augmente de la productivité de l’igname.

L’analyse préalable du système de culture rend performant de la culture dans une unité de simulation donnée.

Le non pris en compte de certains extrêmes climatiques comme l’impact de la chaleur intense au cours de certains stades de développement, qui peut entraîner une perte totale de la récolte.

Les températures extrêmes conduisent à l’échec complet de certaines cultures céréalières.

L’évaluation  de l’impact de l’augmentation des températures moyennes sur l’activité, la composition des plantes, la composition des populations de parasites et de maladies pourrait avoir une incidence négative sur le rendement des cultures de tubercules et de racines.

Citation :

Srivastava, A.K., Gaiser, T., Ewert, F., 2016. Climate change impact and potential adaptation strategies under alternate climate scenarios for yam production in the sub-humid savannah zone of West Africa. Mitig. Adapt. Strateg. Glob. Change. 21, 955–968.

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Perception des agriculteurs sur les termites dans la production agricole et leur utilisation au nord-ouest du Bénin

L’enquête a été menée auprès de 545 ménages agricoles dans le bassin du Niger au Bénin dans 28 villages sélectionnés au hasard.

Existence des substituabilités entre trois paires de pratiques de gestion durable des terres utilisées par les agriculteurs à savoir : la perception du changement climatique liée positivement au régime foncier, à l’expérience en matière d’agriculture, au nombre de parents, à l’utilisation de tracteurs et à l’appartenance à des organisations d’agriculteurs et négativement liée à la taille du ménage, à l’éloignement et à l’utilisation de la charrue.

Sensibilisation des agriculteurs au changement climatique et l’adoption de pratiques de gestion durable des terres en encourageant l’adhésion à des organisations d’agriculteurs et à des réseaux sociaux formels et informels.

Renforcement de l’accès aux marchés par la construction d’infrastructures routières adéquates permettant aux agriculteurs d’obtenir de meilleures informations cruciales pour améliorer leur capacité à détecter les changements climatiques et à pratiquer une agriculture durable.

conception des programmes ciblant les jeunes agriculteurs en termes d’expérience, ceux qui dépendent de terres louées, communautaires, les ménages avec une grande taille de famille, et les utilisateurs de charrues.

Promotion de l’élevage du bétail, facilitant la sécurité foncière en vulgarisant le nouveau cadre juridique sur la terre dans le pays pour aider les agriculteurs à passer d’une tenure coutumière à une tenure moderne.

Citation :

Lokonon, B. O. K., Mbaye, A. A., 2018. Climate change and adoption of sustainable land management practices in the Niger basin of Benin. Natural Resources Forum. 42, 42–53.

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Caractérisation des cultures de canne à sucre (Saccharum officinarum L.) de la République du Bénin

Cette étude s’est intéressée à 89 cultivars collectés dans différentes zones de production pour évaluer la diversité de la canne à sucre au Bénin.

15 paramètres morphologiques qualitatifs et 10 quantitatifs ont été étudiés.

La majorité (85,39%) des accessions collectées est pubescente suivi d’une absence de fissures entre les nœuds. Les tiges présentant des craquelures entre les nœuds ne sont pas appréciées par les consommateurs.

La distribution géographique des modalités est identique pour les paramètres considérés. Existence d’importante diversité phénotypique avec la présence de certaines accessions, des traits phénotypiques différents dans le même cluster et de nombreux doublons probables.

La canne à sucre de grandes tiges et peu de nœuds est facile à manger et a plus de valeur économique. De plus, la productivité élevée de canne à sucre de grandes tiges est l’un des critères importants rapportés par les producteurs.

Amélioration des accessions locales par des croisements pour générer des hybrides à haut rendement.

L’utilisation importante des marqueurs moléculaires et biochimiques pour une meilleure caractérisation des accessions.

Citation :

Ekpélikpézé, O.S., Agre, P., Dossou-Aminon, I., Adjatin, A., Dassou, A., Dansi A., 2016. Characterization of Sugarcane (Saccharum officinarum L.) Cultivars of Republic of Benin. International Journal of Current Research in Biosciences and Plant Biology. 3(5), 147-156.

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Facteurs influençant l’adoption par les agriculteurs des variétés de riz pluvial NERICA : le cas d’un village producteur de semences au centre du Bénin.

En 2009, 74 % des agriculteurs appartenant à un groupement d’agriculteurs avaient une expérience de la culture des variétés NERICA, alors que seulement 29 % des agriculteurs qui n’appartenaient pas à un groupement avaient une telle expérience.

La différence d’adoption entre les membres de groupement et les non-membres a été attribuée aux approches utilisées par le service public de vulgarisation, qui a principalement travaillé avec des groupements d’agriculteurs comme point d’entrée pour la diffusion du NERICA.

Comme les femmes représentaient 70 % des agriculteurs dans les groupements, cette approche a permis d’atteindre l’égalité des sexes dans l’adoption des variétés NERICA.

L’activité de production de semences est devenue une incitation pour les agriculteurs à cultiver des variétés NERICA, car leurs semences peuvent être achetées à un prix supérieur à celui du marché local par le service public (CeCPA) pour une diffusion ultérieure.

Les agriculteurs masculins ont eu tendance à vendre de plus grandes quantités de variétés NERICA, car les agricultrices disposent de peu de terres pour les cultiver.

Environ 20 % des agriculteurs ont cessé de cultiver les variétés NERICA, car ils n’ont pas reçu d’informations appropriées sur leurs caractéristiques et les méthodes de culture requises pour s’impliquer dans le commerce des semences.

Les agriculteurs qui n’avaient jamais cultivé de variétés NERICA ont indiqué qu’ils avaient un accès limité aux semences.

L’échange de semences et des informations entre agriculteurs doit être renforcé afin de réduire la différence d’adoption du NERICA entre les membres de groupement et les non-membres.

Citation :

Yokouchi, T., Saito, K., 2016. Factors affecting farmers’ adoption of NERICA upland rice varieties: the case of a seed producing village in central Benin. Food Security 2016 8:1 8, 197–209.

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Evaluation comparative du rendement en graines et en racines de deux variétés de Pachyrhizus erosus cultivés sur sol ferralitique non dégradé au Sud-Bénin.

La carence alimentaire dans la région sud du Bénin est plus qualitative que quantitative et touche surtout les enfants dont la consommation protéique est très insuffisante

Au Bénin, les racines et tubercules occupent la deuxième place dans l’alimentation humaine après les céréales et sont très riches en lipides, amidon, sucres, fibres, cendres, minéraux et vitamines.

Pachyrhizus erosus (pois-patate ou jicama) est une espèce de légumineuse introduite au Bénin dont les tubercules contiennent 11% de protéines (sur la base du poids sec), ce qui le place en tête de la plupart des tubercules tropicaux pour leur richesse en protéines.

Le rendement en racines de P. erosus varie selon la variété, la densité des plants ; par contre les différentes doses de fumure minérale restent sans effet sur le rendement.

Dans les conditions agroécologiques du Sud-Bénin et à la densité de 62.500 plants/ha, la variété P. erosus EC-KEW a un rendement en racines plus élevé (26,88 t/ha), supérieur de 19,46% que la variété P. erosus EC-533 (22,50 t/ha).

Contrairement aux résultats de rendements en racines obtenus, la variété EC-533 est la plus productive en termes de rendement en graines de P. erosus, avec le rendement le plus élevé supérieur de 39,47% au rendement obtenu avec la variété EC-KEW à la densité de 62.500 plants/ha.

La variété EC-KEW est la plus recommandée car elle est plus productive en racines comestibles et plus adaptée à l’écologie du Sud-Bénin contrairement à la variété EC-533 plus productive en graines qui sont non comestibles.

Citation :

Abdoulaye, C., Allagbé, C.M., Djinadou, K.A., Aly, D., Adjanohoun, A., Koudandé, O.D., Baba-Moussa, L.S., 2016. Evaluation comparative du rendement en graines et en racines de deux variétés de Pachyrhizus erosus cultivés sur sol ferralitique non dégradé au Sud-Bénin. Bulletin de la Recherche Agronomique du Bénin 1–7.

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Ethnobotanie, diversité des variétés locales et cultivars potentiels riches en vitamine A de la patate douce (Ipomoea batatas (L.) Lam.) dans le sud et le centre du Bénin.

La patate douce est un aliment de base important au Bénin, qui reste malheureusement négligé par la recherche et sous-utilisé.

La patate douce est produite pour sa valeur alimentaire mais aussi à des fins économiques.

Au Bénin, la production de patates douces serait limitée par plusieurs facteurs biotiques et abiotiques, ainsi que par l’absence de cultivar amélioré à haut rendement.

La diversité génétique des cultivars traditionnelles avec des niveaux variables de caractères agronomiques tels qu’un rendement élevé de l’organe de stockage, une teneur élevée en matière sèche (MS), un développement vigoureux du feuillage peut permettre de palier aux rendements faibles observés actuellement.

La difficulté des pratiques agricoles et la sensibilité de la culture aux attaques de ravageurs et d’insectes sont les principales contraintes citées par les enquêtés.

Le nombre de variétés de patate douce par village varie de 2 à 11 avec une moyenne de 5 variétés par village.

La région du Sud possède une gamme relativement plus élevée de variétés que la région Nord et convient donc à la conservation de la diversité des cultures.

108 cultivars de patate douce identifiés et classifiés en huit groupes en se basant sur 13 traits agronomiques et caractéristiques culinaires.

Quelques groupes de variétés de patate douce sont caractérisés par une chair jaune et orange, ce qui pourraient constituer une source potentielle de vitamine A.

Pour préserver les variétés locales existantes contre l’érosion génétique, la collecte et la conservation du germoplasme ex situ sont une nécessité.

Citation :

Sanoussi, A.F., Dansi, A., Orobiyi, A., Gbaguidi, A., Agre, A.P., Dossou-Aminon, I., Sanni, A., 2016. Ethnobotany, landraces diversity and potential vitamin A rich cultivars of sweet potato (Ipomoea batatas (L.] Lam.) in southern and central Benin. Genetic Resources and Crop Evolution 2016 64:6 64, 1431–1449.

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Effet du colostrum de vache sur les performances et le taux de survie des porcelets nouveau-nés locaux en République du Bénin.

Les performances de croissance du porcelet de race locale dans les élevages traditionnels en Afrique en général et au Bénin en particulier sont médiocres, allant de 12 à 34 g/jour

Le taux de mortalité signalé se situe entre 18 et 32 % de la naissance au sevrage.

La seule alimentation du porcelet est le colostrum dans les premières heures de vie et le lait ensuite.

Le tiers des truies ne semblent pas produire suffisamment de colostrum pour répondre aux besoins des porcelets, ce qui explique la plupart des décès survenant dans les premiers jours de vie.

L’effet du colostrum bovin, sur la survie et les performances de croissance des porcelets de race locale élevés par leur mère, au Bénin, a été évalué sur un essai de 49 jours.

Au 21e jour, presque tous les porcelets du groupe ayant reçu du colostrum chauffé sont morts.

Le gain de poids quotidien le plus élevé a été obtenu dans le groupe qui a reçu du colostrum bovin décongelé (56 g/jour), suivi par le groupe laissé avec la mère (34 g/jour).

Le colostrum bovin décongelé a amélioré les performances de croissance et la survie des porcelets, probablement grâce aux composants thermolabiles.

Le colostrum bovin décongelé peut être utilisé dans nos fermes afin de réduire la mortalité avant sevrage, d’améliorer la rentabilité des éleveurs et d’assurer la survie des fermes traditionnelles.

Son utilisation pourrait être facilitée par une collaboration entre éleveurs de porcs et de bovins ou par la création d’une banque de colostrum.

Citation :

Agbokounou, A.M., Ahounou, G.S., Youssao Abdou Karim, I., Mensah, G.A., Koutinhouin, B., Hornick, J.-L., 2016. Effect of cow colostrum on the performance and survival rate of local newborn piglets in Benin Republic. Tropical Animal Health and Production 2016 49:2 49, 287–294.

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Changement des caractéristiques des fortes précipitations sur le bassin du fleuve Ouémé, République du Bénin, Afrique de l’Ouest

Le changement climatique a de graves répercussions sur les ressources naturelles, la production alimentaire et, par conséquent, la sécurité alimentaire, en particulier dans les pays en développement.

Du fait du changement climatique, les inondations sont l’une des catastrophes qui affectent les populations et détruisent les terres et les produits agricoles.

La modélisation pluviométrique a démontré que la partie sud-ouest du bassin montre une tendance à l’augmentation des fortes précipitations tandis qu’une tendance à la diminution a été observée dans les parties moyenne et supérieure du bassin, ponctuées par quelques régions avec une certaine tendance à la hausse.

La modélisation a montré que, bien qu’ils y contribuent, les facteurs climatiques ne sont peut-être pas le principal élément contribuant à l’augmentation du risque d’inondation dans le bassin.

D’autres facteurs à analyser tels que les modes d’utilisation des terres et/ou la vulnérabilité de la population pourraient expliquer la situation des inondations dans le bassin.

La poursuite attendue de la croissance démographique rapide augmentera l’exposition humaine aux inondations et des mesures d’adaptation adéquates doivent être planifiées et mises en œuvre aux niveaux local et national.

Les impacts des changements dans la fréquence des inondations pourraient être tempérés par des investissements appropriés dans les infrastructures, et par des changements dans la gestion de l’eau et de l’utilisation des terres.

Citation :

Hounkpè, J., Diekkrüger, B., Badou, D.F., Afouda, A.A., 2016. Change in Heavy Rainfall Characteristics over the Ouémé River Basin, Benin Republic, West Africa. Climate 2016, Vol. 4, Page 15 4, 15.

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Evaluation comparative du rendement en graines et en racines de deux variétés de Pachyrhizus erosus cultivés sur sol ferralitique non dégradé au Sud-Bénin

La carence alimentaire dans la région sud du Bénin est plus qualitative que quantitative et touche surtout les enfants dont la consommation protéique est très insuffisante.

Au Bénin, les racines et tubercules occupent la deuxième place dans l’alimentation humaine après les céréales et sont très riches en lipides, amidon, sucres, fibres, cendres, minéraux et vitamines.

Pachyrhizus erosus (pois-patate ou jicama) est une espèce de légumineuse introduite au Bénin dont les tubercules contiennent 11% de protéines (sur la base du poids sec), ce qui le place en tête de la plupart des tubercules tropicaux pour leur richesse en protéines.

Le rendement en racines de P. erosus varie selon la variété, la densité des plants ; par contre les différentes doses de fumure minérale restent sans effet sur le rendement.

Dans les conditions agroécologiques du Sud-Bénin et à la densité de 62.500 plants/ha, la variété P. erosus EC-KEW a un rendement en racines plus élevé (26,88 t/ha), supérieur de 19,46% que la variété P. erosus EC-533 (22,50 t/ha).

Contrairement aux résultats de rendements en racines obtenus, la variété EC-533 est la plus productive en termes de rendement en graines de P. erosus, avec le rendement le plus élevé supérieur de 39,47% au rendement obtenu avec la variété EC-KEW à la densité de 62.500 plants/ha.

La variété EC-KEW est la plus recommandée car elle est plus productive en racines comestibles et plus adaptée à l’écologie du Sud-Bénin contrairement à la variété EC-533 plus productive en graines qui sont non comestibles.

Abdoulaye, C., Allagbé, C.M., Djinadou, K.A., Aly, D., Adjanohoun, A., Koudandé, O.D., Baba-Moussa, L.S., 2016. Evaluation comparative du rendement en graines et en racines de deux variétés de Pachyrhizus erosus cultivés sur sol ferralitique non dégradé au Sud-Bénin. Bulletin de la Recherche Agronomique du Bénin 1–7.

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Ethnobotanie, diversité des variétés locales et cultivars potentiels riches en vitamine A de la patate douce (Ipomoea batatas (L.) Lam.) dans le sud et le centre du Bénin.

La patate douce est un aliment de base important au Bénin, qui reste malheureusement négligé par la recherche et sous-utilisé.

La patate douce est produite pour sa valeur alimentaire mais aussi à des fins économiques.

Au Bénin, la production de patates douces serait limitée par plusieurs facteurs biotiques et abiotiques, ainsi que par l’absence de cultivar amélioré à haut rendement.

La diversité génétique des cultivars traditionnelles avec des niveaux variables de caractères agronomiques tels qu’un rendement élevé de l’organe de stockage, une teneur élevée en matière sèche (MS), un développement vigoureux du feuillage peut permettre de palier aux rendements faibles observés actuellement.

La difficulté des pratiques agricoles et la sensibilité de la culture aux attaques de ravageurs et d’insectes sont les principales contraintes citées par les enquêtés.

Le nombre de variétés de patate douce par village varie de 2 à 11 avec une moyenne de 5 variétés par village.

La région du Sud possède une gamme relativement plus élevée de variétés que la région Nord et convient donc à la conservation de la diversité des cultures.

108 cultivars de patate douce identifiés et classifiés en huit groupes en se basant sur 13 traits agronomiques et caractéristiques culinaires.

Quelques groupes de variétés de patate douce sont caractérisés par une chair jaune et orange, ce qui pourraient constituer une source potentielle de vitamine A.

Pour préserver les variétés locales existantes contre l’érosion génétique, la collecte et la conservation du germoplasme ex situ sont une nécessité.

Sanoussi, A.F., Dansi, A., Orobiyi, A., Gbaguidi, A., Agre, A.P., Dossou-Aminon, I., Sanni, A., 2016. Ethnobotany, landraces diversity and potential vitamin A rich cultivars of sweet potato (Ipomoea batatas (L.] Lam.) in southern and central Benin. Genetic Resources and Crop Evolution 2016 64:6 64, 1431–1449.

NB : Ce document a été originalement publié en Anglais sur le titre « Ethnobotany, landraces diversity and potential vitamin A rich cultivars of sweet potato (Ipomoea batatas (L.] Lam.) in southern and central Benin.»

 

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