Profil physico-chimique du malt produit à partir de deux variétés de sorgho utilisées pour la production locale de bière (Tchakpalo) au Bénin

Le malt détermine le goût et la qualité du tchakpalo. La valeur brassicole du malt est principalement déterminée par son pouvoir diastatique et son extrait hydrosoluble.

Pour y parvenir, la caractérisation physico-chimique des échantillons de variétés blanches et rouges de malt de sorgho par rapport à une variété importée du Nigeria nommée Farafara et sélectionnée pour ses propriétés brassicoles a été effectuée.

La matière sèche des échantillons de variétés de sorgho blanc et rouge était respectivement de 89,44 ± 0,21 % et 90,15±0,20 %. Les mille poids de grains étaient respectivement de 34,66±0,33g et 31,79±0,35g et les taux de germination étaient de 97,66 ± 1,2 % et 75,33 ± 1,5 %.

La teneur en protéines des variétés blanches et rouges du Bénin et importées varie de 9,75 ± 0,7 % à 12,21 ± 0,1 % tandis que la teneur en cendres variait de 1,25 ± 0,02 à 1,4 ± 0,04 %.

Les tests de broyage ont montré que le moulin à maïs n’était pas adapté au broyage du malt de sorgho.

Les variétés de sorgho du Bénin pourraient présenter des caractéristiques physico-chimiques qui les prédisposent pour le maltage.

Il est recommandé aux producteurs de constituer des coopératives pour acquérir des moulins spécialisés ce qui pourrait leur permettre d’obtenir des gruaux pour une bonne extraction lors du brassage.

La caractérisation biochimique d’échantillons de malt de sorgho béninois pouvant

mettre en évidence leur pouvoir diastatique pourrait être très intéressante pour le futur.

Il est donc important pour la recherche scientifique de finaliser un modèle de broyeur adapté au broyage du malt de sorgho.

Konfo, T.R.C., Adjou, E.S., Ahoussi-dahouenon, E., Mohamed, S., Sohounhloue, D.C., 2014. Physico-chemical profile of malt produced from two sorghum varieties used for local beer ( Tchakpalo ) production in Benin. Int. J. Biosci. 5, 217–225.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Physico-chemical profile of malt produced from two sorghum varieties used for local beer (Tchakpalo) production in Benin»

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Pratiques à la ferme, cartographie et utilisations des ressources génétiques de l’arachide de Kersting [Macrotyloma geocarpum (Harms) Maréchal et Baudet] à travers les zones écologiques du Bénin et du Togo

Améliorer la productivité de la culture d’arachide dans les pays en voie de développement est d’une importance capitale pour fournir des régimes alimentaires de qualité à la population croissante ainsi que des options de résilience pour les petits agriculteurs afin de s’adapter au changement climatique.

Au total, 308 accessions d’arachide de Kersting ont été collectés selon les critères des agriculteurs tels que la couleur du grain, taille des grains, temps de maturité, potentiel de rendement, médicinal propriétés et commercialisation.

Selon les accessions des agriculteurs, cinq races locales basées uniquement sur la couleur du grain ont été regroupé.

On note la culture de toutes les races locales dans la zone soudanienne alors que seulement trois d’entre elles sont cultivées dans les zones guinéenne et soudano-guinéenne.

Le choix des variétés locales pour la production est fonction de l’intention locale de production et de différentes catégories d’utilisation selon les zones écologiques.

Il faut proposer des actions adaptées y compris efficaces in situ et les stratégies de conservation ex situ, la collection de matériel génétique et la caractérisation dans d’autres pays où la récolte est produite.

Il est important de développer de nouveaux cultivars avec les caractéristiques préférées des agriculteurs et l’amélioration de la base génétique de l’espèce.

Akohoué, F., Sibiya, J., Achigan-dako, E.G., 2019. On-farm practices , mapping , and uses of genetic resources of Kersting ’ s groundnut [Macrotyloma geocarpum (Harms ) Maréchal et Baudet] across ecological zones in Benin and Togo. Genet. Resour. Crop Evol. 66, 195–214.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « On-farm practices, mapping, and uses of genetic resources of Kersting’s groundnut [Macrotyloma geocarpum (Harms) Maréchal et Baudet] across ecological zones in Benin and Togo »

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Pratiques à la ferme, cartographie et utilisations des ressources génétiques de l’arachide de Kersting [Macrotyloma geocarpum (Harms) Maréchal et Baudet] à travers les zones écologiques du Bénin et du Togo

Améliorer la productivité de la culture d’arachide dans les pays en voie de développement est d’une importance capitale pour fournir des régimes alimentaires de qualité à la population croissante ainsi que des options de résilience pour les petits agriculteurs afin de s’adapter au changement climatique.

Au total, 308 accessions d’arachide de Kersting ont été collectés selon les critères des agriculteurs tels que la couleur du grain, taille des grains, temps de maturité, potentiel de rendement, médicinal propriétés et commercialisation.

Selon les accessions des agriculteurs, cinq races locales basées uniquement sur la couleur du grain ont été regroupé.

On note la culture de toutes les races locales dans la zone soudanienne alors que seulement trois d’entre elles sont cultivées dans les zones guinéenne et soudano-guinéenne.

Le choix des variétés locales pour la production est fonction de l’intention locale de production et de différentes catégories d’utilisation selon les zones écologiques.

Il faut proposer des actions adaptées y compris efficaces in situ et les stratégies de conservation ex situ, la collection de matériel génétique et la caractérisation dans d’autres pays où la récolte est produite.

Il est important de développer de nouveaux cultivars avec les caractéristiques préférées des agriculteurs et l’amélioration de la base génétique de l’espèce.

Akohoué, F., Sibiya, J., Achigan-dako, E.G., 2019. On-farm practices , mapping , and uses of genetic resources of Kersting ’ s groundnut [Macrotyloma geocarpum (Harms ) Maréchal et Baudet] across ecological zones in Benin and Togo. Genet. Resour. Crop Evol. 66, 195–214.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « On-farm practices, mapping, and uses of genetic resources of Kersting’s groundnut [Macrotyloma geocarpum (Harms) Maréchal et Baudet] across ecological zones in Benin and Togo »

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Gestion à la ferme et évaluation participative de la diversité du pois cajan (Cajanus cajan [L.] Millspaugh) à travers les zones agroécologiques de la République du Bénin

Le pois cajan est une légumineuse vivrière à usages multiples qui contribue à la sécurité alimentaire dans la République de Bénin.

La nomenclature et la taxonomie folkloriques étaient principalement basées sur la couleur et la taille du tégument.

Le système de semences de pois cajan est informel. Sur la base des caractéristiques des graines, quinze variétés locales ont été enregistrées dont sept nouvelles races locales.

La zone soudano-guinéenne, en nette augmentation de production, contenait le plus grand nombre (11) de races locales.

Dix contraintes sont connues pour affecter la production de pois cajan au Bénin, avec des ravageurs et des maladies comme le plus critique dans toutes les zones agro-écologiques.

Les variétés à produire doivent être sélectionnées sur la base de 11 critères dont la précocité, la résistance aux ravageurs et aux maladies dans les trois zones écologiques et l’adaptabilité à tout type de sol dans la zone soudanienne.

Mettre en œuvre un programme de conservation génétique du pois cajan au Bénin en tenant compte de la diversité, des contraintes de production et des préférences variétales, qui varient selon les zones agro-écologiques.

Promouvoir des stratégies de conservation in situ et ex situ pour préserver les variétés locales de pois cajan.

Recommandation sur les caractérisations morphologiques et moléculaires des cultivars identifiés pour aider à sélectionner les variétés adaptées aux programmes de sélection.

Kinhoégbè, G., Djèdatin, G., Loko, Y.E.L., Favi, A.G., Adomou, A., Agbangla, C., Dansi, A., 2020. On-farm management and participatory evaluation of pigeonpea ( Cajanus cajan [ L .] Millspaugh ) diversity across the agro- ecological zones of the Republic of Benin. J. Ethnobiol. Ethnomed. 1–21.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « On-farm management and participatory evaluation of pigeonpea (Cajanus cajan [L.] Millspaugh) diversity across the agroecological zones of the Republic of Benin »

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Quantification des compromis entre les niveaux de rendement futurs, la disponibilité alimentaire et la conservation des forêts et des terres boisées au Bénin

Répondre au double objectif de sécurité alimentaire et de protection des écosystèmes est un enjeu majeur en Afrique subsaharienne (ASS).

Dans la plupart des scénarios, les niveaux requis de fermeture des écarts de rendement requis pour maintenir les niveaux actuels de disponibilité alimentaire peuvent être atteint d’ici 2050 en maintenant le taux moyen d’augmentation des rendements enregistré au cours des deux dernières décennies et demie en plus de l’intensité de culture actuelle.

Cependant, les rendements devront augmenter à un rythme plus rapide qu’auparavant afin d’atteindre les niveaux requis de fermeture des écarts de rendement d’ici 2100.

Sans les niveaux déclarés de fermeture des écarts de rendement, les superficies emblavées pour la culture du maïs, manioc et igname devront augmenter de 95%, 102% et 250% respectivement afin de maintenir les niveaux actuels de disponibilité alimentaire par habitant.

La sécurité alimentaire dans les décennies à venir sera un défi majeur en ASS et les efforts pour y remédier seront encore plus compromis par le changement climatique, la croissance démographique rapide et la nécessité de protéger les écosystèmes naturels tels que les forêts et les terres boisées.

La production agricole sur les terres cultivées existantes devra augmenter afin de maintenir les niveaux actuels de disponibilité alimentaire par habitant en raison de la croissance démographique rapide, le changement climatique réduira les rendements maximaux pouvant être atteints dans les systèmes de production pluviaux existants.

Les résultats de la sécurité alimentaire et les objectifs de conservation des forêts et des terres boisées au Bénin et probablement dans la région de l’ASS sont inextricablement liés et nécessitent des stratégies de gestion holistiques qui prennent en compte les compromis et les co-bénéficiaires.

Duku, C., Zwart, S.J., van Bussel, L.G.J., Hein, L., 2018. Quantifying trade-offs between future yield levels , food availability and forest and woodland conservation in Benin. Sci. Total Environ. 610–611, 1581–1589.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Quantifying trade-offs between future yield levels, food availability and forest and woodland conservation in Benin»

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Productivité des systèmes à base d’igname avec des légumes herbacés et des jachères courtes dans la zone de transition Guinéo-Soudanaise du Bénin

Le principal moteur de la recherche dans l’agriculture est d’augmenter le rendement des cultures vivrières. En agriculture, pour rester productif, il faudra reconstituer les nutriments enlevés ou perdus du sol.

Des comparaisons ont été effectuées entre les petits exploitants de systèmes traditionnels (jachère d’un an d’Andropogonon gayanus -rotation de l’igname ; rotation maïs-igname) avec des systèmes avec légumineuses (Aeschynomene histrix en culture intercalaire avec rotation maïs-igname ; Mucuna pruriens en culture intercalaire avec rotation maïs-igname).

La production de matière sèche (tubercules, pousses), nutriments éliminés ou recyclés, et les propriétés du sol ont été considérablement améliorées sur systèmes à base d’igname avec des légumineuses en comparaison avec les systèmes traditionnels.

La quantité de nutriments recyclés ou éliminés dépendait de la production de matière sèche qui, en tour, dépendait de la fertilité du sol et des effets des précipitations.

Les systèmes à base d’igname avec des légumineuses ont apporté une valeur actuelle plus élevée que les systèmes traditionnels dans les quatre premières années et semblait attrayant pour la terre, la main-d’œuvre et rentabilité financière.

Les petits agriculteurs qui pratiquent Mucuna pruriens var utilis ou Aeschynomene histrix dans les systèmes de culture à base d’igname peuvent répondre à leurs besoins de sécurité alimentaire immédiate et de liquidités tout en maintenant la fertilité des sols.

Maliki, R., Toukourou, M., Sinsin, B., Vernier, P., 2012. Productivity of yam-based systems with herbaceous legumes and short fallows in the Guinea-Sudan transition zone of Benin. Nutr Cycl Agroecosyst 92, 9–19.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Productivity of yam-based systems with herbaceous légumes and short fallows in the Guinea-Sudan transition zone of Benin»

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Risque de prix et décisions des agriculteurs : une étude de cas du Bénin

Les agriculteurs sont confrontés à deux principaux types de risques : le risque de production et le risque de prix.

Le risque de production, ou risque de retour, concerne des événements d’origine fortuite, liés à la nature, auxquels les producteurs sont exposés. Ces chocs sont liés entre autres soit aux variations pluviométriques et climatiques, soit aux invasions d’insectes, soit à l’apparition de maladies.

Le risque de rendement est particulièrement important pour le producteur individuel. Cependant, le risque de rendement peut se refléter dans le risque de prix.

Le risque de prix dû à la volatilité des prix fait référence à des fluctuations de prix inattendues qui sont si importantes et rapides qu’il devient impossible de faire des anticipations.

L’incertitude des prix représente une menace sérieuse pour les agriculteurs, en particulier dans les pays en développement. La menace est d’autant plus grave que la proportion de ménages pauvres dans ces pays reste élevée et que la part du budget consacrée à l’alimentation ne cesse d’augmenter.

Les résultats mettent en évidence l’importance de la volatilité des prix dans les choix en amont des producteurs dans le processus de production et montrent que les producteurs ne sont pas neutres vis-à-vis du risque de prix. Ce qui suggère, pour les décideurs, une approche différente pour la gestion du risque de prix.

Il faut mener une politique de stabilisation visant à réguler les flux de marché en cas d’excédent abondant.

Il est indispensable de mettre en œuvre d’une politique nationale de gestion des stocks et de régulation des flux céréaliers destinés au marché en fonction des prévisions.

Assouto, B.A., Houensou Acclassato, D., Semedo, G., 2020. Price risk and farmers ’ decisions : A case study from Benin. Sci. African 8, 1–11.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Price risk and farmers’ decisions: A case study from Benin »

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Inefficacité du désherbage manuel dans les rizières pluviales affectées par les parasites adventices

Le désherbage manuel, pratique prédominante de contrôle des mauvaises herbes, est une activité la plus consommatrice de main-d’œuvre dans les petits systèmes rizicoles pluviaux en Afrique saharienne (Bénin et Côte d’Ivoire).

L’inefficacité technique du travail de désherbage est élevée dans les deux pays (58% en Côte d’Ivoire et 69% au Bénin) avec pour implication, une éventuelle économie d’une fraction substantielle du travail de désherbage sans réduction de la productivité du riz ou augmentation de l’utilisation d’autres intrants.

Il existe une diminution de l’inefficacité technique du travail de désherbage avec une augmentation de l’échelle de production.

On note une inefficacité des régimes et du nombre de désherbages manuels actuellement utilisés dans les interventions de désherbage des exploitations infestées par les parasites adventices pour le contrôle des mauvaises herbes parasites.

Chez les petits exploitants, la possibilité d’amélioration de l’efficacité technique de travail de désherbage existe face aux infestations de mauvaises herbes parasites par une utilisation alternative efficace des modalités de désherbage, de renforcement de l’éducation agricole des agriculteurs, de sensibilisation des agriculteurs sur les parasites adventices, d’exploration des économies de main-d’œuvre et des technologies de désherbage parasitaire rentables.

En matière d’orientations politiques, les résultats sont importants pour déterminer si les rares fonds de développement agricole sont mieux dépensés pour développer des technologies améliorées ou pour former les agriculteurs à mieux utiliser les technologies améliorées existantes.

Il urge de développer des programmes de recherche et de vulgarisation visant à réduire l’inefficacité technique du désherbage la main d’œuvre.

Besoins d’investigations sur l’efficacité économique du travail de désherbage dans les systèmes rizicoles.

N’cho, A.S., Mourits, M., Rodenburg, J., Lansinks, O.A., 2019. Inefficiency of manual weeding in rainfed rice systems affected by parasitic weeds. Agric. Econ. 50, 151–163.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Inefficiency of manual weeding in rainfed rice systems affected by parasitic weeds »

 

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Pêche, Pisciculture et Aquaculture au Bénin Un quick scan du secteur pour des possibilités d’interventions

La pêche et l’aquaculture contribuent à la sécurité alimentaire de façon directe et indirecte par la provision d’un aliment de très haute qualité nutritionnelle, l’auto-emploi, la génération de revenus.

Au Bénin, la pêche a été une source majeure de revenus pour les communautés vulnérables de pêcheurs à travers les générations et une source de protéines animales, parfois la seule accessible à des couches de populations pauvres vivant près de plans d’eau et des communautés isolées en milieu rural.

Avec une population totale avoisinant 10 millions de personnes au début 2014, la demande en poisson va augmenter considérablement et le déficit risque de se creuser davantage dans l’avenir si des mesures adéquates d’augmentation de la production aquacole ne sont prises à temps, avec des approches plus innovantes, des politiques rigoureuses et des partenariats plus concertés.

Le déficit en produits halieutiques à combler en 2025 demeure élevé (34 040 à 111 218 voire 152 563 tonnes) mais une grande partie devrait provenir de l’aquaculture plutôt que de la pêche et des importations. 

Le poisson frais mais la plupart du temps transformé est parfois la seule source abordable financièrement pour les ménages pauvres dans les milieux urbains et péri-urbains.

Le poisson est considéré comme « un aliment riche pour les gens pauvres » et a une faible contribution en apport protéique (28,5%) par rapport aux autres sources protéiques animales.

Rurangwa, E., van den Berg, J., Laleye, P.A., van Duijn, A.P., Rothuis, A., 2014. Pêche, Pisciculture et Aquaculture au Bénin Un quick scan du secteur pour des possibilités d’interventions.

 

 

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Nouveaux indicateurs de vulnérabilité et de résilience des systèmes agroforestiers au changement climatique en Afrique de l’Ouest

Le changement climatique menace les écosystèmes, y compris les parcs agroforestiers traditionnels.

Évaluer le niveau de vulnérabilité et la résilience de tout écosystème au changement climatique est importante pour la conception de stratégies et de mesures d’adaptation durables.

Le nombre de composants endommagés dans le système était le principal indicateur de la vulnérabilité des parcs Anacardium occidentale et Citrus sinensis aux effets du changement climatique.

L’âge et la densité des parcs Vitellaria paradoxa et des parcs mixtes (Vitellaria paradoxa–Parkia biglobosa) sont des facteurs déterminants de la vulnérabilité de ces systèmes agroforestiers aux effets du changement climatique.

Des indicateurs endogènes spécifiques de la vulnérabilité de l’agroforesterie au changement climatique sont importants pour identifier de meilleures stratégies d’adaptation.

Les systèmes d’agroforesterie basés sur Elaeis guineensis, Anacardium occidentale, et Citrus sinensis pour la région de Dassa-Zoumè et Zagnanado et les parcs de Vitellaria paradoxa, Anacardium occidentale, et parcs mixtes Vitellaria paradoxa–Parkia biglobosa pour les quartiers de Tchaourou au Bénin sont à encourager.

La culture de Manihot esculenta à travers les systèmes agroforestiers sera très utile pour réussir adaptations.

Il est utile d’évaluer la viabilité des principales espèces d’arbres agroforestiers et la résilience des espèces sauvages aux conditions climatiques grâce à la démographie et des études génétiques.

Nécessité d’examiner l’effet de la densité des arbres agroforestiers sur l’utilisation des nutriments et de la lumière par les arbres et les cultures à travers des conditions écologiques pour concevoir des stratégies d’adaptation au changement climatique en Afrique de l’Ouest.

Gnonlonfoun, I., Assogbadjo, A.E., Gnanglè, C.P., Kakaï Glèlè, R.L., 2019. New indicators of vulnerability and resilience of agroforestry systems to climate change in West Africa. Agron. Sustain. Dev. 39, 12–23.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « New indicators of vulnerability and resilience of agroforestry systems to climate change in West Africa »

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