Projet de compétitivité agricole et de diversification des exportations : Document pour l’évaluation du projet

L’objectif de développement du projet est d’accroître la productivité et l’accès au marché pour certaines chaînes de valeur agroalimentaires au Bénin.

Financé par un crédit de US$ 160 millions sur six ans (2020-2026), le projet est sous la tutelle du Ministère de l’Agriculture, avec cinq composantes et sept sous-composantes :

  • Renforcement de l’environnement favorable et des infrastructures pour le développement des chaînes de valeur agroalimentaires (US$ 35 M) ;
  • Amélioration des institutions publiques pertinentes et du cadre politique pour la promotion des exportations
  • Développement des infrastructures essentielles et des systèmes d’information sur les marchés
  • Accroître la productivité, la connectivité, la valeur ajoutée et la résilience (US$ 65 M) ;
  • Améliorer la disponibilité et l’accès aux intrants de qualité
  • Améliorer l’accès des agriculteurs aux connaissances pour une agriculture intelligente face au climat, l’amélioration de la qualité et la valeur ajoutée
  • Réhabilitation des routes rurales
  • Promouvoir les investissements privés et l’accès au financement ;
  • Soutien aux investissements
  • Mécanismes de partage des risques
  • Gestion du projet (US$ 15 M) ;
  • Composante contingente d’intervention d’urgence pour un accès rapide à des fonds en cas de crise éligible.

L’accent initial sera mis sur la noix de cajou et l’ananas ayant un potentiel d’exportation connu, et s’étendra progressivement à d’autres cultures horticoles et alimentaires.

Les bénéficiaires directs sont les agriculteurs, les entreprises agroalimentaires, les transformateurs, les commerçants, les transporteurs et les divers prestataires de services avec un accent particulier pour les jeunes et les femmes (environ 150 000 personnes).

The World Bank, 2020. Agricultural competitiveness and export diversification project: Project Appraisal Document. Cotonou, Bénin.

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Connaissance endogène de quatre légumes à feuilles utilisés par les populations rurales du Bénin.

Les légumes-feuilles sont des sources de diversification alimentaire et pourraient contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans les zones rurales africaines.

Les légumes-feuilles sont des sources importantes de vitamines, de protéines et de minéraux tels que le fer, le calcium et les fibres.

Dans les zones rurales du Bénin, 187 espèces traditionnelles de légumes-feuilles ont été identifiées et beaucoup sont couramment utilisées comme constituants alimentaires dans la préparation de soupes et de ragoûts.

Parmi les légumes-feuilles indigènes enregistrés au Bénin, Ceratotheca sesamoïdes Endl. (faux sésame ; Pedaliaceae), Sesamum radiatum L. (Pédaliacées), Acmella uliginosa (L.) Jansen (Plante à maux de dents ; Asteraceae) et Justicia tenella (Nees) T. Anderson (Acanthaceae) sont identifiés comme ayant une grande importance et sont largement présents dans de nombreux districts du nord et du centre du Bénin.

La cuisson des feuilles fraîches prédomine, tandis que le séchage au soleil est la pratique habituelle de conservation de ces légumes à feuilles.

Tous les légumes-feuilles étudiés étaient consommés sous forme de sauces cuites.

Différents types de sauces ont été identifiés : (1) les sauces préparées avec un seul légume et (2) les sauces avec une combinaison de légumes-feuilles.

Les fréquences de consommation sont associées aux groupes socioculturels, aux habitudes alimentaires et à la disponibilité dans le terroir.

L’espace géographique et/ou l’identité culturelle ou l’origine et la saison influencent la consommation de légumes-feuilles traditionnels.

Vihotogbe-Sossa, C., Akissoe, N., Anihouvi, V., Ahohuendo, B., Ahanchede, A., Sanni, A., Hounhouigan, D., 2012. Endogenous knowledge of four leafy vegetables used by rural populations in Benin. Ecology of food and nutrition 51, 22–39.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Endogenous knowledge of four leafy vegetables used by rural populations in Benin.»

 

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Une approche des systèmes d’innovation pour le changement institutionnel : Le développement des petits exploitants en Afrique de l’Ouest

L’intensification durable de la petite agriculture est une option sérieuse pour satisfaire les besoins céréaliers mondiaux de 2050 et atténuer la pauvreté persistante.

En Afrique Sub-Saharienne (ASS), la croissance de la productivité induite par la technologie a largement échoué.

Le développement d’un contexte institutionnel favorable était une condition nécessaire à la croissance phénoménale de la productivité dans les pays industriels et les pays de la révolution verte.

Un tel contexte est également présent pour la réussite de la production de cultures d’exportation en ASS mais reste défavorable à la production alimentaire des petits exploitants.

La transformation institutionnelle est semée d’embûches politiques car elle affecte directement la répartition de la valeur entre les parties prenantes.

Les plateformes d’innovation (PI) telles que le Sub-Saharan Africa Challenge Programme et le programme Convergence of Sciences : Strengthening Innovation Systems apparaissent comme des approches prometteuses du système d’innovation pour le changement institutionnel.

Ces deux programmes reposent sur : (1) le développement expérimental pour stimuler le changement institutionnel et (2) la recherche (suivi et évaluation de l’impact).

Au Bénin les recherches ont porté sur la gestion des ravageurs du coton, l’amélioration de la culture et du système de semences du palmier à huile, l’amélioration de la gestion

de l’eau au niveau des barrages agro-pastoraux et pour la culture du riz dans les fonds de vallée.

Les données montrent que les communautés avec des PI ont obtenu une plus grande réduction de la pauvreté que les témoins ou les communautés avec des approches de vulgarisation conventionnelles.

Hounkonnou, D., Kossou, D., Kuyper, T.W., Leeuwis, C., Nederlof, E.S., Röling, N., Sakyi-Dawson, O., Traoré, M., van Huis, A., 2012. An innovation systems approach to institutional change: Smallholder development in West Africa. Agricultural Systems 108, 74–83.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « An innovation systems approach to institutional change: Smallholder development in West Africa.»

 

 

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Évaluation des impacts du changement climatique sur les rendements du sorgho et du mil dans les savanes soudaniennes et sahéliennes d’Afrique de l’Ouest

L’Afrique de l’Ouest sub-saharienne est une région vulnérable où il est urgent de mieux quantifier et comprendre l’impact du changement climatique sur le rendement des cultures.

Le modèle de culture SARRA-H calibré et validé, a été utilisé pour simuler les rendements observés du sorgho et du mil pour une gamme de cultivars et selon différentes pratiques traditionnelles de gestion des cultures.

Une hausse de +2 °C entraine une perte de rendement du sorgho et du mil, quel que soit l’augmentation ou la diminution des précipitations.

Les rendements du mil et du sorgho sont susceptibles de diminuer d’environ 0 à 41 % au cours du 21e siècle en Afrique de l’Ouest en raison du réchauffement prévu.

La probabilité d’une réduction des rendements semble être plus grande dans la région soudanienne (sud du Sénégal, Mali, Burkina Faso, nord du Togo et Bénin), par rapport à la région sahélienne (Niger, Mali, parties nord du Sénégal et Burkina Faso).

Les cultivars sensibles à la photopériode contrecarrent l’effet de l’augmentation de la température sur le raccourcissement de la durée de vie des cultivars.

Les cultivars traditionnels sensibles à la photopériode sont moins affectés par l’augmentation de la température que celles modernes.

Dans des conditions de fertilité optimales (rarement réunies en Afrique de l’Ouest), même dans un monde plus chaud, les variétés modernes auraient toujours un rendement supérieur.

Une stratégie de sélection des variétés locales ou de croisement avec les variétés modernes permettrait de trouver un compromis entre intensification et résilience au changement climatique.

Sultan, B., Roudier, P., Quirion, P., Alhassane, A., Muller, B., Dingkuhn, M., Ciais, P., Guimberteau, M., Traore, S., Baron, C., 2013. Assessing climate change impacts on sorghum and millet yields in the Sudanian and Sahelian savannas of West Africa. Environmental Research Letters 8, 014040.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Assessing climate change impacts on sorghum and millet yields in the Sudanian and Sahelian savannas of West Africa.»

 

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Changement des caractéristiques des fortes précipitations sur le bassin du fleuve Ouémé, République du Bénin, Afrique de l’Ouest

Le changement climatique a de graves répercussions sur les ressources naturelles, la production alimentaire et, par conséquent, la sécurité alimentaire, en particulier dans les pays en développement.

Du fait du changement climatique, les inondations sont l’une des catastrophes qui affectent les populations et détruisent les terres et les produits agricoles.

La modélisation pluviométrique a démontré que la partie sud-ouest du bassin montre une tendance à l’augmentation des fortes précipitations tandis qu’une tendance à la diminution a été observée dans les parties moyenne et supérieure du bassin, ponctuées par quelques régions avec une certaine tendance à la hausse.

La modélisation a montré que, bien qu’ils y contribuent, les facteurs climatiques ne sont peut-être pas le principal élément contribuant à l’augmentation du risque d’inondation dans le bassin.

D’autres facteurs à analyser tels que les modes d’utilisation des terres et/ou la vulnérabilité de la population pourraient expliquer la situation des inondations dans le bassin.

La poursuite attendue de la croissance démographique rapide augmentera l’exposition humaine aux inondations et des mesures d’adaptation adéquates doivent être planifiées et mises en œuvre aux niveaux local et national.

Les impacts des changements dans la fréquence des inondations pourraient être tempérés par des investissements appropriés dans les infrastructures, et par des changements dans la gestion de l’eau et de l’utilisation des terres.

Hounkpè, J., Diekkrüger, B., Badou, D.F., Afouda, A.A., 2016. Change in Heavy Rainfall Characteristics over the Ouémé River Basin, Benin Republic, West Africa. Climate 2016, Vol. 4, Page 15 4, 15.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Change in Heavy Rainfall Characteristics over the Ouémé River Basin, Benin Republic, West Africa.»

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Diversité, distribution et importance ethnobotanique de l’igname trifoliée africaine sauvage [Dioscorea dumetorum (Kunth) Pax] cultivée au Bénin.

Dioscorea dumetorum est une importante culture de tubercules indigènes communément cultivée en Afrique de l’Ouest.

Les agriculteurs locaux ont développé des connaissances importantes sur la production et les utilisations de ce tubercule indigène.

25 variétés locales nommées par les agriculteurs, regroupées en trois morphotypes principaux (chaire de couleur blanche, jaune pâle, jaune foncé), ont été enregistrées.

Les agro-écologies du sud et du centre présentent la plus grande diversité de cultivars, tandis que les agro-écologies du nord sont moins diversifiées.

Les cultivars jaune pur étaient le morphotype le plus populaire.

Les critères de préférence des agriculteurs dans la sélection des cultivars reposaient essentiellement sur les attributs des plantes et l’adaptation au stress environnemental.

Le système de gestion des semences est resté traditionnel.

La culture est principalement destinée à l’alimentation et au commerce, mais elle est également utilisée dans la médecine traditionnelle et les rituels magico-mystiques.

Les tubercules sont le plus souvent consommés sous la forme bouillie.

Les maladies les plus importantes traitées par les communautés locales à l’aide de D. dumetorum concernaient les troubles du système digestif (vomissements, coliques),

suivis par les infections (malaria, hédonisme), les troubles du système circulatoire et du métabolisme (hypertension artérielle, diabète).

Malgré son statut négligé, D. dumetorum est bien apprécié, ce qui indique que son potentiel peut être valorisé économiquement pour répondre aux besoins de sécurité alimentaire et nutritionnelle au Bénin et ailleurs.

Des stratégies intégrées pour la conservation et l’utilisation durables des ressources génétiques de D. dumetorum doivent être développées.

Adigoun-Akotegnon, F.A., Adoukonou-Sagbadja, H., Fadinan, C., Tchougourou, A., Agassounon-Tchibozo, M., Ahanhanzo, C., 2019. Diversity, distribution and ethnobotanical importance of cultivated and wild African trifoliate yam [Dioscorea dumetorum (Kunth) Pax] in Benin. Genetic Resources and Crop Evolution 2019 66:3 66, 659–683.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Diversity, distribution and ethnobotanical importance of cultivated and wild African trifoliate yam [Dioscorea dumetorum (Kunth) Pax] in Benin.»

 

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Diversité des espèces végétales d’importance, négligées et sous-utilisées au Bénin.

Les Africains en général et les Béninois en particulier souffrent ou meurent de malnutrition au milieu d’une grande diversité de cultures alimentaires hautement nutritives, par ignorance ou par négligence.

Les raisons de cette négligence varient selon les producteurs et les techniciens agricoles.

Une étude menée dans 50 villages au Bénin a révélé 41 espèces végétales négligées et sous-utilisées (NUCS).

Les raisons de cette négligence varient selon les producteurs et les techniciens agricoles.

Les raisons importantes de cette négligence sont le manque de soutien financier pour la recherche orientée vers les cultures négligées, l’absence de politique nationale de promotion, le manque de marchés organisés, la sensibilité aux parasites et aux maladies, le manque de pratiques culturales et de variétés améliorées, le faible rendement et la production laborieuse.

19 des 41 espèces ont été identifiées comme prioritaires sur la base de 10 critères à savoir : ampleur de la production, ampleur de la consommation, degré de consommation, valeur nutritionnelle perçue, importance culturelle, propriétés médicinales, utilisation commerciale, valeur marchande, contribution au revenu du ménage et contribution à l’autonomisation des femmes.

Les NUCS ont une valeur nutritionnelle et médicinale intéressante et sont une source importante de revenus pour les ménages.

La promotion des NUCS va contribuer de manière substantielle à la réduction de la pauvreté et à la lutte contre la malnutrition au Bénin.

Pour la promotion de ces espèces végétales négligées et sous-utilisées au Bénin, il sera important de mettre en place un programme national et spécial de recherche et de développement.

Dansi, A., Vodouhè, R., Azokpota, P., Yedomonhan, H., Assogba, P., Adjatin, A., Loko, Y.L., Dossou-Aminon, I., Akpagana, K., 2012. Diversity of the neglected and underutilized crop species of importance in Benin. TheScientificWorldJournal 2012.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Diversity of the neglected and underutilized crop species of importance in Benin.»

 

 

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Etat des lieux de la sécurité alimentaire dans le département de l’Atacora (au Nord-Ouest du Bénin) et analyse des politiques publiques.

L’Atacora, malgré ses atouts agricoles et les nombreux programmes agricoles qui y sont mis en œuvre, reste marqué par l’insécurité alimentaire.

D’après l’enquête sur la sécurité alimentaire réalisée par le Programme alimentaire mondial en 2008, 29% de la population de l’Atacora souffrent de l’insécurité alimentaire.

Toutes les formes de malnutrition protéino-énergétique sont enregistrées chez les enfants de 0 à 5 ans.

La diversité alimentaire est faible chez les enfants de 6 à 23 mois.

Chez les enfants de 6 à 59 mois, le taux de malnutrition aiguë est de 7,8%, le taux de malnutrition chronique est de 42,8% et celui de l’insuffisance pondérale est de 22,5%.

L’insécurité alimentaire dans le département de l’Atacora trouve ses sources dans la faiblesse de la production agricole, l’instabilité de la commercialisation des produits vivriers et dans le manque d’accès financier causé par la pauvreté et le manque d’alternatives économiques.

La persistance de l’insécurité alimentaire dans ce département est due à l’inefficacité des politiques de lutte contre l’insécurité alimentaire, qui ne visent pas spécifiquement les personnes vulnérables pour promouvoir leur accès à l’alimentation, mais s’oriente vers l’augmentation de la production alimentaire qui dépend fortement de la filière coton pour l’accès aux intrants, aux équipements et aux crédits.

L’amélioration durable de la situation alimentaire dans l’Atacora nécessite la facilitation de l’élargissement des choix économiques des ménages agricoles, le renforcement de capacité en techniques et équipements de post-récolte et une amélioration de la protection sociale.

Zinzindohoue, E., 2012. Etat des lieux de la sécurité alimentaire dans le département de l’Atacora (au Nord-Ouest du Bénin) et analyse des politiques publiques.

 

 

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Connaissance endogène de quatre légumes à feuilles utilisés par les populations rurales du Bénin.

Les légumes-feuilles sont des sources de diversification alimentaire et pourraient contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans les zones rurales africaines.

Les légumes-feuilles sont des sources importantes de vitamines, de protéines et de minéraux tels que le fer, le calcium et les fibres.

Dans les zones rurales du Bénin, 187 espèces traditionnelles de légumes-feuilles ont été identifiées et beaucoup sont couramment utilisées comme constituants alimentaires dans la préparation de soupes et de ragoûts.

Parmi les légumes-feuilles indigènes enregistrés au Bénin, Ceratotheca sesamoïdes Endl. (faux sésame ; Pedaliaceae), Sesamum radiatum L. (Pédaliacées), Acmella uliginosa (L.) Jansen (Plante à maux de dents ; Asteraceae) et Justicia tenella (Nees) T. Anderson (Acanthaceae) sont identifiés comme ayant une grande importance et sont largement présents dans de nombreux districts du nord et du centre du Bénin.

La cuisson des feuilles fraîches prédomine, tandis que le séchage au soleil est la pratique habituelle de conservation de ces légumes à feuilles.

Tous les légumes-feuilles étudiés étaient consommés sous forme de sauces cuites.

Différents types de sauces ont été identifiés : (1) les sauces préparées avec un seul légume et (2) les sauces avec une combinaison de légumes-feuilles.

Les fréquences de consommation sont associées aux groupes socioculturels, aux habitudes alimentaires et à la disponibilité dans le terroir.

L’espace géographique et/ou l’identité culturelle ou l’origine et la saison influencent la consommation de légumes-feuilles traditionnels.

Vihotogbe-Sossa, C., Akissoe, N., Anihouvi, V., Ahohuendo, B., Ahanchede, A., Sanni, A., Hounhouigan, D., 2012. Endogenous knowledge of four leafy vegetables used by rural populations in Benin. Ecology of food and nutrition 51, 22–39.

NB : Ce document a été originalement publié en anglais sous le titre “Endogenous knowledge of four leafy vegetables used by rural populations in Benin.”

 

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Une base de données géospatiales sur les vallées intérieures dans quatre zones du Bénin, de la Sierra Leone et du Mali

Les données ont été collectées dans 100 vallées intérieures dans les départements du Mono et du Couffo et 149 vallées intérieures dans le bassin versant de l’Ouémé Supérieur.3260 agriculteurs (1682 hommes et 1578 femmes) dans les départements du Mono et du Couffo et 2812 agriculteurs dans le bassin de l’Ouémé Supérieur (1891 hommes et 921 femmes) ont été interviewés au cours de focus group.

Les coordonnées géographiques sur la localisation des vallées ont été obtenues et ont permis de collecter des informations spatiales disponibles pour le grand public et téléchargeables gratuitement notamment les paramètres pédologiques, la topologie, les précipitations, les établissements humains, les routes, la densité de population, etc..

La base de données contient des éléments sur la localisation (coordonnées Latitude/Longitude), les caractéristiques biophysiques telles que la forme, la largeur, le type de sol, les eaux de surface, les eaux souterraines, le drainage (24 variables renseignés), les caractéristiques socio-économiques à savoir le sexe, l’ethnie, l’organisation du travail agricole, le marché, l’accessibilité, le régime foncier (21 variables), le développement et le mode d’utilisation des vallées à travers la superficie totale, la superficie agricole, les variétés, les intrants, l’approvisionnement en eau, les infrastructures (19 variables).

Les bases de données sont disponibles suivant les liens :

https://ars.els-cdn.com/content/image/1-s2.0-S2352340919300484-mmc2.xlsx

https://ars.els-cdn.com/content/image/1-s2.0-S2352340919300484-mmc3.zip

 Djagba, J.F., Kouyaté, A.M., Baggie, I., Zwart, S.J., 2019. A geospatial dataset of inland valleys in four zones in Benin, Sierra Leone and Mali. Data in Brief 23, 103699.

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