Effet de l’hygiène et de la médication sur la survie et la croissance pré-sevrage des moutons Djallonké dans l’Atacora, Bénin.

La faible productivité des ovins dans le nord du Bénin entrave le développement économique et son amélioration peut contribuer à la réduction de la pauvreté rurale et de l’insécurité alimentaire.

L’une des contraintes à la productivité des moutons Djallonké est la mortalité élevée pendant l’allaitement en pleine saison des pluies et en début de saison sèche.

Un bon logement et une bonne hygiène (nettoyage quotidien et désinfection bimensuelle de l’étable et des abreuvoirs et mangeoires) réduisent la mortalité et augmentent la croissance des agneaux de lait jusqu’à 3 mois.

L’association d’un bon logement et de médicaments (injection unique de vitamines et d’acides aminés et d’ivermectine pour le déparasitage, traitement hebdomadaire des tiques par pulvérisation, et en cas de diarrhée, traitement antibiotique) a réduit la mortalité, mais la croissance n’était pas supérieure à celle du groupe témoin.

En d’autres termes, les médicaments ne réduisent que la mortalité, mais la croissance n’est pas significativement plus élevée par rapport au groupe témoin.

La marge nette des traitements « hygiène » et « hygiène et médicaments » est de 92979 FCF et 105063 FCFA respectivement.

Compte tenu de la marge nette, du cout d’opportunité du travail et de l’investissement en capital, le traitement « hygiène » est plus rentable, moins couteux (finance et charge de travail) et donc plus accessible aux agriculteurs pauvres.

Les pratiques vétérinaires courantes sont prohibitives et constituent un message clair pour les services de vulgarisation : Les médicaments ne peuvent pas remplacer l’hygiène.

Doko, S., Degla, P., Edoun, G., Bosma, R., 2013. Effect of hygiene and medication on preweaning survival and growth of Djallonké sheep in Atacora, Benin. Tropical animal health and production 45, 129–134.

NB : Ce document a été originalement publié en anglais sous le titre « Effect of hygiene and medication on preweaning survival and growth of Djallonké sheep in Atacora, Benin.»

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Écologie, systèmes de culture et utilisations alimentaires des ignames en Afrique tropicale : synthèse bibliographique.

Au Bénin, L’igname est considérée comme l’un des produits stratégiques pour la sécurité alimentaire.

En 2017, au Bénin, la production moyenne annuelle d’igname sur les dix dernières campagnes est de 2 730 000 tonnes

Au cours de 2016–2017, le Bénin était le quatrième producteur mondial d’igname (5% de la production mondiale) derrière le Nigéria, la Cote d’Ivoire et le Ghana.

La culture de l’igname se pratique avec succès dans des zones où la pluviométrie varie entre 1000 et 1800mm.

Les départements favorables à sa production sont les Collines, le Borgou, la Donga, l’Atacora, l’Alibori, le Zou et le Plateau

Les pratiques culturales, notamment le type de cultivar, la densité de plantation, la date de plantation, les adventices, les maladies et ravageurs, sans occulter l’histoire des parcelles et les pratiques paysannes de gestion du sol, ont un effet sur la productivité des ignames.

Les facteurs déterminant le choix des variétés d’igname cultivées sont : la qualité culinaire des tubercules, la productivité, la valeur commerciale, la facilité de multiplication, la qualité des cossettes, la précocité de tubérisation, la conservation, la facilité de culture, le rôle dans l’alimentation et l’importance pour les cérémonies et rituels.

L’accroissement de la production s’explique pour plus des trois quarts par l’augmentation des surfaces avec pour conséquence le déboisement de milliers d’hectares de formations végétales chaque année.

Il devient indispensable de développer de nouvelles technologies de production qui concilient la gestion durable des terres, la préservation de la biodiversité et une agriculture résiliente aux dérèglements climatiques.

Adifon, F.H., Yabi, I., Vissoh, P., Balogoun, I., Dossou, J., Saïdou, A., 2019. Écologie, systèmes de culture et utilisations alimentaires des ignames en Afrique tropicale : synthèse bibliographique. Cahiers Agricultures 28, 22.

NB : Ce document a été originalement publié en anglais sous le titre « Ecology, cropping systems and food uses of yams in tropical Africa: a literature review»

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Diversité des espèces végétales d’importance, négligées et sous-utilisées au Bénin.

Les Africains en général et les Béninois en particulier souffrent ou meurent de malnutrition au milieu d’une grande diversité de cultures alimentaires hautement nutritives, par ignorance ou par négligence.

Les raisons de cette négligence varient selon les producteurs et les techniciens agricoles.

Une étude menée dans 50 villages au Bénin a révélé 41 espèces végétales négligées et sous-utilisées (NUCS).

Les raisons de cette négligence varient selon les producteurs et les techniciens agricoles.

Les raisons importantes de cette négligence sont le manque de soutien financier pour la recherche orientée vers les cultures négligées, l’absence de politique nationale de promotion, le manque de marchés organisés, la sensibilité aux parasites et aux maladies, le manque de pratiques culturales et de variétés améliorées, le faible rendement et la production laborieuse.

19 des 41 espèces ont été identifiées comme prioritaires sur la base de 10 critères à savoir : ampleur de la production, ampleur de la consommation, degré de consommation, valeur nutritionnelle perçue, importance culturelle, propriétés médicinales, utilisation commerciale, valeur marchande, contribution au revenu du ménage et contribution à l’autonomisation des femmes.

Les NUCS ont une valeur nutritionnelle et médicinale intéressante et sont une source importante de revenus pour les ménages.

La promotion des NUCS va contribuer de manière substantielle à la réduction de la pauvreté et à la lutte contre la malnutrition au Bénin.

Pour la promotion de ces espèces végétales négligées et sous-utilisées au Bénin, il sera important de mettre en place un programme national et spécial de recherche et de développement.

Dansi, A., Vodouhè, R., Azokpota, P., Yedomonhan, H., Assogba, P., Adjatin, A., Loko, Y.L., Dossou-Aminon, I., Akpagana, K., 2012. Diversity of the neglected and underutilized crop species of importance in Benin. TheScientificWorldJournal 2012.

NB : Ce document a été originalement publié en anglais sous le titre « Diversity of the neglected and underutilized crop species of importance in Benin»

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Diversité, distribution et importance ethnobotanique de l’igname trifoliée africaine sauvage [Dioscorea dumetorum (Kunth) Pax] cultivée au Bénin.

Dioscorea dumetorum est une importante culture de tubercules indigènes communément cultivée en Afrique de l’Ouest.

Les agriculteurs locaux ont développé des connaissances importantes sur la production et les utilisations de ce tubercule indigène.

25 variétés locales nommées par les agriculteurs, regroupées en trois morphotypes principaux (chaire de couleur blanche, jaune pâle, jaune foncé), ont été enregistrées.

Les agro-écologies du sud et du centre présentent la plus grande diversité de cultivars, tandis que les agro-écologies du nord sont moins diversifiées.

Les cultivars jaune pur étaient le morphotype le plus populaire.

Les critères de préférence des agriculteurs dans la sélection des cultivars reposaient essentiellement sur les attributs des plantes et l’adaptation au stress environnemental.

Le système de gestion des semences est resté traditionnel.

La culture est principalement destinée à l’alimentation et au commerce, mais elle est également utilisée dans la médecine traditionnelle et les rituels magico-mystiques.

Les tubercules sont le plus souvent consommés sous la forme bouillie.

Les maladies les plus importantes traitées par les communautés locales à l’aide de D. dumetorum concernaient les troubles du système digestif (vomissements, coliques), suivis par les infections (malaria, hédonisme), les troubles du système circulatoire et du métabolisme (hypertension artérielle, diabète).

Malgré son statut négligé, D. dumetorum est bien apprécié, ce qui indique que son potentiel peut être valorisé économiquement pour répondre aux besoins de sécurité alimentaire et nutritionnelle au Bénin et ailleurs.

Des stratégies intégrées pour la conservation et l’utilisation durables des ressources génétiques de D. dumetorum doivent être développées.

Adigoun-Akotegnon, F.A., Adoukonou-Sagbadja, H., Fadinan, C., Tchougourou, A., Agassounon-Tchibozo, M., Ahanhanzo, C., 2019. Diversity, distribution and ethnobotanical importance of cultivated and wild African trifoliate yam [Dioscorea dumetorum (Kunth) Pax] in Benin. Genetic Resources and Crop Evolution 2019 66:3 66, 659–683.

NB : Ce document a été originalement publié en anglais sous le titre « Diversity, distribution and ethnobotanical importance of cultivated and wild African trifoliate yam [Dioscorea dumetorum (Kunth) Pax] in Benin»

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Changement des caractéristiques des fortes précipitations sur le bassin du fleuve Ouémé, République du Bénin, Afrique de l’Ouest

Le changement climatique a de graves répercussions sur les ressources naturelles, la production alimentaire et, par conséquent, la sécurité alimentaire, en particulier dans les pays en développement.

Du fait du changement climatique, les inondations sont l’une des catastrophes qui affectent les populations et détruisent les terres et les produits agricoles.

La modélisation pluviométrique a démontré que la partie sud-ouest du bassin montre une tendance à l’augmentation des fortes précipitations tandis qu’une tendance à la diminution a été observée dans les parties moyenne et supérieure du bassin, ponctuées par quelques régions avec une certaine tendance à la hausse.

La modélisation a montré que, bien qu’ils y contribuent, les facteurs climatiques ne sont peut-être pas le principal élément contribuant à l’augmentation du risque d’inondation dans le bassin.

D’autres facteurs à analyser tels que les modes d’utilisation des terres et/ou la vulnérabilité de la population pourraient expliquer la situation des inondations dans le bassin.

La poursuite attendue de la croissance démographique rapide augmentera l’exposition humaine aux inondations et des mesures d’adaptation adéquates doivent être planifiées et mises en œuvre aux niveaux local et national.

Les impacts des changements dans la fréquence des inondations pourraient être tempérés par des investissements appropriés dans les infrastructures, et par des changements dans la gestion de l’eau et de l’utilisation des terres.

Hounkpè, J., Diekkrüger, B., Badou, D.F., Afouda, A.A., 2016. Change in Heavy Rainfall Characteristics over the Ouémé River Basin, Benin Republic, West Africa. Climate 2016, Vol. 4, Page 15 4, 15.

NB : Ce document a été originalement publié en anglais sous le titre « Change in Heavy Rainfall Characteristics over the Ouémé River Basin, Benin Republic, West Africa»

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Évaluation des impacts du changement climatique sur les rendements du sorgho et du mil dans les savanes soudaniennes et sahéliennes d’Afrique de l’Ouest

L’Afrique de l’Ouest sub-saharienne est une région vulnérable où il est urgent de mieux quantifier et comprendre l’impact du changement climatique sur le rendement des cultures.

Le modèle de culture SARRA-H calibré et validé, a été utilisé pour simuler les rendements observés du sorgho et du mil pour une gamme de cultivars et selon différentes pratiques traditionnelles de gestion des cultures.

Une hausse de +2 °C entraine une perte de rendement du sorgho et du mil, quel que soit l’augmentation ou la diminution des précipitations.

Les rendements du mil et du sorgho sont susceptibles de diminuer d’environ 0 à 41 % au cours du 21e siècle en Afrique de l’Ouest en raison du réchauffement prévu.

La probabilité d’une réduction des rendements semble être plus grande dans la région soudanienne (sud du Sénégal, Mali, Burkina Faso, nord du Togo et Bénin), par rapport à la région sahélienne (Niger, Mali, parties nord du Sénégal et Burkina Faso).

Les cultivars sensibles à la photopériode contrecarrent l’effet de l’augmentation de la température sur le raccourcissement de la durée de vie des cultivars.

Les cultivars traditionnels sensibles à la photopériode sont moins affectés par l’augmentation de la température que celles modernes.

Dans des conditions de fertilité optimales (rarement réunies en Afrique de l’Ouest), même dans un monde plus chaud, les variétés modernes auraient toujours un rendement supérieur.

Une stratégie de sélection des variétés locales ou de croisement avec les variétés modernes permettrait de trouver un compromis entre intensification et résilience au changement climatique.

Sultan, B., Roudier, P., Quirion, P., Alhassane, A., Muller, B., Dingkuhn, M., Ciais, P., Guimberteau, M., Traore, S., Baron, C., 2013. Assessing climate change impacts on sorghum and millet yields in the Sudanian and Sahelian savannas of West Africa. Environmental Research Letters 8, 014040.

NB : Ce document a été originalement publié en anglais sous le titre « Assessing climate change impacts on sorghum and millet yields in the Sudanian and Sahelian savannas of West Africa »

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Une approche des systèmes d’innovation pour le changement institutionnel : Le développement des petits exploitants en Afrique de l’Ouest

L’intensification durable de la petite agriculture est une option sérieuse pour satisfaire les besoins céréaliers mondiaux de 2050 et atténuer la pauvreté persistante.

En Afrique Sub-Saharienne (ASS), la croissance de la productivité induite par la technologie a largement échoué.

Le développement d’un contexte institutionnel favorable était une condition nécessaire à la croissance phénoménale de la productivité dans les pays industriels et les pays de la révolution verte.

Un tel contexte est également présent pour la réussite de la production de cultures d’exportation en ASS mais reste défavorable à la production alimentaire des petits exploitants.

La transformation institutionnelle est semée d’embûches politiques car elle affecte directement la répartition de la valeur entre les parties prenantes.

Les plateformes d’innovation (PI) telles que le Sub-Saharan Africa Challenge Programme et le programme Convergence of Sciences : Strengthening Innovation Systems apparaissent comme des approches prometteuses du système d’innovation pour le changement institutionnel.

Ces deux programmes reposent sur : (1) le développement expérimental pour stimuler le changement institutionnel et (2) la recherche (suivi et évaluation de l’impact).

Au Bénin les recherches ont porté sur la gestion des ravageurs du coton, l’amélioration de la culture et du système de semences du palmier à huile, l’amélioration de la gestion de l’eau au niveau des barrages agro-pastoraux et pour la culture du riz dans les fonds de vallée.

Les données montrent que les communautés avec des PI ont obtenu une plus grande réduction de la pauvreté que les témoins ou les communautés avec des approches de vulgarisation conventionnelles.

Hounkonnou, D., Kossou, D., Kuyper, T.W., Leeuwis, C., Nederlof, E.S., Röling, N., Sakyi-Dawson, O., Traoré, M., van Huis, A., 2012. An innovation systems approach to institutional change: Smallholder development in West Africa. Agricultural Systems 108, 74–83.

NB : Ce document a été originalement publié en anglais sous le titre « An innovation systems approach to institutional change: Smallholder development in West Africa »

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La contribution des forêts aux régimes alimentaires durables

Les aliments forestiers sauvages tels que fruits, noix, légumes, champignons et produits d’origine animale contribuent de maintes façons à améliorer la sécurité alimentaire avec une qualité nutritionnelle élevée.

Les aliments forestiers pourraient devenir moins disponibles et moins accessibles du fait de leur pénurie, causée entre autres par le déboisement, la dégradation des forêts et leur surexploitation.

Il faut rechercher des approches novatrices permettant de gérer des paysages hétérogènes, en vue de garantir que les systèmes de production alimentaire soient sensibles à la nutrition, tout en minimisant les impacts écologiques.

La priorité doit être donnée à la recherche et au développement portant sur les aliments forestiers nutritifs, notamment concernant la documentation et l’intégration des savoirs traditionnels, l’analyse et la documentation de la composition nutritionnelle des aliments, la digestibilité et la biodisponibilité des aliments forestiers, l’effet du stockage et de la transformation sur la valeur nutritionnelle d’aliments forestiers particuliers, et les possibilités de domestication et d’intégration d’importantes espèces forestières dans les systèmes de production agricole et les chaînes de valeur.

Il faut encourager les recherches qui examinent la contribution relative des aliments forestiers aux régimes alimentaires locaux et à la nutrition.

Il faut appuyer la recherche sur la gouvernance et l’accès aux forêts et aux produits forestiers.

Il est indispensable de soutenir la constitution de chaînes de valeur productives sensibles à la nutrition, comprenant des aliments forestiers.

L’étude des impacts écologiques et de durabilité du prélèvement de divers types de produits forestiers alimentaires est importante.

Il faut s’assurer que les services de vulgarisation, les écoles, les hôpitaux et les centres de santé est conscients des avantages offerts par les aliments forestiers nutritifs et en promeuvent la consommation dans leurs programmes et interventions.

Il urge de favoriser l’intégration des informations et des connaissances sur les aliments forestiers nutritifs et leur conservation dans les stratégies et programmes nationaux sur la nutrition, en établissant  des plateformes stratégiques intersectorielles qui réunissent les domaines de l’environnement, de la santé, du développement, de l’agriculture et d’autres, afin de mieux promouvoir l’emploi des aliments forestiers dans les stratégies relatives à la sécurité alimentaire, à la nutrition, à la conservation, à la planification et à l’utilisation des terres.

Vinceti, B., Ickowitz, A., Powell, B., Kehlenbeck, K., Termote, C., Cogill, B., Hunter, D., 2013. La contribution des forêts aux régimes alimentaires durables. Rev. Int. des forêts des Ind. For. 64, 54–64.

 

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Urbanisation des produits forestiers alimentaires au Bénin

L’urbanisation stimule la demande de produits forestiers alimentaires mais il est nécessaire de renforcer les réglementations si l’on veut assurer la durabilité de ce secteur en expansion.

La contribution des forêts au produit intérieur brut (PIB) des pays d’Afrique de l’Ouest « non forestiers » tels que le Bénin est généralement évalué à un niveau très faible, mais cette sous-estimation ne résiste pas à un examen approfondi.

L’urbanisation entraîne une modification des modes de vie et des régimes alimentaires et fait que l’approvisionnement en nourriture s’inscrit dans une économie monétaire.

Au Bénin, toutefois, l’autoconsommation et l’agriculture de subsistance continuent à prédominer dans les zones rurales.

En créant une demande sur le marché, l’urbanisation peut revitaliser la production et la distribution de produits forestiers alimentaires. Elle peut également induire une diversification sociale au fur et à mesure que les néo-urbains agissent en tant que diffuseurs et consommateurs de ces produits.

Les produits forestiers alimentaires végétaux et animaux représentent ensemble près de 35 pour cent de la valeur ajoutée du secteur forestier, juste derrière les produits forestiers exportés et loin devant le combustible ligneux. Les revenus issus des produits forestiers alimentaires végétaux et animaux représentent plus de 54 pour cent des revenus générés en milieu rural par le secteur forestier béninois.

Des programmes locaux de gestion de la faune sauvage doivent être priorisés en mettant en place une réglementation locale de la chasse, avec une régulation fiscale de la filière de la viande de chasse.

La place des produits forestiers dans l’alimentation urbaine devrait être envisagée dans la perspective des risques de pénurie alimentaire des grandes métropoles.

Stloukal, L., Holding, C., Kaaria, S., Guarascio, F., Gunewardena, N., 2013. Urbanisation des produits forestiers alimentaires au Bénin. Rev. Int. des forêts des Ind. For. 64, 30–36.

 

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Évaluation participative de races locales de l’igname de Guinée (complexe Dioscorea cayenensis Lam.–D. rotundata Poir.) du Bénin et caractérisation agro-morphologique de cultivars tolérants à la sécheresse, à l’humidité élevée du sol et aux copeaux de stockage d’insectes

L’igname de Guinée (complexe Dioscorea cayenensis Lam.–D. rotundata Poir.) est une importante culture de tubercules qui contribue fortement à la sécurité alimentaire et à la pauvreté allégement au Bénin.

Il existe au Bénin, de nombreux cultivars d’igname avec de bonnes qualités agronomiques et de performances culinaires bien que ceux résistants ou tolérants à divers facteurs biotiques et abiotiques affectent la production d’igname sont peu nombreux.

Ces pools de cultivars pourraient servir dans le programme de sélection ou être directement utilisé dans les échanges variétaux vers les zones d’intérêts.

La caractérisation agromorphologique menée par pool de cultivars performants révèle l’existence de nombreux doublons qui devraient être clarifié avec l’utilisation de marqueurs moléculaires.

La floraison, le sexe et l’intensité de floraison de différents cultivars ont été analysés et ont révélé un faible taux (11,68 %) de plantes non florifères, un taux élevé (61,03 %) de plantes à faible intensité de floraison et cinq types d’inflorescences mâles indiquant une évolution hypothétique vers la suppression de floraison avec les ignames cultivées.

Les pools de cultivars les plus performants identifiés peuvent servir de sources de gènes pour la sélection des programmes et être directement exploitée par le

développement de programmes et projets à travers des échanges variétaux.

Pour une meilleure conservation et utilisation, la caractérisation moléculaire des cultivars tolérants à la sécheresse, à l’humidité élevée du sol et aux copeaux le stockage des insectes est recommandé.

Loko, Y.L., Adjatin, A., Dansi, A., Vodouhe, R., Sanni, A., 2015. Participatory evaluation of Guinea yam ( Dioscorea cayenensis Lam .– D . rotundata Poir . complex ) landraces from Benin and agro-morphological characterization of cultivars tolerant to drought , high soil moisture and chips storage insects. Genet. Resour. Crop Evol. 62, 1181–1192.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Participatory evaluation of Guinea yam (Dioscorea cayenensis Lam.–D. rotundata Poir. complex) landraces from Benin and agro-morphological characterization of cultivars tolerant to drought, high soil moisture and chips storage insects»

 

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