Risques d’ingestion d’arachides contaminées par les aflatoxines au Bénin : mesures à l’échelle, croyances et facteurs socio-économiques

Les croyances des agriculteurs et les risques perçus de l’aflatoxine (AF) sur la consommation, production et commercialisation de l’arachide ont été évaluées auprès de 181 agriculteurs du Bénin suivies des facteurs de sensibilisation et d’action.

Les résultats révèlent aussi que le sexe, l’âge et les années d’expérience dans l’agriculture ont un impact significatif sur l’action des agriculteurs en ce qui concerne la réduction de l’aflatoxine dans la production et la commercialisation de l’arachide.

Les agriculteurs masculins sont plus susceptibles d’être conscients des problèmes de l’aflatoxine chez les arachides et se sentent plus sensibles aux problèmes que leurs homologues féminins.

Le genre et l’éducation semblent être des facteurs dominants dans la perception d’obstacles à l’atténuation des effets de l’aflatoxine, et les agriculteurs masculins et plus âgés sont plus susceptibles de percevoir les avantages de produire et de commercialiser des arachides de bonne qualité.

Cette étude comporte des éléments importants et utiles d’implications pour la mise en perspective des connaissances des indicateurs qui sous-tendent les perceptions des agriculteurs, sensibilisation et connaissance de l’aflatoxine dans les arachides en Bénin.

Il fournit également des indications sur les facteurs qui sont susceptibles d’influencer les croyances des individus.

Les politiques dirigées pouvant réduire la contamination des arachides par l’aflatoxine devrait tenir compte du genre et du rôle joué dans le ménage, de l’âge et de l’éducation des agriculteurs, de la taille des ménages e de la dépendance du marché de l’arachide.

Ces politiques doivent être soutenues par de solides programmes de sensibilisation pour éduquer la population sur la gravité des problèmes, les coûts et les avantages de la réduction des risques associés.

Citation :

Jolly, C.M., Bayard, B., Vodouhe, S., 2009. Risks of Ingestion of Aflatoxin-Contaminated Groundnuts in Benin : Scale Measurements , Beliefs , and Socioeconomic Factors. Risk Anal. 29, 1395–1409.

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Réponse du niébé et du soja à P et K sur sols de terre de barre au sud du Bénin

Une bonne croissance des légumineuses à grains contribue à la sécurité alimentaire et à la protection de l’environnement, mais cela peut nécessiter des apports en nutriments.

Une activité de développement technologique participative a exploré de 1998 à 2000 les réponses du niébé (Vigna unguiculata) et le soja (Glycine max (L.) Merr.) aux amendements de sol inorganiques (P et K) sur des sols de terre de barre avec différents niveaux de dégradation au sud du Bénin.

Adingnigon, sur le plateau d’Abomey, représente un niveau de dégradation sévère, tandis que Hayakpa, sur le plateau d’Allada, est encore relativement peu dégradé.

Les réponses du niébé et du soja à P et K ont été généralement significatif sur un site relativement peu dégradé (Hayakpa) et un site fortement dégradé (Adingnigon).

L’application subséquente de K a encore augmenté les rendements en grains (environ 100 kg/ha) mais toujours pas jusqu’au potentiel de rendement du niébé.

Il ressort clairement de cette étude que (i) les intrants P et K sont nécessaires pour les légumineuses même sur des sols de terre de barre relativement non dégradés et (ii) les engrais inorganiques seuls ne raviveront pas les sols fortement dégradés des sols des plateaux de terre de barre au sud du Bénin.

Les recherches futures se concentreront sur la détermination de l’effet résiduel des substances inorganiques et amendements organiques et déterminer la réponse à des taux plus faibles d’amendement organique. D’autres sources de la matière organique sera recherchée et testée, notamment la portée d’A. auriculiformis.

Citation :

Carsky, R.J., 2003. Response of cowpea and soybean to P and K on terre de barre soils in southern Bénin. Agric. Ecosyst. Environ. 100, 241–249.

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Relation entre les pratiques de gestion, l’infection fongique et l’aflatoxine du maïs stocké au Bénin

Le lien entre les pratiques de pré-récolte et de récolte et qualité post-récolte du maïs au Bénin (Afrique de l’Ouest) a été étudié de 1993 à 1995.

Les niveaux d’infection fongique et d’aflatoxine ont été évalués dans 300 magasins d’agriculteurs dans quatre zones agro-écologiques au début du stockage (échantillon A) et 6 mois plus tard (échantillon B).

Aspergillus flavus ont infecté de 10 à 20 % des grains de l’échantillon A (1993-1994) contrairement à l’échantillon B où les grains étaient infectés par A. flavus de 54 à 79 %.

Mais, en 1994-1995, l’infection à A. flavus a été plus élevé dans l’échantillon A (27 à 47 %) que dans l’échantillon B (8 à 26 %).

Les espèces Fusarium ont été trouvées dans 38 à 58 % des grains de l’échantillon pendant les deux années, mais a légèrement diminué à 29–51 % dans l’échantillon B.

Des effets agroécozonaux significatifs existaient dans les échantillonnages, mais n’étaient pas cohérents entre les échantillonnages et les années.

Les facteurs associés avec une augmentation de l’aflatoxine étaient : la plantation de variétés locales de maïs au sud du Bénin, en association avec le niébé, arachide ou manioc, l’utilisation d’engrais à base d’urée, les dommages créés aux maïs au champ, récolte prolongée, période de séchage long sur le terrain, et le vannage.

Des pratiques qui conduisent à une contamination réduite par les aflatoxines étaient : la plantation de variétés améliorées au nord du Bénin, cultures mixtes avec des légumes, l’utilisation d’engrais NPK, le séchage de la récolte des épis (sans l’enveloppe) pendant 60 à 90 jours, le tri des oreilles de mauvaise qualité.

Il est nécessaire de développer des paquets de technologies de pratiques de gestion efficace du stock de maïs.

Citation :

Hell, K., Cardwell, K.F., Poehling, H., 2003. Relationship between Management Practices , Fungal Infection and Aflatoxin for Stored Maize in Benin. J. Phytopathol. 698, 690–698.

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Impacts du changement climatique sur les modes de culture dans un bassin versant tropical subhumide

Au Bénin, des températures plus chaudes limiteront sévèrement les augmentations de production agricole obtenues grâce à l’expansion de la culture séquentielle.

Selon le scénario de changement climatique, entre 50 % et 95 % des surfaces cultivées actuellement supportent une culture séquentielle ou en auront besoin pour revenir à la monoculture.

Le potentiel d’irrigation du bassin versant sera au moins réduit de moitié d’ici le milieu du siècle dans toutes les combinaisons de scénarios.

Le changement climatique affecte, en plus des rendements, la culture séquentielle pluviale, l’expansion des terres cultivées pluviales et l’expansion de l’irrigation.

41 % des surfaces cultivées du bassin versant de l’Ouémé supérieur sont soit utilisées en recadrage séquentiel ou peut le supporter. Cependant, d’ici 2050, ce chiffre tombera entre 2 % et 16% selon le scénario de changement climatique.

Nécessité de passer à la monoculture ou d’adopter des pratiques agronomiques améliorées, notamment les cultivars à cycle court.

Nécessité de mieux gérer les sols pour augmenter la productivité

Pour réguler et augmenter le débit d’eau en saison sèche en plus de la fourniture d’autres services écosystémiques, les zones forestières et boisées sont nécessaires

Important d’utiliser une approche intégrée à la planification du développement rural, où l’on peut s’attendre à ce que le changement climatique ait de multiples implications sur les systèmes de culture et la résilience au changement climatique dépendent du maintien l’intégrité globale du paysage, y compris les zones qui régulent les débits d’eau.

Citation:

Duku, C., Zwart, S.J., Hein, L., 2018. Impacts of climate change on cropping patterns in a tropical , sub-humid watershed. PLoS One 13, 1–21.

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Impact de la salinité sur la production de tomate le long des zones côtières de la République du Bénin

La tomate est le légume le plus cultivé au Bénin. C’est une importante source de revenus qui contribue fortement à la réduction de la pauvreté au Sud du Bénin.

15 variétés de tomates ont été répertoriées dans la zone d’étude avec le nombre le plus élevé à Avlékété (7) et le plus faible à Djègbadji et Grand-Popo.

La salinité provoque des conditions défavorables qui restreignent la production végétale normale. Les facteurs qui contribuent de manière significative à la salinité étaient la salinité du sol, la brise humide de la marée haute en particulier entre juin et août et l’arrosage direct des cultures avec de l’eau salée.

Besoins d’accès au crédit agricole

La salinité dans les zones côtières du Bénin a affecté la croissance de la tomate, la longueur des feuilles et le nombre de feuilles, ce qui a réduit les rendements et dans les cas graves, le rendement total a été perdu.

Présence d’une grande variabilité dans la hauteur des plants, les feuilles, la qualité de la tomate, le rendement et la sensibilité aux stress environnementaux (salinité, inondations etc.) des variétés de tomates étudiées

Trois variétés, aclinkon, petomèche et sonafel, étaient modérément tolérantes à la salinité parmi les 15 variétés recensées. La hauteur des plants, le rendement et la qualité de la tomate ont été sérieusement affectés dans ces zones.

Développement de nouvelles variétés de tomates comme mesure d’adaptation pour surmonter les effets néfastes du changement climatique sur la production agricole.

Citation:

Ezin, V., Yabi, I., Ahanchede, A., 2012. Impact of salinity on the production of tomato along the coastal areas of Benin Republic. African J. Environ. Sci. Technol. 6, 214–223.

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Impact de la participation à l’agriculture contractuelle sur le revenu et la sécurité alimentaire des petits exploitants agricoles du milieu rural au Bénin : paramètres combinés PSM et LATE

L’agriculture contractuelle a d’importantes conséquences négatives sur le niveau de production du riz. Plus les riziculteurs se joignent à l’agriculture contractuelle, plus le revenu agricole diminue.

L’agriculture contractuelle n’est pas un instrument politique raisonnable pouvant aider les agriculteurs à augmenter leurs revenus et améliorer leur niveau de sécurité alimentaire dans le département de l’Alibori au Bénin si ces derniers ne diversifient pas leurs récoltes.

Les ressources et l’environnement économique nécessaires ne sont pas encore mises en place pour permettre à l’agriculture de profiter pleinement de ses avantages potentiels.

Des mesures supplémentaires sont nécessaires pour que l’agriculture contractuelle soit rentable pour les contractants, assurer sa pérennité et la participation à grande échelle des agriculteurs.

Le manque d’accès à des semences de bonne qualité et la faible maîtrise des filières techniques de production et d’épandage d’engrais, ainsi que les perturbations climatiques peuvent expliquer la baisse de rendement.

Les agriculteurs sous contrat consacrent leur délai de production pour satisfaire le marché contractuel au point où ils ne produisent plus pour subsistance, mais ils produisent aussi des produits qui ne font pas partie des habitudes alimentaires de la région

Mettre l’accent sur l’amélioration de la productivité agricole des terres existantes en termes de contrat en raison des contraintes foncières extrêmes auxquelles sont confrontés les petits exploitants et la portée (politique) restreinte de la réforme de l’agriculture au Bénin.

Assurer l’accès à des semences de bonne qualité et sécuriser la production de semences certifiées.

Assurer une formation opérationnelle sur les filières techniques de production et d’épandage d’engrais en termes de contrat.

Améliorer le rendement et la résistance à la sécheresse des variétés de riz en investissant davantage dans recherche.

Examiner par la recherche comment l’agriculture contractuelle peut atténuer la pauvreté et comment aider les agriculteurs et les acheteurs à réaliser un contrat agricole gagnant-gagnant sans conflit.

Citation:

Olounlade, O.A., Li, G., Kokoye, S.E.H., Dossouhoui, F.V., Akpa, K.A.A., Anshiso, D., Biaou, G., 2020. Impact of Participation in Contract Farming on Smallholder Farmers ’ Income and Food Security in Rural Benin : PSM and LATE Parameter Combined. Sustainability 12, 1–19.

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Identification des stratégies optimales de développement agricole dans le bassin transfrontalier du fleuve Mékrou en Afrique de l’Ouest

L’agriculture de l’Afrique subsaharienne est l’une des moins productives au monde à cause des faibles niveaux d’irrigation et d’utilisation d’engrais.

Le Mékrou est un bassin fluvial transfrontalier à travers le Bénin, le Burkina Faso et Niger. Dans ce domaine, la production agricole joue un rôle stratégique majeur pour garantir la sécurité alimentaire des ménages pour le développement durable du bassin.

L’agriculture a le potentiel d’atténuer l’impact des changements climatiques en adoptant des pratiques plus intégrées et plus efficaces.

Le principal facteur limitant la production agricole est la faible fertilité du sol tandis que l’eau apparait comme facteur limitant lors des années sèches spécifiquement.

L’adoption d’une agriculture plus intensive et l’introduction de l’irrigation peut augmenter la capacité de l’agriculture à répondre et à s’adapter efficacement aux changements climatiques et d’autres facteurs de stress externes.

La mise en place des infrastructures de collecte et de stockage de l’eau ainsi que des meilleures pratiques agricoles pour augmenter la fertilité sont des voies à suivre pour améliorer la productivité et atteindre les objectifs de la sécurité alimentaire

L’irrigation peut augmenter considérablement le rendement et elle sera nécessaire pour s’adapter au climat attendu et l’augmentation de la variabilité des précipitations.

Citation:

Pastori, M., Dondeynaz, C., Minoungou, B., Udias, A., Ameztoy, I., Hamatan, M., Cattaneo, L., Ali, A., Moreno, C.C., Ronco, P., 2019. Identification of Optimal Agricultural Development Strategies in the West African Sahel Mékrou Transboundary River Basin. In: Al., Y.B. et (Ed.), Agriculture and Ecosystem Resilience in Sub Saharan Africa, Climate Change Management. pp. 729–746.

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Pratiques horticoles et diversité variétale du piment (Capsicum annuum L.) au Centre et Nord du Bénin

Les piments jouent un rôle important dans le régime alimentaire mondial et peut contribuer à l’amélioration de revenus des producteurs horticoles notamment au Bénin.

Douze sont les contraintes de production identifiées dont les plus importantes sont la faible productivité (19 %), l’infertilité des sols (18,5 %), la sécheresse (18,3 %), les ravageurs et la sensibilité aux maladies (17,9 %) et la chute précoce des organes végétaux (15 %).

L’infertilité des sols représente l’un des plus grands défis de la production du piment au Bénin.

Mauvaise application d’engrais provoquant également, selon agriculteurs, le jaunissement et la chute précoce des fleurs et des fruits

77 variétés de piment dont 72 locaux et cinq variétés introduites ont été retrouvés avec une variation des variétés de trois à sept par village et d’un à cinq par ménage.

Taux de perte de diversité par village varie de 0 à 75 % avec une moyenne de 26,61 %. Raisons importantes évoquées : 1Sensibilité aux ravageurs et aux maladies (37,1 % des réponses), 2chute précoce des organes végétaux (11,6 % des réponses) et 3la sensibilité à la sécheresse (8,5 %).

Critères de préférence variétale des agriculteurs essentiellement agronomiques (90,4 % des réponses).

Le village d’Attata présentait la plus grande diversité variétale globale et apparait le plus indiqué pour un programme éventuel de conservation in situ.

Les caractérisations agro morphologiques et moléculaires sont nécessaires pour identifier les doublons et clarifier la synonymie. Des essais agronomiques devraient également être menés pour s’assurer des informations déclarées sur les performances pour leur optimisation dans les programmes de développement.

Citation:

Orobiyi, A., Loko, Y.L., Sanoussi, F., Adjatin, A., Gbaguidi, A., Dansi, A., Sanni, A., 2017. Horticultural practices and varietal diversity of chili pepper (Capsicum annuum L .) in Central and Northern Benin. Genet. Resour. Crop Evol. 64, 419–436.

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Risque environnemental élevé et faible rendement des jardins de tomates urbains au Bénin

L’agriculture urbaine détient le plus de potentiel pour nourrir une population croissante, lutter contre la pauvreté urbaine et assurer la sécurité alimentaire.

Grande variabilité des rendements expliquée par des pratiques agricoles non optimales conduisant à de graves dommages causés par les parasites.

Application systématique des insecticides par les agriculteurs contrairement à leur utilisation occasionnelle pour le contrôle des maladies et des nématodes.

Helicoverpa armigera également appelé « ver de la capsule du cotonnier » est le principal ravageur de la tomate du jardin urbain et sensible aux pyréthroïdes.

Difficulté des agriculteurs à identifier des ravageurs avec pour corolaire, un choix inadéquat des insecticides avec une faible efficacité.

Risque élevé de perte entière de la récolte malgré les nombreux traitements d’insecticides lors d’une attaque précoce de Tetranychus evansi.

Difficultés des agriculteurs à distinguer les maladies fongiques et bactériennes à partir de symptômes de virus tels que la cloque jaune de la tomate, virus transmis par l’aleurode Bemisia tabaci, entraînant à nouveau un choix inadéquat et une faible efficacité des produits.

Pratiques de lutte antiparasitaire susceptibles de résulter d’un manque de connaissances et de soutien technique. Il existe une corrélation entre la pression foncière des cultures et le niveau d’intensification des pratiques de fertilisation.

Gestion de l’irrigation particulièrement intensive (pas optimale) avec des quantités élevées et variables des apports d’eau conduisant à des consommations de carburant importantes et variables (la plupart des types de systèmes de culture utilisant des pompes).

Mauvaises pratiques et risques élevés pour la santé et l’environnement dans la production urbaine de tomates.

Citation:

Perrin, A., Basset-mens, C., Huat, J., Yehouessi, W., 2015. High environmental risk and low yield of urban tomato gardens in Benin. Agron. Sustain. Dev. 35, 305–315.

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Production maraîchère à risques liés aux métaux toxiques dans l’eau d’irrigation au Bénin

Plusieurs sources de contamination par des polluants toxiques du sol de jardinage et l’eau des marécages et de la rivière traversante les champs agricoles affectent la qualité sanitaire des légumes cultivés

L’eau utilisée pour l’irrigation des légumes ainsi que le sol sur lequel ils sont cultivés sont contaminés par des substances toxiques métaux

Bioaccumulation de l’arsenic et du cadmium dans les légumes que dans le sol contrairement au plomb où son niveau dans le sol dépasse celui dans les légumes

Les légumes-feuilles seront plus exposés que les non-feuilles: teneurs en plomb dans Daucus carota et dans Allium cepa, les légumes non feuillues, sont parmi les plus bas. Mais, ce résultat ne permet de conclure sur l’origine de la contamination du végétal.

La contamination des légumes dépend de l’utilisation de pesticides. Des études ont mis en évidence d’autres facteurs impliqués dans la bioaccumulation de substances métaux toxiques par les organismes vivants : spéciation des métaux, nature de l’organisme bioaccumulable, biotique et physico-chimique

Une contamination des légumes par les métaux toxiques dépend du sol, de l’eau, de l’environnement du site de jardinage et l’utilisation ou non de pesticides.

Dans tous les cas, en raison du risque imminent de toxicité, l’adoption d’un comportement raisonnable et le développement d’une agriculture durable sont nécessaires pour combiner la sécurité des aliments, le développement économique, la protection de l’environnement et la santé publique.

Citation:

Koumolou, L., Edorh, P., Montcho, S., Aklikokou, K., Loko, F., Boko, M., Creppy, E.E., 2013. Health-risk market garden production linked to heavy metals in irrigation water in Benin. C. R. Biol. 336, 278–283.

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