Evaluation de la durabilité de la production maraichère au sud du Bénin.

La production maraîchère est une branche importante de l’agriculture urbaine et périurbaine au Bénin, reconnue pour ses impacts sur l’environnement.

Des Indicateurs de Durabilité de la Production Maraîchère (IDPM) ont été mis au point par une équipe pluridisciplinaire en s’inspirant du modèle français Indicateurs de Durabilité des Exploitations Agricoles (IDEA)

L’IDPM comporte trois échelles de durabilité de même poids que sont les dimensions agroécologique, socioterritoriale et économique, 10 composantes et 40 indicateurs.

La majorité des exploitations enquêtées (65,48%) se caractérisent par une durabilité dont la valeur limitante est déterminée par la dimension agroécologique.

L’amélioration des composantes « Diversité écologique », « Organisation spatiale », des indicateurs « fertilisation », « protection des végétaux » et « gestion des emballages de produits chimiques » de la composante « Pratiques agricoles » sont les pistes d’amélioration de la durabilité de la production.

La durabilité socioterritoriale de la production est caractérisée par un manque de formation au niveau des producteurs, un défaut d’hygiène et de sécurité dans leur activité de production et une faible contribution à l’emploi.

La dimension économique est caractérisée par une faible viabilité et une faible transmissibilité économique, mais une indépendance financière et une bonne efficience du processus productif.

Les exploitations de grande taille (2500-5000 m²) utilisant les systèmes motorisés d’arrosage ont obtenu les scores de durabilité les plus élevés.

Une intégration des systèmes de pompage solaire de l’eau pour l’irrigation va accroître le niveau de durabilité de la production maraîchère.

Citation :

Ahouangninou, C., Martin, T., Assogba-Komlan, F., Cledjo, P., Kpenavoun Chogou, S., Nouatin, G., Boko, W., Soumanou, M.M., Houssou, C., Biaou, G., Ahanchede, A., Boko, M., Fayomi, B., 2015. Evaluation de la durabilité de la production maraichère au sud du Bénin. Cahiers du CBRST.

Lire la suite

Ethnobotanie, diversité des variétés locales et cultivars potentiels riches en vitamine A de la patate douce (Ipomoea batatas (L.) Lam.) dans le sud et le centre du Bénin.

La patate douce est un aliment de base important au Bénin, qui reste malheureusement négligé par la recherche et sous-utilisé.

La patate douce est produite pour sa valeur alimentaire mais aussi à des fins économiques.

Au Bénin, la production de patates douces serait limitée par plusieurs facteurs biotiques et abiotiques, ainsi que par l’absence de cultivar amélioré à haut rendement.

La diversité génétique des cultivars traditionnelles avec des niveaux variables de caractères agronomiques tels qu’un rendement élevé de l’organe de stockage, une teneur élevée en matière sèche (MS), un développement vigoureux du feuillage peut permettre de palier aux rendements faibles observés actuellement.

La difficulté des pratiques agricoles et la sensibilité de la culture aux attaques de ravageurs et d’insectes sont les principales contraintes citées par les enquêtés.

Le nombre de variétés de patate douce par village varie de 2 à 11 avec une moyenne de 5 variétés par village.

La région du Sud possède une gamme relativement plus élevée de variétés que la région Nord et convient donc à la conservation de la diversité des cultures.

108 cultivars de patate douce identifiés et classifiés en huit groupes en se basant sur 13 traits agronomiques et caractéristiques culinaires.

Quelques groupes de variétés de patate douce sont caractérisés par une chair jaune et orange, ce qui pourraient constituer une source potentielle de vitamine A.

Pour préserver les variétés locales existantes contre l’érosion génétique, la collecte et la conservation du germoplasme ex situ sont une nécessité.

Citation :

Sanoussi, A.F., Dansi, A., Orobiyi, A., Gbaguidi, A., Agre, A.P., Dossou-Aminon, I., Sanni, A., 2016. Ethnobotany, landraces diversity and potential vitamin A rich cultivars of sweet potato (Ipomoea batatas (L.] Lam.) in southern and central Benin. Genetic Resources and Crop Evolution 2016 64:6 64, 1431–1449.

Lire la suite

Enquête ethnobotanique de trois espèces du genre Desmodium (Desmodium ramosissimum, Desmodium gangeticum et Desmodium adscendens) utilisées en médecine traditionnelle, Bénin.

En Afrique, les médicaments conventionnels ne sont pas accessibles à tous ; le coût élevé des traitements conduit 82% des patients à se tourner vers les remèdes traditionnels.

Au Bénin, sur les 3000 espèces de plantes répertoriées dans les écosystèmes forestiers en 2002, 172 sont consommées par les populations locales comme plantes alimentaires et 814 comme plantes médicinales.

Le genre Desmodium comprend plus de 46 espèces répertoriées comme plantes médicinales dans le monde.

Au Bénin, Desmodium ramosissimum, Desmodium gangeticum et Desmodium adscendens sont les espèces les plus vendues par les herboristes et sont impliquées dans le traitement de 19 catégories de maladies.

Desmodium ramosissimum est la plus citée (85% des enquêtés) montrant une fréquence d’utilisation élevée.

Les parties de la plante utilisées sont la tige avec les feuilles (98%) et les racines (2%).

Les recettes sont préparées principalement par décoction et administrées par voie orale.

Le prix des échantillons vendus varie de 200 à 1000 FCFA.

Les tisanes sont préparées avec une seule herbe ou une combinaison de plusieurs herbes.

Les informations sur les plantes sont transmises d’une génération à l’autre oralement par le bouche-à-oreille.

Aucune interdiction ou effet secondaire n’est lié à l’utilisation de ces plantes.

Les trois espèces de Desmodium occupent une place importante dans l’arsenal thérapeutique du Bénin.

Ces résultats constituent un outil essentiel pour l’évaluation expérimentale des potentialités de ces plantes afin de mettre à la disposition de la population béninoise, de nouveaux médicaments traditionnels améliorés.

Citation :

Farid, B., Rafiou, M., Marcellin, A., Durand, D.-N., Nabede, A., Sylvestre, A., Haziz, S., Adolphe, A., Aly, S., Lamine, B.-M., 2018. Ethnobotanical survey of three species of Desmodium genus (Desmodium ramosissimum, Desmodium gangeticum and Desmodium adscendens) used in traditional medicine, Benin. International Journal of Sciences 4, 26–33.

Lire la suite

Etat nutritionnel des enfants de moins de 5 ans reçus à l’Unité de Vaccination du Centre de Santé de Hounsouko à Porto-Novo (Sud du Bénin).

Dans l’0uémé, la prévalence de retard de croissance est de 30% chez les enfants de 6 à 59 mois.

L’Ouémé comme le 3ème Département le plus touché par l’émaciation (6,1%) après l’Atacora (7,8%) et le Plateau (6,4%) et représente ainsi une zone à risque

A Porto-Novo, dans le centre de vaccination de Hounsouko, 7,4% des enfants de 0 à 59 mois reçus dans ledit centre, étaient émaciés, 30,3% présentaient un retard de croissance et 12,3% avaient une insuffisance pondérale.

45,9% des enfants présentaient une surcharge pondérale dont 11,7% d’obèses.

La surcharge pondérale touchait 65% des enfants de moins 5 mois.

La surcharge pondérale des enfants pourrait s’expliquer par le statut socioéconomique des populations de Porto-Novo avec plus de 2/3 des ménages qui sont en sécurité alimentaire et 68% des mères des enfants menant des activités génératrices de revenus leur permettant une prise en charge alimentaire adéquate de leur progéniture.

Le niveau de revenu confortable et la non disponibilité des mères occupées par leurs activités génératrices de revenus, favoriserait le remplacement dans l’alimentation des enfants du lait maternel par le lait de vache (qui contient 3 fois plus de protéines que le lait maternel).

Un dispositif de surveillance régulière de croissance doit être mis en place en vue d’une prise en charge adéquate de la situation de double « charge » de la malnutrition : dénutrition et surnutrition.

Citation :

Yessoufou, A.G., Yessoufou, A.K., Adebo, A.A., Egounlety, L., Sezan, A., 2017. Etat nutritionnel des enfants de moins de 5 ans reçus à l’Unité de Vaccination du Centre de Santé de Hounsouko à Porto-Novo (Sud du Bénin). International Journal of Biological and Chemical Sciences 10, 1517–1524.

Lire la suite

Etat des lieux de la sécurité alimentaire dans le département de l’Atacora (au Nord-Ouest du Bénin) et analyse des politiques publiques.

L’Atacora, malgré ses atouts agricoles et les nombreux programmes agricoles qui y sont mis en œuvre, reste marqué par l’insécurité alimentaire.

D’après l’enquête sur la sécurité alimentaire réalisée par le Programme alimentaire mondial en 2008, 29% de la population de l’Atacora souffrent de l’insécurité alimentaire.

Toutes les formes de malnutrition protéino-énergétique sont enregistrées chez les enfants de 0 à 5 ans.

La diversité alimentaire est faible chez les enfants de 6 à 23 mois.

Chez les enfants de 6 à 59 mois, le taux de malnutrition aiguë est de 7,8%, le taux de malnutrition chronique est de 42,8% et celui de l’insuffisance pondérale est de 22,5%.

L’insécurité alimentaire dans le département de l’Atacora trouve ses sources dans la faiblesse de la production agricole, l’instabilité de la commercialisation des produits vivriers et dans le manque d’accès financier causé par la pauvreté et le manque d’alternatives économiques.

La persistance de l’insécurité alimentaire dans ce département est due à l’inefficacité des politiques de lutte contre l’insécurité alimentaire, qui ne visent pas spécifiquement les personnes vulnérables pour promouvoir leur accès à l’alimentation, mais s’oriente vers l’augmentation de la production alimentaire qui dépend fortement de la filière coton pour l’accès aux intrants, aux équipements et aux crédits.

L’amélioration durable de la situation alimentaire dans l’Atacora nécessite la facilitation de l’élargissement des choix économiques des ménages agricoles, le renforcement de capacité en techniques et équipements de post-récolte et une amélioration de la protection sociale.

Citation :

Zinzindohoue, E., 2012. Etat des lieux de la sécurité alimentaire dans le département de l’Atacora (au Nord-Ouest du Bénin) et analyse des politiques publiques.

Lire la suite

Effet de l’huile essentielle de feuilles fraîches d’Ocimum gratissimum L. sur la mycoflore pendant le stockage des arachides au Bénin.

La détérioration fongique des graines et céréales stockées et la production de mycotoxines constituent un problème majeur du système de stockage au Bénin.

Parmi les mycotoxines, l’aflatoxine B1 (AFB1), produite par des espèces d’Apergillus, est la forme la plus toxique pour les mammifères.

Au Bénin, les arachides sont une légumineuse importante et sont consommées avec du maïs bouilli pour réduire l’impact de la faim pendant la saison maigre.

L’extraction de l’huile des arachides fournit un revenu aux femmes et aux personnes à leur charge.

Les traitements habituels de la détérioration fongique des arachides comprennent l’utilisation d’antimicrobiens synthétiques qui restent dans les aliments, entrainant des effets néfastes sur la santé des mammifères.

L’Huile Essentielle (HE) d’Ocimum gratissimum L. (communément appelée Tchayo en langue fon au Bénin) s’est avérée efficace contre toutes les souches d’Aspergillus et de Fusarium.

La concentration minimale inhibitrice de l’HE s’est avérée être de 7,5 μl/ml pour A. flavus et A. parasiticus et de 5,5 μl/ml pour A. ochraceus et F. oxysporium.

La concentration minimale à effet fongicide a été enregistrée à 8,0 μl/ml pour A. flavus et A. parasiticus, 6,5 μl/ml pour A. ochraceus et 6,0 μl/ml pour F. oxysporium.

L’HE des feuilles fraîches de O. gratissimum, ayant des propriétés d’inhibition de la croissance fongique et des mycotoxines, offre une nouvelle approche de la gestion des champignons de stockage.

Il s’agit d’une méthode prometteuse pour la conservation des produits stockés dans les zones rurales, qui n’ont pas accès aux systèmes de stockage modernes.

Citation :

Adjou, E.S., Kouton, S., Dahouenon-Ahoussi, E., Soumanou, M.M., Sohounhloue, D.C.K., 2012. Effect of essential oil from fresh leaves of Ocimum gratissimum L. on mycoflora during storage of peanuts in Benin. Mycotoxin Research 2012 29:1 29, 29–38.

Lire la suite

Effet du colostrum de vache sur les performances et le taux de survie des porcelets nouveau-nés locaux en République du Bénin.

Les performances de croissance du porcelet de race locale dans les élevages traditionnels en Afrique en général et au Bénin en particulier sont médiocres, allant de 12 à 34 g/jour

Le taux de mortalité signalé se situe entre 18 et 32 % de la naissance au sevrage.

La seule alimentation du porcelet est le colostrum dans les premières heures de vie et le lait ensuite.

Le tiers des truies ne semblent pas produire suffisamment de colostrum pour répondre aux besoins des porcelets, ce qui explique la plupart des décès survenant dans les premiers jours de vie.

L’effet du colostrum bovin, sur la survie et les performances de croissance des porcelets de race locale élevés par leur mère, au Bénin, a été évalué sur un essai de 49 jours.

Au 21e jour, presque tous les porcelets du groupe ayant reçu du colostrum chauffé sont morts.

Le gain de poids quotidien le plus élevé a été obtenu dans le groupe qui a reçu du colostrum bovin décongelé (56 g/jour), suivi par le groupe laissé avec la mère (34 g/jour).

Le colostrum bovin décongelé a amélioré les performances de croissance et la survie des porcelets, probablement grâce aux composants thermolabiles.

Le colostrum bovin décongelé peut être utilisé dans nos fermes afin de réduire la mortalité avant sevrage, d’améliorer la rentabilité des éleveurs et d’assurer la survie des fermes traditionnelles.

Son utilisation pourrait être facilitée par une collaboration entre éleveurs de porcs et de bovins ou par la création d’une banque de colostrum.

Citation :

Agbokounou, A.M., Ahounou, G.S., Youssao Abdou Karim, I., Mensah, G.A., Koutinhouin, B., Hornick, J.-L., 2016. Effect of cow colostrum on the performance and survival rate of local newborn piglets in Benin Republic. Tropical Animal Health and Production 2016 49:2 49, 287–294.

Lire la suite

Écologie, systèmes de culture et utilisations alimentaires des ignames en Afrique tropicale : synthèse bibliographique.

Au Bénin, L’igname est considérée comme l’un des produits stratégiques pour la sécurité alimentaire.

En 2017, au Bénin, la production moyenne annuelle d’igname sur les dix dernières campagnes est de 2 730 000 tonnes

Au cours de 2016–2017, le Bénin était le quatrième producteur mondial d’igname (5% de la production mondiale) derrière le Nigéria, la Cote d’Ivoire et le Ghana.

La culture de l’igname se pratique avec succès dans des zones où la pluviométrie varie entre 1000 et 1800mm.

Les départements favorables à sa production sont les Collines, le Borgou, la Donga, l’Atacora, l’Alibori, le Zou et le Plateau

Les pratiques culturales, notamment le type de cultivar, la densité de plantation, la date de plantation, les adventices, les maladies et ravageurs, sans occulter l’histoire des parcelles et les pratiques paysannes de gestion du sol, ont un effet sur la productivité des ignames.

Les facteurs déterminant le choix des variétés d’igname cultivées sont : la qualité culinaire des tubercules, la productivité, la valeur commerciale, la facilité de multiplication, la qualité des cossettes, la précocité de tubérisation, la conservation, la facilité de culture, le rôle dans l’alimentation et l’importance pour les cérémonies et rituels.

L’accroissement de la production s’explique pour plus des trois quarts par l’augmentation des surfaces avec pour conséquence le déboisement de milliers d’hectares de formations végétales chaque année.

Il devient indispensable de développer de nouvelles technologies de production qui concilient la gestion durable des terres, la préservation de la biodiversité et une agriculture résiliente aux dérèglements climatiques.

Citation :

Adifon, F.H., Yabi, I., Vissoh, P., Balogoun, I., Dossou, J., Saïdou, A., 2019. Écologie, systèmes de culture et utilisations alimentaires des ignames en Afrique tropicale : synthèse bibliographique. Cahiers Agricultures 28, 22.

Lire la suite

Diversité des espèces végétales d’importance, négligées et sous-utilisées au Bénin.

Les Africains en général et les Béninois en particulier souffrent ou meurent de malnutrition au milieu d’une grande diversité de cultures alimentaires hautement nutritives, par ignorance ou par négligence.

Les raisons de cette négligence varient selon les producteurs et les techniciens agricoles.

Une étude menée dans 50 villages au Bénin a révélé 41 espèces végétales négligées et sous-utilisées (NUCS).

Les raisons de cette négligence varient selon les producteurs et les techniciens agricoles.

Les raisons importantes de cette négligence sont le manque de soutien financier pour la recherche orientée vers les cultures négligées, l’absence de politique nationale de promotion, le manque de marchés organisés, la sensibilité aux parasites et aux maladies, le manque de pratiques culturales et de variétés améliorées, le faible rendement et la production laborieuse.

19 des 41 espèces ont été identifiées comme prioritaires sur la base de 10 critères à savoir : ampleur de la production, ampleur de la consommation, degré de consommation, valeur nutritionnelle perçue, importance culturelle, propriétés médicinales, utilisation commerciale, valeur marchande, contribution au revenu du ménage et contribution à l’autonomisation des femmes.

Les NUCS ont une valeur nutritionnelle et médicinale intéressante et sont une source importante de revenus pour les ménages.

La promotion des NUCS va contribuer de manière substantielle à la réduction de la pauvreté et à la lutte contre la malnutrition au Bénin.

Pour la promotion de ces espèces végétales négligées et sous-utilisées au Bénin, il sera important de mettre en place un programme national et spécial de recherche et de développement.

Citation :

Dansi, A., Vodouhè, R., Azokpota, P., Yedomonhan, H., Assogba, P., Adjatin, A., Loko, Y.L., Dossou-Aminon, I., Akpagana, K., 2012. Diversity of the neglected and underutilized crop species of importance in Benin. TheScientificWorldJournal 2012.

Lire la suite

Diversité des vergers d’agrumes des petits exploitants et goulots d’étranglement de la culture : pistes de recherche pour une production améliorée au Bénin, Afrique de l’Ouest.

La production et la consommation de fruits en Afrique subsaharienne au cours des deux dernières décennies, pour réduire la malnutrition et les maladies chroniques restent faibles et ont reçu moins d’attention.

La connaissance de la situation actuelle de la production et des options d’amélioration est encore limitée.

Quatre catégories d’exploitations agrumicoles basées sur les ressources biophysiques, les ressources socio-économiques et les pratiques de gestion du système ont été identifiées.

Les catégories 1 et 2 comprennent les exploitations caractérisées par des systèmes de culture moins diversifiés avec des pratiques de gestion non recommandées.

Les catégories de vergers 3 et 4 comprennent des fermes avec une grande diversité variétale et des pratiques de gestion améliorées à la différence que les agriculteurs de la catégorie 4 négligent les pratiques de tuteurage et de déterrage.

La formation a un impact positif sur les pratiques de gestion des vergers et le rendement.

Les cinq goulots d’étranglement les plus cités entravant la production d’agrumes au Bénin étaient liés aux défis de la gestion des parasites et des maladies, à l’accès aux engrais et aux pesticides, à la variabilité climatique, au manque de connaissances techniques et à la fluctuation des marchés/prix.

Les interventions visant à augmenter la production doivent être spécifiques, avec des programmes de formation adaptés sur les pratiques de gestion des vergers d’agrumes, l’évaluation de la qualité des plants, les stratégies de lutte intégrée contre les parasites et la conservation des ressources génétiques des agrumes.

Citation :

Akohoue, F., Segnon, A.C., Achigan-Dako, E.G., 2018. Diversity in smallholder citrus orchards and cultivation bottlenecks: research avenues for improved production in benin, West Africa. Experimental Agriculture 54, 641–654.

Lire la suite