Evaluation des variables de croissance et de développement du bananier plantain en systèmes de culture associée au Sud-Bénin.

Les bananes plantains jouent un rôle important pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la diversification des sources de revenus et la réduction de la pauvreté

En Afrique la pression parasitaire (pertes de 30 à 80% selon les cultivars) ainsi que la baisse de fertilité des sols sont les principales causes des faibles rendements.

Les petits producteurs d’Afrique de l’Ouest qui sont les plus touchés par les faibles rendements du fait du coût élevé des engrais et des pesticides chimiques, assurent la plus grande partie de la production de banane plantain soit en culture pure soit en association.

Les espèces végétales utilisées dans les systèmes d’association culturales (niébé, manioc, mais, patate douce) avec le bananier plantain ont un effet significatif sur la croissance, l’incidence des attaques par les parasites et le nombre de rejets bananiers plantains.

Le système d’association plantain-niébé est le plus performant en termes de croissance, de nombre de rejets et de résistance aux maladies à 12 mois après la plantation.

Le niébé est utilisé dans diverses associations ou rotations culturales pour sa contribution à la gestion de la fertilité des sols, de par son pouvoir fixateur de l’azote atmosphérique.

L’association bananier plantain-maïs occupe le deuxième rang, en termes de performance des plants du bananier plantain

Les associations bananier plantain-patate douce et bananier plantain-manioc n’ont pas été performants du fait de la forte concurrence aux plants de bananier plantain pour les nutriments.

Lokossou, B., Affokpon, A., Adjanohoun, A., Dan, C.B.S., Mensah G.A., 2012. Evaluation des variables de croissance et de développement du bananier plantain en systèmes de culture associée au Sud-Bénin. Bulletin de la Recherche Agronomique du Bénin (BRAB) 10–17.

 

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Evaluation des procédés traditionnels de production du ablo, un pain humide cuit à la vapeur, au Bénin.

Dans la région ouest africaine, les céréales les plus consommées sont, par ordre d’importance, le maïs, le riz, le mil et le sorgho

Ablo, est une pâte fermentée et cuite obtenu à partir de la transformation artisanale du riz et/ou du maïs.

Ablo à base de maïs est reconnu comme le produit original, tandis que celui à base du riz relève d’une récente modification de la technologie originelle.

La préparation du Ablo exclusivement artisanale, est sujette à i) une forte variabilité au niveau de la qualité marchande ; ii) une courte durée de conservation ; iii) l’utilisation d’un équipement rudimentaire à faible rendement pouvant contribuer à la contamination chimique du produit ; iv) l’utilisation d’emballages inappropriés ; v) au manque de connaissances scientifiques sur les procédés de production et la qualité du ablo

Il existe trois procédés de production du ablo, variant suivant les principales matières premières utilisées, à savoir, le maïs, le riz ou un mélange de 2/3 de maïs pour 1/3 de riz.

Ablo peut être considéré comme un aliment hygiénique à cause de l’absence de germes pathogènes due à son acidité et à sa cuisson à la vapeur à une température de 95 °C environ. Toutefois, il peut être contaminé par la microflore ambiante au cours des manipulations post-cuisson.

Ablo est un aliment de rue qui est vendu sous forme d’aliment prêt à la consommation.

Ablo à base de riz est le plus apprécié par les consommateurs même s’il n’est pas produit à partir du riz local.

Dossou, J., Osseyi, G., Ahokpe, F., Odjo, S., 2011. Evaluation des procédés traditionnels de production du ablo, un pain humide cuit à la vapeur, au Bénin. International Journal of Biological and Chemical Sciences 5.

 

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Evaluation des effets des rhizobactéries promotrices de la croissance végétative sur la croissance du maïs en condition de serre au Sud-Bénin.

Le maïs est la première culture au Bénin, en termes de superficie et occupe une place prépondérante dans la stratégie de sécurité alimentaire de la population au Bénin.

Malgré son importance, la production du maïs est caractérisée par une faible productivité du fait de l’incapacité des producteurs à se procurer les engrais et les pesticides chimiques.

La mise au point et l’introduction de l’utilisation des microorganismes du sol comme une alternative aux produits chimiques oréneux dans l’agriculture au Bénin, seraient un atout majeur pour accroître la production, tout en diminuant les quantités d’engrais chimiques et produits phytosanitaires à utiliser, sachant que l’inoculation des semences avec des rhizobactéries se traduit généralement par des accroissements de rendement d’environ 10 à 30%.

L’inoculation des rhizobactéries Pseudomonas putida, P. aeroginosa, P. fluorescens, Streptomyces hygroscopicus, S. rimosus, S. fasciculatus, Azospirillium lipoferum, Bacillus coagulans, B. hurengensis, B.pumilus, B. polymixa, B. lichemiformis, B. lentus, B. circulans et B. fimosus n’a pas eu un effet significatif sur la croissance (hauteur, nombres de feuilles, état nutritionnel) des plants de maïs inoculés dans la serre du Centre de Recherches Agricoles à Niaouli, au cours du premier mois de leur cycle végétatif.

La stérilisation du substrat et les conditions environnementales dans la serre du Centre de Recherches Agricoles à Niaouli (absence de circulation de l’air à l’intérieur) n’ont pas permis l’expression des potentialités des rhizobactéries.

L’étude doit être poursuivi en améliorant les conditions de l’expérimentation.

Adjanohoun, A., Allagbé, M., Gotoechan-Hodonou, H., Dossa, K.K., Aguégué, R., Adeyemi, J., Bossou, M., Babio, S., Baba-Moussa, L., Glèlè-Kakaï, R.L., 2011. Evaluation des effets des rhizobactéries promotrices de la croissance végétative sur la croissance du maïs en condition de serre au Sud-Bénin. Bulletin de la Recherche Agronomique du Bénin 59–65.

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Evaluation de la durabilité de la production maraichère au sud du Bénin.

La production maraîchère est une branche importante de l’agriculture urbaine et périurbaine au Bénin, reconnue pour ses impacts sur l’environnement.

Des Indicateurs de Durabilité de la Production Maraîchère (IDPM) ont été mis au point par une équipe pluridisciplinaire en s’inspirant du modèle français Indicateurs de Durabilité des Exploitations Agricoles (IDEA)

L’IDPM comporte trois échelles de durabilité de même poids que sont les dimensions agroécologique, socioterritoriale et économique, 10 composantes et 40 indicateurs.

La majorité des exploitations enquêtées (65,48%) se caractérisent par une durabilité dont la valeur limitante est déterminée par la dimension agroécologique.

L’amélioration des composantes « Diversité écologique », « Organisation spatiale », des indicateurs « fertilisation », « protection des végétaux » et « gestion des emballages de produits chimiques » de la composante « Pratiques agricoles » sont les pistes d’amélioration de la durabilité de la production.

La durabilité socioterritoriale de la production est caractérisée par un manque de formation au niveau des producteurs, un défaut d’hygiène et de sécurité dans leur activité de production et une faible contribution à l’emploi.

La dimension économique est caractérisée par une faible viabilité et une faible transmissibilité économique, mais une indépendance financière et une bonne efficience du processus productif.

Les exploitations de grande taille (2500-5000 m²) utilisant les systèmes motorisés d’arrosage ont obtenu les scores de durabilité les plus élevés.

Une intégration des systèmes de pompage solaire de l’eau pour l’irrigation va accroître le niveau de durabilité de la production maraîchère.

Ahouangninou, C., Martin, T., Assogba-Komlan, F., Cledjo, P., Kpenavoun Chogou, S., Nouatin, G., Boko, W., Soumanou, M.M., Houssou, C., Biaou, G., Ahanchede, A., Boko, M., Fayomi, B., 2015. Evaluation de la durabilité de la production maraichère au sud du Bénin. Cahiers du CBRST.

 

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Ethnobotanie, diversité des variétés locales et cultivars potentiels riches en vitamine A de la patate douce (Ipomoea batatas (L.) Lam.) dans le sud et le centre du Bénin.

La patate douce est un aliment de base important au Bénin, qui reste malheureusement négligé par la recherche et sous-utilisé.

La patate douce est produite pour sa valeur alimentaire mais aussi à des fins économiques.

Au Bénin, la production de patates douces serait limitée par plusieurs facteurs biotiques et abiotiques, ainsi que par l’absence de cultivar amélioré à haut rendement.

La diversité génétique des cultivars traditionnelles avec des niveaux variables de caractères agronomiques tels qu’un rendement élevé de l’organe de stockage, une teneur élevée en matière sèche (MS), un développement vigoureux du feuillage peut permettre de palier aux rendements faibles observés actuellement.

La difficulté des pratiques agricoles et la sensibilité de la culture aux attaques de ravageurs et d’insectes sont les principales contraintes citées par les enquêtés.

Le nombre de variétés de patate douce par village varie de 2 à 11 avec une moyenne de 5 variétés par village.

La région du Sud possède une gamme relativement plus élevée de variétés que la région Nord et convient donc à la conservation de la diversité des cultures.

108 cultivars de patate douce identifiés et classifiés en huit groupes en se basant sur 13 traits agronomiques et caractéristiques culinaires.

Quelques groupes de variétés de patate douce sont caractérisés par une chair jaune et orange, ce qui pourraient constituer une source potentielle de vitamine A.

Pour préserver les variétés locales existantes contre l’érosion génétique, la collecte et la conservation du germoplasme ex situ sont une nécessité.

Sanoussi, A.F., Dansi, A., Orobiyi, A., Gbaguidi, A., Agre, A.P., Dossou-Aminon, I., Sanni, A., 2016. Ethnobotany, landraces diversity and potential vitamin A rich cultivars of sweet potato (Ipomoea batatas (L.] Lam.) in southern and central Benin. Genetic Resources and Crop Evolution 2016 64:6 64, 1431–1449.

NB : Ce document a été originalement publié en Anglais sur le titre « Ethnobotany, landraces diversity and potential vitamin A rich cultivars of sweet potato (Ipomoea batatas (L.] Lam.) in southern and central Benin.»

 

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Enquête ethnobotanique de trois espèces du genre Desmodium (Desmodium ramosissimum, Desmodium gangeticum et Desmodium adscendens) utilisées en médecine traditionnelle, Bénin.

En Afrique, les médicaments conventionnels ne sont pas accessibles à tous ; le coût élevé des traitements conduit 82% des patients à se tourner vers les remèdes traditionnels.

Au Bénin, sur les 3000 espèces de plantes répertoriées dans les écosystèmes forestiers en 2002, 172 sont consommées par les populations locales comme plantes alimentaires et 814 comme plantes médicinales.

Le genre Desmodium comprend plus de 46 espèces répertoriées comme plantes médicinales dans le monde.

Au Bénin, Desmodium ramosissimum, Desmodium gangeticum et Desmodium adscendens sont les espèces les plus vendues par les herboristes et sont impliquées dans le traitement de 19 catégories de maladies.

Desmodium ramosissimum est la plus citée (85% des enquêtés) montrant une fréquence d’utilisation élevée.

Les parties de la plante utilisées sont la tige avec les feuilles (98%) et les racines (2%).

Les recettes sont préparées principalement par décoction et administrées par voie orale.

Le prix des échantillons vendus varie de 200 à 1000 FCFA.

Les tisanes sont préparées avec une seule herbe ou une combinaison de plusieurs herbes.

Les informations sur les plantes sont transmises d’une génération à l’autre oralement par le bouche-à-oreille.

Aucune interdiction ou effet secondaire n’est lié à l’utilisation de ces plantes.

Les trois espèces de Desmodium occupent une place importante dans l’arsenal thérapeutique du Bénin.

Ces résultats constituent un outil essentiel pour l’évaluation expérimentale des potentialités de ces plantes afin de mettre à la disposition de la population béninoise, de nouveaux médicaments traditionnels améliorés.

Farid, B., Rafiou, M., Marcellin, A., Durand, D.-N., Nabede, A., Sylvestre, A., Haziz, S., Adolphe, A., Aly, S., Lamine, B.-M., 2018. Ethnobotanical survey of three species of Desmodium genus (Desmodium ramosissimum, Desmodium gangeticum and Desmodium adscendens) used in traditional medicine, Benin. International Journal of Sciences 4, 26–33.

NB : Ce document a été originalement publié en Anglais sur le titre « Ethnobotanical survey of three species of Desmodium genus (Desmodium ramosissimum, Desmodium gangeticum and Desmodium adscendens) used in traditional medicine, Benin.»

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Etat nutritionnel des enfants de moins de 5 ans reçus à l’Unité de Vaccination du Centre de Santé de Hounsouko à Porto-Novo (Sud du Bénin).

Dans l’0uémé, la prévalence de retard de croissance est de 30% chez les enfants de 6 à 59 mois.

L’Ouémé comme le 3ème Département le plus touché par l’émaciation (6,1%) après l’Atacora (7,8%) et le Plateau (6,4%) et représente ainsi une zone à risque

A Porto-Novo, dans le centre de vaccination de Hounsouko, 7,4% des enfants de 0 à 59 mois reçus dans ledit centre, étaient émaciés, 30,3% présentaient un retard de croissance et 12,3% avaient une insuffisance pondérale.

45,9% des enfants présentaient une surcharge pondérale dont 11,7% d’obèses.

La surcharge pondérale touchait 65% des enfants de moins 5 mois.

La surcharge pondérale des enfants pourrait s’expliquer par le statut socioéconomique des populations de Porto-Novo avec plus de 2/3 des ménages qui sont en sécurité alimentaire et 68% des mères des enfants menant des activités génératrices de revenus leur permettant une prise en charge alimentaire adéquate de leur progéniture.

Le niveau de revenu confortable et la non disponibilité des mères occupées par leurs activités génératrices de revenus, favoriserait le remplacement dans l’alimentation des enfants du lait maternel par le lait de vache (qui contient 3 fois plus de protéines que le lait maternel).

Un dispositif de surveillance régulière de croissance doit être mis en place en vue d’une prise en charge adéquate de la situation de double « charge » de la malnutrition : dénutrition et surnutrition.

Yessoufou, A.G., Yessoufou, A.K., Adebo, A.A., Egounlety, L., Sezan, A., 2017. Etat nutritionnel des enfants de moins de 5 ans reçus à l’Unité de Vaccination du Centre de Santé de Hounsouko à Porto-Novo (Sud du Bénin). International Journal of Biological and Chemical Sciences 10, 1517–1524.

 

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Etat des lieux de la sécurité alimentaire dans le département de l’Atacora (au Nord-Ouest du Bénin) et analyse des politiques publiques.

L’Atacora, malgré ses atouts agricoles et les nombreux programmes agricoles qui y sont mis en œuvre, reste marqué par l’insécurité alimentaire.

D’après l’enquête sur la sécurité alimentaire réalisée par le Programme alimentaire mondial en 2008, 29% de la population de l’Atacora souffrent de l’insécurité alimentaire.

Toutes les formes de malnutrition protéino-énergétique sont enregistrées chez les enfants de 0 à 5 ans.

La diversité alimentaire est faible chez les enfants de 6 à 23 mois.

Chez les enfants de 6 à 59 mois, le taux de malnutrition aiguë est de 7,8%, le taux de malnutrition chronique est de 42,8% et celui de l’insuffisance pondérale est de 22,5%.

L’insécurité alimentaire dans le département de l’Atacora trouve ses sources dans la faiblesse de la production agricole, l’instabilité de la commercialisation des produits vivriers et dans le manque d’accès financier causé par la pauvreté et le manque d’alternatives économiques.

La persistance de l’insécurité alimentaire dans ce département est due à l’inefficacité des politiques de lutte contre l’insécurité alimentaire, qui ne visent pas spécifiquement les personnes vulnérables pour promouvoir leur accès à l’alimentation, mais s’oriente vers l’augmentation de la production alimentaire qui dépend fortement de la filière coton pour l’accès aux intrants, aux équipements et aux crédits.

L’amélioration durable de la situation alimentaire dans l’Atacora nécessite la facilitation de l’élargissement des choix économiques des ménages agricoles, le renforcement de capacité en techniques et équipements de post-récolte et une amélioration de la protection sociale.

Zinzindohoue, E., 2012. Etat des lieux de la sécurité alimentaire dans le département de l’Atacora (au Nord-Ouest du Bénin) et analyse des politiques publiques.

 

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Contribution des chaînes de valeur du riz et des légumes à la sécurité alimentaire et aux revenus dans les vallées intérieures du sud du Bénin et du Mali : Perceptions des agriculteurs

Cinq groupes de personnes jouent un rôle clé dans les chaînes de valeur dans les vallées intérieures du sud du Bénin : les fournisseurs d’intrants, les producteurs, les entreprises de transformation, les commerçants et les consommateurs. Il y a peu de commerçants dans les systèmes de production des terres et des vallées, ce qui montre le rôle limité du secteur privé, qui doit être renforcé pour promouvoir les systèmes de chaîne de valeur par l’intensification.

L’analyse différents systèmes agricoles ont montré que, les systèmes orientés vers la production de riz et de Solanum étaient les plus rentables, et que l’utilisation d’intrants (pesticides, herbicides) améliorait la rentabilité de ces systèmes. Le système de monoculture de riz est le moins rentable au Bénin.

Les principales contraintes mentionnées par les producteurs étaient de loin la difficulté du travail agricole, suivie par le manque de débouchés commerciaux pour les produits, et les attaques de rongeurs. Les attaques d’oiseaux sur le riz et les pommes de terre, les attaques d’insectes nuisibles sur les légumes, la difficulté de stocker le riz et les pommes de terre, le faible accès au crédit agricole (en particulier les femmes) pour l’achat d’intrants et le paiement des salaires des ouvriers ont également été mentionnées par les producteurs.

Des solutions doivent être recherchées à travers la recherche pour le développement, le renforcement des capacités, les mécanismes de diffusion de l’information, des connaissances et des innovations en utilisant les TIC et les forums d’agriculteurs pour la démonstration.

Adetonah, S., Coulibaly, O., Sessou, E., Dembele, U., Soule, A., Padonou, S., Huat, J., 2011. Contribution of Rice and Vegetable Value Chains to Food Security and Incomes in the Inland Valleys of Southern Benin and Mali: Farmers’ Perceptions. Agricultural Innovations for Sustainable Development. Contributions from the Finalists of the 2009/2010 Africa-wide Women and Young Professionals in Science Competitions.

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Effet du colostrum de vache sur les performances et le taux de survie des porcelets nouveau-nés locaux en République du Bénin.

Les performances de croissance du porcelet de race locale dans les élevages traditionnels en Afrique en général et au Bénin en particulier sont médiocres, allant de 12 à 34 g/jour

Le taux de mortalité signalé se situe entre 18 et 32 % de la naissance au sevrage.

La seule alimentation du porcelet est le colostrum dans les premières heures de vie et le lait ensuite.

Le tiers des truies ne semblent pas produire suffisamment de colostrum pour répondre aux besoins des porcelets, ce qui explique la plupart des décès survenant dans les premiers jours de vie.

L’effet du colostrum bovin, sur la survie et les performances de croissance des porcelets de race locale élevés par leur mère, au Bénin, a été évalué sur un essai de 49 jours.

Au 21e jour, presque tous les porcelets du groupe ayant reçu du colostrum chauffé sont morts.

Le gain de poids quotidien le plus élevé a été obtenu dans le groupe qui a reçu du colostrum bovin décongelé (56 g/jour), suivi par le groupe laissé avec la mère (34 g/jour).

Le colostrum bovin décongelé a amélioré les performances de croissance et la survie des porcelets, probablement grâce aux composants thermolabiles.

Le colostrum bovin décongelé peut être utilisé dans nos fermes afin de réduire la mortalité avant sevrage, d’améliorer la rentabilité des éleveurs et d’assurer la survie des fermes traditionnelles.

Son utilisation pourrait être facilitée par une collaboration entre éleveurs de porcs et de bovins ou par la création d’une banque de colostrum.

Agbokounou, A.M., Ahounou, G.S., Youssao Abdou Karim, I., Mensah, G.A., Koutinhouin, B., Hornick, J.-L., 2016. Effect of cow colostrum on the performance and survival rate of local newborn piglets in Benin Republic. Tropical Animal Health and Production 2016 49:2 49, 287–294.

NB : Ce document a été originalement publié en Anglais sur le titre « Effect of cow colostrum on the performance and survival rate of local newborn piglets in Benin Republic.»

 

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